Politique municipale - Ville de Québec et ses banlieues

En tant que propriétaire d’une voiture à Québec, bien qu’elle ne me serve que pour sortir de la ville, je suis d’accord avec cette taxe sur l’immatriculation. Parce que le transport en commun a besoin d’un véritable coup de pouce financier, si on veut enfin changer les chose et augmenter l’offre de transport en commun, seule option pour améliorer durablement la mobilité dans la capitale nationale.

Donc rien de surprenant dans ce sondage puisque Québec est une ville de chars, mais à un moment donné il faut briser le cercle vicieux dans lequel la Ville est engluée et favoriser les intérêts supérieurs de la population avant les intérêts particuliers.

Résumé

SONDAGE | «Non» ferme à la taxe sur l’immatriculation

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

4 novembre 2024 à 04h00

Presque la moitié des citoyens sondés sont opposés au principe même d’une taxe supplémentaire à payer sur leur immatriculation pour financer le transport collectif à Québec. (Jocelyn Riendeau/Archives Le Soleil)

La taxe sur l’immatriculation qu’imposera l’administration Marchand aux automobilistes à compter de janvier est loin d’enchanter à Québec. Près des deux tiers des gens s’opposent à l’idée ou jugent le montant supplémentaire de 60 $ à payer «trop élevé», selon un sondage SOM-Le Soleil-FM93.


Le maire de Québec, Bruno Marchand, s’y attendait: à la veille d’annoncer aux automobilistes du territoire qu’ils seraient plus taxés dès 2025, il prédisait déjà une levée de boucliers.

Voilà que cette vague d’opposition se reflète dans le plus récent coup de sonde SOM-Le Soleil-FM93 mené du 22 au 27 octobre, un peu plus d’un mois après la confirmation du montant à prélever.



Et les résultats sont sans équivoque.

Pas moins de 43 % des répondants se disent «totalement opposés» à une taxe sur l’immatriculation pour financer le transport en commun. S’ajoute une proportion deux fois moins grande (21 %) qui se montre d’accord avec l’idée, mais qui juge le montant choisi «trop élevé».

Ensemble, les détracteurs de la taxe sur l’immatriculation de 60 $ représentent donc tout près des deux tiers des personnes sondées.

Une opinion qui s’exprime de façon majoritaire dans plusieurs tranches d’âge. «Les jeunes et les 65 ans et plus comprennent mieux pourquoi, mais les 45-54 et les 55-64 ans sont les plus nombreux à être opposés à la taxe, et ce, peu importe le montant», analyse le vice-président et chef de la stratégie d’affaires de la firme SOM, Éric Lacroix.

«Un ajout sur la tartine»

L’administration Marchand puisera cette somme l’an prochain dans les poches de quelque 300 000 propriétaires de voitures de Québec pour contribuer à résorber le déficit anticipé au Réseau de transport de la Capitale (RTC) et pour l’ajout de nouveaux services, surtout dans les banlieues.

Déjà, les automobilistes payaient 30 $ à ces fins au renouvellement annuel de leur immatriculation. Pour 2025, la dépense totale s’élèvera ainsi à 90 $ et la taxe sera par la suite indexée chaque année.



Quelque 300 000 automobilistes de la ville de Québec paieront 60 $ de plus sur leur immatriculation — pour un total de 90 $ — à compter de 2025. (Caroline Grégoire/Archives Le Soleil)

Dans une tout autre situation économique pour les ménages, les résultats du sondage auraient pu être bien différents, présume le sondeur. Mais l’inflation n’a pas aidé.

«Ça représente juste 5 $ de plus par mois, mais ça arrive dans un contexte inflationniste et c’est une goutte qui s’ajoute alors que les gens paient de plus en plus pour tout. Ce n’était peut-être pas la chose la plus habile à faire en ce moment», estime M. Lacroix.

«C’est un ajout sur la tartine du logement, de l’épicerie et de tout le reste qui coûte plus cher.»

