Cette église conserve sa mission première de lieu de culte sur le boulevard Saint-Laurent dans Villeray. Filipino Catholic Misson of Montréal. Le stationnement était plein aujourd’hui avec les célébrations pascales.
Je crois qu’on est vraiment des pionniers dans ce domaine au Québec. Le fait qu’on soit dans la situation assez unique d’être passé de la province la plus religieuse au pays à la moins croyante a définitivement peser dans la balance et nous a forcé à innover.
Dossier en 3 articles dans La Presse
Le phénomène n’est pas nouveau, mais il s’est accéléré dans les dernières années. Aux quatre coins du Québec, des églises sont mises en vente, faute de fonds pour les rénover et de fidèles pour en assurer la vitalité. En 2003, le Conseil du patrimoine religieux du Québec a inventorié 2751 lieux de culte dans la province. Depuis, 165 d’entre eux ont été démolis et plus de 680 ont été vendus puis transformés.
Réponse en retard mais bon. Le théâtre Cartier est ÉPOUVANTABLE pour les techniciens. Simplement HORRIBLE. Les rénovations ont visiblement complêtement omis toutes les choses qui rendent une salle viable pour les techniciens qui rendent ces évenements possible.
Premièrement, aucun ascenseur élévateur ou rampe d’accès nulle part. Il n’y a aucun accès aux salles sans devoir passer par des escaliers. Je me suis barré le dos à cause de ça. Il y a une plateforme à l’extérieur qui requiert un ‘‘zoom boom’’ (un gros tracteur élévateur) pour acheminer l’équipement trop lourd pour les escaliers. Et bien sûr, aucun chemin pour y aller, juste de la pelouse qu’on doit recouvrir de bois pour pas détruire le terrain.
La régie, ainsi que d’autres instalations, sont aux balcons, qui, devinez quoi, sont uniquement accessible par des escaliers étroits. Vous essayerai de transporter une grosse console Digico la-dedans sur 3 étages, ou des gros projecteurs, bonne chance.
Cette salle est un véritable cauchemar. Au point que certaine compagnie que je ne nommerai pas, ne veulent plus rien savoir du Théâtre Cartier et préfèrent l’éviter à tout prix. Un travail qui serait sensé prendre maximum 8 heures, prend deux jours à cause de toutes ces contraintes, ce qui fait preque tripler le coût pour y faire un évenement. Un gâchis! Je n’accepterai plus aucun contrat la-bas et je ne suis pas le seul.
J’ai fini de vider mon sac, merci.
Opportunité manquée. Quel domage!
Il y aura toujours des organisateurs qui voudront aller là-bas parce que ça reste une très belle salle. C’est juste que maintenant qu’elle eu son “baptème” d’événements, les compagnies font bien comprendre que la facture des techniciens sera salée.
C’est souvent le problème quand on fait des événements dans des endroits qui n’ont jamais été conçu pour ça, ou simplement mal pensée pour la tâche (comme le Grand Quai, ayoye). Ça coûte tellement plus chère simplement parce que le travail prend 3 fois plus de temps et que les techniciens sont payés à l’heure.
Compare ça au Palais des Congrès qui est une merveille de design pour ce qui est de la logistique. Le quai de chargement des camions, les montes charges et la salles principal sont tous au même endroit et au même niveau. Aucun escalier, aucun détour. Les camions arrivent, ça prend une heure et tout le matériel est en place et prêt à être monter. Théâtre Cartier? Pour 2 jours de montage, on a peut-être perdu 40% de notre temps juste pour cette étape.
Disons que ces églises à caractère patrimonial (à conserver) contribuent grandement à l’esthétisme de la ville et sont nettement mises en valeur par le déploiement de places publiques, qui favorisent en même temps l’animation de la rue.
En réponse à ma propre tirade sur le Théâtre Cartier, j’ai entendu de la part de gens de mon industrie que l’endroit sera rénové pour être mieux adapté à la technique. En quoi consisteront ces rénos, je n’en sais rien, mais ce probablement des rampes et peut-être même un ascenseur. Si quelqu’un a plus d’info, allez-y parce que je n’ai qu’une rumeur en ce moment.
La beauté d’une salle ne garantit pas nécessairement son succès, surtout si elle s’adresse à une industrie dont la logistique est exigeante et incontournable. Disons que les responsables ont voulu ratisser large, mais la polyvalence vient avec des conditions qui ne répondent pas nécessairement à tous les besoins. Espérons qu’ils ont entendu le message et qu’ils s’adapteront aux normes professionnelles d’aujourd’hui.