J’espère de quoi de bien pour contrer les AirB&B illégaux! Je viens de perdre ma voisine pour un airB&B et c’est presque impossible à l’arrondissement de faire quoi que ce soit.
Même la marge de manœuvre de Québec semble limitée. J’ai déjà signalé un Airbnb illégal à Revenu Québec et ils ne semblaient pas bien équipés pour recevoir les signalements par téléphone.
à l’émission radio Le 15-18 : Valérie Plante : Priorités de l’année 2025 de l'administration Plante
Article du Devoir
Davantage de propreté, baisse des limites de vitesse près des écoles, nouveaux projets immobiliers, dont celui de l’îlot Voyageur : la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a dévoilé mercredi les nouvelles initiatives qu’elle compte mettre en avant durant ses quelque 300 derniers jours au pouvoir.
Dans un discours aux allures solennelles, devant une centaine d’invités réunis dans le hall d’honneur de l’hôtel de ville, la mairesse s’est engagée à continuer de « travailler à améliorer Montréal et le quotidien de tout le monde jusqu’à [sa] dernière journée ».
« Vous pouvez compter sur moi », a-t-elle lancé sous les applaudissements des invités, issus des milieux économique, communautaire, culturel et politique. La mairesse n’a pris aucune question des journalistes avant de se rendre à un cocktail pour célébrer le début de sa dernière année à la mairie — elle ne sollicitera pas un troisième mandat au scrutin de novembre prochain.
Valérie Plante a reconnu que « les citoyens s’attendent à plus » en matière de propreté. « Encore trop souvent, on retrouve des déchets laissés dans les parcs, sur les trottoirs ou en pleine rue. Le sentiment de fierté, on doit l’entretenir collectivement et on va se donner des outils supplémentaires pour y arriver », a-t-elle affirmé.
La Ville compte devancer les opérations de nettoyage, qui commencent traditionnellement après la neige, vers le mois d’avril.
…Il y a maintenant la catégorie des engagements plus concrets.
Les voici en rafale :
Valérie Plante fera plaisir aux promoteurs avec celui-là. Les densités permises seront « augmentées » dans le mégaprojet de réaménagement du secteur Bridge-Bonaventure, dit-elle. La Ville envisageait jusqu’ici un total de 7600 logements, alors que les constructeurs souhaitent plutôt en ériger entre 12 000 et 15 000. Ça laisse une bonne marge.
En matière de sécurité routière, la mairesse promet de finir le travail de sécurisation entamé autour des écoles. Dix-sept établissements montréalais se trouvent toujours dans des zones de 50 km/h, et toutes les limites seront bientôt abaissées à 30 ou 40 km/h, a-t-elle avancé.
Le combat contre Airbnb s’intensifiera. Sans entrer dans les détails, Valérie Plante a reconnu que les efforts déployés par la Ville et par le gouvernement du Québec pour freiner la location à court terme illégale n’avaient pas porté leurs fruits. Montréal va bientôt « serrer la vis ». À suivre.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
Des centaines de logements devraient s’élever sur le site de l’îlot Voyageur, mis en vente par la Ville de Montréal l’an dernier.
Dans un autre dossier qui s’éternise, celui de l’îlot Voyageur, il y aura du mouvement d’ici « les prochains jours ». Après des années d’attentisme et un appel d’offres avorté, l’identité du partenaire qui construira au moins 700 logements sur ce site névralgique sera annoncée sous peu.
La mairesse s’est enfin engagée à lancer une deuxième phase de construction d’habitations modulaires destinées aux sans-abri d’ici la fin de son mandat. Les 60 premiers logements qui leur sont destinés devraient être livrés le printemps prochain sur des terrains appartenant à la Ville.
Mais est-ce que ce airbnb est sur une rue non autorisée ?
Non justement, c’est sur un rue interdite. Tu peux faire du AirB&B si c’est ta résidence principale. Donc le gars qui a acheté le duplex a été chercher le permis qui dit que c’est sa résidence principale et il l’affiché sur sa porte. À date, tout va bien. Le truc, c’est que je ne vois que des touristes et je ne vois jamais mon voisin…qui a été ici juste au début à faire des travaux bruyants et après disparu. Donc clairement ce n’est pas sa résidence principale. Et ça, c’est presque impossible à détecter par les inspecteurs. La preuve est difficile à faire.
