Parcs de Montréal - Discussion générale

Trois ans de «révolution verte» pour MHM

Tonte différenciée au parc Félix-Leclerc Photo: Gracieuseté, Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve

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Alexis Drapeau-Bordage

25 novembre 2022 à 15h45 - Mis à jour 25 novembre 2022 à 16h49 3 minutes de lecture

Depuis 2020, plus de 6 M$ ont été investis dans la plantation de presque 14 000 arbres sur le territoire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, dont la moitié sur le domaine public.

De grandes opérations de plantation ont notamment eu lieu dans les trois dernières années au parc Félix-Leclerc, dans le boisé Jean-Milot et pour la création du boisé Honoré-Mercier, près du port.

Dans les parcs de l’arrondissement, plus de 150 000 m² sont désormais entretenus en tonte différenciée, une méthode d’entretien qui vise à favoriser la biodiversité et à lutter contre les îlots de chaleur.

Le parc Carlos-D’Alcantara s’est quant à lui doté d’un jardin collectif comportant des arbres fruitiers et des terres cultivables pour les résidents du quartier.

L’Arrondissement, qui a dressé le bilan des actions de verdissement qu’il a posées depuis 2020 à l’aube de la COP15, se félicite également du retrait de plus de 7200 m² d’asphalte et de béton du domaine public. Ce résultat a pu être obtenu par l’ajout d’une vingtaine de ruelles vertes, différentes activités citoyennes de verdissement et l’installation de 60 saillies drainantes.

L’opposition souhaite plus d’ambition

Si les chiffres du bilan dressé par l’Arrondissement paraissent forts, ils ne veulent pas dire beaucoup, selon la conseillère de Ville du district de Louis-Riel pour Ensemble Montréal, Alba Zuniga Ramos.

«Il ne faut pas seulement voir la plantation, mais aussi l’entretien de ces arbres. Savoir combien ont survécu, car des citoyens me disent que certains sont morts déjà», précise-t-elle à Métro, tout en rappelant qu’il n’y a pas de registre pour suivre l’entretien des arbres sur le territoire.

Bien qu’elle se réjouisse des acquisitions d’espaces verts comme celui du boisé Steinberg, la conseillère invite l’administration à «être plus ambitieuse et à adopter une vision globale pour les espaces verts, plutôt que d’agir pièce par pièce».

Leader de la transition écologique?

MHM dévoilera bientôt son Plan climat 2022-2030 qui «positionne Mercier–Hochelaga-Maisonneuve comme un leader en transition écologique à Montréal», indique le maire de l’arrondissement, Pierre Lessard-Blais.

Une transition bien nécessaire, selon Alba Zuniga Ramos, qui considère le secteur comme étant le «poumon noir» de la Ville de Montréal.

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Des résidents du Mile End aux abois contre un projet de parc à chiens


Jacques Nadeau Le Devoir
Des propriétaires de chiens estiment qu’un parc de la rue Clark, appelé le parc Sans Nom, serait tout désigné pour accueillir une aire d’exercice canin.

Jeanne Corriveau
2022-11-28, 04 h 00
Société

Un projet de parc à chiens divise les résidents du Mile End. Des propriétaires de chiens estiment qu’un parc de la rue Clark, appelé le parc Sans Nom, serait tout désigné pour accueillir une aire d’exercice canin. Des résidents du quartier s’opposent toutefois à ce que cet espace vert soit sacrifié pour un tel projet.

Lors du conseil d’arrondissement du Plateau–Mont-Royal du 7 novembre dernier, Dominique Trudel, avec en main une pétition de plus de 600 noms, s’est adressé aux élus pour présenter le projet. « Il n’y a aucune aire d’exercice canin dans le Mile End, le plus proche se trouvant à deux kilomètres », a fait valoir ce propriétaire de chien. « Depuis la COVID, le nombre de chiens dans le quartier a considérablement augmenté. Il faut que ces chiens aient un espace pour socialiser et pour faire de l’exercice. »

Selon lui, le parc Sans Nom serait parfait pour cet usage. Il s’agit d’un ancien site d’entreposage situé à côté du parc Lhasa-De Sela et dont une partie se trouve sous le viaduc Van Horne. En 2016, cet espace minéralisé a été verdi pour devenir un parc. Les propriétaires de chiens le fréquentent déjà régulièrement.

Nuisances appréhendées

D’autres résidents du quartier ne sont pas de cet avis. « S’ils ont fait le choix d’avoir des chiens de traîneau dans le Mile End, c’est leur choix à eux. Je ne pense pas que ce soit aux familles de perdre leur espace vert pour qu’eux, aient un endroit pour faire courir leurs chiens de traîneau », a soutenu Luc Martin, membre du Comité des résidents de la rue Clark, lors de l’assemblée du conseil d’arrondissement.

Au cours des derniers mois, ce comité citoyen a obtenu la collaboration de l’arrondissement et de la police pour mettre un terme aux incivilités dans le parc Sans Nom qui attirait les fêtards le soir. Ces citoyens craignent maintenant de perdre cet espace vert et de subir les nuisances liées aux aboiements des chiens à toute heure du jour.

La conseillère d’arrondissement du Mile End, Marie Sterlin, ne s’en cache pas : le parc Sans Nom se prêterait bien à un parc à chiens. « Ce serait l’endroit idéal pour un parc à chiens. […] C’est une possibilité qui est étudiée avec beaucoup d’ouverture de notre part » , explique-t-elle au Devoir. « Je suis contre le « Pas dans ma cour ». Dans des quartiers denses, il y a des contraintes qu’il faut accepter. Je suis rassurée par le fait que ceux qui portent ce dossier sont extrêmement responsables et préoccupés de la cohabitation avec le reste des gens. »

Selon elle, ce dossier n’est pas sans rappeler celui d’une aire d’exercice canin dans le parc Baldwin dans l’est du Plateau-Mont-Royal. Avant son aménagement en 2014, le projet avait suscité une vive opposition de la part de résidents du secteur, opposition qui s’est résorbée avec le temps, dit l’élue. « Il faut faire confiance à la civilité des gens », dit-elle, tout en disant comprendre les appréhensions des opposants.

