Je ne suis pas fan de Yasmine Abdelfadel mais elle vise très juste.
Le nouveau chapitre de Valérie Plante | Les grandes entrevues d’Hugo Meunier - URBANIA
Cette semaine, Hugo reçoit la mairesse de Montréal, Valérie Plante.
Elle revient sur ses huit années à la tête de Montréal. De ses plus grandes fiertés à ses plus grandes déceptions, elle aborde les enjeux du transport, de l’urbanisme, de l’itinérance, de la représentation des femmes et des double standards en politique.
Je suis surpris compte tenu du pari féministe de Valérie Plante et de son administration. Que s’est-il passé?
Moins de femmes cols bleus et beaucoup de harcèlement contre elles : Cols bleus de Montréal | Moins de femmes et beaucoup de harcèlement | La Presse
Je voulais te répondre qu’il y a toujours du travail à faire dans la culture des métiers de cols bleus en général, mais j’avoue qu’après avoir l’article, je suis abasourdi. Ne pas punir des offenseurs à répétitions, c’est un problème de culture de l’administration.
Une employée a raconté que « ça a pris 15 ans avant qu’ils mettent dehors un contremaître. C’était un malade, là, il envoyait chier tout le monde, il pitchait des affaires. Ils viennent de le mettre dehors parce qu’il est allé “trop loin”, mais il a fait des problèmes à tout le monde…
Ça veut dire que les plaintes ne sont pas entendues et que les employés ne se sentent pas soutenus par leurs supérieurs.
Les élu(e)s ne peuvent pas pas se mêler de gestion du personnel de la ville, c’est la responsabilité du directeur général de la Ville et des directrices et directeurs d’arrondisement et des personnes cadres qui occupent les différentes fonctions en ressources humaines.
Valérie Plante a elle-même mentionné qu’elle a féminisé le comité exécutif et le parti Projet Montréal. Les politiques de la haute direction percolent habituellement vers le bas, à moins qu’il y ait des enjeux qui l’en empêche. Si c’est le cas, il faut se demander pourquoi.
Le pourquoi étant que les élus ne se mêlent pas de la gestion du personnel, non?
Les responsables sont donc ceux qui ont cette responsabilité.
le comité exécutif est formé de personnes élues… pas de personnel syndiqué ou cadre de la Ville de Montréal
les conseils munipaux jouent des rôles similaires aux conseils d’administration (CA) des entreprises
Est-ce que le CA d’une grande entreprise se mêle de la gestion des ressources humaines?
Et quelle est ta conclusion sur le système ? La machine administrative tourne en roue libre et on ne peut rien faire ? Les politiques sont juste le icing on the cake et n’ont finalement que peu de pouvoir ? Qui contrôle tout ça ? Où sont les vrais pouvoirs ?
Il est bien clair que le conseil municipal ne gère pas les embauches faites par les ressources humaines Par contre, les décisions prises en hautes instances peuvent certainement influer d’une façon ou d’une autre la gestion des ressources humaines. Que le nombre de femmes ait diminué aussi drastiquement au niveau des cols bleus démontre à tout le moins une certaine complaisance de gestion, alors qu’on ne cesse de vanter les mérites d’une ville plus inclusive aux minorités et aux femmes. L’exemple n’est certainement pas probant de ce côté, et le travail reste entier. Je dois avouer être très surpris de cet état de fait, et j’aurais certainement cru que la culture interne aurait changé après des années de pouvoir au féminin.
il y a des objectifs à atteindre en matière de DÉI, mais quand il n’y a pas de femmes ou de personnes de minorités qui postulent, c’est difficile d’atteindre ces objectifs… même avec plein de campagnes de recrutement
Au bureau, j’ai participé à une journée de carrière destinée aux femmes… On m’avait demandé de repérer des candidates potentielles qui avaient le même genre de profil/expériences que moi. Parmi les 600 personnes qui ont participé aux différentes conférences, aucune femme en architecture d’entreprise ou architecture TI
En quoi que malgré les meilleures intentions et le plus de volonté, il reste encore énormément à faire. Ceci explique pourquoi les mouvements fémininistes continuent à parler de leur cause.
Contrairement aux apparences, il reste encore beaucoup à faire sur le terrain et sur le fond.
