La définition de “résidence principale” peut varier entre la loi sur l’hébergement touristique et les critères de Revenu Québec.
Loi sur l’hébergement touristique : Selon cette loi, une résidence principale est définie comme le lieu où une personne réside de façon habituelle et où elle retourne après ses déplacements. Cette définition est utilisée pour déterminer si une propriété peut être louée à court terme sans être considérée comme un établissement d’hébergement touristique commercial.
Revenu Québec : Pour Revenu Québec, une résidence principale est généralement le logement où une personne habite la plupart du temps pendant l’année. Cette définition est utilisée pour des fins fiscales, notamment pour l’exemption de la taxe sur les gains en capital lors de la vente de la résidence.
Ces définitions peuvent sembler similaires, mais elles sont appliquées dans des contextes différents et peuvent avoir des implications distinctes en termes de réglementation et de fiscalité.
Je ne dis pas de parler d’un projet mort, mais simplement de prendre la même technologie pour proposer quelque chose de nouveau qui reprends grosso-modo le même tracé tout en y apportant des ajustements significatifs. Je ne blâme pas Luc Rabouin, il respecte l’autorité de l’ARTM ce qui est une bonne chose en soi, mais j’avais l’espoir que l’on puisse voir plus grand et dans le cas du PSE cet absence de remise en question par le politique est un cadeau empoisonné. Tout ce que je dis c’est qu’on peut voir grand tout en étant réaliste, penser qu’on pourra mettre des tramways ou autobus comme seule réseau structurant dans une ville aussi populeuse que Montréal n’est ni réaliste ni sensé. Encore une fois, son idée de se concentrer sur les bus n’est pas mauvaise, mais rien ne l’empêche de proposer une vision plus à long terme qui serait plus accompli que le PUM 2050. Il n’a pas en n’en faire une promesse, il peut simplement dire voici ce que j’aimerais voir pour Montréal si l’argent provincial est disponible, mais sa réalisation dépends du provincial. Comme ça, il ne se mouille pas, mais il montre tout de même sa volonté d’aller plus loin.
Encore une fois, il peut afficher une volonté qui est conditionnel au support provinvial. Par exemple, mon administration va pousser pour que ça soit souterrain sous René-Lévesque, mais c’est au provincial de mettre l’argent. Je sais que politiquement ça serait difficile, mais c’est ce que je critique beaucoup de la politique aujourd’hui on ne tente pas de choses. On reste dans des sentiers battue et on évite toute vague, mais ça fait qu’il n’y a plus aucun courage politique ni audace.
Ce n’est pas tant pointer des coupables à mettre au bûcher, mais simplement énoncés les faits, leurs actions n’étaient pas nécessairement mauvaises. En revanche, on ne peut nier leur effet sur le débat public et comment cela à inutilement rendu la vision qu’on a du REM très négative en occultant les bonnes choses qu’il a accompli, comme son approche cost effective. Personnellement, je trouve que le débat était rendu toxique, ce concentrant uniquement sur des aspects sur l’aérien sans questionner les réelles décisions problématiques. On donnait aussi beaucoup trop de place aux acteurs qui ne souhaitais pas voir le projet amélioré, mais annuler totalement sans compromis.
Oui je suis d’accord, mais la sphère médiatique a indéniablement quelques problèmes par rapport à son traitement des enjeux tc. Est-ce que je dis que les journalistes individuels sont responsables? Absolument pas, c’est le système qui favorise cet état de fait, le sensationnalisme, le manque de contexte et tout ces problèmes sont des choses qui devraient être corrigé pour réellement avoir une seine démocratie. Tout le monde devrait pouvoir dire son opinion, mais les médias ne sont pas tout le monde et c’est pourquoi je les tiens à une plus grande rigueur. Quand il parle des dépassements de coût du REM sans mentionner que le prix du projet est très bas, ça participe à un narratif, surtout que je n’ai pas vu autant d’acharnement sur la ligne bleue qui est le prolongement de métro le plus cher au monde. Dans le cas du tc, les avis négatifs sont beaucoup trop présents, ça ne reflète pas l’avis de la population, alors ça peut souvent mener à une fausse perception de “l’accessibilité sociale” d’un projet. Encore une fois, je critique non parce que j’ai envie de voir l’institution journaliste disparaître, mais de la voir s’améliorer pour réellement remplir son rôle de quatrième pouvoir.
