Parc Olympique - Discussion générale

Avec l’actualité touchant le CF Montréal aujourd’hui, l’équipe aura une nouvelle surface de jeu pour les matchs intérieurs. :soccer:

Une nouvelle surface de jeu au Stade olympique

Portail Constructo | 10 janvier 2023

Une nouvelle surface de jeu au Stade olympique. Crédit : Parc olympique

Le Parc olympique de Montréal a inauguré sa nouvelle surface de jeu qui respecte les normes les plus exigeantes en matière de qualité et de fiabilité.

Ce nouveau terrain synthétique, certifié FIFA QUALITY PRO, sera installé en permanence sur l’aire de jeu du Stade olympique.

Le Stade olympique devient ainsi le seul équipement sportif au Québec à posséder une telle certification, et l’un des cinq à l’échelle du Canada.

Source : Parc olympique

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Nouvel “événement” sportif qui pourrait possiblement être au Stade O: :football:

Le stade olympique est prêt à accueillir la NFL


Par le passé, le stade olympique de Montréal a déjà été l’hôte de matchs de la Ligue nationale de football. | PHOTO : GETTY IMAGES / ADRIAN WOJCIK

Radio-Canada | 15 janvier 2023 | 11 h 38

La Ligue nationale de football (NFL) lorgne la ville de Montréal en vue de sa série internationale. La métropole québécoise figure parmi les finalistes pour l’obtention de matchs dans un avenir rapproché.

Quelques jours après l’inauguration d’une nouvelle surface synthétique, la direction du parc olympique a annoncé samedi que des pourparlers sont en cours avec le circuit Goodell afin d’organiser des rencontres à compter de la prochaine saison.

Un vent d’optimisme souffle dans les bureaux du parc olympique, selon le vice-président à l’exploitation et au développement commercial, Alain Larochelle, qui se dit confiant que Montréal redevienne une terre d’accueil de la NFL.

[Si on se base] sur l’historique très solide du football à Montréal, je crois que nos chances sont bonnes […]. Si on n’est pas sélectionnés pour la saison 2023, ils nous ont clairement réitéré leur intérêt de venir pour la saison 2024 et les années suivantes, a-t-il expliqué en entrevue sur les ondes de RDI.


La Ligue nationale de football lorgne la métropole québécoise dans le cadre de sa série internationale. Le vice-président exploitation et développement commercial du parc olympique, Alain Larochelle, était de passage sur les ondes de RDI pour discuter de la candidature montréalaise.

C’est plus qu’un [seul] match, ce serait quelques matchs qui pourraient avoir lieu dans les 10 prochaines années. L’idée, c’est de bâtir notre relation avec la Ligue nationale de football, c’est pour ça qu’on maintient les pourparlers, et on désire conclure d’ici un an au maximum, a renchéri Alain Larochelle.

Désirant bonifier son offre aux quatre coins du globe, la NFL a élaboré sa série internationale en 2007, ouvrant la voie à l’organisation de 39 matchs hors des États-Unis, soit 33 à Londres, 5 à Mexico et 1 à Berlin.

La Ligue veut étendre la portée des villes qui reçoivent ces matchs. C’est donc une quantité appréciable de rencontres qui font partie du calendrier régulier de la Ligue. Ces matchs ont lieu tôt à l’automne. Nous avons jugé bon de soumettre notre candidature, a mentionné M. Larochelle.

Notons que 14 des 30 enceintes de la NFL sont munies d’un terrain de gazon synthétique. La surface du stade olympique est maintenant conforme aux normes du circuit Goodell, au dire d’Alain Larochelle.

On a une nouvelle surface de très grande qualité. Ce qu’on nous a dit, c’est qu’elle se compare à peu près à la surface qui a été installée à Atlanta [au domicile des Falcons]. Je crois que ça envoie un message très positif à la Ligue comme quoi nous sommes prêts à faire le nécessaire pour accueillir les équipes.

Par le passé, deux rencontres de la NFL se sont déroulées au stade olympique de Montréal, d’abord le 18 août 1988 entre les Jets de New York et les Browns de Cleveland, puis le 9 août 1990 entre les Steelers de Pittsburgh et les Patriots de la Nouvelle-Angleterre.

Chaque équipe doit désormais disputer au moins un match à l’extérieur des frontières américaines par cycle de huit ans. Cette décision est entrée en vigueur en 2022, année au cours de laquelle le calendrier de la NFL est passé de 16 à 17 matchs en saison.


