Parc Olympique - Discussion générale

Je suis franchement content de voir tous ces changements dans le secteur qui a été longtemps laissé à l’abandon.

3 « J'aime »

Jardin botanique Une exposition annulée à cause d’une chute de verre

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Une serre du Jardin botanique de Montréal, en 2020

Le Jardin botanique de Montréal doit annuler une exposition après avoir condamné cinq de ses serres en raison de chutes de carreaux de verre à répétition dans les dernières années.

Mis à jour hier à 10h00

Partager


Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

L’évènement le plus grave s’est produit le 24 juin dernier : huit panneaux de vitre ont éclaté au plafond d’une serre de production avant de tomber par terre et sur des tables à proximité de travailleurs.

Personne n’a été blessé, mais « certains ont été ébranlés », a rapporté Marie-Claude Limoges, cheffe de division horticulture au Jardin botanique, en entrevue avec La Presse.

Selon la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), « le risque de chute de verre est aussi présent » dans une quarantaine d’autres serres réservées au personnel dans l’installation.

La serre touchée le 24 juin et les quatre autres du même complexe ont été aussitôt condamnées. Elles le sont toujours en date d’aujourd’hui. « Il y a des plantes qu’on a dû laisser mourir », a indiqué Mme Limoges. Seule une petite section est toujours accessible aux employés : « Les gens ont le droit d’y aller avec des casques et des lunettes de sécurité, deux fois par jour pendant 15 minutes. »

La fermeture de ce complexe forcera le Jardin botanique à annuler son exposition prévue au printemps prochain, puisque les plantes qui auraient dû être en vedette ne pourront être produites.

« C’est clair que la sécurité des visiteurs et des employés est essentielle pour nous », a indiqué Anne Bourgoin, responsable des communications à Espace pour la vie. « On a fait l’inspection sur toutes nos serres, y compris les serres d’exposition où c’est en cours. »

Une ou deux chutes par année

Ce n’est pas la première fois que des chutes de carreaux de vitre surviennent dans les serres de production du Jardin botanique. Des épisodes de moindre gravité se produisent une ou deux fois par année depuis 2017-2018, selon Mme Limoges.

Cette année-là, le Jardin botanique a fait installer un système mécanique d’ouverture et de fermeture de certains carreaux des serres afin de contrôler la température et l’humidité à l’intérieur, un travail auparavant fait de façon manuelle. C’est ce système, pourtant âgé de seulement cinq ans, qui cause des soucis.

« Nos serres n’étaient pas nécessairement conçues pour recevoir des ouvrants mécanisés, et dans certains cas, ça cause des petits tracas », a indiqué Marie-Claude Limoges, soulignant bien qu’il ne s’agissait pas d’un jugement d’expert. « [Le 24 juin], ça a trop ouvert, on ne sait pas pourquoi. […] Le bras a forcé, les verres gondolaient et ont fini par céder. » Cette serre a été construite en 1984.

La CNESST a ouvert un dossier sur la situation. Le Jardin botanique a embauché une firme spécialisée afin de tenter de trouver une solution au problème.

C’est la deuxième fois que des serres des musées municipaux d’Espace pour la vie donnent des maux de tête à l’interne au cours de l’été 2023. En juillet, La Presse avait révélé que le tout nouvel Insectarium de Montréal, construit en forme de serre, connaissait des surchauffes problématiques quand le soleil resplendit à l’extérieur.

1 « J'aime »

ChroniqueExplosion des coûts pour la Coupe du monde de la FIFA au Canada

Les coûts de modernisation des stades seront plus importants que prévus.

Le trophée de la Coupe du monde de la FIFA

Le trophée de la Coupe du monde de la FIFA

Photo : Getty Images / Paolo Bruno

Publié à 5 h 00 HNE

La synthèse vocale, basée sur l’intelligence artificielle, permet de générer un texte parlé à partir d’un texte écrit.

Nouveau!

La synthèse vocale, basée sur l’intelligence artificielle, permet de générer un texte parlé à partir d’un texte écrit.