Partager l’espace public

Selon l’élue, c’est toute la question du partage de l’espace public qu’il faut prendre en considération. Aucun autre endroit dans le secteur ne se prête à ce type d’aménagement, ajoute-t-elle. « Un ménage sur quatre — et c’est probablement plus avec la pandémie — a un chien en ville. Alors, quels aménagements fait-on pour ces chiens ? » demande-t-elle. Pour l’instant, l’arrondissement n’a pas fixé d’échéancier pour réaliser le projet.

Alain Petel, du Comité des résidents de la rue Clark qui s’oppose au projet, déplore que les citoyens n’aient pas été consultés sur le projet. « Dans nos pourparlers avec les élus, il était toujours question d’une grande tablée avec les différents services, les résidents et les élus pour voir quel avenir on pourrait donner à ce parc-là, dans une perspective d’un parc multifonction », dit-il.

M. Petel souligne que le Plateau-Mont-Royal va à l’encontre de la tendance observée dans plusieurs villes, dont Québec, Charny, Beloeil, et Lévis, qui ferment des aires d’exercice canin près des résidences en raison des nuisances.

Dominique Trudel, lui, espère que les discussions autour du projet permettront d’atténuer les tensions dans le quartier. « Je pense qu’il n’y a aucun projet d’aire d’exercice canin qui s’est fait à Montréal sans que les voisins immédiats “badtrippent” un peu », admet-il. Enclavé et en partie sous un viaduc, le parc Sans Nom n’est pas l’espace le plus convivial pour les familles et les activités de détente, fait-il valoir.

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Selon lui, le parc Sans Nom serait parfait pour cet usage. Il s’agit d’un ancien site d’entreposage situé à côté du parc Lhasa-De Sela et dont une partie se trouve sous le viaduc Van Horne. En 2016, cet espace minéralisé a été verdi pour devenir un parc. Les propriétaires de chiens le fréquentent déjà régulièrement.

Je n’ai jamais vu un seul chien dans ce parc :thinking:

AJOUT: Bienvenu dans le forum @AlainPetel. Oups un doublon. Je n’avais pas vu que tu publiais en même temps @ScarletCoral

En complément de l’annonce partagée par @ScarletCoral, voici une photo aérienne du dit-parc.

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Le parc Pierre-Bédard dans MHM aura un bassin de rétention pour minimiser les inondations lors de fortes pluies

L’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve a élaboré une solution écologique pour tenter de venir à bout des ennuis des résidents du secteur, en tenant compte du fait que cette zone est située dans un creux naturel formé par le lit de l’ancien ruisseau Molson.

Puisque c’était impossible d’agrandir la taille des égouts, parce que ça coûterait des centaines de millions de dollars, on développe un projet, une nouvelle expertise ici, dit le maire Pierre Lessard-Blais en faisant visiter les lieux.

Des noues drainantes, qui sont en fait des fosses végétalisées plantées d’arbres et d’arbustes, seront aménagées le long des rues et reliées entre elles par une canalisation indépendante.

Ce tuyau va amener l’eau dans le parc Pierre-Bédard, pour réduire les risques d’inondations dans le secteur et augmenter la capacité de rétention d’eau de la Ville lorsqu’il y a de fortes pluies, explique le maire.

Le parc Pierre-Bédard sera quant à lui transformé en bassin de rétention, dont une portion pourra être inondée temporairement. L’objectif, selon l’arrondissement, est que ces installations puissent accueillir une quantité d’eau d’au moins 4000 mètres cubes.

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Communiqué de la Ville

Parc-nature du Bois-de-L’Île-Bizard - Le projet de reconstruction de la Grande passerelle et du belvédère du Petit butor est maintenant complété

NOUVELLES FOURNIES PAR
Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif
Déc 07, 2022, 13:50 ET

MONTRÉAL, le 7 déc. 2022 /CNW Telbec/ - Avec ses 291 hectares, le parc-nature du Bois-de-L’Île-Bizard, situé dans l’arrondissement de L’Île-Bizard-Sainte-Geneviève, est l’un des huit parcs-nature ouverts au public. Celui-ci se caractérise par sa grande diversité d’écosystèmes.

Débuté en septembre 2021, le projet de reconstruction de la Grande passerelle et du belvédère du Petit butor est maintenant complété. Celui-ci fait suite à deux phases précédemment réalisées, soit l’aménagement du nouveau belvédère de la Pointe-aux-Carrières et la reconstruction de la Moyenne passerelle, achevés respectivement en 2018 et en 2019. Les aménagements réalisés contribuent à la notoriété et à la promotion du Grand parc de l’Ouest, qui sera, à terme, l’un des plus grands parcs municipaux du Canada.

La réalisation du projet de reconstruction de belvédères, de passerelles et de sentiers dans le parc-nature du Bois-de-L’Île-Bizard s’inscrit dans la volonté de la Ville de protéger les milieux naturels, tout en les rendant accessibles à la population. Ces structures sont essentielles à la fréquentation des parcs-nature. Sans elles, de très nombreux secteurs, tels que les marais, les champs et les bois, ne seraient pas accessibles. Ces ouvrages permettent aux visiteurs de bénéficier de la richesse des écosystèmes et d’apprécier la faune et la flore qui les composent.

Alors que s’est amorcée la COP 15 à Montréal, ces aménagements démontrent bien l’importance qu’accorde la Ville à la protection de la biodiversité urbaine. La mise en valeur et la protection des milieux humides sont indispensables pour augmenter notre résilience face aux changements climatiques. La Ville pose des gestes concrets en mettant le respect de la biodiversité au cœur des aménagements.

Citations

« Notre administration prend à cœur la protection des milieux naturels et fait de la transition écologique une priorité. Grâce à ce projet d’aménagement, nous permettons à la population montréalaise d’avoir accès à des espaces naturels, riches en biodiversité, qui contribuent à la fois au mieux-être et à la résilience écologique. J’encourage les citoyennes et les citoyens de la métropole à venir profiter de l’expérience de découverte de ce milieu naturel exceptionnel. La nouvelle passerelle contribue aux déplacements actifs et encourage la pratique de l’activité physique avec des aménagements accessibles à tous », a souligné Caroline Bourgeois, vice-présidente au comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable des grands parcs, des sports et loisirs, d’Espace pour la vie et de l’Est de Montréal.

