Beaucoup d’immeuble patrimoniaux on perdu leur décor intérieur avec les années et la modification des lieux pour les adapter à de nouvelles fonctions. Donc rares sont les édifices vraiment préservés, car il est difficile de conjuguer des espaces souvent peu fonctionnels au code du bâtiment et aux normes du travail d’aujourd’hui.
De toute façon même si cela est souhaitable pour certaines constructions, ce n’est pas malgré tout une hérésie de transformer un immeuble pour satisfaire les besoins contemporains, en lui donnant une deuxième vie. On doit donc y aller au cas par cas en espérant sauver le maximum. Sinon les magnifiques constructions anciennes ne trouveraient pas preneur puisqu’elles ne seraient pas concurrentielles avec les espaces modernes.
Ainsi plus l’édifice est vaste plus les coûts de transformation sont importants, notamment si on veut protéger le caractère historique des lieux. Ce qui explique l’abandon ou la vacuité de plusieurs grandes bâtisses institutionnelles dans les quartiers anciens montréalais, faute d’intérêt ou de budget pour les rénover correctement.
Or la survie de ces énormes espaces exigerait généralement l’occupation de plusieurs partenaires qui se partageraient les frais et la gestion d’une partie ou la totalité des surfaces. Un défi loin d’être évident dans une société où le court terme est trop souvent la norme.
Ouf, je trouve ça assez raté comme extension. Non seulement la tôle fait très cheap, mais l’ajout est complètement décalé de la symétrie de la façade originelle. Je suis étonné que ça soit passé au CCU.
C’est maintenant inconcevable en 2024 de rénover un bâtiment patrimoniale sans y ajouter une excroissance de verre et de métal. C’est désolant. Heureusement, plusieurs projets font mieux que celui-ci dans l’intégration.
Presque terminé, j’espère vraiment que la ville va transformer la ruelle Dufault pour en faire un vrai passage, car actuellement c’est juste épeurant la quantité de stock d’injection qui traîne par terre
Quelle déception de voir une rénovation aussi ratée ! On pourrait s’attendre à bien mieux, surtout venant d’un projet estampillé UQAM. Ce n’est pas comme si le talent manquait dans leurs équipes. Ce genre d’approche non inspirée donne l’impression que les standards sont abaissés, et c’est triste pour le patrimoine urbain et architectural.
Quant au CCU, comment un tel projet a-t-il pu passer ? On parle souvent de revitalisation, de patrimoine, de vision et de respect des lieux, mais là, ça semble être tout l’inverse…
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