La présentation à Toronto et Vancouver de dix matchs de la Coupe du monde de la FIFA en 2026 est en train de devenir un véritable gouffre financier.

Radio-Canada Sports a appris qu’à elles seules, les prévisions de dépenses du gouvernement fédéral reliées à la présentation de ces 10 matchs avoisinent les 700 millions de dollars.

Si l’on tient compte des contributions des villes et des gouvernements provinciaux concernés, la facture des contribuables canadiens surpassera aisément le milliard de dollars.

Pour comprendre ce qui est en train de se passer, il vaut la peine de rappeler comment la candidature de Montréal a précédemment été gérée par le gouvernement du Québec. Clairement, le gouvernement Legault avait perçu des signaux qui n’ont pas été captés ailleurs au pays.


En juillet 2021, la Ville de Montréal avait causé tout un émoi en annonçant qu’elle renonçait à présenter trois matchs de la Coupe du monde de la FIFA au stade olympique. Cette décision avait été provoquée par le retrait de l’appui financier du gouvernement provincial. À Québec, on s’inquiétait de l’explosion des coûts et du fait que de nombreuses exigences de la FIFA étaient encore inconnues.

En 2018, quand le gouvernement libéral de Philippe Couillard avait donné son appui à l’éventuelle présentation de matchs de la Coupe du monde dans la métropole, les coûts évoqués s’élevaient à quelque 50 millions par palier gouvernemental, soit une facture totale de 150 millions, pour la présentation de six matchs.

Mais en janvier 2021, les exigences de la FIFA avaient déjà fait passer la facture à environ 300 millions, et ce, même si le nombre de matchs devant être présentés à Montréal avait chuté de moitié. Par ailleurs, ces 300 millions ne tenaient pas compte des rénovations onéreuses devant être apportées au stade olympique puisque la FIFA exige, notamment, que les matchs de Coupe du monde soient présentés à ciel ouvert et sur pelouse naturelle. Or, l’histoire des 40 dernières années nous a démontrée qu’il n’est jamais simple ou économique de manipuler le toit du stade.

Des personnes réunies près du stade.

Des rénovations devaient être apportées au Stade olympique de Montréal pour présenter la Coupe du monde de soccer.

Photo : Radio-Canada / Alexandre Letendre

Dans une lettre adressée à Valérie Plante, la ministre du Tourisme Caroline Proulx avait clairement indiqué en janvier 2021 que le gouvernement du Québec craignait de se retrouver coincé dans un engrenage financier malsain.

En considérant l’importante contribution de 103,4 millions attendue de la part du gouvernement du Québec, mais également les nombreux coûts inconnus associés au dossier de candidature d’ici le dépôt d’un cahier de charge final en 2023, je me vois malheureusement dans l’obligation de vous informer que le gouvernement du Québec ne pourra s’engager […], avait signifié la ministre.


Après le désistement de Montréal, la candidature d’Edmonton a été rejetée par la FIFA. Les villes de Toronto et Vancouver ont donc été les seules villes canadiennes sélectionnées, chacune obtenant la présentation de cinq matchs. Outre Toronto et Vancouver, 11 villes américaines et trois villes mexicaines présenteront la centaine de matchs de cette grande compétition.

En juillet 2022, un an après le retrait de la candidature de Montréal, l’administration de la mairesse torontoise Olivia Chow avait publié une mise à jour révélant que les prévisions initiales avaient aussi plus que doublé dans la Ville Reine.

Au lieu de devoir allonger entre 30 et 45 millions comme cela avait été prévu en 2018, les contribuables torontois avaient appris qu’ils allaient plutôt devoir assumer le tiers d’une facture totale dorénavant estimée à quelque 300 millions.

Le stade BMO Field vu de l'extérieur.

Le BMO Field de Toronto accueillera des matchs de la Coupe du monde de soccer 2026, moyennant une facture totale estimée à quelque 300 millions par l’administration de la Ville Reine.

