Quelques 4000 frênes morts seront abattus au parc national des Îles-de-Boucherville entre les semaines du 12 et du 22 août, a annoncé jeudi la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ).
Résumé
Agrile du frêne 4000 arbres seront abattus au parc des Îles-de-Boucherville
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Après les coupes au parc national des Îles-de-Boucherville, la SEPAQ indique qu’elle mettra en branle un plan de restauration du couvert forestier qui prévoit « la plantation d’une variété d’espèces d’arbres résistants et résilients ».
Quelques 4000 frênes morts seront abattus au parc national des Îles-de-Boucherville entre les semaines du 12 et du 22 août, a annoncé jeudi la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ).
Publié hier à 16h48
Jean-Thomas Léveillé La Presse
La récolte de ces arbres victimes de l’agrile du frêne, « un insecte exotique envahissant et extrêmement destructeur », occasionnera la fermeture temporaire de différents sentiers, indique le communiqué de l’organisme.
« Seuls les frênes morts et à risque de chute situés dans les secteurs achalandés seront prélevés », précise la SEPAQ, ajoutant que les travaux seront menés de manière à minimiser l’impact sur le milieu naturel et préserver l’habitat des espèces fauniques environnantes.
« Des arbres resteront au sol ou à demi-coupés pour continuer à offrir nourriture, abri ou perchoir aux oiseaux, reptiles ou insectes du milieu, en plus d’enrichir le sol lors de leur processus de décomposition », est-il précisé.
Les travaux ont été confiés au Centre de valorisation du bois urbain, une entreprise d’économie sociale de la Montérégie, afin de valoriser « une large partie du bois récupéré » en le transformant en planches ou en l’intégrant dans des ouvrages.
Le Centre de valorisation du bois urbain s’est retrouvé au cœur de l’actualité, le printemps dernier, quand il a été ciblé par des actes de vandalisme dans le contexte de la construction de la giga-usine de batteries de Northvolt, qui l’a mandaté pour couper et valoriser des arbres de son terrain.
Après les coupes au parc national des Îles-de-Boucherville, la SEPAQ indique qu’elle mettra en branle un plan de restauration du couvert forestier qui prévoit « la plantation d’une variété d’espèces d’arbres résistants et résilients ».
Dans l’annonce d’aujourd’hui
Québec entend financer l’agrandissement de cinq parcs nationaux du réseau de la SÉPAQ, soit le parc des Îles-de-Boucherville, le parc du Bic, le parc de Plaisance, le parc du mont Orford et le parc du mont Saint-Bruno, indique le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).
« Même s’il s’agit de la fin de la saga aujourd’hui, nous avons la responsabilité d’agir à long terme pour éviter de revivre un tel scénario dans le futur », a dit Mme Fournier jeudi, en marge d’une conférence de presse, en présentant au passage un plan de revalorisation du parc Michel-Chartrand.