« Nous sommes très heureux de pouvoir redonner un accès complet à nos citoyens de l’arrondissement et de la Ville de Montréal à ce joyau de faune, de flore et de forêt qu’est notre parc-nature de L’Île-Bizard. La préservation de ce site protégé est essentielle dans la lutte pour la protection de nos espaces verts », a déclaré Stéphane Côté, maire de l’arrondissement de L’Île-Bizard-Sainte-Geneviève.

SOURCE Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

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12/08/2022

https://qcna.qc.ca/news/developer-waits-on-tmr-approval-process-for-lucerne-project

Joel Ceausu – The Suburban LJI Reporter

Developer SAJO has launched a web site to explain its plans to build a residential project at 1000 Lucerne, the site of the former Beth El synagogue.

“We are looking to bring new vitality to the neighbourhood by welcoming first-time home buyers and young families to the Town of Mount Royal” said property owner Mario Guerrera of the parent company of SAJO. As presented to council last April, the company is planning to demolish the synagogue, build a 55-unit residential project and transfer a 12,000 sq. ft. park to the town.

The property was purchased three years ago and developers say they were making progress in terms of discussions with the town and its neighbours. The developer says a 2021 traffic analysis shows that the project has a positive impact on reducing vehicular flows in the area and that the site, which has been vacant since November 2019 is now “attracting a criminal element,” lacks green integration, and that surface parking is a visual detraction.

“There was a pre-consultation meeting with neighbours in August 2021, and we immediately addressed issues that were raised and filed our responses with municipal officials. These answers, in fact, are incorporated into the information on our web site.” Now that the new city council has been in place for one year and discussions about a possible new French school in the area have come to an end, he continued, “we are keen to move ahead with the approval process.”

Asked to comment on the town’s next step regarding approval (or not) of the plan, and if it will be coming up for a vote, TMR’s official response was: “There are no new developments in this file at this time.”

The link to the web site is https://www.1000lucernevmr.ca/

Milieux naturels Le Grand Montréal veut protéger 30 % de son territoire

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a annoncé samedi matin que le Grand Montréal s’engage à protéger 30 % de son territoire d’ici la fin de la décennie.

Le Grand Montréal s’est engagé samedi à protéger 30 % de son territoire d’ici 2030. Un défi de taille considérant que la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) fait l’objet de plusieurs poursuites après l’adoption d’un règlement destiné à protéger les milieux naturels.

Publié à 10h07

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Éric-Pierre Champagne
Éric-Pierre Champagne La Presse

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, qui est également présidente de la CMM, a annoncé samedi matin que le Grand Montréal s’engage à protéger 30 % de son territoire d’ici la fin de la décennie. Actuellement, 22,3 % du territoire de la CMM est protégé.

L’annonce de la CMM est d’autant plus importante que les espaces verts en milieu urbain perdent du terrain partout au Canada. Selon une récente étude de Statistique Canada, les espaces verts à Montréal ont diminué de presque 10 % entre les périodes allant de 2000-2004 à 2018-2022.

« Depuis 50 ans, 70 % de la faune sauvage a disparu à l’échelle planétaire. C’est énorme. On doit donc poser des gestes forts, rapides et concrets pour réduire les menaces qui pèsent sur la biodiversité en rehaussant nos objectifs de protection des espaces verts et bleus », a déclaré la mairesse en conférence de presse.

Pour atteindre ses objectifs, la CMM a indiqué qu’elle « agira sur plusieurs fronts, notamment en continuant de financer des projets d’acquisition de milieux naturels dans le cadre du programme de la Trame verte et bleue du Grand Montréal, en plus de les mettre en valeur ».

Plusieurs projets devraient se concrétiser prochainement, dont l’acquisition de 25 hectares dans le bois Saint-François, à Laval, et l’achat de 19 hectares du boisé Sabourin, à Saint-Bruno-de-Montarville.

La CMM veut également mettre en place un réseau de parcs métropolitains d’ici 2030. On espère ainsi protéger 14 000 hectares supplémentaires, soit 37 fois la superficie du parc du Mont-Royal.

La création d’un parc fluvial de l’île Sainte-Thérèse, attendu par plusieurs groupes environnementaux, est « en voie de se réaliser », a précisé la CMM.

Rappelons que la CMM a adopté plus tôt cette année deux règlements de contrôle intérimaire pour protéger les milieux naturels sur son territoire. Or, plusieurs poursuites pour « expropriation déguisée » ont été déposées par des propriétaires après l’entrée en vigueur des deux règlements approuvés par le gouvernement du Québec.

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La partie ne sera pas facile, car les intérêts particuliers (promoteurs notamment) s’opposent à ces changements qu’ils qualifient d’entraves à leur propre enrichissement. Pourtant les occasions de faire de l’argent sont multiples, pas besoin en plus de marchandiser l’environnement au détriment du bien commun.

Jusqu’à la prise de conscience planétaire des dangers qui guettent la planète via les conférences internationales et les médias, le monde allait aveuglément vers l’abîme environnemental. Par ailleurs les rapides changements climatiques sonnent déjà l’alarme à chaque catastrophe, qui elles se succèdent à un rythme accéléré que l’on peut maintenant mesurer clairement, pas seulement en décennies, mais bien en années dans certains cas précis.

Le défi est donc immense, puisqu’il faudra mettre au pas la force dominante de notre société, l’argent et le profit. Car sans un changement profond de paradigme, personne ne peut prévoir jusqu’où ira le déclin de notre monde.

Pourtant l’histoire des civilisations nous enseigne les erreurs passées qui ont conduit à leur disparition. Pas seulement les guerres, mais aussi la surexploitation des ressources et de l’environnement. Seulement à l’époque les dommages étaient circonscrits à un territoire limité qui ne menaçaient pas durablement l’équilibre de l’ensemble planétaire.