Photo : Radio-Canada / Patrick Morrell

À 60 millions de dépenses publiques par match présenté, la manne de retombées économiques (généreusement estimée à 307 millions pour Toronto) devenait alors nettement moins intéressante. Or, même à ce moment, l’évaluation des coûts reliés à la présentation de ces matchs était incomplète.

Bien que rédigé dans un langage neutre et technique, le document publié à l’été 2022 par la Ville de Toronto spécifiait que les engagements financiers du fédéral n’allaient être connus qu’au début de 2023, après qu’une évaluation des coûts de sécurité et des dépenses essentielles ait été complétée par Ottawa.

Ces vérifications ont été faites le printemps dernier. Selon nos sources, l’évaluation de la facture fédérale se situe quelque part entre 650 et 700 millions.

Si l’on ajoute cette somme aux quelque 100 millions de dépenses déjà prévues par chacun des autres joueurs concernés (Toronto, Vancouver ainsi que les gouvernements ontarien et britanno-colombien), on parle au bas mot d’une facture totale de 1,1 milliard.

C’est ahurissant. Et ce n’est peut-être pas fini.


À partir de là, il sera intéressant de voir de quelle manière seront réparties ces dépenses entre les différents paliers de gouvernement.

Car la politique fédérale en matière de présentation d’événements internationaux interdit à Ottawa d’assumer plus de 35 % des coûts directement reliés à la présentation d’un événement sportif. Par ailleurs, les dépenses fédérales ne peuvent excéder 50 % des dépenses publiques engendrées par la présentation dudit événement international.

C’est la ministre des Sports, Carla Qualtrough, qui porte le dossier de la Coupe du monde au sein du cabinet ministériel. Sur le terrain, c’est Emmanuelle Sajous (sous-ministre adjointe responsable du Sport et des événements majeurs) qui coordonne l’effort du fédéral.

Elle répond au micro à des questions.

C’est la ministre des Sports, Carla Qualtrough, qui porte le dossier de la Coupe du monde au sein du cabinet ministériel

Photo : (Victoria Adkins/The Associated Press)

Dans une note interne adressée à la sous-ministre du Patrimoine, Isabelle Mondou, en février 2023, madame Sajous expliquait qu’environ 20 agences gouvernementales allaient être sollicitées en raison de la tenue de la Coupe du monde de 2026. Et puisqu’aucun montant n’avait encore été alloué pour cet événement, madame Sajous demandait l’autorisation d’officiellement demander aux agences et ministères concernés d’établir leurs prévisions de coûts à temps pour le 30 avril 2023.

C’est à ce moment que des éléments comme la gestion de la frontière et l’établissement d’une stratégie de sécurité sont entrés en jeu. La tenue des matchs de la Coupe du monde nécessitera évidemment le déploiement de mesures de sécurité substantielles dans les deux villes. Mais outre la présentation des matchs, on s’attend à ce que certaines équipes nationales débarquent au Canada plusieurs semaines à l’avance afin de compléter leur préparation. Il faudra évidemment assurer leur sécurité.

Les coûts de modernisation des stades (le BMO Field à Toronto et le BC Place à Vancouver) seront aussi plus importants que prévu, indique-t-on. Pour chacun des stades, des frais surpassant les 200 millions auraient été évoqués.

À Toronto, le BMO Field ne répond pas aux exigences de la FIFA en matière de capacité d’accueil. On doit notamment y ajouter 17 756 sièges temporaires, avec toute la structure d’encadrement (toilettes, restauration, etc.) que cela comporte. À Vancouver, la surface de jeu doit être convertie de l’artificiel au naturel, sans oublier le fait que la FIFA exige que des loges de prestige supplémentaires soient construites.

Au début des années 2010, le BC Place avait déjà été rénové au coût de 563 millions. Ces travaux avaient alors permis, notamment, de doter ce stade d’un toit rétractable.