— Éric Lacroix, vice-président et chef de la stratégie d’affaires de la firme SOM

De même, l’expert en sondages avance l’idée qu’une partie de la population considère que d’autres mesures auraient pu être prises avant d’en arriver à la solution d’une nouvelle taxe. «Les gens ne la reçoivent pas nécessairement bien, alors qu’il y a cette perception qu’un ménage n’a pas été fait dans les finances du RTC.»

Mal-aimée, mais «nécessaire»

Au centre du spectre, il reste des gens qui auraient préféré que l’administration Marchand n’opte pas pour une hausse de la taxe sur l’immatriculation, jugeant cependant que le contexte la commande. À 17 %, ils admettent que la facture plus élevée à assumer ne leur «plaît pas», mais qu’elle est «nécessaire».



Un peu plus d’un répondant sur dix se prononce en accord avec l’augmentation de la taxe sur l’immatriculation et un mince 3 % va même jusqu’à dire qu’elle «aurait pu être plus élevée».

Presque toutes les 514 personnes sondées avaient une opinion sur la question, puisque seuls 3 % ont préféré ne pas y répondre.

Bataille ouverte

Dans ce dossier, l’administration Marchand avait annoncé ses couleurs dès le mois de mai, faisant savoir qu’elle imposerait bel et bien une contribution plus salée sur l’immatriculation des véhicules à partir de l’an prochain.


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Et avant même de rendre sa décision sur la somme à prélever — qui a peut-être joué sur sa cote de popularité des derniers mois —, le maire de Québec savait qu’elle ne serait pas populaire. Mais plaidait qu’elle s’avérait nécessaire pour faire «la guerre à la congestion».

«Vous allez voir les gens qui vont probablement être très critiques et je les comprends. Ça nous écœure tous […] On sait que les citoyens sont pris à la gorge. On n’est pas naïfs au point de penser que les gens vont dire que c’est une bonne nouvelle», avait-il déclaré en septembre.

Bruno Marchand a maintes fois accusé le gouvernement Legault de se «déresponsabiliser» de sa mission de financer le transport collectif et de refiler le fardeau aux villes.

Depuis 1992, la taxe sur l’immatriculation pour les automobilistes de Québec n’avait pas été indexée.

Avec la rentrée d’argent de 60 $ de plus, la Ville de Québec estime à 18,4 millions la bonification du revenu qu’elle tirera pour le RTC.


Ce sondage en ligne a été mené du 22 au 27 octobre 2024 auprès de 514 adultes québécois francophones de la ville de Québec. L’échantillon a été tiré du panel Or de SOM, lequel est constitué d’individus recrutés de façon aléatoire par téléphone (fixe et cellulaire). Les données ont été pondérées pour refléter au mieux les caractéristiques de la population selon l’âge, le sexe, la taille du ménage et la scolarité. La marge d’erreur maximale, pour l’ensemble des répondants, est de +/- 5,1%, 19 fois sur 20.

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Bruno Marchand était à l’émission radio Tout peut arriver aujourd’hui

Pour regarder :

Ou juste écouter : Entrevue avec Bruno Marchand | OHdio | Radio-Canada

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À un moment donné il faut faire des choix dans l’intérêt général du public et en accord avec la protection de l’environnement. Ici à Québec tout le monde a accès à l’électricité, alors le choix de chauffer au bois n’est pas un droit absolu en ville et doit s’accorder avec les véritables besoins de la communauté.

Donc une bataille de choix individuels en opposition au bien-être collectif. La décision de la Ville de limiter et réglementer le chauffage au bois en zone urbaine dense, vise justement à assurer à tous une meilleure qualité de l’air basée sur des études scientifiques à l’échelle mondiale largement documentées.

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Une aide qui permettra aux acheteurs de respirer un peu plus quand on tient compte de tous les frais reliés à l’achat puis à l’installation dans un nouveau domicile. Espérons que d’autres villes suivront cet exemple.

La Ville de Lévis annonce une hausse moyenne de l’impôt résidentiel de 2,9 % pour 2025. Malgré un gel de construction décrété la semaine dernière sur les deux tiers du territoire, le maire, Gilles Lehouillier, va garder en place la taxe pour les propriétaires de terrains vacants desservis (TVD).