Aujourd’hui nous sommes tous directement concernés et personne ne peut se qualifier à l’abri des soubresauts de la nature. Aussi est-il urgent de protéger un minimum de territoire (au moins 30%) afin de permettre à la biodiversité de se recharger et assurer son avenir.

La tâche ne sera pas facile puisqu’il faut que chaque ville, province, pays et continent fasse sa part. Il faudra alors beaucoup d’argent, une intense sensibilisation, des actions énergiques, des règlements et des lois efficaces pour y arriver, autant dans les pays démocratiques que sous les dictatures. Car la nature ne fait pas de politique et ne connait aucune frontière.

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La CMM est en train de regarder pour une manière d’inclure les milieux naturels qui n’ont pas été inclus dans le RCI 2022-96, j’espère qu’une solution sera très vite apportée, puisque certains milieux naturels d’intérêts ont été oubliés et la pression rend la situation urgente pour leur conservation.

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Il y a effectivement urgence car chaque espace oublié serait une perte sèche pour l’ensemble de la communauté. Et une fois perdu la re-naturalisation est pratiquement impossible.

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Le collectif en connectivité du sud-ouest de Montréal demande des espaces verts mieux connectés


La photo en haut de cet article est une photo d’archives d’un sentier de ski de fond au parc Angrignon prise par Céline Belzile.

29 Décembre 2022
Author Sylvie Cajelait, Initiative de journalisme local

Malgré la neige au sol, la nécessité de verdir la ville reste un impératif aussi bien pour la biodiversité, mise de l’avant en décembre à Montréal avec la COP 15, que pour la lutte aux changements climatiques. C’est en augmentant le nombre et l’étendue d’espaces verts dans nos arrondissements que l’on peut faire des progrès sur ces deux enjeux d’importance.

Monarque
Monarque en bois au jardin de la biodiversité de Verdun – Crédit photo : KJ

Ces objectifs ont guidé la réflexion du Collectif en connectivité du sud-ouest de Montréal qui a participé à la consultation Réflexion 2050 : discussions sur le futur de Montréal de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM). Formé de 11 groupes environnementaux incluant Demain Verdun, le GRAME, Héritage Laurentien, Les amis du parc Angrignon et la Maison de l’environnement de Verdun, ce collectif veut remettre la nature au centre de la ville. « Les villes de demain demandent plus d’espaces verts, mieux connectés », soutient-il.

Dans son mémoire déposé dans le cadre de la consultation sur la vision du Plan d’urbanisme et de mobilité (PUM) 2050, il a souligné l’importance « d’augmenter la place de la nature et relier les différents espaces verts et naturels entre eux afin de créer une infrastructure verte d’envergure pour la ville de demain ».

Un sondage qui confirme l’intérêt des citoyens pour une nature plus connectée en ville

Sous la neige au parc des Rapides
Sous la neige au parc des Rapides
Crédit photo : Gino Matta

Pour étayer leur position commune, les membres du Collectif en connectivité du sud-ouest de Montréal ont distribué un sondage entre les 19 et 30 septembre 2022. Les données ainsi recueillies auprès de 83 personnes confirment l’intérêt de la population pour les espaces verts et la création de corridors écologiques :

  • Les 4 espaces verts les plus fréquentés sont le Parc Angrignon (76,2 %), le Parc des Rapides (69,8 %), les berges de Verdun (68,3 %) et le Canal-de-Lachine (65,5 %) ;
  • 92,8 % des répondants pensent qu’une plus grande connectivité écologique serait bénéfique pour tous ;
  • 42,2 % des répondants fréquentent des parcs ou des espaces verts de 2 à 3 fois par semaine alors que 36,1 % y vont tous les jours ou presque ;
  • Les 3 principales activités pratiquées dans ces espaces sont l’observation et le contact avec la nature (83,1 %), les activités sportives — marche, course, vélo, etc. (77,1 %) et la détente (59 %).

Pour François Arteau, porte-parole du Collectif et président de Les amis du parc Angrignon, « les administrations municipales se doivent de remettre la nature au cœur de la ville afin d’améliorer la qualité de vie des citoyens et de rendre nos villes plus résilientes face aux phénomènes météorologiques extrêmes grâce aux nombreux services écosystémiques que procure la nature. »

L’idée d’un parc linéaire à l’est du Vieux-Port refait surface


Dans l’est de Montréal, une zone industrielle longeant le fleuve pourrait être transformée en parc.
PHOTO : RADIO-CANADA / ANTOINE-PHILIPPE SAULNIER

Philippe-Antoine Saulnier
Publié à 4 h 00

Les résidents du quartier Sainte-Marie, juste à l’est du pont Jacques-Cartier, à Montréal, rêvent depuis longtemps d’avoir accès au fleuve Saint-Laurent. Seul un petit parc isolé, le long de la rue Notre-Dame, permet de se rapprocher du cours d’eau. Mais les trains stationnés sur les voies ferrées en bloquent la vue et rendent l’endroit peu accueillant.

Regarde comme il est beau, le fleuve! Regarde la couleur, c’est extraordinaire!, s’exclame Victor Balsis, du groupe de citoyens Les AmiEs du courant Sainte-Marie. Pourquoi on ne peut pas profiter de cela, ici?

Le groupe souhaite remettre sur les rails un projet de parc linéaire, évoqué à quelques reprises depuis une vingtaine d’années, qui s’étendrait le long du fleuve, du Vieux-Port jusqu’à la rue Hochelaga environ.

Pour le réaliser, il faudrait toutefois procéder à un important déplacement des voies ferrées qui se trouvent dans le secteur, une avenue que l’administration portuaire et les entreprises de transport ferroviaire ont déjà examinée dans le passé, selon un ancien haut dirigeant du Canadien Pacifique (CP).

Je remets mon chapeau de cheminot, dit Jacques Côté, qui a été président du Chemin de fer Saint-Laurent et Hudson, une filiale du CP. Je pense que ça demeure toujours un élément très intéressant.