L’été dernier, la Ville de Seattle a publié l’entente contractuelle qui la lie à la FIFA pour la présentation de trois à huit matchs pour la Coupe du monde de 2026. Ces rencontres auront lieu au domicile des Seahawks de la NFL, le Lumen Field. Cette entente donne une bonne idée du genre d’exigences que la FIFA peut formuler, de même que la vitesse à laquelle les coûts peuvent s’accumuler.

Outre la conversion de la surface de jeu de l’artificiel au naturel, la FIFA exigeait des modifications au système d’éclairage du Lumen Field ainsi qu’une modernisation du système de ventilation, des améliorations aux concessions alimentaires et le retrait de 800 sièges près du terrain pour permettre un agrandissement de la surface de jeu. Le comité organisateur doit par ailleurs s’assurer que le stade soit alimenté par deux systèmes d’alimentation électrique indépendants ainsi qu’un système de secours afin d’assurer qu’aucun match ne soit retardé ou remis en raison d’une panne électrique.

À Seattle, la FIFA exigeait que les rénovations soient complétées à l’été 2025. Si les exigences sont les mêmes pour les stades canadiens, les autorités concernées vont bientôt devoir présenter des budgets et entreprendre les travaux nécessaires.

À lire aussi :


La FIFA, c’est connu, ne fait pas dans la diplomatie, et se soucie très peu des ressources qu’elle puise ou monopolise dans les pays qu’elle visite. Incidemment, lorsqu’il a été question du dossier de la Coupe du monde, le gouvernement fédéral a retrouvé sur son chemin des hommes qui ont beaucoup fait parler d’eux au Parlement au cours de la dernière année.

C’est la CONCACAF qui gère l’organisation de la Coupe du monde pour la FIFA. Et cette confédération est dirigée par les mêmes personnages qui, lorsqu’ils étaient aux commandes de Canada Soccer, ont conclu ou défendu une invraisemblable entente commerciale qui a vidé les coffres de la fédération.

Au bout du compte, les contribuables canadiens se retrouvent avec une facture de quelque 110 millions par match pour accueillir dix matchs du tour préliminaire de la Coupe du monde. Dans le contexte économique actuel, la ministre des Sports, Carla Qualtrough, se retrouve aux commandes d’un dossier susceptible de devenir extrêmement difficile à défendre dans un avenir rapproché.

Pour s’en convaincre, il suffit de penser à l’indignation qu’a provoquée la subvention de 5 à 7 millions consentie par le gouvernement du Québec pour présenter deux matchs préparatoires des Kings de Los Angeles au Centre Vidéotron en octobre 2024.

Invitée à commenter l’évolution du dossier de la Coupe du monde FIFA 2026, la ministre Qualtrough n’a pas donné suite à notre demande.

1 « J'aime »

Bonne chose que la Ville de Montréal ait refusé d’accueillir l’événement
Ce n’est pas certain que les dépenses des touristes en lien avec cet événement aurait généré assez de revenus pour couvrir les fcoûts que la Ville ou le Gouvernement du Québec auraient dépensés. C’est une grosse dépense marketing. Je crois que Ville peut se passer de la FIFA pour se « mettre sur la map ».

Mais comme contribuables, on va quand même le payer à travers nos impôts fédéraux.

6 « J'aime »

Oui, c’est ce que je me disais aussi. Sauf que le fédéral doit donner l’équivalent à Montréal pour autre chose, non ?

Un message a été fusionné à un sujet existant : Stade olympique et la Tour de Montréal (rénovations)

Le patron du Stade sur la voie de sortie


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE | Michel Labrecque lors d’une visite des installations olympiques en septembre dernier

Le grand patron du Stade olympique est sur la voie de sortie, au moment où son projet de remplacement de la toiture et de l’anneau technique vient d’arriver entre les mains du gouvernement Legault. Une relève de la garde à un moment charnière pour le Stade olympique.

20 janvier 2024 | Publié à 1h10 Mis à jour à 7h00 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

Michel Labrecque « ne sollicitera pas de troisième mandat », a confirmé Brigitte Roussy, l’attachée de presse de la ministre responsable du Parc olympique. Sa nomination actuelle, effectuée en 2019, arrive à échéance le mois prochain.