L’an dernier, la Ville de Lévis avait procédé à une hausse salée de l’impôt foncier de 7,7 %.

En 2025, la taxe sur les terrains vacants permettra à la ville d’engranger environ 15 millions de dollars. Lévis décide de ne pas se priver de tels revenus, [même si elle a décidé de stopper l’octroi de nouveaux permis de bâtir dans les secteurs Desjardins et Saint-Nicolas.]

(Lévis met un frein aux nouvelles constructions | Radio-Canada)

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Contrairement à la croyance populaire, Québec ne se positionne pas systématiquement plus à droite que le reste de la province. La réalité politique régionale «n’est pas si simple», révèlent deux auteurs dans leur nouvelle étude publiée à la Revue canadienne de science politique intitulée Géographie politique de l’opinion québécoise et réévaluation du «mystère de Québec».

«Quand on combine tout ça, on dit que Québec est plus à droite, mais en fait, ça peut être la Beauce. Peut-être qu’on devrait parler d’un mystère Chaudière-Appalaches.»
—  Jean-François Daoust, professeur à l’école de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke
Résumé

Locaux vacants: le Groupe Mach est au travail

Par Chloé Pouliot, Le Soleil et Émilie Pelletier, Le Soleil

9 janvier 2025 à 17h29|

Mis à jour le9 janvier 2025 à 18h01

Nombre d’immeubles sur la rue Saint-Joseph Est, principalement entre les rues Saint-Dominique et de la Couronne, appartiennent au Groupe Mach. (Frédéric Matte/Le Soleil)

L’un des plus importants propriétaires d’édifices sur la rue Saint-Joseph Est réplique. Il est loin de se tourner les pouces lorsqu’il est question de dénicher du sang neuf pour ses locaux vacants.


Mercredi soir, Le Soleil a révélé que le magasin de plein air La Cordée mettra la clé sous la porte dès les premiers jours de février.

Ce vaste espace commercial fait partie du portefeuille du Groupe Mach.

Dans un échange de courriels, Sylvie Rousseau, directrice Marketing et communications, confirme que les démarches pour trouver un nouvel occupant ont déjà été amorcées.

«Plusieurs manifestations d’intérêt ont été reçues», affirme-t-elle. Il est toutefois trop tôt pour divulguer l’identité des candidats potentiels.

Le local qui sera vacant dès les premiers jours de février se situe à l’angle des rues de la Couronne et Saint-Joseph Est. (Frédéric Matte/Le Soleil)

Reste qu’il ne s’agit pas de l’unique local inoccupé du développeur immobilier dans le secteur. Quelques-uns de ses espaces, dont l’ancien magasin Laliberté qui accueille des boutiques éphémères, n’ont toujours pas trouvé preneur.

Le Groupe Mach soutient qu’il travaille «activement pour attirer de nouveaux locataires dans ses espaces commerciaux».

Une vague de changements

Ce dernier reconnaît toutefois que «le quartier traverse une période de changements importants».

«Nous sommes bien conscients des défis, notamment de l’itinérance qui peut influencer l’attractivité de certains lieux.»

— Sylvie Rousseau, directrice Marketing et communications du Groupe Mach

Le géant immobilier basé à Montréal dit vouloir être partie prenante de la solution.



«C’est un problème que nous abordons de manière constructive, en collaborant étroitement avec la Ville pour sécuriser le secteur et améliorer la qualité de vie», assure la directrice des communications.

Le Groupe Mach est également propriétaire de l’édifice abritant le magasin de jouets Benjo, qui cessera ses activités d’ici la fin du mois. (Frédéric Matte/Le Soleil)

Ces locaux vacants n’inquiètent pas outre mesure. La santé financière du Groupe Mach dirigé par Vincent Chiara n’est pas menacée.

«Les espaces temporairement inoccupés n’ont aucun impact négatif à long terme sur nos projets. Le marché immobilier commercial continue d’évoluer», met de l’avant Mme Rousseau.