Donc il faut que la ville trouve une façon de laisser des particuliers faire du airB&B de temps en temps (donc ne pas pénaliser ces gens) tout en empêchant des gens de faire du AirB&B à longueur d’année pour faire de la business.
le gouvernement n’a même pas de définition précise de ce qu’est une résidence principale…
Alors, c’es vraiment difficile de valider que le Airbnb est temporaire
Ce n’est pas la même que la désignation de résidence principale qu’on fait à revenu Québec?
j’ai lu quelque part que c’est même pas une définition officielle universelle…
La définition de “résidence principale” peut varier entre la loi sur l’hébergement touristique et les critères de Revenu Québec.
Loi sur l’hébergement touristique : Selon cette loi, une résidence principale est définie comme le lieu où une personne réside de façon habituelle et où elle retourne après ses déplacements. Cette définition est utilisée pour déterminer si une propriété peut être louée à court terme sans être considérée comme un établissement d’hébergement touristique commercial.
Dans une entrevue avec Patrick Masbourian du 25 avril 2024, la ministre du Tourisme dit que la résidence principale est celle où on passe 95-96% de son temps… (vers la 6e minute - Entrevue avec Caroline Proulx : Toujours autant de logements sur Airbnb).
Revenu Québec : Pour Revenu Québec, une résidence principale est généralement le logement où une personne habite la plupart du temps pendant l’année. Cette définition est utilisée pour des fins fiscales, notamment pour l’exemption de la taxe sur les gains en capital lors de la vente de la résidence.
Ces définitions peuvent sembler similaires, mais elles sont appliquées dans des contextes différents et peuvent avoir des implications distinctes en termes de réglementation et de fiscalité.
Bien sûr, plus la définition est floue plus elle est sujette à interprétation, en ouvrant la porte aux activités que l’on souhaite pourtant interdire.
Un autre appui à Luc Rabouin. Ce qu’on remarque, c’est que c’est toujours après avoir jasé avec Luc Rabouin qu’on se rend compte du baggage qu’il a. Idem lorsque je l’ai rencontré.
Qui vous pensez qui a des chances de gagner?
Probablement Luc Rabouin il a la côte en ce moment
Ah bon ben j’espère que ça va donner du positif.
Probablement !
Ce post de @jacouzi résume bien la personne
Non pas le tramway comme réseau structurant de l’Est please… plus capable de cette obsession on va se retrouver avec un truc à la elington crosstown ou la Valley line à Edmonton. Sérieux on a vu qu’on peut construire à bas coût des modes lourds avec le REM! Pourquoi y a aucune agence ou organisation qui prends exemple bordel. Il me semble que ça serait tout à l’avantage des politiciens municipaux de proposer des choses qui sont réellement structurantes en prenant l’approche cost effective du REM qui a fait ces preuves. La sphère politique, certains médias locaux et une partie des intellectuels n’ont fait que se plaindre du projet en ne mettant l’emphase que sur ce qu’on perdait sans parler de ce qu’on allait gagner. En plus, des décisions intelligentes pour sauver des coûts ont été tournés en dérision. Resultat, aucunes leçons apprises, on tourne la page, on oublie tout et on retourne au même statu-quo intenable de coûts disproportionné. Au lieu de changer et de faire des décisions difficiles ainsi que de viser haut, comme le Québec le faisait à une époque, on ferme la parenthèse REM à double tour en espérant que ça ne revienne jamais parce que ça à osé changé des choses. Après on s’étonne que Québec investisse pas, alors que les projets proposés sont carrément hors de prix pour ce qu’ils offrent. Il y a une responsabilité certaine de la province, mais tout mettre la faute sur Québec est une simplification de la situation. En résumé, faites-nous rêver bordel! Serait-il trop demander d’aller plus loin de qu’est-ce qu’on connaît? Pour moi, sans un changement culturel majeur dans notre approche de planifier les tc, j’ai peu d’espoir pour Montréal. On va se retrouver avec des tramways peu efficaces et mal utilisés ainsi que quelques prolongements du métro hors de prix, mais bon faut pas remettre en question nos sainte manière de faire les choses. C’est vrai que ça nous a bien réussi à date.