Inverser la courbe de la voie ferrée

Les trains du CP qui arrivent du centre de l’île de Montréal, par la voie ferrée qui serpente entre les arrondissements de Ville-Marie et de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, empruntent une grande courbe vers l’ouest à la hauteur de la rue Notre-Dame. Ils doivent donc reculer jusque dans le Vieux-Port avant de repartir vers l’est pour atteindre les terminaux de conteneurs situés en aval du boulevard Pie-IX.

Cette courbe pourrait être réorientée vers l’est, de façon à permettre aux trains d’aller directement vers les terminaux. En plus de rendre le transport des marchandises plus efficace, cette solution permettrait de retirer plusieurs des neuf voies ferrées situées entre la rue Notre-Dame et le fleuve. Certaines voies devraient demeurer en place pour garantir l’accès au réseau du CN, mais l’espace libéré pourrait être transformé en parc linéaire.


Vue sur le fleuve, obstruée par des conteneurs.
PHOTO : RADIO-CANADA / ANTOINE-PHILIPPE SAULNIER

Les gens pourraient marcher du Vieux-Port [en passant] par le projet Molson, et continuer jusqu’à la rue Bercy, explique Victor Balsis. Ça ouvrirait le fleuve pour les gens d’Hochelaga qui est juste à côté.

L’idée d’inverser cette courbe a été examinée au tournant des années 2000, pour des raisons opérationnelles, explique Jacques Côté. Le but n’avait alors rien à voir avec la possibilité de redonner aux résidents du Centre-Sud l’accès au fleuve Saint-Laurent. Mais le projet a été rejeté en raison des coûts qu’il aurait représentés, selon l’ancien dirigeant.

Ce qui se passe aujourd’hui, estime Jacques Côté, c’est qu’il y a eu un changement majeur lorsque le port de Montréal a annoncé son intention d’ouvrir un nouveau secteur du port à Contrecœur, spécifiquement pour accueillir le transport des conteneurs internationaux.

Ce nouveau terminal sur la rive sud du fleuve permettrait au port de libérer des espaces sur l’île de Montréal, selon M. Côté. De plus, l’aménagement d’un parc linéaire pourrait servir de monnaie d’échange pour faciliter la réalisation du projet de Contrecœur. On compense, jusqu’à un certain point, les impacts environnementaux par un accès pour les résidents de l’est au Vieux-Port, explique-t-il.

D’autres villes l’ont fait

D’autres villes nord-américaines ont réussi à redonner accès aux berges à leurs résidents. Des précédents en la matière ont été répertoriés par des étudiants à la maîtrise en urbanisme de l’Université McGill, qui se sont penchés sur le projet des AmiEs du courant Sainte-Marie.


Des conteneurs au bord du fleuve
PHOTO : RADIO-CANADA / ANTOINE-PHILIPPE SAULNIER

Il y a des exemples comme CRAB Park, à Vancouver, explique Stephen Hickson. Il y a beaucoup de précédents dans les autres villes, où on a créé des espaces de qualité pour les gens.

Les étudiants de McGill se sont aussi intéressés au potentiel de développement immobilier de la gare de triage Hochelaga, qui se trouve entre les rues Sainte-Catherine et Ontario. Les trains la traversent, mais les lieux ne sont plus utilisés comme gare de triage. Avec les quelque 20 000 nouveaux résidents qui devraient s’établir dans les projets immobiliers du Centre-Sud d’ici 2035, la gare de triage pourrait être mise à contribution, estime Aaron Bensmihen. Il y a un besoin pour des espaces communautaires, soit des parcs ou même des écoles ou des épiceries.

La Ville de Montréal dit être à l’écoute

Le cabinet de la mairesse Valérie Plante affirme être toujours ouvert à entendre les suggestions des AmiEs du courant Sainte-Marie, des partenaires de longue date, précise un porte-parole dans un courriel. L’administration Plante rappelle que l’accès visuel au fleuve a fait partie de ses engagements électoraux, et dit souhaiter que le dossier avance.

Le Canadien Pacifique, de son côté, indique que l’entreprise peut participer à des études sur le déplacement de certaines lignes ferroviaires lorsque des collectivités en expriment le souhait. Mais le CP souligne que la question est complexe et qu’elle concernerait tous les ordres de gouvernement.

Dans les prochaines semaines, le groupe de citoyens souhaite soumettre à la Ville différentes idées de réaménagement du parc du Pied-du-Courant, conçues par les étudiants de McGill. Ces propositions visent à rehausser le terrain du parc afin de dégager la vue sur le fleuve, au-dessus des trains.

Les AmiEs du courant Sainte-Marie veulent aussi convaincre le gouvernement fédéral d’intervenir dans le dossier de la courbe du CP et de financer des études de faisabilité sur le déplacement des voies ferrées.

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La Santé publique de Montréal a publié un rapport sur l’accessibilité par transport actif et collectif à trois grands parcs de l’île :

  • Parc Angrignon;
  • Parc de la Promenade-Bellerive;
  • Parc nature de la Pointe-aux-Prairies.

RAPPORT POUR DES PARCS ACCESSIBLES

La présence d’espaces verts est associée à plusieurs effets significativement positifs sur la santé et le bien-être physique et psychologique de la population. Avoir accès à un parc favorise la pratique d’activité physique, les contacts sociaux et la réduction du stress. En plus d’avoir des effets positifs sur la santé et le bien-être, les parcs ont un impact sur l’environnement en améliorant la qualité de l’air et en diminuant les îlots de chaleur urbains. Cependant, tous n’ont pas accès de façon égale à un parc. Plusieurs barrières physiques peuvent restreindre l’accès au parc, telles que la présence d’artères ou de fracture dans le réseau cyclable.

Ce rapport est né de la volonté de cinq (5) organismes partenaires de la mobilisation Montréal physiquement active (MPA) d’avoir une meilleure connaissance de l’accessibilité des grands parcs de l’île de Montréal par les modes de transports actifs et collectifs. Voyagez futé, le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal), la Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP), Société Logique et le Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM) ont travaillé ensemble afin de faire valoir l’importance d’agir sur des enjeux tels que l’accès aux grands parcs, la sécurité routière et les inégalités sociales de santé.