M. Labrecque, PDG du Parc olympique depuis 2014, a refusé la demande d’entrevue de La Presse. Son attaché de presse a aussi refusé de confirmer en toutes lettres que son patron n’aurait pas de nouveau mandat.

« Le second mandat de M. Labrecque se termine en effet le 23 février 2024 », a indiqué Cédric Essiminy par courriel. « Le PDG a convenu avec le C.A. et la ministre du Tourisme qu’il poursuivra au cours des prochains mois son implication à la direction du Parc pour finaliser certains dossiers. »


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE | Michel Labrecque a contribué, entre autres projets, au réaménagement du mât du Stade olympique.

« M. Labrecque souhaite clore certains dossiers et également rester à disposition pour assurer une transition en douceur avec la prochaine personne qui occupera ses fonctions actuelles », a-t-il ajouté.

Dans les 10 dernières années, M. Labrecque a notamment fait revivre le mât du Stade olympique, en coordonnant sa transformation en espaces de bureaux actuellement loués par Desjardins et par une firme de logiciels. Il a aussi mené la réfection du Centre sportif du Parc olympique.

Projet actuellement « en analyse »

Michel Labrecque a aussi mené le délicat dossier de nouveau toit pour le Stade olympique, plusieurs fois retardé, qui s’est encore complexifié avec l’obligation de remplacer l’immense anneau technique de béton qui couronne le monument.

Le mois dernier, le Parc olympique a annoncé la fermeture de l’aire de jeu jusqu’à nouvel ordre afin de mener des travaux exploratoires. Ceux-ci « incluent notamment des analyses de conception, d’ingénierie et d’architecture » qui pourraient servir lors d’un éventuel chantier.


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE | M. Labrecque est PDG du Parc olympique depuis 2014.

Ces travaux exploratoires sont encore en cours et « vont bon train », mais un dossier d’affaires a déjà été remis au gouvernement du Québec « à la fin de l’année 2023 », a indiqué M. Essiminy, du Parc olympique. « Il est présentement en analyse. »

« Les résultats des travaux exploratoires sont requis pour le dossier d’affaires, mais n’empêchent pas le dépôt de celui-ci », a-t-il ajouté.

Une décision du Conseil des ministres est attendue à court terme.

La Presse a révélé en décembre que selon les négociations alors en cours entre le Parc olympique et le consortium retenu, le projet coûterait entre 750 millions et 1 milliard.

Les parties discutaient de la possibilité de signer un contrat dans lequel les risques seraient partagés entre le donneur d’ouvrage et le soumissionnaire, un groupe d’entreprises mené par Pomerleau et Canam.

« Je n’ai aucun, aucun commentaire, avait réagi Michel Labrecque, grand patron du Parc olympique. Ça fait dix ans que je suis au Parc olympique, huit ans sur ce dossier. Je n’ai jamais commenté aucun montant, aucun prix. Ça appartient vraiment au gouvernement, s’il approuve le dossier d’affaires. »

Un feuilleton interminable

Les problèmes du toit du Stade font la manchette depuis plus de 30 ans.

La première toile, rétractable et installée en 1987, s’est déchirée l’année ayant suivi son installation. Elle a dû être retirée 10 ans plus tard.

La deuxième toile a été installée en 1998 et s’est elle aussi déchirée l’année ayant suivi son installation, ce qui a entraîné une chute de neige dans le Stade.


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE | Le toit du Stade olympique vu de l’intérieur

C’est ce toit qui couvre le Stade depuis, mais plus de 12 000 réparations ont dû être effectuées au cours des années.

Depuis 2002, le propriétaire du Stade cherche plus ou moins activement à faire construire un troisième toit. En 2017, le gouvernement de Philippe Couillard avait annoncé un nouveau toit pour 2023, ce qui représentait une facture de 250 millions.

