Politique municipale - Ville de Montréal

Si EM veulent réussir, ils ne sont absolument pas dans l’obligation d’aimer les idées de PM. Ils peuvent avoir leur propre idéologie avec leur propres idées pour accéder à la mairie. Ce n’est pas parce que VOUS aimez les idées de PM que cela signifie que tout le monde doit penser comme vous. C’est quoi ca ? :joy:

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En effet, sauf que pour le moment, ils n’en ont pas. J’aurais aimé entendre des idées et des propositions audacieuses et positives pour la Ville lorsque Soraya a annoncé qu’elle se présentait pour la chefferie. Mais évidemment, on sait tous ce qui s’est passé. Elle a choisi son cheval de bataille: aménagements cyclables = bad.

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Je ne sais pas, mais leurs idées ressemblent pas mal à ce que les meilleurs villes font, que ce soit des villes Scandinaves ou maintenant des villes comme Paris. Après, oui je dois accepter que certains Nord Américains ont une vision de la ville très superficielle à mon avis et qui est très très loin de la mienne. Mon cerveau ne peut pas accepter que cette vision archaïque puisse être proposée voire exister. Je suis biaisé fort probablement, mais à la fin, tout est question de valeurs et d’éducation de chaque personne.

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Vous dites.

Leur adresse principale est à Pierrefonds, ce qui n’inspire pas confiance, mais ça veut pas dire non plus qu’ils sont mal intentionnés.

À priori vous laissez entendre un caractère malveillant au seul fait que le parti aurait son adresse principale dans un arrondissement excentré.

Vous pouvez très bien ne pas vous sentir représenté par un parti ou élues de soi-disant banlieue, mais ce n’est pas aussi bien communiqué dans ce commentaire, au contraire.

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« Avec moi ou contre moi. »

Voila comment la gauche en vient à être facturée et comment, éventuellement, elle perd le pouvoir.

Vous me comprenez mais vraiment vraiment mal.

Tout ce que j’essaie d’exprimer est que des enjeux de mobilité, de sécurité des déplacements des enfants et des aînés, le verdissement, l’apaisement de la circulation, ne sont ni de gauche, ni de droite, ni de centre. Tout comme le déneigement et le ramassage des poubelles, ET la construction de trottoirs et j’en passe.

C’est surtout la droite qui en fait un sujet de gauche et qui, par exemple, traite les usagers du vélo, de gens de gauche…

La droite, pour se différencier, se positionne contre ce genre de politiques, ce qui fait associer celles-ci à la gauche.

Les sujets comme le logement et les aspects économiques (support à l’économie sociale vs. supporter le privé ou faciliter le logement social vs. laisser le privé faire ce qu’il veut) peuvent être qualifiés de politique de gauche ou de droite. Si tu en fais en peu de chaque, tu es de centre.

Pour un parti municipal, c’est dans la mise en œuvre qu’il doit se différencier. Voilà, c’est ça le message!

J’espère que c’est maintenant clair. :slightly_smiling_face:

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Ça, c’est le cycle de vie de n’importe quel mouvement/parti.

Au fédéral, dans les années 90 c’était la droite qui s’est fracturée et qui a perdu le pouvoir.

J’ai du mal à appliquer cette théorie au municipal, c’est tellement une échelle différente. Au final, ce qui avantage PM c’est sa structure solide et ses positions claires sur des enjeux précis.

Je crois que si Ensemble Montréal arrivait avec des idées, des projets porteurs, des messages clairs, ce serait très bénéfique pour eux. Canaliser de “l’anti-PM”, ça va peut être marcher dans les arrondissements qui votent déjà EM, mais j’ai du mal à voir comment ça convainc quelqu’un dans Rosemont ou dans Ahuntsic.

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Pour faire du pouce sur ce que @Xa1992 et @jacouzi disent, je pense que c’est une grossière erreur de voir la politique municipale Montréalaise comme une aiguille qui bouge de droite à gauche. J’ai l’impression qu’on se fait un peu trop influencer par la politique américaine où la gauche n’est absolument pas à gauche et la politique du ROC qui retrouvent les mêmes partis au municipal qu’aux autres paliers de gouvernements.

Au Québec, on est plus souvent dans la politique de grandes causes autant au provincial qu’au municipal. La preuve, c’est que Denis Coderre est quand même responsable de plusieurs pistes cyclables (j’essaie d’y trouver des qualités, et ce n’est pas Wikipedia qui m’aide pour ça). On ne pourrait pas dire qu’il a été pro-petit-gouvernement en tout cas. Une vedette comme Denis dans le temps, ça attire beaucoup de monde dans ton parti.

Pour ma part, je vois d’un bon œil que les partis ne sont pas tous fusionnés parce que ça donne la possibilité aux électeurs de voter pour quelqu’un qui les représente plus fidèlement que quelqu’un qui commence à prendre des propositions de l’autre côté pour avoir plus de votes.

Être absolument pro-char dans une ville cosmopolite, n’est pas vraiment un avis politique, mais plus un suicide. J’ai l’impression que Ensemble Montréal risque de recevoir beaucoup de financement des pires personnes à cause de ça, mais il y a peu de chance que la population vote en majorité pour eux.

Pour revenir au fractionnement, il ne faut pas oublier que les partis doivent recruter des conseillers et des maires d’arrondissement et ce n’est pas toujours tâche facile. Aux dernières élections municipales, c’était un problème pour certains partis. Ça donne des partis décomposés et fractionnés. Quand un parti a plus d’argent, il a plus de facilité à recruter. Quand il a énormément d’argent, ça attire des opportunistes.

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Sans structure, Ensemble Montréal, en recrutant Soraya Martinez, ont fait le pari qu’ils auraient une foule de bénévoles et ex-attachés, ex-staff du PLC disponibles pour venir les épauler dans la campagne en novembre. On le verra ce soir, mais il y a de fortes chances qu’il n’y ait pas un chat disponible pour venir les aider en novembre, une bonne partie de ce staff sera désormais à Ottawa…

Bref, plus il y aura de députés libéraux élu-es ce soir à Montréal, plus ils auront besoin de staff à Ottawa, et moins il y aura du monde pour faire le porte-à-porte en novembre pour EM.

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Un extrait de la nouvelle publiée la semaine dernière:

Marie Depelteau-Paquette a omis, « avec l’assentiment des autorités du parti », de déclarer comme dépenses électorales le temps supplémentaire effectué par les employés de Projet Montréal.