Le but de ce projet est d’obtenir des améliorations à la desserte en transport en commun, au réseau cyclable et aux aménagements piétonniers desservant les grands parcs, en intégrant la perspective de l’accessibilité universelle, afin que toute la population montréalaise puisse accéder aux grands parcs de l’agglomération, sans barrière physique ou économique.

Le rapport présente un portrait de l’accessibilité de trois (3) grands parcs, soit le parcs Angrignon, le parc de la Promenade-Bellerive et le parc nature de la Pointe-aux-Prairies, par le transport actif et collectif, ainsi que les recommandations formulées à l’intention des décideurs municipaux et des sociétés de transport pour en améliorer l’accessibilité.

Consultez le rapport de recherche « Pour des parcs accessibles » :

Réaménagement du parc au pied du mont Royal!

Réaménagement du parc Lucia-Kowaluk


Mis à jour le 14 février 2023
Temps de lecture : 2 min

Nommé à la mémoire d’une militante reconnue pour son engagement communautaire exceptionnel, le parc Lucia-Kowaluk sera réaménagé en 2023.

Le projet de réaménagement du parc Lucia-Kowaluk a pris forme suite à des échanges avec la collectivité.

L’objectif est de créer un lieu de concertation citoyenne en plein air, sous forme de placette délimitée par des bancs et des tables, et organisée autour d’une plateforme centrale. La place devient le lieu de convergence, qui rendra hommage aux mouvements de mobilisation collective des années 1970 dans le quartier Milton-Parc.

Cet espace permettra également d’accueillir des événements culturels et des classes extérieures, par exemple, ou encore la pratique du télétravail. Les nouveaux aménagements incluent aussi des espaces qui favorisent l’appropriation spontanée du parc pour y manger, se rencontrer ou simplement se détendre, en profitant de la vue exceptionnelle sur le Mont-Royal.

L’aménagement qui sera réalisé au parc Lucia-Kowaluk permettra :

  • de contribuer à la mise en valeur du site, des vues d’exception vers le Mont-Royal et d’offrir un point d’intérêt par la création d’un belvédère;
  • d’affirmer son appartenance et de confirmer sa place dans le site patrimonial du Mont-Royal;
  • de souligner l’importance du site, de son histoire et de la personne qui y est honorée par l’installation de panneaux d’interprétation;
  • de bonifier le couvert végétal en continuité du Mont-Royal;
  • de créer un lieu de rassemblement convivial pour la tenue d’événements;
  • d’offrir un parc à l’échelle du quartier pour répondre aux besoins de la population du secteur.


Espace de contemplation


Espace de contemplation


Espace de convivialité


Espace de convivialité


Espace de convivialité


Espace de convivialité


Esquisse d’aménagement

Objectif : répondre aux besoins de la communauté

La vision d’aménagement du parc découle d’une démarche de participation citoyenne tenue en 2021 pour mieux cerner les besoins et les attentes de la communauté. Au total, plus de 250 personnes ont partagé leur avis. Il ressort de ce sondage que le parc est principalement utilisé pour se détendre, être traversé, circuler en périphérie, attendre le bus, travailler ou pique-niquer.

Historique et prochaines étapes

  • 2020 : changement de zonage de l’espace vert communément appelé « parc Léo-Pariseau », qui devient officiellement un parc. Le parc est ensuite nommé Lucia-Kowaluk, pour rendre hommage à cette figure marquante de Milton-Parc, fervente défenderesse de l’équité sociale et de la sauvegarde du patrimoine bâti.
  • 2021 : sondage sur le projet de réaménagement.
  • 2021-2022 : planification des différentes étapes du projet d’aménagement.
  • 2022 : approbation du projet par les différentes instances concernées (Conseil du patrimoine de Montréal, Groupe de travail de la Table de concertation du Mont-Royal).
  • 2022-2023 : préparation des documents d’appel d’offres, lancement de l’appel d’offres, octroi du contrat et réalisation des travaux.

Présentation détaillée du projet

U n nouveau toponyme pour reconnaître la contribution d’une militante communautaire montréalaise

Femme de cœur, de conviction et de persévérance, Lucia Kowaluk (1934-2019) était une fervente défenderesse de l’équité sociale et de la sauvegarde du patrimoine bâti. Elle œuvrait à pied d’œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des Montréalaises et Montréalais moins bien nantis et pour l’établissement de coopératives d’habitation.

L’un des faits marquants qui l’honorent est sa contribution à la création et à la non-démolition d’une des plus grandes communautés de coopératives de logements communautaires en Amérique du Nord, la Communauté Milton Parc. Le Centre d’écologie urbaine de Montréal, Héritage Montréal et Sauvons Montréal sont tous des organismes qu’elle a contribué à fonder et à faire évoluer. Aussi, elle a fait en sorte que le centre de jour de l’église unie Saint-James de Montréal et l’organisme La rue des femmes voient le jour.

Chevalière de l’Ordre national du Québec depuis 2014, Mme Kowaluk a été également nommée à l’Ordre du Canada en 2013. Elle est décédée à l’âge de 84 ans. Lucia Kowaluk est aussi la première lauréate du prix Thérèse-Daviau remis par la Ville de Montréal en 2004, soulignant son engagement communautaire exceptionnel.

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En lien avec le rapport de la Santé publique

La santé publique de Montréal recommande d’apaiser la circulation autour des grands parcs


La rue Notre-Dame, devant le parc de la Promenade-Bellerive.
PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE-ANTOINE SAULNIER

Philippe-Antoine Saulnier
Publié hier à 19 h 38

De grands parcs montréalais, comme le parc Angrignon et celui de la Promenade-Bellerive, sont entourés de voies de transport importantes qui nuisent à l’accessibilité de ces espaces verts par la population, autrement qu’en automobile.

C’est l’un des constats que font cinq organismes, dont la Direction régionale de la santé publique et le Conseil régional de l’environnement de Montréal, qui se sont penchés sur les environs de trois grands parcs.

Leur rapport recommande notamment de mettre en œuvre des mesures pour réduire la vitesse et le volume de circulation aux abords des grands parcs. Le document invite aussi la Ville de Montréal à bonifier la desserte en transport collectif, ainsi que les réseaux cyclables dans certains secteurs de la ville.