Plus sérieusement, le reste des axes d’autobus les plus achalandé j’ai aucun problème pour une conversion, mais arrêtons de vouloir donner un rôle au tramway pour lequel il n’est pas conçu. J’ai rien fondamentalement contre le reste de ses propositions, mais j’espérais qu’on aille plus d’ambition pour le tc. Encore une fois, juste faire un réel plan directeur, pas la wishlist du PUM 2050, mais un réel masterplan qui utilise tous les modes de façon complétementaire. Je vous rappelle qu’un métro léger pourrait très bien ce faire pour 14-15 milliards, même en comptant le souterrain au centre-ville, contrairement au 18 milliard du PSE pour comparaison. Comme ça, quand l’argent est là, on peut investir de façon intelligente.
Ce n’est vraiment pas la part importante de cette citation. Son idée est de développer le réseau d’autobus comme ils l’ont fait dans le cas du vélo. Le tramway, c’est juste le projet structurant qui existe en ce moment qui est censé prendre la place éventuellement. Ce serait tout simplement absurde de mettre un projet mort dans cette citation, plutôt que le projet actuel. C’est ça le contexte.
C’est une annonce d’autobus, pas de tramway.
Les autobus et les vélos ont une chose en commun: c’est un domaine où le municipal peut agir. C’est du concret à proposer.
Le projet structurant de l’est, du domaine provincial, est un débat qui a déjà eu lieu, et ce n’est pas une proposition terre-à-terre pour faire une élection municipale, sauf s’il veut s’embourber inutilement dans les mêmes déboires que tu cites, sans aucune garantie de retour.
Je serais très surpris si on en parlait au municipal. On va élire un maire de Montréal, le plus important, ce sont ses responsabilités, avant des demandes controversées.
Je crois qu’il faut toujours être prudent à pointer des coupables du doigt. Tous ces gens n’ont fait que s’exprimer et donner une opinion valide. On peut la trouver très mauvaise, mais le problème n’est pas ces “catégories de citoyens”, c’est simplement que le débat a été perdu.
Une démocratie doit toujours fonctionner sur la force de ses opinions, pas en cherchant des boucs émissaires pour des problèmes. Sinon c’est une pente glissante qui finit par isoler des gens, créer du ressentiment contre des catégories arbitraires de personnes…
Incidemment, même si je prends beaucoup de temps à écrire pourquoi je ne crois pas que le type de transport structurant dans l’Est va être un enjeu municipal, je souhaite quand même qu’un candidat le fasse, ne serait-ce que pour refléter l’opinion que tu partages.
Pour ma part, le TEC lourd, je pense que ça va se jouer à Québec (mon opinion sur l’Est n’a pas changé: j’aurais pris le REM, je prendrais le tramway, je veux juste qu’on le fasse). On va pouvoir voter pour ça un peu plus tard.
Un réseau d’autobus, un maire va pouvoir le faire avec ses pouvoirs.
Je partage cet avis: d’abord la mobilité avec un réseau bien structuré et efficace par bus. Qui pourra plus tard être maximisé par des véhicules mieux adaptés (tramways ou autres).
À Québec c’est ce qui a été fait particulièrement sur René-Lévesque avec les métro-bus articulés à haute fréquence sur de longs trajets qui traversent la ville. Ainsi ont permet aux utilisateurs de développer l’habitude du transport en commun avec des stations bien identifiées et qui protègent bien des intempéries. Ensuite on informe le client en temps réel (sur des panneaux électroniques à l’intérieur des stations) pour l’heure d’arrivée de chaque bus sur les différentes lignes.
À noter que ces métro-bus sur R-L couvrent une bonne partie de futur trajet du tramway car ils sont déjà sur des voies réservées le long du trottoir. Par contre le tram circulera plutôt au centre de la rue avec des stations dédiées à l’instar du SRB Pie-IX. Ainsi lors des travaux du tram, les métro-bus pourront continuer à circuler normalement jusqu’à leur remplacement par le nouveau système.
Lire : développer un transport que la ville peut déployer rapidement et sans attendre l’ARTM (bus) , le temps qu’un transport lourd soit mis en place dans 10 ans. Ne vous attardez pas au mode qui est donné en exemple (Tramway) qui est sous contrôle de l’ARTM.
Luc ne veut pas tomber dans le piège de la ligne rose qui a été tué par la CAQ. je le cite : “je ne veux pas promettre quelque chose dont je ne suis pas 100% sûr de délivrer”. Ceci n’empêche pas qu’il va travailler en coulisses pour un TC structurant dans l’est, comme il a travaillé dans les coulisses pour l’institut des sourdes muettes.