Oui je me suis dit la même chose haha
J’avais réalisé l’inversion une fois l’article mis en page, mais le site m’a empêché de le corriger et il a été publié tel quel. Je me suis donc permis de corriger le texte maintenant même si c’est une erreur du journal qui sera probablement corrigée après coup à La Presse.
J’ose espérer que les réseaux électriques existant seront mis à niveau pour cette capacité additionnelle future. C’est bien beau vouloir tout électrifier mais faut que tous les partis (hydro, CSEM, ernegir) sois tous impliqués.
Cependant, ce genre de règlement uniquement municipal va-t-il avoir réellement un impact? Si tout le West-Island et les autres banlieues continuent leur utilisation… les GES seront quand même là.
Mi-mandat de Valérie Plante « Encore passionnée », malgré le gouvernement Legault
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, en entrevue éditoriale avec La Presse, jeudi
À mi-parcours de son deuxième mandat, Valérie Plante assure avoir « encore le feu » et être « encore passionnée » par la gestion de Montréal, malgré ses relations souvent orageuses avec le gouvernement Legault.
Publié à 1h21 Mis à jour à 5h00
Philippe Teisceira-Lessard La Presse
En entrevue éditoriale avec La Presse, la mairesse a déploré – peut-être plus ouvertement que jamais auparavant – que Québec gouverne trop fréquemment aux dépens de sa métropole.
« Au cours des dernières années, il y a quand même plusieurs orientations et décisions prises par le gouvernement actuel qui ont un impact négatif sur la région métropolitaine », a-t-elle laissé tomber, en soupirant. « C’est un peu ça, mon constat. »
« Ça a un impact sur le dynamisme économique de la région métropolitaine, sur sa réputation à l’international. Chaque geste tout seul ? Non. Mais quand on commence à les [additionner]… »
Malgré ces frustrations, Valérie Plante a confirmé qu’elle tenterait d’obtenir un troisième mandat en 2025.
Je ne fais pas l’unanimité, personne ne la fait, j’en suis bien consciente, mais je suis contente que les Montréalais trouvent que Montréal change, change pour le mieux.
Valérie Plante, mairesse de Montréal
« Oui, des chantiers, il y a en a beaucoup. Mais je crois que les Montréalais comprennent que ça va être pour le mieux et que la vie va être encore plus belle après », a poursuivi Mme Plante.
Promesses et priorités
Valérie Plante a été réélue en 2021, à un moment où la violence armée, la pandémie de COVID-19, l’habitation et les entraves routières étaient au centre des préoccupations. Deux ans plus tard, les cônes orange et la pénurie de logements donnent toujours des cauchemars aux Montréalais, mais l’itinérance et l’avenir des transports en commun se sont hissés au sommet des manchettes.
PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Valérie Plante lors de sa réélection, en novembre 2021
Il n’est pas aisé de faire le bilan des 250 engagements pris par Mme Plante avant le dernier scrutin. Certains sont manifestement réalisés : la gratuité des transports collectifs pour les aînés, par exemple, ou la multiplication par deux du budget lié à l’itinérance. D’autres sont manifestement ratés : les policiers montréalais n’ont jamais vu la couleur des caméras corporelles dont ils devaient être dotés dès 2022 et le Sommet sur les chantiers n’a pas été tenu durant les six premiers mois du mandat, mais seulement cette année.
La vaste majorité des promesses se situent toutefois entre ces deux extrêmes : soit qu’elles sont en cours de réalisation, soit que le délai que Projet Montréal s’était fixé n’est pas encore échu.
À un moment donné, il y a des priorités qui bougent. Je ne dis pas ça pour me justifier. J’essaie seulement d’expliquer : des fois, la situation change et, nécessairement, il faut qu’on s’adapte.