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Si la NFL passe au stade peut-être serait-il opportun de remplacer l’écran qui doit bien dater de 1988.

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Excellente nouvelle pour Montréal. Un match de la NFL n’a pas son égal. Depuis quelques années, je me fais un devoir d’aller au moins une fois par année au MetLife Stadium au New Jersey pour voir jouer les Giants de New York, et croyez-moi c’est toute une expérience d’assister à un match de la NFL.

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L’écran a été remplacé en fin-2014/début-2015 par un écran à haute résolution pour accueillir la Coupe du monde féminine de soccer et les séries présaison des Blue Jays (qui venait à l’époque de signer une entente de 5 ans pour jouer des matchs au stade chaque printemps). Voici le nouvel écran:

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Présentation de matchs de la NFL Des discussions entre Laurent Duvernay-Tardif et le Parc olympique


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE | Le Parc olympique a soumis sa candidature à la NFL l’an dernier afin d’y présenter un match de la Série internationale à compter de la saison 2024.

(Québec) Des discussions sont en cours entre Laurent Duvernay-Tardif et le Parc olympique pour que le joueur de football s’implique dans la promotion de la candidature de Montréal pour présenter des matchs de la Série internationale de la NFL.

11 février Publié 2023 | Publié à 6h00 | TOMMY CHOUINARD | LA PRESSE

Les deux parties ont confirmé l’information vendredi. Un premier entretien a eu lieu cette semaine entre l’agent de « LDT », Sasha Ghavami, et des représentants du Parc olympique.

« Il y a un intérêt mutuel, mais il n’y a rien de conclu pour l’instant », affirme le vice-président à l’exploitation et au développement commercial du Parc olympique, Alain Larochelle, soucieux de ne pas brûler les étapes.

L’idée d’avoir Laurent comme porte-parole ou en support au dossier, c’est intéressant. Laurent a une excellente réputation dans la NFL.

Alain Larochelle, vice-président à l’exploitation et au développement commercial du Parc olympique

Sasha Ghavami confirme le désir de Laurent Duvernay-Tardif de s’impliquer dans le dossier. « Laurent est un fier Québécois et habite Montréal depuis plusieurs années. Il représente Montréal, le Québec et le Canada dans la NFL depuis son arrivée dans la ligue. Alors c’est sûr que c’est intéressant. On veut explorer les possibilités à ce stade-ci. C’est encore tôt pour savoir quel rôle il pourrait jouer, mais il y a un intérêt à regarder le tout. »


PHOTO BRYNN ANDERSON, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS | Laurent Duvernay-Tardif (76), en février 2020, lors de la semaine précédant le Super Bowl LIV

L’élément déclencheur aura été la chronique d’Alexandre Pratt publiée dans La Presse le 14 janvier et révélant que Montréal est parmi les villes finalistes pour présenter des matchs de la Série internationale de la NFL au cours des prochaines saisons.

Quand on a vu la nouvelle, ça a piqué la curiosité de Laurent et la mienne. J’ai contacté les gens responsables du projet.

Sasha Ghavami, agent de Laurent Duvernay-Tardif

Heureuse coïncidence : le Parc olympique avait déjà l’intention de faire appel à Laurent Duvernay-Tardif dans le cadre de sa stratégie pour séduire la NFL. « C’est comme ça qu’on a programmé une première discussion, qui a eu lieu cette semaine » avec son agent, affirme Alain Larochelle.

Une rencontre est prévue avec Laurent Duvernay-Tardif le mois prochain. Le contrat du garde des Jets de New York arrivera à échéance au cours des prochaines semaines. Il a eu un départ cette saison, contre les Seahawks de Seattle le 1er janvier.

Champion du Super Bowl avec les Chiefs de Kansas City en 2020, Duvernay-Tardif est résident en médecine. Il est le premier joueur actif de la NFL à avoir décroché un doctorat dans cette discipline, en 2018.

Dès l’an prochain ?

Le Parc olympique a soumis sa candidature à la NFL l’an dernier, à la suite d’un appel de propositions lancé au cours de l’été. Son dossier a été retenu par la ligue. « Montréal est dans les villes qui sont considérées pour accueillir des matchs. Ça ne veut pas dire qu’on va les avoir, ce n’est pas dans la poche, mais on a une stratégie pour y arriver », soutient Alain Larochelle.

Au cours des dernières années, trois villes à l’extérieur des États-Unis ont accueilli des matchs de la NFL : Londres, Mexico et Munich (pour la première fois en 2022 dans son cas). Francfort s’ajoutera à cette courte liste cette année.