En 2020, seul le consortium formé de Pomerleau et de Canam avait manifesté un intérêt pour la conception du prochain toit du Stade, alors que le Parc olympique espérait attirer au moins trois équipes concurrentes. À l’époque, l’organisation évoquait une inauguration du toit en 2024. Aucune nouvelle date n’a été évoquée depuis.

3 « J'aime »

Parc olympique Une section clôturée pour éviter tout risque d’effondrement

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Zone clôturée de l’Esplanade du Stade olympique

Le toit du Stade n’est pas la seule infrastructure en mauvais état au Parc olympique. Une section de l’Esplanade est clôturée depuis 2021 parce qu’elle présente des « dommages structuraux majeurs », a appris La Presse.

Publié à 1h10 Mis à jour à 5h00

Partager


Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Les ingénieurs veulent ainsi éviter le risque d’une « surcharge » sur la dalle de béton, qui sert aussi de toit à l’immense stationnement souterrain. Un entrepreneur entame fin janvier l’installation de plusieurs poutres de soutien en acier afin de stabiliser la structure.

Un rapport signé par deux ingénieurs en structure au printemps dernier et obtenu grâce à l’accès à l’information décrit des infiltrations d’eau importantes par un joint de dilatation en mauvais état, infiltrations qui dégradent le béton. Le stationnement n’est pas chauffé.

Le Parc olympique doit « à très court terme […] limiter les surcharges d’exploitation sur l’esplanade dans le secteur de toit présentant des dommages structuraux majeurs », conclut la firme de génie GBI.

L’Esplanade sera complètement refaite d’ici une dizaine d’années, évoque le rapport de la firme de génie.

« Une zone d’environ 1500 pieds carrés a été clôturée pour éviter des charges excessives dans le secteur », a confirmé Cédric Essiminy, responsable des communications du Parc olympique. « L’emplacement se trouve à l’extrémité ouest de l’esplanade. [Les clôtures] ont été mises en place le 6 octobre 2021. »

INFOGRAPHIE LA PRESSE

L’Esplanade du Stade olympique accueille fréquemment des concerts et des festivals, mais « aucun impact majeur avec la tenue des évènements sur l’Esplanade n’a été relevé » par le Parc.

C’est justement une surcharge qui avait entraîné l’effondrement d’une dalle de béton à l’entrée du stationnement souterrain du Parc, en 2012. Par miracle, personne n’avait été blessé.

« Dommages notables »

L’organisation assure qu’il ne faut pas s’inquiéter de cette situation.

« Bien que la zone en question présente des dommages notables, ces derniers ne sont pas causés par un manque de résistance, mais plutôt par un mauvais positionnement des joints de dilatation remontant à la construction des stationnements », a indiqué M. Essiminy.

PHOTO TIRÉE DU RAPPORT DE LA FIRME GBI REMIS AU STADE OLYMPIQUE

Dommage à une colonne du stationnement

« Il est important de savoir que l’ensemble du Parc olympique et ses différents équipements font l’objet d’une surveillance continue depuis plus d’une vingtaine d’années, a-t-il continué. En plus de compter sur la présence d’un ingénieur en structure qui travaille à temps plein au Parc, nous procédons systématiquement à une inspection complète de l’ensemble de nos structures tous les cinq ans. »

Le rapport des ingénieurs recommandait la condamnation de places de stationnement à des fins de sécurité, mais le Parc olympique a estimé que les clôtures en surface étaient suffisantes.

Étant donné que le secteur a été sécurisé au-dessus de la dalle, en empêchant la circulation des véhicules dans le secteur (et donc un dépôt de charge), il n’y avait plus de risques sous la dalle pour le stationnement des visiteurs.

Cédric Essiminy, responsable des communications du Parc olympique

Près de 10 % des places du stationnement souterrain seront toutefois occupées de façon imminente par les travaux de stabilisation.

IMAGE TIRÉE DU RAPPORT DE LA FIRME GBI REMIS AU STADE OLYMPIQUE

Proposition de structure de soutien à installer pour stabiliser la structure

« Il est important de souligner que depuis 2001, le Parc olympique de Montréal a investi en moyenne 2,6 millions par année pour l’entretien de ses stationnements », a-t-il ajouté.

