Pavillon Hélène-Desmarais (HEC Centre-ville) - 8 étages (2023)

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Il reste encore un brin de finition à faire sur l’édifice, mais ça achève. Quelques photos de détails:

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Un article commandité dans la section Xtra de La Presse

HEC Montréal | Nouvel édifice au centre-ville… et au cœur des affaires

Fondée en 1907 près du square Viger, dans le Vieux-Montréal, HEC Montréal est la plus ancienne école de gestion du Canada. L’ouverture, à la rentrée 2023, du nouvel édifice Hélène-Desmarais marque un heureux retour aux sources, après plus de 50 ans. Coup d’œil sur ce nouvel ancrage au centre-ville, conçu pour offrir de nouvelles possibilités à sa clientèle de personnes en emploi et de cadres ainsi qu’à la communauté des affaires.

Publié à 16h30

Près des gens et au cœur de l’action

Ce nouvel édifice, qui complète le campus de HEC Montréal comprenant ses deux autres lieux d’enseignement, les édifices Decelles et Côte-Sainte-Catherine, est stratégiquement situé en plein quartier des affaires. Il facilite l’accès à des formations diplômantes et qualifiantes pour les milliers de personnes en emploi et de cadres. Cela en fait également un lieu propice à la collaboration et aux échanges entre les acteurs de la recherche universitaire et des sociétés établies qui pourraient bénéficier de leurs innovations.


Frederico Pasin, directeur, HEC Montréal

Notre retour au centre-ville favorisera l’accessibilité à nos formations continues. Cela nous permettra aussi d’intensifier la collaboration avec les milieux universitaire, social, culturel, de la créativité, des affaires et de l’entrepreneuriat. Ainsi, en complémentarité avec nos deux autres édifices, nous agirons toujours plus en phase avec les besoins de la société.

Federico Pasin, directeur, HEC Montréal

Environnement dédié à la formation continue


Salle de cours pouvant être aménagée en mode d’enseignement hybride.


De nombreuses salles de réunion peuvent être réservées.

L’édifice Hélène-Desmarais est orienté vers l’offre de formation continue, qui fait l’objet d’une demande croissante. Le bâtiment accueille ainsi les programmes du MBA et de l’EMBA, des certifications, des diplômes d’études supérieures spécialisées et des microprogrammes. L’École des dirigeants y enseigne aussi l’ensemble de ses cours aux cadres et aux gens en emploi qui souhaitent perfectionner leurs compétences.

Découvrez la formation continue

C’est également ici qu’a désormais pignon sur rue l’École des dirigeants des Premières Nations, qui offre des formations de courte durée développées pour et par les Premières Nations en fonction des besoins et des valeurs de la communauté.

Lieu accessible, durable et accueillant


Le Tech3Lab de HEC Montréal est l’une des multiples entités de recherche et de transfert présentes à l’édifice Hélène Desmarais.



Théâtralité contextuelle, une œuvre 3D conçue par l’artiste québécois Ludovic Boney.

Photos EMA PETER

En plus d’offrir de l’enseignement dans ses 27 salles de classe et dans son amphithéâtre de 296 places, l’édifice, véritable lieu de collaboration, dispose d’espaces dédiés au réseautage, comme le centre de conférence, ainsi que d’espaces pour les apprentissages informels et les services communautaires. L’édifice abrite aussi plus d’une dizaine de pôles de recherche qui permettent le transfert de connaissances vers les entreprises et organisations, de même que des incubateurs d’innovation et d’accélération des jeunes pousses.

Notre présence au cœur de l’écosystème d’affaires facilite les échanges et la collaboration, permettant de faire converger le dynamisme des organisations et les savoirs de pointe issus de la recherche universitaire de nos spécialistes.

Federico Pasin, directeur, HEC Montréal

Voici la recherche à HEC Montréal

Zoom sur l’édifice Hélène-Desmarais

Mappemonde, une œuvre 2D, réalisée par l’artiste québécois Nicolas Baier.


Vue sur la basilique Saint-Patrick depuis une vitre en verre fritté concourant aux économies d’énergie en participant à l’isolation thermique de l’immeuble.

L’édifice comprend 3 toits verts, les autres toits étant blancs.