Valérie Plante, mairesse de Montréal
Dans les locaux de La Presse, jeudi, la mairesse a toutefois clairement réitéré sa promesse-phare de construire, protéger ou maintenir 60 000 logements abordables en 10 ans. Malgré l’apparente inefficacité de son Règlement pour une métropole mixte à faire sortir de terre de tels projets, la promesse tient, jure-t-elle. « On est tout à fait mobilisés, motivés », a-t-elle assuré, sans s’inquiéter outre mesure de l’impact du ralentissement immobilier sur ces projets.
Une augmentation des pénalités imposées aux promoteurs qui préfèrent sortir le chéquier plutôt que de bâtir des logements sociaux, abordables ou familiaux est prévue.
En contrepartie, la mairesse a révélé que la nouvelle version de son règlement exclurait dorénavant les projets de moins de 20 logements de ces obligations, alors que la barre était fixée à 6 jusqu’à maintenant. « On a vu dans les données que c’est plutôt avec les plus gros bâtiments que ça marche », a-t-elle dit.
« Choquée » par un ministre
Mais ces jours-ci, c’est surtout le financement des transports en commun qui occupe les journées de la mairesse. C’est au beau milieu de l’entrevue éditoriale que la ministre Geneviève Guilbault a fait connaître son « offre finale » pour le renflouement du déficit des opérateurs. La CMM l’a rejetée vendredi.
La lune de miel entre les deux femmes les plus puissantes du Québec, à l’époque où Mme Guilbault investissait des dizaines de millions dans la police, semble terminée.
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Geneviève Guilbault, ministre des Transports
« Est-ce qu’on peut entendre de la bouche de la ministre que la mobilité durable, c’est vraiment important ? Parce qu’on ne l’entend pas », a asséné Valérie Plante, qui n’en peut plus des commentaires qui remettent en question la nécessité pour l’ensemble des Québécois de contribuer au métro montréalais. « Je l’ai entendu d’un ou d’une ministre, cet argument-là, a-t-elle rapporté. Ça m’a choquée. »
Lorsque l’on évoque l’exemple de Saint-Constant, qui menace de retenir une partie de sa contribution à l’Autorité régionale de transport métropolitain, la mairesse est loin de condamner le geste. « On va avancer ensemble. On est unis », a-t-elle dit.
À plusieurs reprises dans son bilan des deux dernières années, la mairesse a d’ailleurs montré du doigt Québec pour expliquer des retards à remplir ses engagements. En matière de logement social, Valérie Plante s’indigne de ce qu’elle considère comme un désengagement total du gouvernement.
Tout n’est toutefois pas noir. La mairesse voit positivement la conclusion récente d’un nouveau pacte fiscal entre le gouvernement et les municipalités, qui prévoit des mécanismes de dialogue sur une base régulière.
« Traditionnellement, c’est un rapport très paternaliste du gouvernement du Québec, quel qu’il soit. La CAQ est particulièrement… », a-t-elle dit, sans finir sa phrase. « C’est : “Voilà l’argent, laissez-nous tranquilles, on se revoit dans quatre ans.” » Cette fois, il y a une vraie tentative de discussion d’égal à égal, s’est réjouie Valérie Plante.
Dossier du JdM sur l’OCPM en fds
Ça fait beaucoup beaucoup moins de bruit que ça ne devrait.
En cette période aussi difficile pour la plupart des gens c’est un bien mauvais message de voir des gens se taper des voyages avec leur famille ou visiter des amis aux frais des contribuables. Un organisme de seulement 12 personnes qui dépense plus en restaurants, hotels et voyages que le service incendie de Montréal qui compte 3000 employés. Et le peu de documents transmis aux médias ont été soigneusement caviardées. C’est pour cela que les gens sont cyniques.
Si Fitzgibbon était allé manger un hot dog avec des fonds publics et que ça sortait dans les journaux, il y aurait eu un déchirage de chemise national. Et je dis ça alors que je déteste la CAQ.