Parfois, les voitures passent très vite, il faut faire attention en traversant la rue, dit Sergio, qui habite tout près du parc de la Promenade-Bellerive, dans l’est de Montréal.

La traversée de la rue Notre-Dame à la hauteur de la Promenade-Bellerive est l’un des obstacles recensés par les cinq organismes.

Les traverses piétonnes ne sont à peu près pas aménagées, constate Anne Pelletier, chef de service à la Direction régionale de la santé publique de Montréal, en montrant les quatre voies de circulation que les piétons doivent franchir pour atteindre le parc. Il y a une vingtaine de secondes pour traverser la rue. Ça va pour un adulte moyen, mais quand on a des enfants, si on est une personne plus âgée, avec une mobilité réduite, alors les 20 secondes sont vraiment une course à obstacles!

Le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies très difficilement accessible


Le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies
PHOTO : RADIO-CANADA / DANIEL THOMAS

L’un des grands parcs les moins connus de la métropole se trouve à l’extrémité est de l’île, de part et d’autre de l’autoroute 40. Bien qu’il soit situé à proximité de certains quartiers défavorisés et mal desservis en espaces verts, Rivière-des-Prairies et Pointe-aux-Trembles, le parc est très difficile d’accès à pied, à vélo ou en transports en commun.

La station BIXI la plus proche est à environ 50 minutes de marche et peu de voies cyclables permettent de se rendre au parc. L’aménagement du boulevard Gouin n’est aucunement adapté à la marche, peut-on lire dans le document. De plus, la desserte par transports collectifs est très limitée.

Ce parc aurait le potentiel d’être vraiment plus utilisé qu’il l’est actuellement, estime Anne Pelletier. Il ne peut pas remplir son rôle à son plein potentiel tant qu’il y aura autant d’obstacles pour l’utiliser.

Pour que la population de l’est de l’île puisse profiter de ce grand parc qui borde la rivière des Prairies et le fleuve Saint-Laurent, la priorité serait d’améliorer la desserte en transport collectif, selon Mme Pelletier. Une desserte qui ne serait pas seulement sur heures de pointe, précise-t-elle, parce qu’un parc, tu n’y vas pas sur les heures de bureau nécessairement. C’est aussi les soirs et les fins de semaine.

Changer la façon de voir les grands parcs urbains

Si les grands parcs sont si difficiles d’accès, autrement qu’en voiture, c’est peut-être parce qu’ils ont été, historiquement, considérés comme des équipements régionaux s’adressant à un vaste bassin de population, d’après Anne Pelletier. On oublie toutefois que de nombreux utilisateurs habitent à quelques rues à peine de ces espaces verts. Le rapport précise d’ailleurs que 40 % de la population montréalaise a accès à un parc à moins de 15 minutes de marche.

Mikael Saint-Pierre, urbaniste au Centre d’écologie urbaine, un organisme qui a participé à la réalisation du rapport, est d’avis que les décideurs et les professionnels municipaux au Québec ont tendance à s’occuper des parcs séparément du reste de la ville.

C’est parce qu’on a toujours fait comme ça qu’on fait encore comme ça, explique-t-il. On va réfléchir [au] quadrilatère du parc, l’intérieur, sa programmation, son écologie et ses flux, mais on ne va pas nécessairement faire le lien avec ce qu’on appelle la deuxième peau du parc : les circulations vers le parc, les aménagements, les espaces publics autour du parc, même les fonctions autour du parc.

Les cinq organismes signataires du rapport sur l’accessibilité des trois parcs en transports actifs et collectifs recommandent à la Ville de Montréal de considérer les grands parcs comme des générateurs de déplacements importants, au même titre que les hôpitaux et les universités.

Une telle approche permettrait d’inclure les grands parcs dans l’analyse des tracés des lignes de transport collectif. Les axes cyclables devraient aussi être reliés en réseaux de façon à rendre les grands parcs accessibles depuis tous les quartiers.

Selon Robert Beaudry, responsable de l’urbanisme au comité exécutif de la Ville de Montréal, l’administration de Valérie Plante est déjà bien au fait de cette préoccupation et compte y remédier dans l’élaboration du futur Plan d’urbanisme et de mobilité, qui devrait être adopté au cours de 2024.

Toute la planification urbaine de notre territoire, [y compris] la planification de nos grands parcs et la connectivité de nos espaces verts entre eux, ce sera lié au développement de la mobilité, explique M. Beaudry.

Le parc régional de la Pointe-aux-Prairies a aussi été ciblé relativement à son importance pour les résidents de l’est de l’île, poursuit le responsable de l’urbanisme. Certaines améliorations, comme l’ajout de stations BIXI et de supports à vélo, dépendent de l’arrondissement, précise-t-il.

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Boisé Steinberg: Hydro consulte les résidents avant de couper


La cime de ces arbres a été coupée par la ligne électrique.
Photo: Clément Bolano, Journal Métro

Clément Bolano
4 avril 2023 à 18h33 - Mis à jour 4 avril 2023 à 18h38 3 minutes de lecture

De la végétation poussant sous une ligne haute tension dans Hochelaga-Maisonneuve crée un enjeu de sécurité. Sous cette «autoroute» du courant électrique dans l’est de Montréal, au niveau du boisé Steinberg, des arbres dont la cime touche les câbles menacent la fiabilité du réseau. Surtout, ils posent un risque d’incendie.

«Dans trois à quatre semaines, quand ça va bourdonner, il y aura un risque de contact», pointe le directeur des affaires réseau et végétation à Hydro-Québec, Hugo Laperle. Sur place, on peut constater que la cime des arbres est parfaitement taillée au niveau des câbles.

Cette ligne de haute tension dessert plusieurs milliers d’habitations et d’entreprises. L’enjeu de panne dans le secteur pose un problème tant pour la sécurité que la fiabilité du réseau. Selon M. Laperle, il y a là un vrai risque de court circuit.