Montréal a présenté sa candidature trop tardivement pour espérer accueillir un match dès la saison prochaine. Mais pour les prochaines années, la NFL considère son dossier avec sérieux selon un courriel adressé aux différents acteurs impliqués dans la candidature de la métropole, que La Presse a obtenu.

À la suite de l’annonce des matchs de la Série internationale pour la saison 2023, qui a eu lieu le 19 janvier, « nous passerons aux discussions au sujet de nos plans pour 2024 et les saisons suivantes, où nous poursuivrons les conversations avec vous et votre équipe. Nous vous remercions de votre engagement et de votre soutien continus alors que nous examinons les nombreux détails associés à ces décisions et à ces échéanciers. Nous ferons un suivi avec vous sous peu », écrit Tom Rofe, consultant de la firme The Sports Consultancy qui agit « au nom de la NFL » dans le dossier de la Série internationale.

Le « potentiel évènementiel » du Stade

Au gouvernement du Québec, l’optimisme est grand.

« La position de Montréal est très, très bonne », affirme la ministre du Tourisme, Caroline Proulx.

On nous indique que Montréal est en tête de liste des villes canadiennes, devant Toronto et Vancouver.

Caroline Proulx, ministre du Tourisme

Ce projet s’inscrit selon elle dans la stratégie du gouvernement visant à exploiter au maximum le « potentiel événementiel » du Stade. La ministre a fait adopter en 2020 une loi transformant la Régie des installations olympiques en société commerciale. L’objectif : donner au Parc olympique les leviers nécessaires en vue de faciliter la conclusion de partenariats pour la tenue de grands évènements.

Pour peaufiner son dossier d’affaires, l’équipe du Parc olympique a visité deux stades de la NFL au cours de la saison, ceux des Dolphins de Miami et des Buccaneers de Tampa Bay. « On a été reçus par le personnel des deux équipes qui nous ont fait faire des visites d’une durée de quatre heures de toutes les installations », raconte Alain Larochelle. Son équipe s’est également rendue aux deux stades de Londres où se disputent des matchs de la NFL (Wembley et Tottenham). « Pour nous, c’est de la recherche et développement. On veut mieux comprendre ce que ça veut dire, accueillir un match de la NFL. »

Selon lui, « les ingrédients sont là » pour obtenir des matchs dans la métropole. « On a une tradition de football, et on est capable de remplir le Stade, c’est sûr. Montréal, c’est la 20e plus grande agglomération urbaine en Amérique du Nord, il ne faut pas l’oublier », dit-il. « On a tendance à être très dur à l’égard du Stade olympique, mais c’est une structure en forme. Oui, il va falloir qu’on mette des choses à niveau, mais ce n’est pas inaccessible pour nous. Le Stade olympique a ce qu’il faut, on n’a pas à rougir. »

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Je souhaite de tout cœur que le projet puisse se réaliser. Le football de la NFL est tellement spectaculaire.

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Imaginez si Laurent réussit à emmener les Chiefs et ses 2 bons amis…Patrick Mahomes et son bon ami Andy Reid (entraîneur).

Reid adore Montréal déjà…

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Now we need a very bold game plan to make NFL games in Montreal a yearly occurrence 2024 onwards + an NBA team and MLB team. It’ll be hard, but enough resources and $$$$$ will persuade the league to expand even if they “don’t feel the need to”

Déjà 1 an… :cry: :pray: :ukraine: :dove:

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La cigogne est passée… dans l’habitat des manchots au Biodôme. :penguin:

NAISSANCE D’UN MANCHOT ROYAL AU BIODÔME

Logo de Espace pour la vie Montreal (Groupe CNW/Espace pour la vie)