Photos EMA PETER

MODERNE, FONCTIONNEL ET DURABLE

Conçu par la firme d’architectes Provencher_Roy, l’édifice Hélène-Desmarais offre un environnement d’apprentissage moderne et lumineux occupant plus de 24 000 m2 et réparti sur huit niveaux. Son concept est à la fois empreint de légèreté et de dynamisme, notamment grâce à sa volumétrie à hauteurs variables et aux matériaux utilisés. L’édifice s’inscrit dans une démarche respectueuse des lieux, au bénéfice de la communauté environnante.


*Loretta Cianci, directrice du développement du campus, HEC Montréal

L’édifice est inscrit auprès du Conseil du bâtiment durable du Canada. Il vise l’obtention de la certification LEED Or et se veut un modèle en matière de construction durable et d’efficacité énergétique.

Loretta Cianci, directrice du développement du campus, HEC Montréal

Certaines caractéristiques LEED, comme le système de géothermie composé de 30 puits et l’enveloppe de l’immeuble 30 % plus performante que celle de référence, contribuent à générer des économies d’énergie estimées à plus de 55 %, de même qu’une réduction des gaz à effet de serre de 431,5 tonnes de CO2 chaque année.

L’aménagement paysager de l’édifice Hélène-Desmarais transformera tout le quadrilatère en un vaste espace public accueillant, sécuritaire et ouvert à toute la communauté montréalaise. La bibliothèque, les aires communes, la cafétéria et le jardin intérieur sont accessibles à toutes et à tous.

TRAME URBAINE ET RESPECT DU PASSÉ

Un grand soin a été apporté à l’harmonisation du bâtiment et au respect du lieu d’intégration. Son architecture a été pensée pour dégager des points de vue vers la basilique Saint-Patrick et la mettre en valeur. La hauteur et l’alignement du toit s’accordent ainsi à ce bâtiment religieux classé patrimoine historique national.

Sensible à la mémoire des lieux, l’École a honoré celle-ci de trois façons. Des plaques commémoratives et une reconstruction partielle des murs extérieurs du refuge St. Bridget rappellent ainsi comment ce gîte a marqué l’histoire de la communauté irlandaise de Montréal. L’esplanade de la maison de Rocheblave offre un clin d’œil à l’homme d’affaires et député du même nom qui a contribué à positionner Montréal comme métropole du commerce au 19e siècle. La Terrasse des imprimeurs, située sur la rue De La Gauchetière, souligne quant à elle l’importance de cette industrie dans le quartier au début du siècle dernier.

Explorez l’édifice Hélène-Desmarais

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Merci a tous nos photographes pour les magnifiques prises de vue sur l’impressionnant bâtiment. Je suis ravi du résultat, de la transparence des lieux, sa luminosité et sa généreuse ouverture sur son voisinage immédiat. J’adore l’enchevêtrement des escalier dans un intéressant jeu de volumes et leur légèreté apparente. Que dire de l’imposante oeuvre d’art intégrée qui semble flotter dans l’espace intérieur, sinon qu’elle est sublime. Vraiment on a l’impression d’entrer dans un musée d’art moderne plus que dans une institution universitaire, comme si les concepteurs avaient voulu en même temps mettre la créativité architecturale au service du savoir. Une réalisation qui fera sûrement parler d’elle.

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Pour avoir fait mon bacc et maîtrise à HEC, ce pavillon a quelques éléments qui rappellent le pavillon sur Côte-Sainte-Catherine, comme les escaliers, les petites cours intérieures ici et là.

Cependant, les salles de cours ressemblent plus aux aires ouvertes en milieu de travail, de même que les salles de travail d’équipe.

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Il y a de l’eau qui tombe en continu du dernier étage dans la rue, comme une douche. Ce n’est pas photogénique mais c’est assez cocasse à voir.

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:thinking: fuite d’eau?

À corriger absolument avant l’hiver pour éviter des chutes de piétons.

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On dirait que ca vient du système de climatisation.

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Il y a une belle couche d’asphalte fraichement posée en face du nouveau pavillon des HEC. L’inauguration de ce pavillon a certainement été un incitatif pour cette nouvelle couche d’asphalte mais ce bout de rue en avait grandement besoin.