Un regard positif


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En réaction aux reportages dressant le portrait d’un certain déclin commercial dans Saint-Roch ces derniers jours, des entrepreneurs ont par ailleurs tenu à réitérer leur attachement pour leur quartier sur les réseaux sociaux.



Parmi eux, Sébastien Vachon, fondateur de Korem, a partagé que son entreprise d’expertise en revente et intégration de données et logiciels géospatiaux, installée sur la rue Saint-Vallier Est, «croit au quartier Saint-Roch qui offre un lieu dynamique à ses 100 employés».

«Nous venons de prolonger notre bail sans couper la superficie de nos bureaux. Nous sommes là pour rester.»

— Sébastien Vachon, fondateur de Korem

Une publication repartagée par Francis Lessard à la direction de Graph Synergie et Livya (immobilier) prédit dénombrer une centaine d’employés dans quatre ans dans ses locaux du boulevard Charest Est.

«Nous aussi croyons à l’importance de rester dans le quartier Saint-Roch», a-t-il écrit.

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Résumé

Claude Villeneuve affrontera Marchand

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

13 janvier 2025 à 04h00|

Mis à jour le13 janvier 2025 à 07h28

Claude Villeneuve lors d’une entrevue de mi-mandat en novembre 2023. (Yan Doublet/Archives Le Soleil)

C’était de plus en plus un secret de Polichinelle, mais l’actuel chef de l’opposition officielle à la Ville de Québec, Claude Villeneuve, affrontera bel et bien Bruno Marchand pour devenir maire aux prochaines élections municipales.


Après des mois d’hésitation, Claude Villeneuve en fera l’annonce officielle ces prochains jours, selon les informations du Soleil.

Il n’était jusqu’ici pas acquis que l’actuel chef de Québec d’abord, parti de l’opposition officielle à l’hôtel de ville de Québec, serait le candidat à la mairie pour son équipe. Au printemps 2024, la formation politique avait d’ailleurs modifié ses statuts et règlements hérités de l’ancienne Équipe Labeaume, pour y inscrire que le chef sortant ne serait dorénavant plus automatiquement le candidat à la mairie.



Préoccupé par la conciliation travail-famille, Claude Villeneuve disait devoir réfléchir sérieusement avant de faire le saut parmi les aspirants à la mairie, lui qui est père de deux fillettes en bas âge. L’élu municipal avait toujours laissé la porte ouverte à une candidature externe pour prendre sa place comme chef et candidat à la mairie.

Or, depuis, sa pensée s’est précisée et il fera bel et bien le saut, selon nos informations.

Joint vendredi, M. Villeneuve n’a pas souhaité confirmer les informations du Soleil.

Question sondage

Claude Villeneuve peut-il battre Bruno Marchand?

Mais déjà vendredi matin, le principal intéressé avait largement ouvert la porte en entrevue sur les ondes de BLVD 102,1, évitant cependant de le confirmer.

L’annonce prévue ces prochains jours ne serait alors qu’une formalité pour le chef qui souhaiterait être entouré de toute son équipe.

Première fois

Il s’agira d’une première campagne électorale à la mairie pour Claude Villeneuve.

Élu pour un premier mandat en 2021 comme conseiller municipal de Maizerets—Lairet, il avait été nommé chef du parti Québec d’abord — anciennement Équipe Marie-Josée Savard — après la défaite de la dauphine de l’ex-maire Régis Labeaume.



Dans le présent mandat, l’adversaire politique de Bruno Marchand s’est souvent montré critique du maire sur le plan économique, faisant de ce dossier l’un de ses principaux chevaux de bataille.

Il a aussi plusieurs fois pris la parole pour discuter de l’itinérance et de la situation commerciale actuelle dans le quartier Saint-Roch, tout en se présentant comme un «allié critique» du projet de tramway.

Malgré ses citations colorées, le chef de l’opposition officielle accuse un déficit de notoriété qu’il a déjà admis, à la lumière de sondages publiés ces derniers mois. En septembre, plus de la moitié des répondants à un coup de sonde Léger publié dans Le Journal de Québec disait ne pas le connaître.