NOUVELLES FOURNIES PAR Espace pour la vie | Mars 15, 2023, 08:59 ET

MONTRÉAL, le 15 mars 2023 /CNW/ - Espace pour la vie est heureux d’annoncer la naissance d’un manchot royal au Biodôme de Montréal. Né le 1er février dernier, le petit manchot et la maman se portent très bien. Depuis sa naissance, le poussin est vigoureux et suit bien les étapes attendues de son développement. Blotti bien au chaud entre les pattes et le repli abdominal de sa mère, le poussin se trouve actuellement dans un espace protégé des autres manchots dans l’écosystème des Îles subantarctiques au Biodôme. Un précieux lien d’attachement est actuellement en train de se construire entre les deux. Durant cette période importante, l’équipe du Biodôme réduit au minimum les interventions tout en veillant à ce que tout se passe bien tant pour la mère que pour le petit. Le développement normal du manchot royal progresse tout doucement, les visiteurs et visiteuses peuvent donc s’attendre à l’observer occasionnellement à compter d’environ 2 mois, puis de plus en plus au fur et à mesure qu’il gagnera en indépendance. Graduellement, le poussin prendra de l’autonomie et lorsqu’il sera recouvert de son plumage hydrofuge, il pourra nager dans le bassin avec les autres manchots. D’ici à ce qu’il soit plus visible pour le public, il sera possible de prendre de ses nouvelles sur les réseaux sociaux d’Espace pour la vie.


Espace pour la vie / Éric Charette (Groupe CNW/Espace pour la vie)

Un développement tout en douceur

Ne cherchez pas un petit poussin au dos noir, ventre blanc et bec orangé dans l’habitat du Biodôme. Le poussin manchot royal se présente d’abord sous un premier duvet gris-noir et court. À partir de l’âge de deux semaines, et ce, très graduellement, il se couvre d’un duvet brun épais d’apparence laineuse qu’il gardera pour plusieurs mois - c’est à ce moment qu’il sera plus facile à repérer! Ensuite, la mue juvénile (plumage hydrofuge aux couleurs du manchot royal) débute graduellement vers 4 mois et ne sera complétée que vers 10 à 12 mois. Une fois doté de son plumage hydrofuge, il pourra plonger à l’eau!

FAITS SAILLANTS AU SUJET DU POUSSIN DU BIODÔME

  • Les 4 manchots royaux adultes proviennent du Zoo de Calgary et sont arrivés en juillet 2020 au Biodôme.
  • Des accouplements avaient été observés quelques semaines avant la ponte et seule la femelle a couvé l’oeuf à partir de la ponte;
  • La ponte a eu lieu le 29 décembre 2022;
  • Le 31 janvier 2023, l’équipe responsable des manchots a fait une vérification de l’oeuf pour constater qu’il était sur le point d’éclore;
  • Le 1er février 2023, l’éclosion complète a eu lieu.
  • Les interventions du personnel soignant sont gardées au minimum pour ne pas déranger la mère et son poussin.

FAITS SAILLANTS SUR LE MANCHOT ROYAL

  • Le manchot royal ne construit pas de nid. Il porte son œuf sur ses pieds et peut même se déplacer ainsi. L’œuf est couvert et chauffé par un repli de la peau du bas-ventre du parent.
  • Après l’éclosion, les poussins sont encore portés sur les pieds de leurs parents pendant 30 à 40 jours. Le temps que le plumage et le système d’autorégulation de la température corporelle se mettent en place.
  • Le développement du manchot royal est très progressif et l’élevage du jeune peut s’étaler de 40 à 59 semaines.
  • Comme pour tous les manchots, la morphologie du manchot royal le rend incapable de voler.

FAITS SAILLANTS SUR LA RECHERCHE ET CONSERVATION

Les manchots royaux sont une espèce avec un statut “Préoccupation mineure” selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Actuellement, nous comptons 286 individus dans 17 institutions accréditées par l’Association of Zoos & Aquariums. Les populations en milieu naturel se sont reconstituées, mais demeurent à risque avec les menaces associées au réchauffement climatique.

Pochette de presse numérique (visuels)

IMPORTANT - AUCUN ACCÈS MÉDIA ACCORDÉ PRÉSENTEMENT :
IL EST INUTILE DE SE DÉPLACER POUR PRENDRE DU VISUEL (PHOTO OU VIDÉO) DU POUSSIN ET DE SA MÈRE AVANT QUE LE POUSSIN NE SOIT VRAIMENT VISIBLE DANS L’HABITAT.

  • Chaque individu étant légèrement différent au niveau de son développement, il n’y aura pas de garantie de pouvoir prendre du visuel du poussin avant 4 mois d’âge (juin).
  • Le visuel disponible se trouve dans la pochette numérique (ci-haut). Cette pochette sera bonifiée au fur et à mesure du développement du poussin. Vous pouvez nous appeler au besoin.
  • Nos expertes et experts sont disponibles pour des entrevues.

Espace pour la vie regroupe le Biodôme, la Biosphère, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium Rio Tinto Alcan. Ces cinq institutions prestigieuses de la Ville de Montréal forment le plus important complexe en sciences de la nature au Canada. Ensemble, elles amorcent un mouvement audacieux, créatif et urbain, où se repense le lien entre l’humain et la nature, et où se cultive une nouvelle façon de vivre.