C’est vraiment bizarre. Même des gens qui font une syncope pour des trucs plus insignifiants n’en parlent pas plus.
Je pense que c’est un peu parce que ça ne touche pas le quotidien individuel des gens. Il faudrait que chacun puisse lier ces dépenses directement à quelque chose qui les affectent directement, comme moins de facilité à se stationner; là il aura de l’indignation.
L’histoire est quand même récente dans l’actualité, faut laisser le temps de faire son oeuvre je crois.
En tout cas, il semble que l’OCPM a besoin d’un gros ménage et d’un meilleure surveillance, il y a visiblement un problème de culture dans l’organisme si de telles pratiques sont “dans les normes” pour des dépenses de représentation visiblement “hors normes”.
Si Ollivier est toxique pour PM pour avoir profiter de tout cela, elle va probablement se faire montrer la porte, comme d’autres avant. On ne vire pas une personne sur un coup de tête, mais la situation doit être vérifiée et il faut agir en conséquence. C’est important pour la simple confiance en l’hôtel de ville de Montréal.
J’ai juste un désaccord avec Lagacé: un congédiement ne se fait pas sur un article de journal. Il se fait après une vérification des faits. Mais bon, dans ce cas précis, si tout s’avère véridique et abusif, je partage la même conclusion au final: Ollivier devrait partir. Et l’OCPM doit subir un gros coup de balais. J’en profiterais pour vérifier les dépenses dans d’autres organismes aussi, c’est fort possible qu’il y a eu un certain laxisme à assurer une bonne utilisation des fonds publiques à d’autres occasions, par manque de contrôle. Ça demande peut-être un système de vérification plus fort.
Le truc c’est que les faits sont assez éloquents par eux mêmes. Ils n’ont pas été niés. Et à cela s’ajoute le refus de fournir les justificatifs. On parle de gens qui vantent quand même leur capacité à faire de la politique autrement. Après, si Valérie Plante veut continuer d’associer son nom à cela grand bien lui fasse mais ça ne va que lui nuire.
Si c’était Coderre qui était visé, l’indignation de Valérie Plante serait folle. Ce fil aurait été en feu sur ce forum, ce qui n’est pas le cas. On aurait parlé du fameux filtre Coderre. Même son histoire de téléphone au volant a fait plus de bruit ici. On a tous une part d’hypocrisie quand vient le temps de juger les actions de telle ou telle autre personne. C’est pour cela que Valérie Plante refuse de prendre la décision qui s’impose.
Drôle que ce soit à la même période où Anne Hidalgo a utilisé des fonds publics pour aller s’amuser a Tahiti avec 6 autres personnes en Business Class de surcroit. Et a d’ailleurs tenté de cacher son voyage à l’aide de textos en faisant semblant qu’elle était en France tout ce temps. Mauvaise semaine pour deux administrations très similaires dans la manière de se présenter comme des AS de la transparence et de la bienveillance.
450$ CAD… Ça fait quoi, 100 huitres et 8 bons verres de vin ? On est vraiment en train de virer fous. Ce n’était quand même pas son per diem pour le lunch…
D’accord avec ça, je dis juste que de faire vérifier par, par exemple, la vérificatrice générale pour savoir exactement ce qui se passe est la bonne chose à faire. On ne peut pas faire de la chaise musicale par impulsivité et sur des sentiments. Confirmer le manquement, le problème éthique, avoir une conclusion officielle d’un organe de vérification. Aussi, c’est franchement normal pour éviter un congédiement abusif, aussi convaincus soyons-nous que ce n’est pas le cas.
Complètement d’accord avec ça. À mon avis je ne vois juste pas l’avantage non plus de garder un nom toxique quand tu peux t’en débarrasser 2 ans avant les élections. Mais je ne suis pas stratège chez PM.
C’est un argument un peu pauvre de comparer la réaction à une situation qui n’a jamais existé. Le tout est basé sur une préconception impossible à argumenter.