L’entreprise publique a entamé des démarches avec les résidents du quartier – tout particulièrement ceux qui ont à cœur la défense du boisé. «On sait que les citoyens veulent le préserver», souligne le conseiller de communication d’Hydro, Jonathan Laporte. Ce dernier est bien conscient qu’il s’agit d’un «secteur sensible», le même que celui où Ray-Mont Logistiques est en conflit avec de nombreux riverains.

Replanter des arbres

La coupe des tiges concernées, environ une centaine, sera de cinq mètres de chaque côté du poteau. Hydro-Québec voudrait réaliser ses travaux cette année, idéalement au printemps. Cependant, les discussions avec les résidents pourraient repousser l’intervention à l’automne, voire au printemps 2024.

L’entreprise dit vouloir «contribuer positivement à la revitalisation du boisé», en concertation avec les riverains. Mardi 4 avril, elle a rencontré deux groupes, le premier accompagné d’un médecin pour l’environnement. «L’accueil a été très positif. On veut travailler en collaboration», relate M. Laporte.

«On apprécie leur démarche», confirme la porte-parole du groupe citoyen Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM, Anaïs Houde, qui milite pour la création d’un parc-nature à l’endroit du boisé Steinberg. «Mais leur volonté à couper nous reste au travers de la gorge», tempère-t-elle.

L’entreprise a conclu un partenariat avec l’organisme Saverdi pour replanter au minimum une centaine d’arbres. La promesse: tout ce qui est coupé sera replanté, «avec un maximum de biodiversité pour que le boisé reprenne le territoire», affirme la directrice générale de l’OBNL, Maline Anagries. Le plan de plantation sera élaboré conjointement avec la population dans les prochaines semaines.

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Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Financement fédéral pour deux projets d’aménagement dans Mercier

La Halte Bellerive dans le parc de la Promenade-Bellerive à Mercier-Ouest. Photo: Gracieuseté, La Pépinière, Charles Olivier Bourque.

Lucie Ferré

9 avril 2023 à 16h44 2 minutes de lecture

L’Arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (MHM) recevra une subvention de 3,9 M$ de la part d’Infrastructures Canada pour la réalisation de deux projets d’aménagement urbain dans les secteurs de Mercier-Est et Mercier-Ouest. Des projets verts, accueillants et inclusifs, selon le maire de l’arrondissement, Pierre Lessard-Blais.

Lors de l’assemblée du conseil d’arrondissement du 3 avril, les élus de MHM ont adopté deux ententes de contributions financières entre la Ville de Montréal et le gouvernement fédéral pour la réalisation d’un parcours actif entre la rue Dickson et l’école Notre-Dame-des-Victoires, ainsi que la consolidation du pôle récréatif Bellerive, qui avaient été approuvés le 24 novembre.

Le parcours actif Notre-Dame-des-Victoires

La somme de 1,8M$ sera dédiée au parcours actif Notre-Dame-des-Victoires, qui vise à aménager de manière permanente les tronçons de rue fermés à la circulation automobile dans le cadre du Carré Notre-Dame-des-Victoires. Le projet prévoit:

  • la déminéralisation de 1550m² d’asphalte;
  • la plantation d’une trentaine d’arbres et de végétaux;
  • l’ajout d’un terrain de «dek hockey»;
  • l’aménagement d’une placette publique avec jets d’eau au sol;
  • l’ajout de supports à vélo;
  • et la réfection et l’amélioration de l’éclairage des sentiers.

Le pôle récréotouristique Bellerive

Le projet du pôle récréotouristique Bellerive vise l’aménagement permanent de la rue Bellerive et de la Halte Bellerive, ainsi que le réaménagement du parc Pierre-Tétreault. Une somme de 2,1 M$ y sera allouée. Le projet prévoit:

  • la déminéralisation de 2790m² d’asphalte pour connecter les parcs Pierre-Tétreault et la Promenade Bellerive;
  • le resurfaçage de la piste cyclable située sur la rue Bellerive;
  • l’aménagement d’une halte pour cyclistes dans le parc Pierre-Tétreault, dont l’ajout d’une station Bixi électrifiée;
  • l’ajout de placettes ludiques avec jets d’eau;
  • et la plantation de 70 arbres.

«C’est une étape importante de la transformation positive des cœurs de nos quartiers pour qu’ils soient à l’image des gens qui l’habitent», a déclaré M. Lessard-Blais sur son compte Twitter, quelques jours avant l’assemblée du conseil d’arrondissement du 3 avril.

Les travaux du parcours actif sont prévus pour 2023-2024, tandis que ceux du projet Bellerive sont projetés pour 2025.

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Des photos du parc de la Savane dans CDN-NDG

Page Facebook de Kollectif

Réaménagement du Parc de la Savane [Côte-des-Neiges, Montréal] par Projet Paysage

« Dans un cadre d’effervescence immobilière, la communauté du secteur le Triangle nécessitait un réaménagement et une mise en valeur de trois espaces clés : le Parc de la Savane, le Parc Saidye-Bronfman et le passage Yolène Jumelle. De cette volonté, les caractères sportifs et récréatifs existants du Parc de la Savane ont été amplifiés afin de répondre aux besoins et attentes des citoyens.
Le Parc est divisé en secteurs avec différents usages pour en faire une destination loisir de choix. Autour d’un pavillon communautaire rénové, on retrouve des espaces de rassemblement et de plaisance grâce à une esplanade gazonnée, un jardin communautaire et une entrée au Parc qui est rajeunie par une végétation finement choisie et de nouvelles tables de ping-pong.
De l’autre côté du Parc, adjacent à la rue de la Savane, se retrouvent des espaces plus actifs. Une aire d’exercice canin et une aire sportive regroupant des terrains de basket-ball complets et partiels ainsi qu’un espace d’entraînement extérieur répondent au caractère sportif de cet espace communautaire.
Au centre du Parc de la Savane se trouve un lieu de rassemblement garni de tables de pique-nique qui donne un aspect convivial et permet d’unir les deux univers qui se situent aux extrémités du sentier. »

Photos : Vincent Brillant (@montrealismes sur instagram)

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Si j’analyse bien, ces photos doivent bien dater d’il y a au moins… 5 mois… :upside_down_face: :fallen_leaf:

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