« Zéro risque » à prendre

L’ingénieur Normand Tétreault est le fondateur de Soconex, une firme spécialisée dans la réfection de béton. Il a des contrats avec le Parc olympique.

En entrevue avec La Presse, il a indiqué que la pose de poutres d’étaiement était une solution fréquemment utilisée pour stabiliser les structures. « On sait que les ingénieurs ne prennent jamais de risque », a-t-il dit. « Ce qu’ils font, c’est pour que tout puisse être utilisé “normalement” pour les 10 prochaines années », jusqu’à la réfection majeure de l’ensemble de l’Esplanade.

Probablement que ça ne s’effondrera jamais, mais [les ingénieurs] prennent zéro risque. Ce sont des travaux très localisés par rapport à la grandeur de l’Esplanade.

Normand Tétreault, ingénieur

Les travaux de réfection de cette partie de l’Esplande ne sont pas les seuls au programme du Parc olympique. L’organisation cherche actuellement un entrepreneur pour effectuer la « réfection des poutres principales » du stationnement P5 et a conclu un contrat pour renforcer la base de cinq des fléaux qui forment le squelette du Stade.

La firme d’ingénierie GBI inspectera bientôt des murs de soutènement qui présentent de « l’usure » et les « dommages actuels » aux rampes d’accès du stationnement souterrain.

3 « J'aime »

1h58 · Le SIM publie sur Twitter qu’il y a un feu dans le secteur du Stade olympique et du Biodôme.


2h09 · Une publication (désormais supprimée) est partagée sur Reddit dans r/montreal qui affirme que le Biodôme est en feu, vidéo à l’appui.


≈ 2h20 · Le SIM annonce sur leur radio que l’incendie est maitrisé et que c’est sur une terrasse extérieure au 4777 Pierre-de-Coubertin, adresse du Biodôme.


2h37 · Le SIM annonce sur leur radio qu’ils ont besoin de deux unités supplémentaires avec vtt.

2 « J'aime »

C’est un feu sur les terrasse en béton ou dans le Biodôme? Il n’y a rien sur TVA ou quoi que se soit

Et en cas de feu dans le Biodôme, ils font quoi avec les animaux ? Ils les mettent en cage et on les mettent dehors ? Si c’est cas, je crains que certains animaux tropicale risque de ne pas trop aimé notre climat nordique surtout l’hiver !

Et avec les poissons et animaux aquatiques ont les laisse à l’intérieur?

Update sur l’incendie · C’est le Stade olympique et non le Biodôme qui a été touché. Fermeture du stade et de la tour jusqu’au 25 mars au minimum.

Un début d’incendie s’est déclaré aux abords de la tour du Stade olympique de Montréal, forçant la fermeture temporaire du centre sportif du Parc olympique et de l’Institut national du sport, ce qui pourrait avoir un impact sur la préparation de certains athlètes qui compétitionneront aux Jeux olympiques de Paris cet été.

Les causes de l’incendie ne sont toujours pas connues. Une enquête a été ouverte, à laquelle collabore le SPVM.

Le centre sportif, l’Institut national du sport, et la tour de Montréal sont fermés minimalement jusqu’au lundi 25 mars, date à laquelle la situation sera réévaluée. « On est encore en train d’évaluer l’ampleur de l’impact de l’incendie », a indiqué Cedric Essiminy, porte-parole du Parc olympique, à Radio-Canada.

5 « J'aime »

Le traitement d’images de mon cell fait un peu trop intense l’effet HDR, mais aujourd’hui les couleurs avaient vraiment l’air de ça.

10 « J'aime »

11 « J'aime »

c’est des pistes cyclables le long des trottoirs?

2 « J'aime »

Ça y ressemble fortement.

2 « J'aime »

Course de caisses à savon?

7 « J'aime »

Google maps a été mis à jour

18 « J'aime »