L’histoire du téléphone de Coderre a résonné dans les médias. Le dossier du JdeM sur l’OCPM a eu visiblement de la difficulté à lever, comme mentionné précédemment. C’est une apathie du publique devant cette nouvelle, pour une raison ou un autre. Mais pour ce que ça vaut, je suis d’accord qu’on devrait en parler plus que d’un cellulaire, et c’est bien que ce soit repris dans un éditorial, parfois plus populaire pour intéresser les gens.
Aussi, ce n’est pas Valérie Plante qui est visée ici. On verra ce qu’elle fait de cette information, et pour le moment c’est encore un inconnu. Elle devra publiquement soutenir son bras droit, ou le larguer, et là on pourra déchirer notre chemise contre elle, parce qu’on pourra la juger sur ses actions.
Coderre était en poste lors de faits reprochés par Ollivier d’ailleurs. Il n’a rien vu. On peut quand même parler du filtre Coderre Mais sérieusement (le filtre Coderre c’est pas sérieux), je dirais que c’est, comme plusieurs choses dans la ville, un problème de culture qu’on doit régler autrement que par partisanerie, parce que visiblement jouer à la chaise musicale n’a rien changé. On doit maintenant demander un changement de culture et s’assurer qu’il se fasse.
Je dis ça comme ça, mais le per diem d’un employé du gouvernement qui va en voyage d’affaires à Paris avoisine le 300$ par jour. Et on ne parle pas d’un travail de représentation, mais bien uniquement pour ses dépenses personnelles. Un souper à 450$ pour 2 personnes dans une mission de représentation, ce n’est donc pas nécessairement l’abus qu’on pense tout dépendant le reste des dépenses soumises.
S’il y a scandale, il me semble ici que c’est plutôt le fait que l’OCPM visite autant d’endroit aussi souvent et pas tant le montant de chaque voyage.
Abolir un organisme, un département, un bureau de commissaire ou un service quelconque à la ville c’est toujours difficile, voir presqu’impossible. On sait bien que cela va causer de la grogne et les partis au pouvoir veulent éviter cela. Mais ici, peu importe si Madame Ollivier est renvoyé ou non, la Mairesse a maintenant la porte grande ouverte pour abolir l’OCPM et elle pourrait même en être applaudi par plusieurs. Enfin, diront certains!
Je ne sais pas combien la ville économiserait avec l’abolition de cet organisme mais en ces temps de restriction budgétaire, ou l’on cherche de l’argent pour le transport en commun et le logement, alors il n’est pas de petites économies.
Je ne crois pas qu’on doive dissoudre l’OCPM - c’est un outil essentiel à la participation citoyenne à Montréal. Mais évidemment, on doit s’assurer qu’il n’y ait pas de dérapages comme ça a été le cas ici
Mais j’ai l’impression qu’on a trop d’outils. D’ailleurs, l’outil principal doit être les élections. Les élections sont une consultation publique qui nous permet de choisir un parti sur la base de son programme. Alors pourquoi utiliser un autre outil, comme l’OCPM, pour consulter à nouveau les citoyens.
Je ne suis pas contre la participation citoyenne à outrance mais pas au détriment de la santé financière de la ville. On atteint peut-être le cas en ce moment en consultant beaucoup sans compter et en retour on alourdit le fardeau fiscal des citoyens et commerçants.
On choisit un parti sur un programme assez large, alors que l’OCPM c’est pour des trucs beaucoup plus spéficiques, et surtout, qui permettent d’avoir des opinions précises sur certains projets pour en délivrer la meilleure version. Je crois qu’outre les dépenses outrancières de voyages et cie, ça reste nécessaire.
N’empêche, ils doivent être congédiés ou forcés à rembourser l’intégralité de leur dépense.
À voir la sortie de la Ministre, leurs jours sont pas mal comptés: ça sent la rétention de financement de la part de la CAQ.