Ancien chroniqueur au Journal de Québec, Claude Villeneuve est issu des rangs péquistes, où il a été conseiller et rédacteur de discours pour la première ministre Pauline Marois.

Forces en présence

Claude Villeneuve est le troisième candidat à confirmer sa présence sur les rangs pour accéder à la tête de la Ville de Québec en vue des prochaines élections municipales, en novembre 2025.



Avant lui, le maire Bruno Marchand avait confirmé dès le début 2024 son intention de briguer la mairie pour un second mandat.


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Marchand sur les rangs pour 2025
Le Soleil - Rencontre avec le maire Bruno Marchand dans la salle de l’exécutif de l’Hôtel de ville de Québec - 11 janvier 2024 - Photo Caroline Grégoire

Seule élue de son parti au conseil municipal, la cheffe de Transition Québec, Jackie Smith, s’est elle aussi inscrite dans la mêlée comme prétendante à la mairie.

Quant à lui, Patrick Paquet, chef non élu de la deuxième opposition (Équipe Priorité Québec) n’a pas encore fait connaître ses intentions. L’ancien conseiller municipal de Neufchâtel—Lebourgneuf a toujours laissé entendre qu’il pourrait céder sa place à une grosse pointure, — idéalement féminine — si sa formation parvenait à en dénicher une.

Le nouveau parti municipal Respect Citoyens fait aussi partie des forces en présence, même si son chef intérimaire Marc Roussin compte céder sa place pour les élections. Une course à la chefferie pourrait être lancée en février advenant plusieurs candidatures, mais pour l’instant, seul Stéphane Lachance, membre fondateur du parti, a démontré de l’intérêt. La possibilité de fusionner avec l’autre parti anti-tramway, Équipe Priorité Québec, flottait aussi dans l’air en décembre dernier.

Autant Québec d’abord qu’Équipe Priorité Québec et Respect Citoyens ont confirmé à un moment ou à un autre avoir eu des discussions avec l’ancien ministre libéral Sam Hamad pour les représenter, lui qui laisse planer la possibilité de se porter candidat à la mairie depuis plusieurs mois déjà sans toutefois le confirmer officiellement.

Enfin du sang neuf à la tête de la mairie de Lévis?

Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, ne sera pas candidat aux prochaines élections municipales. Noovo Info a obtenu la confirmation de cette information d’abord ébruitée par le Journal de Lévis.

M. Lehouillier tirera donc sa révérence de la politique municipale après trois mandats.

L’annonce officielle devait être faite mercredi matin.

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Personnellement je trouve que c’est une bonne nouvelle, car LeHouiller n’a jamais été un bon partenaire avec La Ville de Québec notamment pour améliorer les transports en commun, bien au contraire. C’est un dinosaure qui supporte le troisième lien, les autoroutes et qui a appuyé bien mollement le tramway. De plus il encourage l’étalement urbain et va à l’encontre des valeurs de l’environnement. En d’autres mots c’est un homme du siècle passé aux idées arrêtées, qui devrait faire place je l’espère, à un maire progressiste qui aura une vision qui dépassera les limites municipales au profit de la région métropolitaine.

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5 février 2025

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Lehouillier est à l’image de la population qu’il représente. Je doute qu’un maire contre le troisième lien se fasse élire.

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Un autre ex-élu fédéral qui se lance en politique municipal, l’ancien ministre Steven Blaney veut remplacer Lehouillier à Lévis

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Il y a bien plus que le 3ème lien comme enjeu d’importance à Lévis et dans la région métropolitaine de Québec. De toute façon a voir le nombre de propositions présentées par la CAQ, on voit bien qu’ils improvisent pour essayer de sauver un projet chimérique qui coulerait profondément les finances publiques. D’ailleurs dès qu’il y a des analyses dans une nouvelle proposition, on constate l’immense défi à relever sur le plan technique et environnemental car la géologie du fleuve est hyper complexe.

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