SOURCE Espace pour la vie

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Excellente nouvelle. En fait, cette nouvelle peu sembler assez banale mais pour moi ca représente la vraie diversité d’une grande ville cosmopolite. C’est à dire pas seulement que des grandes tours, pas seulement que du social, pas seulement que de l’économie et pas seulement que de la politique mais un peu de nature dans ce monde un peu trop bétonné !

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Je suis surpris, il n’y a que 4 manchots royaux adultes???

Juste Wow!

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Intéressant! Une dizaine d’années de travaux sûrement, mais d’enfin pouvoir profiter du Stade à l’année longue (imaginez aussi avec des concerts, enfin!), ce serait génial. Déjà connecté au métro, déjà sur un terrain, et iconique.

Please please please

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Un jeu de coulisses explique pourquoi Montréal n’accueillera pas la FIFA

La nouvelle surface de jeu du Stade olympique. Photo: Gracieuseté, Groupe CNW, Parc olympique

David Beauchamp

29 mars 2023 à 18h00 - Mis à jour 29 mars 2023 à 18h01 3 minutes de lecture

Des documents inédits ayant fait surface expliquent pourquoi Montréal ne recevra finalement pas de parties pendant la Coupe du monde de soccer de 2026 se tenant au Canada, aux États-Unis et au Mexique. Ces documents obtenus par La Presse mettent en lumière le développement de ce dossier qui n’a finalement pas abouti, malgré la volonté de Valérie Plante et le soutien initial de Québec.

Tout le monde s’entend

En 2018, le gouvernement du Québec, alors dirigé par Philippe Couillard, avait donné son appui à la candidature de Montréal comme ville-hôte de six parties lors de la Coupe du monde de 2026, tout comme Ottawa. Ce projet, défendu et promu vivement par la mairesse Valérie Plante dans une missive envoyée au premier ministre, était alors estimé à 150M$, somme divisée entre Ottawa, Québec et Montréal. Les retombées économiques étaient quant à elles évaluées à 210M$, en plus de susciter la création de 922 nouveaux emplois dans la métropole.

Montréal avait même reçu à l’époque la plus haute note (4,1) de la part de la Fédération internationale de football pour son offre de transport et d’hébergement proposés pour les membres de la FIFA. Le Quartier des spectacles avait été particulièrement apprécié par ce comité. Cependant, les réparations nécessaires au Stade olympique requises par FIFA étaient de l’ordre de plusieurs millions de dollars pour que Montréal soit éligible. Après le lancement d’un appel de qualification pour un nouveau toit, la pandémie a débuté et ce projet a été mis sur pause.

Explosion des coûts

Plus tard, le 8 juillet 2020, Valérie Plante, toujours mairesse de Montréal, a envoyé une lettre au successeur de Philippe Couillard, François Legault, pour obtenir à nouveau l’appui du gouvernement du Québec pour ce projet. Cependant, la facture pour que Montréal soit ville-hôte de la FIFA avait passé de 150 à 308M$, et ce, pour la moitié des parties prévues à l’origine.

Les sommes qui devaient être assurées par Québec ont donc également augmenté pour atteindre 103,4M$, somme jugée trop importante par Québec, en plus des «nombreux coûts inconnus, associés au dossier de candidature d’ici le dépôt d’un cahier de charges final en 2023».

Après la réponse de François Legault à Valérie Plante le 6 août 2020, dans laquelle il ne prenait pas position clairement, la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a finalement envoyé une lettre en janvier 2021 officialisant le retrait du gouvernement québécois du projet, ce qui a mené au retrait de la candidature de Montréal.

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C’est passer a coté d’une gigantesque opportunité de visibilité pour Montreal, a travers le monde, me semble que $300-$400 millions CA en valaient la peine.

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Encore un exemple d’un gouvernement provincial anti-Montréal. :man_facepalming:

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La visibilité, c’est un écran de fumée. Qui se souvient de Saransk en 2018? Fortaleza en 2014? Ou bien de Nelspruit en 2010? Franchement, la visibilité pour une ville ça ne se construit pas à coup de matchs au mondial (c’est le pays hôte qui obtient la notoriété).

Et la Fifa, c’est pas un exemple d’organisation transparente et avec un modèle porteur pour l’avenir. Bien content qu’on mette l’argent ailleurs (oups, on a eu des baisses d’impôts…).

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