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Une belle couche avec des trous tous neufs.

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I used to work just down the street from there and I’ve gone up and down this street a million times., what a wonderful addition to the area and this hill… love it.

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Probably one of the only buildings that looks as complex and confusing in real life as well as on the renders! Love it!

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L’édifice Hélène-Desmarais de HEC Montréal : entre modernité et histoire

3 avril 2024

Par Elizabeth Pouliot

HEC Montréal inaugure l'édifice Hélène-Desmarais. Crédit : HEC Montréal

Au coin de la côte du Beaver Hall et de la rue de la Gauchetière, les étudiants de HEC Montréal ont intégré un tout nouveau bâtiment cet automne. Il s’agit de l’édifice Hélène-Desmarais, une conception signature et complexe qui contribue à revitaliser un secteur du centre-ville empreint d’histoire.

En plus d’enregistrer un important déficit d’espace sur son campus de Côte-des-Neiges, HEC Montréal, stratégiquement parlant, souhaitait se rapprocher de sa clientèle et de ses partenaires du quartier des affaires. L’université voulait voir s’ériger un bâtiment phare qui traduise son statut, reflète son rayonnement à l’international et réponde aux critères de développement durable. « Ce nouvel édifice est destiné à une clientèle adulte et francophone, comme des cadres et d’autres professionnels », indique Loretta Cianci, directrice du développement du campus pour l’institution d’enseignement universitaire. « Il abrite aussi des antennes de centres de recherches et de transferts ainsi qu’un centre de conférence de pointe. »

Installés à la table à dessin, les architectes ont dû composer avec un terrain pour le moins particulier. « En plein centre-ville et cerné par des bâtiments de 10 à 40 étages, le terrain a été un défi en lui-même », explique Alain Compéra, architecte sénior chez Provencher_Roy. « Nous devions y insérer un petit bâtiment de huit étages. De plus, sur le plan de la topographie, c’était très accidenté, ce qui représentait une difficulté majeure. » À cette hauteur, le dénivelé est en effet de neuf mètres, ce qui correspond à près de deux étages.

Alain Compéra, architecte senior chez Provencher_Roy. Crédit : Marc Montplaisir

Un autre enjeu était que, parmi les voisins, se trouvait la basilique Saint-Patrick, un bâtiment patrimonial. « Pour nous, ça voulait dire de construire à flanc de montagne et d’excaver des sols et des rocs, et ce, à proximité d’une église ! », renchérit Hélène Brisebois, présidente de la firme d’ingénieurs conseils spécialisés en structure de bâtiment SDK et associés, qui a travaillé avec MHA Experts conseil, sur le projet. « Donc, on a dû faire des validations en ce qui concerne les vibrations et les impacts pour éviter de causer des dommages à l’intégrité de l’église. » De plus, des paramètres devaient être respectés : « La hauteur du bâtiment ne devait pas dépasser la hauteur du faitage de l’église », souligne Alain Compéra. « Et on devait garder des angles de vue de façon à ce que notre bâtiment n’empêche pas de voir la basilique à partir de la côte Beaver Hall. »

Du verre et des angles

Trois thèmes guidaient l’équipe de conception : respect du lieu, dynamisme et légèreté. Les deux derniers points se traduisent principalement à travers l’immeuble lui-même, composé d’angles, de murs rideaux et de grands espaces ouverts. Ce fut encore une fois tout un défi, autant pour les architectes et les ingénieurs que pour l’entrepreneur général. « C’est un bâtiment qui a une forme spéciale, un caractère spécial. En structure, sa géométrie aussi est particulière, avec beaucoup d’angles, beaucoup de cassés, de colonnes inclinées, de verrières, de grands volumes, d’escaliers qui flottent dans les airs », énumère Hélène Brisebois.

Hélène Brisebois, présidente de SDK. Crédit : Martine Doucet

« Toute la signature architecturale se retrouve aussi à l’intérieur du bâtiment », poursuit Alexandra Murdoch, viceprésidente exécutive chez Magil Construction, un constructeur habitué à travailler dans la grande densité du centre-ville de Montréal. « Les structures sont apparentes et changent d’étage en étage », ajoute-t-elle. L’utilisation du BIM a donc grandement contribué à faciliter la communication entre tous les partis et à obtenir les résultats escomptés. D’autres technologies, comme l’usage de drones pour les inspections, de lasers scans pour le contrôle de la qualité et de caméras à 360 degrés pour la documentation, ont aussi été des plus utiles pour les différentes équipes.