Oui, comme je dis, je ne blâme pas de vouloir commencer avec des bus, mais justement, je veux savoir quel est sa vision sur le long terme. Quel axe il maximiserait en mode plus lourd ou en tramway? Est-il pour les modes lourds? Quel est sa position sur l’aérien? Va-t-il pousser pour l’amélioration à la GO des trains d’EXO? Je veux savoir c’est des questions qui en disent beaucoup sur la vision politique d’un candidat. Certaines des réponses à ces questions vont faire la différence entre n’avoir rien autres que des extensions du métro hors de prix ou pouvoir réellement développer un réseau structurant sur toute l’île.
Je n’irai pas si vite, les deux projets ont des externalités, et des coûts surtout, totalement différent. Avec le REM de l’Est on avait un projet qui permettait de couper par deux ou trois les temps de trajet entre les extrémités de l’île et le centre-ville. Le coût par kilomètre était plus cher que le premier REM, mais c’était tout de même encore raisonnable comparativement à l’Amérique du Nord. Il y avait des problèmes, mais ça pouvait largement être réglé avec un peu de pression sur les éléments réellement flexible du projet. Par exemple, l’interconnexion avec le train de l’Est au nord aurait pu être amélioré. Pour ce qui est du PSE, on parle d’un gain de temps minimal pour 18 milliards de dollars! Bien au-delà de ce qui est payé pour des tramways en Europe et plus cher que qu’est-ce qu’un métro leger pourrait coûter pour aucun des bénéfices. Il y a aucune connexion au centre-ville et la ligne verte risque rapidement d’être saturé, même si elle ne l’est pas aujourd’hui, avec une nouvelle ligne déversant des usagers. Je dirai même le choix du tramway va probablement artificiellement limité la demande, parce que si on n’était que serait-ce égal aux temps de trajet voiture (ce qui ne sera pas le cas de l’option tramway), ce mode ne serait probablement pas capable de faire face à la demande.
L’impôt foncier à Toronto est toutefois comparable, voire inférieur, au taux dans d’autres grandes villes du sud de l’Ontario, souligne le politologue Peter Graefe de l’Université McMaster de Hamilton.
Une comparaison avec Montréal est un peu abusive. Les villes ont des compétences plus importantes en Ontario. On paie plus en impôt foncier, mais moins en impôt des particuliers.
Une citation de Peter Graefe, politologue, Université McMaster
Les journalistes ne devraient pas être autorisés à poser des questions lors des séances des commissions permanentes de la Ville de Montréal, selon un rapport déposé au conseil municipal lundi.
Le 17 novembre 2023, en pleine tourmente entourant la gestion déficiente à l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), des journalistes présents à une séance de la Commission sur les finances et l’administration avaient profité de la période de questions des citoyens pour interroger Isabelle Beaulieu et Dominique Ollivier, anciennes dirigeantes de l’organisme qui témoignaient ce jour-là. Plus tard dans la journée, la mairesse Valérie Plante avait annoncé qu’elle recommanderait la destitution d’Isabelle Beaulieu et la mise sous tutelle de l’organisme. De son côté, Dominique Ollivier avait déjà démissionné de son poste de présidente du comité exécutif.
Un citoyen s’était plaint de voir la période réservée au public se transformer en « conférence de presse », jugeant que les droits des Montréalais s’en trouvaient brimés. Ce citoyen est Robert Perreault, un ancien conseiller municipal et ami de Dominique Ollivier. Un mandat avait alors été donné à la Commission de la présidence du conseil, composée d’élus des différentes formations politiques, pour qu’elle se penche sur la question.
"Le document fait valoir « qu’il existe des canaux privilégiés pour les journalistes afin d’obtenir réponse à leurs questions »,"
"« On le sait, lors de la tenue de cette commission, il y avait encore des intervenants qui refusaient de répondre à des médias, et, dans un contexte de transparence, on croyait que c’était important que les personnes répondent non seulement aux commissaires, mais aussi aux médias. "
Il ne semblait pas y avoir de problématique, sauf une fois où PM a invité les journalistes car ces derniers n’obtenaient pas de réponses à leurs questions. Visiblement les canaux privilégiés pour les journalistes ne fonctionnaient pas.