Un message a été fusionné à un sujet existant : Gestion des matières résiduelles - Discussion générale
La mairesse a manqué la moitié des réunions : Comité exécutif | La mairesse a manqué la moitié des réunions | La Presse
Entrevue de Valérie Plante au micro de Patrick Masbourian ce matin
Pour écouter
Valérie Plante défend son Plan d’urbanisme et de mobilité | OHdio | Radio-Canada
La Ville de Montréal a déposé son rapport financier annuel consolidé audité et la reddition de comptes financière pour l’exercice financier qui s’est conclu le 31 décembre 2024. L’exercice financier de 2024 de la Ville se solde par un excédent global non consolidé de 176,8 M$ des activités de fonctionnement à des fins fiscales, soit 2,5 % de ses revenus globaux. L’excédent global est composé d’un montant de 195,8 M$ au niveau des compétences de nature locale, soit 36,5 M$ pour les arrondissements et 159,3 M$ pour les services centraux. Pour sa part, le conseil d’agglomération affiche un déficit de 19,1 M$.
Sommaire des activités de fonctionnement
Les principaux éléments et écarts ayant permis de générer l’excédent sont :
- Des revenus supplémentaires de 248,4 M$, notamment en raison des droits de mutation immobilière, des transferts gouvernementaux et des revenus de taxes liés à la croissance immobilière plus forte que prévue;
- Une augmentation des charges de fonctionnement de 108,7 M$, liée notamment à des contributions versées à des organismes et à la rémunération;
- Une baisse des charges de financement de 240,7 M$, notamment liée à la diminution du volume d’emprunt et au financement négocié à des taux d’intérêt plus bas que prévu;
- Une variation des affectations de 203,7 M$ afin de financer des investissements en immobilisation et la hausse de certaines dépenses essentielles comme le carburant, l’entretien des véhicules ainsi que plusieurs services directs à la population fournis par les arrondissements.
Activités d’investissement en immobilisations
Les dépenses d’immobilisations comprennent l’ensemble des investissements que la Ville réalise pour entretenir, mettre aux normes ou moderniser ses biens matériels, tels que les infrastructures, les bâtiments et les installations de sports ou de culture. En 2024, les sommes investies sur l’ensemble du territoire montréalais ont totalisé 1,9 G$. Les services centraux de la Ville ont participé à hauteur de 1,7 G$, alors que les arrondissements ont participé pour un montant de 168,0 M$. Les investissements effectués en 2023 et 2024 sont similaires à ceux qui prévalaient avant la pandémie.
Les principaux investissements ont été réalisés dans les éléments d’actifs liés à l’environnement et aux infrastructures souterraines pour 642,0 M$, aux infrastructures routières pour 459,6 M$, aux bâtiments pour 330 M$, ainsi qu’aux parcs, espaces verts et terrains de jeux pour 261,2 M$.
Provenance des revenus, charges de fonctionnement, financement et affectations
Total des revenus : 7 152,7 M$
Total des charges de fonctionnement, du financement et des affectations : 6 975,9 M$
En 2024, les sommes investies sur l’ensemble du territoire montréalais ont totalisé 1,9 G$, soit une baisse de 56,7 M$ (2,9 %) par rapport à 2023. Les services centraux de la Ville ont participé à hauteur de 1,7 G$, alors que les arrondissements ont participé pour un montant de 168,0 M$.
Les principaux investissements réalisés en 2024 sont liés à :
- l’environnement et aux infrastructures souterraines (642,0 M$);
- aux infrastructures routières (459,6 M$);
- aux bâtiments (330,0 M$);
- aux parcs, aux espaces verts et aux terrains de jeux (261,2 M$)
Un message a été fusionné à un sujet existant : Aménagement de la place du Pain-et-des-Roses (2024)
Est-ce qu’on sait pourquoi ça n’a jamais été un enjeu depuis les 8 dernières années de pouvoir de Projet Montréal? Je salue le geste, mais sous le leadership du même parti, la vitesse commerciale des bus qui stagne à 9,8km/h sur Saint-Laurent est justement ce qu’on reproche actuellement. L’enjeu est donc soudainement nouveau pour le parti?
20.02
Autoriser une dépense de 496 $ pour l’achat de 62 billets (8 $/unité) pour la journée « Fèves au lard » de la Fraternité des policiers et policières de Montréal du poste de quartier 46 de concert avec le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)
Je trouvais juste amusant cette petite dépense pour des fèves au lard
(Arrondissement de Anjou)