Loretta Cianci, directrice du développement du campus pour HEC Montréal. Crédit : HEC Montréal

L’enveloppe en vitre, qui repose sur une structure en béton, est faite de verre flotté, un matériau hautement performant qui participe à l’isolation thermique de l’immeuble. « Les fenêtres représentent plus des deux tiers de la surface des murs. Les architectes ont voulu utiliser beaucoup de verre pour créer un environnement agréable, en contact avec l’extérieur, avec des finitions de couleurs claires et légères en termes de poids comme l’aluminium. Il y a aussi beaucoup de bois, ce qui amène de la chaleur », mentionne Loretta Cianci.

« Notre bâtiment est en contraste avec son milieu. Autour, ce sont des masses d’édifices plus anciens, plus massifs. Ça ouvre un beau dialogue entre notre édifice, la ville, la basilique et les bâtiments environnants », résume la directrice du développement du campus. « Le bâtiment est très transparent, il comporte beaucoup de lumière, il est en relation avec l’environnement. On voulait que ça reflète un peu l’esprit de HEC Montréal, une institution ouverte sur l’extérieur », appuie Alain Compéra.

Du rouge et du vert

La construction s’étant amorcée à l’été 2019, elle a été frappée de plein fouet par la pandémie de COVID-19 qui a provoqué la fermeture des bureaux et des chantiers en mars 2020. Néanmoins, c’est surtout par la suite que la situation sanitaire, à laquelle s’est ajoutée la guerre en Ukraine en 2022, a généré des répercussions sur le projet. « En mars 2020, on était en coffrage et il y a eu les arrêts pour la COVID-19 », se remémore Alexandra Murdoch. « Ensuite, on a eu des pertes de productivité à cause des bris dans la chaîne d’approvisionnement. De plus, des sous-traitants majeurs ont fait faillite. » La situation a donc entraîné certains retards et expliquent, entre autres, pourquoi le chantier a duré un an de plus que prévu. Le budget d’un peu plus de 132 millions de dollars, lui, a toutefois été respecté.

Alexandra Murdoch, vice-président exécutive chez Magil Construction. Crédit : Gracieuseté

Le bien-être des occupants et la performance environnementale étaient très importants pour HEC Montréal, qui a obtenu, à travers l’édifice Hélène-Desmarais, une certification LEED Or. « On a fait preuve d’avant-gardisme parce qu’on a appliqué une plus récente version du Code national de l’énergie pour les bâtiments pendant la planification, en 2018 », explique Loretta Cianci. Par exemple, 30 % des matériaux proviennent de la région et 20 % de matériaux recyclés, 92 % des déchets ont été recyclés, l’enveloppe de verre est 30 % plus performante que l’enveloppe de référence et il y a un système de géothermie pour lequel ont été forés 30 puits de 150 mètres de profondeur. « Notre choix était de construire un édifice durable, moderne et, surtout, ouvert sur sa communauté », termine fièrement la directrice du développement du campus.

UNE FOUILLE ARCHÉOLOGIQUE EN PLEIN COEUR DU CENTRE-VILLE

L'édifice Hélène-Desmarais de HEC Montréal. Crédit : EMA PETER

Sous le terrain où se dresse maintenant l’édifice Hélène-Desmarais se trouvaient les fondations du Refuge St. Bridget, un lieu qui a accueilli les victimes de la famine irlandaise vers le milieu des années 1800. « On a décidé en amont de l’excavation de mandater une étude potentielle qui visait à cerner l’occupation ancienne du site en remontant jusqu’à la Préhistoire », révèle Loretta Cianci. Les archéologues d’Artefactuel ont donc creusé un puits et se sont butés à des artefacts. À la suite de leurs découvertes, les experts de la coopérative de travail ont bâti un inventaire archéologique. Le tout a été remis au ministère de la Culture et des Communications, qui était très heureux que HEC Montréal contribue ainsi à documenter l’histoire du secteur.

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