La Ville de Montréal cesse ses commandes sur Amazon jusqu’à nouvel ordre.
Malgré le sursis au niveau des tarifs douaniers, Montréal ne baisse pas la garde. On passe la liste de nos fournisseurs au peigne fin pour trouver des alternatives locales ou internationales.
On demeure solidaire et on achète local lorsque c’est possible.
Honnêtement une des choses que j’espère le plus pour la prochaine élection municipale est un fort taux de participation d’au moins 50% (wishful thinking).
Comme cela peu importe qui gagne ça viendrait en quelque sorte légitimiser les décisions prises et leur donner plus de crédibilité. Je ne comprends pas pourquoi les taux de participations sont si faibles au Municipal quand c’est le palier politique la plus proche des citoyens dont on voit les effets des prises de décision au quotidien. Je ne sais pas si cela serait possible mais pourrait-t-on faire des élections en même temps qu’au Provincial ? Cela donnerait un coup de pouce à la participation globale.
Je ne bois généralement pas le kool-aid PM mais je trouve qu’une élection remporté même par la peau des fesses avec un taux de participation élevé serait préférable à un landslide win avec un taux de participation faible.
Sortir le vote sera le plus grand défi d’EM puisque la base de PM semble beaucoup plus militante et plus propice à aller voter. C’est mon opinion perso de citoyen du Plateau… Soraya Martinez est surement une bonne candidate mais je suis pas mal sur que moins de 5% des Montréalais savent qui elle est. C’est pourquoi ça prendrait selon moi une rockstar genre Mélanie Joly ou Sophie Brochu pour vraiment avoir une chance pour EM de faire sortir le vote et gagner.
Les villes par nature se doivent d’être progressistes parce que ce sont elles qui dispensent le plus de services de proximité aux populations. Aussi faut-il des candidat.es à la mairie qui ont ce genre de profil et ce désir de servir sincèrement sans autre agenda.
C’est pour cela que je ne voterais jamais pour les Luc Poirier de ce monde, dont l’avidité légendaire m’apparait incompatible pour ce genre de mission publique. D’ailleurs la gestion d’un gouvernement qu’il soit municipal ou à un autre niveau n’a rien à voir avec celle d’une entreprise privée. Comme dit le proverbe: Chacun son métier, les vaches seront mieux gardées.
L’arrondissement de Mercier—Hochelaga-Maisonneuve (MHM) déménagera sa mairie et ses bureaux d’ici l’été 2026. En plus de s’adapter à la nouvelle réalité du télétravail, l’administration compte faire des économies de taille grâce à cette décision.
Lors du conseil d’arrondissement du 3 mars dernier, les élus de MHM ont voté en faveur d’un projet de bail dans lequel la Ville loue au propriétaire Édifice 5100 Sherbrooke inc. (une compagnie de l’entreprise immobilière le Groupe Mach) des locaux pour une période de 20 ans, à compter du 1ᵉʳ juillet 2026. Les bureaux sont situés au 7ᵉ étage et au 8ᵉ étage du bâtiment du 5100, rue Sherbrooke Est.
D’une superficie d’environ 2846 m², les locaux seront loués pour un total de 30 M $, sur l’entièreté de la période prévue. En signant ce bail, l’Arrondissement réduira la superficie de ses locaux de 1275 m² et économisera plus de 8,3 M $ sur 20 ans.
Excellente nouvelle! Ville-Marie a adopté un règlement de zonage différencié.
C’est comme le zonage incitatif, mais pour la construction de logements sociaux pour qui “on crée une différence” par rapport aux autres types de construction, en leur permettant d’aller chercher plus une grande densité.
Est-ce utile vs. le PL31. Politiquement, oui car pas besoin d’invoquer les prérogatives de la loi, mais dans les faits ça ne change rien.
l’article 93 du PL31 permet d’adopter le projet et les PIIA en même temps, dans la même séance du conseil d’arrondissement
tandis que pour le paragraphe 4 de l’Article 89 de la Charte de de la Ville et le PPCMOI, les PIIA sont adoptés à une séance ultérieure à l’adoption du projet. Ça sauve au moins un mois de délai!
