Le parc a été fermé pendant un an pour un réaménagement, mais le sentier central entre la station de métro et la rue Dézéry est toujours aussi sombre de soir. Aucun lampadaire n’y a été installé alors que c’est le sentier le plus achalandé. Par contre, on a installé quantité de nouveaux lampadaires sur des sentiers secondaires. Il y a quelque chose de fondamentalement incompréhensible à ce pari qui néglige le lien le plus utilisé du parc.
Je pense que c’est parce que jusqu’à une certaine heure, les lampadaires du terrains de baseball sont allumés, éclairant le sentier. En fait, j’étais même un peu étonné de lire ça, car je trouve justement que le sentier est hyper bien éclairé (quand il l’est), on se croirait en plein jour.
Cependant, il me semble que les travaux ne sont pas finit et qu’ils vont reprendre au printemps.
Les lampadaires du terrain de baseball ferment à 23h, donc pas super comme planification pour ceux qui sortent et rentrent après 11h. J’étais aussi étonné qu’ils n’aient fait aucune bonification de ce sentier hyper utilisé. Un peu déçus.
Malgré la réfection complète du parc Raymond-Préfontaine, on se retrouve encore avec des poubelles grillagées des années 60 en nombre insuffisant. Pourquoi n’y a-t-il pas un pari de mobilier urbain digne de ce nom après une rénovation?
Surprenant que la Ville n’a toujours pas taillé les plants séchés qui empêchent la repousse, ça vient pourtant d’être planté l’an dernier. Le sentier central du parc est toujours rempli de poussière de pierre hivernale qui n’a pas été nettoyé. L’entretien semble plutôt pauvre pour un parc rénové.
Le nouveau skatepark est rendu très coloré. Je crois que la Ville tolère les graffitis sur l’installation de béton.
Aucune tonte de gazon au parc Raymond-Préfontaine depuis le début de la saison. Y’a-t-il un nouveau pari de prés fleuris dans les parcs d’Hochelaga?
Plusieurs arrondissements ne vont pas couper le gazon en mai, et commencent seulement en juin. Ça permet de laisser les insectes pollinisateurs profiter des fleurs du printemps, comme les pissenlits. C’est possible que Hochelaga fasse pareil.
Par la suite, il peut avoir de la gestion différenciée, mais ça concerne juste quelques zones désignées. HMH le fait déjà dans plusieurs parcs, je ne sais pas si cela concerne celui-ci.
Dans le parc Lalancette aussi, là où ce n’est pas nécessaire de couper l’herbe (donc en dehors du terrain de balle molle), l’herbe n’est coupée et personnellement je trouve ça très bien ! Au delà des bénéfices environnementaux et financiers, ça embellit le paysage.
Ce n’est pas un pari, c’est un défi!
Le pari de non-entretien semble poussé à l’extrême au parc Raymond-Préfontaine, les herbes hautes poussant sans encombre dans ce parc pourtant rénové. Aucune affiche n’explique le pari. Que se passe-t-il?
Il faut quand même pas exagéré en disant que c’est un pari extrême. Les zones sans tonte ne sont pas des endroits utilisés par les utilisateurs du parc. Au delà de la qualité paysagère (les 2e, 5e et 6e photos, je trouve qu’elles sont plus belles que lorsque c’est tondu) et des bénéfices écologiques maintes fois mentionnés, considérant que le parc a été en chantier pendant des mois, laisser pousser les plantes pour favoriser la croissance puis la dispersion de graines permet une meilleure biodiversité ainsi qu’un couvert végétal plus complet.
Vraiment, je trouve qu’on en fait un tempête dans un verre d’eau et en tant que citoyen du quartier, je suis bien heureux d’avoir accès à ce genre de paysage, habituellement réservés à des milieux urbains plus en marges ou aux campagnes.
Les zones sans tonte sont en fait la totalité du parc Il faudrait certainement afficher le nouveau pari municipal de non-tonte afin que le citoyen lambda puisse comprendre ce qui se passe. La majorité des citoyens ne sont certainement pas au courant du nouveau pari qui laisse le parc dans un état plutôt nonchalant, mais potentiellement écologiquement plus responsable.
Moi j’aime bien! (Je déteste le gazon taillé carré et parfait).
Le gazon est pourtant taillé “carré” sur la majorité du Jardin Botanique. Je me demande quelle est la différence de pari entre ce grand parc écologique de la Ville de Montréal et ces parcs municipaux?
Même sur le terrain de baseball?
Ah bon? Je n’ai pas la photo avec moi présentement, mais pendant la saison des lilas et des aubépines, j’avais justement photographié les espaces non-tondues, car elles étaient pleines de fleurs.
La majorité des espaces gazonnés du Jardin Botanique sont tondus, que ce soit le Jardin Japonais, les jardins fleuris ou l’Arboretum
Là où l’on souhaite créer un parterre il est essentiel de couper. Mais là où l’on souhaite favoriser la biodiversité et permettre à la nature d’être plus résiliente, mieux vaut laisser les herbes pousser jusqu’à maturité en favorisant l’apparition des fleurs sauvages et autres herbes des champs. Car avec ce type de couvert végétal c’est toute une biologie nouvelle qui s’installe et se développe comme une parcelle de campagne à la ville.
Ces espaces deviennent en même temps un autre type de parc-éponge, en plus d’encourager une biodiversité nettement plus riche, sans pesticide ou herbicide pour empoisonner la faune et la flore. Bien sûr c’est une toute autre vision d’espaces verts où peuvent alterner des zones plus aménagées en jardin et d’autres où on laisse la nature s’installer avec un minimum d’intervention humaine.
Le mandat du Jardin Botanique est tout autre, c’est d’abord un immense jardin et un parc ornemental qui met en valeur l’énorme collection de végétaux, c’est aussi un laboratoire grandeur nature où on teste et expérimente toutes sortes de végétaux, des croisements, des acclimations, etc.
Finalement en cette ère de développement durable et de défis environnementaux, l’objectif n’est plus de dominer la nature et lui imposer un cadre. Mais plutôt travailler avec elle dans le but de chercher un nouvel équilibre entre les diverses composantes du territoire urbain, où peuvent alterner des espaces libres en complément avec d’autres plus aménagés. Tout cela sans oublier la notion d’esthétisme pour que le résultat finale soit plus pérenne et plus abouti.
Finalement, le gazon a été complètement tondu au parc Raymond-Préfontaine. Il ne semble donc pas avoir eu de pari d’herbes hautes estivales, mais plutôt un genre de délais de tonte repoussé un peu comme le pari des ordures.
Des nouveaux bancs ont été posés.
Stu le gambler