Par contre dans Ville-Marie, l’adoption de TOUS les PIIA est déléguée aux fonctionnaires, c’est pour ça qu’on a pas les sommaires décisionnels dans les ordres du jour des séances du conseil d’arrondissement
Les hausses salariales accordées dans les dernières conventions collectives et les investissements « en transports collectifs et actifs » contribuent à faire augmenter de façon importante les dépenses anticipées en 2026, selon un document mis en ligne par l’hôtel de ville pour lancer les consultations prébudgétaires, prévues ce printemps.
Le document émet l’hypothèse d’une hausse des taxes municipales de 2 %.
« On est en train de confectionner le prochain budget », a indiqué le responsable des finances au comité exécutif, Benoit Dorais, en entrevue téléphonique. « Pour l’instant, il y a 215 millions » de débalancement entre les dépenses et les revenus anticipés. « C’est dans les mêmes eaux que les années passées [à pareille date], même que je vous dirais que c’est un peu mieux. »
Le responsable des finances au comité exécutif de la Ville de Montréal, Benoit Dorais
M. Dorais invite les citoyens à venir proposer leurs idées pour le prochain budget. Toute proposition de nouvelle dépense devra toutefois être accompagnée d’une proposition équivalente de nouveaux revenus, a-t-il averti.
« Les services sont en train de travailler pour trouver des pistes d’efficience, d’efficacité. Ce qu’on veut, c’est pas de coupure de services », a dit M. Dorais. « On leur demande de faire des choses différemment. »
La commission des finances du conseil municipal tiendra des séances de consultation sur cet enjeu au cours du mois de mai.
Le budget 2026 sera présenté cet automne, après les prochaines élections municipales.
Le prochain rôle d’évaluation foncière, qui inclura les évaluations pour les années 2026, 2027 et 2028, devrait être publié en 2025. Avec les évaluations foncières commerciales qui seront révisées à la baisse à cause des taux de vacance plus élevés que les années précédentes, les revenus en taxes foncières de la Ville seront réduits.
“Si une propriété reste inutilisée sans justification valable pendant une période définie, la Ville pourrait engager un processus d’expropriation, en récupérant le terrain à des fins d’utilité publique.”
Good luck… Le droit de jouir de sa propriété est très fort au Québec (et au Canada en général). Je doute fort que ça passe le test des tribunaux, du moins sans changement important de la loi au niveau provincial. Anyway, chaque bataille juridique risque de coûter un bras et une jambe.
Mais bon, c’est bien de lancer des idées et en débattre.
Pour faire du pouce sur ce que @Xa1992 et @jacouzi disent, je pense que c’est une grossière erreur de voir la politique municipale Montréalaise comme une aiguille qui bouge de droite à gauche. J’ai l’impression qu’on se fait un peu trop influencer par la politique américaine où la gauche n’est absolument pas à gauche et la politique du ROC qui retrouvent les mêmes partis au municipal qu’aux autres paliers de gouvernements.
Au Québec, on est plus souvent dans la politique de grandes causes autant au provincial qu’au municipal. La preuve, c’est que Denis Coderre est quand même responsable de plusieurs pistes cyclables (j’essaie d’y trouver des qualités, et ce n’est pas Wikipedia qui m’aide pour ça). On ne pourrait pas dire qu’il a été pro-petit-gouvernement en tout cas. Une vedette comme Denis dans le temps, ça attire beaucoup de monde dans ton parti.
Pour ma part, je vois d’un bon œil que les partis ne sont pas tous fusionnés parce que ça donne la possibilité aux électeurs de voter pour quelqu’un qui les représente plus fidèlement que quelqu’un qui commence à prendre des propositions de l’autre côté pour avoir plus de votes.
Être absolument pro-char dans une ville cosmopolite, n’est pas vraiment un avis politique, mais plus un suicide. J’ai l’impression que Ensemble Montréal risque de recevoir beaucoup de financement des pires personnes à cause de ça, mais il y a peu de chance que la population vote en majorité pour eux.
Pour revenir au fractionnement, il ne faut pas oublier que les partis doivent recruter des conseillers et des maires d’arrondissement et ce n’est pas toujours tâche facile. Aux dernières élections municipales, c’était un problème pour certains partis. Ça donne des partis décomposés et fractionnés. Quand un parti a plus d’argent, il a plus de facilité à recruter. Quand il a énormément d’argent, ça attire des opportunistes.