Nouvelles économiques et commerciales

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L’état de la rue Wellington, dans Verdun

À la suggestion de @Begratto, je suis allé compter les locaux vacants occupés, à louer et vacants sur la sympathique rue Wellington. Ce n’est pas une rue que je fréquente souvent, alors c’était bien amusant de prendre mon temps et de profiter de la rue, surtout qu’elle est piétonnisée. La piétonnisation a d’ailleurs délimité la zone de mon décompte.

Évaluation subjective

C’est une très belle rue. Le bâti est souvent très sympathique (je vais mettre quelques photos dans le sujet Photographies de quartier). Il n’y a pratiquement aucun local vacant ou à louer. J’ai vu une seule vitrine avec des graffitis sur la rue, le reste est immaculé. L’entretien est un exemple à suivre.

Il y a étonnamment beaucoup de magasins de jeux. Au moins 5 ou 6? Les gens de Verdun aiment les jeux de plateau! Plus que les gens du Plateau aiment le jeu, avec nos 2-3 magasins dans tout le quartier!

Le scooter électrique règne, et cela dans toutes les tranches d’âge.

Décompte

J’ai compté un total de 213 locaux en tout. De ce lot, 204 sont occupés, pour une proportion inégalée dans mes comptages de 96%. Seulement 5 locaux sont à louer en ce moment (6 lors d’une fin de bail), soit un peu plus de 2% des locaux. On est bien en dessous du seuil de la rue en équilibre. 4 locaux sont inoccupés, donc moins de 2%. Cependant, pas mal tous ces locaux étaient en rénovation, et plusieurs avaient un permis de transformation pour un usage précis.

Il n’y a aucun local qui semble abandonné.

Bref, la rue a une excellente santé commerciale, pratiquement sans faute. L’entretien est exemplaire, et les propriétaires ne sont pas négligents. La piétonnisation est très sympathique, avec du mobilier varié. En fait, avec si peu de locaux vacants, je me demande si les loyers ne vont pas augmenter. Il y a beaucoup de magasins locaux de proximité, de services abordables, et c’est une diversité dans la trame commerciale qu’il faut préserver. Mais pour le moment, je suis heureux de ma visite, c’est une belle rue de quartier.

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L’ISSB a ouvert ses portes mardi

Normes environnementales mondiales : inauguration de l’ISSB à Montréal


L’ISSB tente d’universaliser les mesures d’empreinte environnementale des entreprises.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / NATHAN DENETTE

La Presse canadienne
19 h 42 | Mis à jour à 20 h 47

Le Conseil des normes internationales d’information sur la durabilité (International Sustainability Standards Board, ou ISSB) a officiellement lancé ses activités, mardi, à Montréal, en présence de plusieurs élus.

La mission de cet organisme est de créer des normes de divulgations financières environnementales qui seraient, espèrent ses dirigeants, utilisées pour l’ensemble des entreprises à l’échelle mondiale.

En créant un langage commun pour comparer les entreprises, il deviendra plus facile pour les investisseurs de mesurer l’empreinte environnementale des entreprises et leur risque climatique, avait résumé en entrevue avec La Presse canadienne Emmanuel Faber, président de l’ISSB, en avril dernier.

La ministre des Relations internationales du Québec, Nadine Girault, a profité de l’occasion pour annoncer un appui financier de 4 millions de dollars, réparti sur trois ans. De son côté, la ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland, a confirmé ce que son gouvernement avait annoncé il y a quelques mois, soit un financement de 8 millions pour la création de ce bureau. Plusieurs dizaines de millions de dollars ont aussi été recueillis de la part d’entreprises privées.

Fruit de la COP26

Le siège social de l’ISSB est à Francfort, en Allemagne. Lors de son lancement officiel en novembre, l’ISSB avait annoncé qu’il allait établir un bureau à Montréal.

Ce nouveau bureau fera avancer le rôle du Canada en tant que chef de file dans le domaine de la finance durable et contribuera à faire en sorte que le pays soit au centre de la transition mondiale en cours vers la carboneutralité, a indiqué la ministre Freeland.

Le bureau de Montréal aura une importance similaire à celui de Francfort, selon le cabinet de la ministre Girault. Il sera notamment responsable des activités visant le soutien au conseil d’administration et au développement, ainsi que de l’engagement pour l’ensemble du marché des Amériques.

La création de l’ISSB avait été annoncée dans le cadre de la COP26 en novembre dernier.

Des normes environnementales 2.0

À ceux qui se demandent ce que les entreprises auraient à gagner en se soumettant volontairement à de nouvelles règles, la ministre Chrystia Freeland a répondu qu’elles adhéreront aux normes environnementales parce qu’elles ont besoin de capitaux.

Les marchés du capital international préfèrent déjà investir dans les entreprises vertes, dans les entreprises qui ont des standards durables. Mais c’est difficile pour les investisseurs de savoir qui est vraiment vert, qui pratique vraiment une approche durable. En créant des normes internationales, nous allons aider les investisseurs et créer une très, très forte raison pour les entreprises de suivre ces standards, a indiqué Mme Freeland en ajoutant que ce seront les investisseurs qui vont demander ces normes.

Un avis que partage Anne-Marie J. Hubert, associée directrice pour le Québec au cabinet d’audit financier et de conseil EY, anciennement Ernst & Young.

Elle a indiqué que les entreprises veulent des normes environnementales homogènes.

Ce n’est pas simple de divulguer les prévisions d’émissions de gaz à effet de serre, de déterminer l’impact sur la stratégie de l’entreprise et sur la gestion de risque. Par contre, s’il y a une façon commune de le faire, on va tous apprendre ensemble, donc les entreprises sont très, très heureuses de réduire leurs coûts de conformité, a souligné Mme Hubert.

Selon elle, les entreprises profiteront également des futures normes environnementales pour attirer du talent, des clients, et puis être crédibles dans les promesses qu’elles font au marché.

Charles-Antoine St-Jean nommé directeur de l’ISSB

Le chef de la direction de Comptables professionnels agréés du Canada (CPA Canada), Charles-Antoine St-Jean, a été nommé directeur général de l’ISSB à Montréal.

L’ISSB est chapeauté par la Fondation IFRS, l’organisme sans but lucratif qui a créé les Normes internationales d’information financière (International Financial Reporting Standards, ou IFRS).

L’annonce de mardi coïncide avec la première réunion des administrateurs de la Fondation IFRS à Montréal, qui se déroule du 28 au 30 juin. Ces administrateurs sont responsables de la gouvernance, de la surveillance et du financement de la fondation.

La ministre provinciale responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Chantal Rouleau, la ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, Pascale St-Onge, ainsi que des représentants de Montréal International, de l’International Financial Reporting Standards Foundation (Fondation IFRS) et de l’ISSB étaient présents lors de l’annonce.

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En prévision de la consigne élargie La verrerie de Pointe-Saint-Charles se modernise

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Des bouteilles fraîchement fabriquées à l’usine de verre d’Owens-Illinois, à Pointe-Saint-Charles

On pensait l’usine de 117 ans condamnée avec la montée en popularité des contenants en aluminium, mais la consigne élargie sur les contenants en verre lui donne un second souffle.

Publié à 6h00

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André Dubuc

André Dubuc La Presse

Owens-Illinois Glass de l’Ohio investit 70 millions en quatre ans à ses installations montréalaises de façon à tirer profit de l’élargissement de la consigne au Québec qui entrera en vigueur à l’automne 2023.

« La modernisation de la consigne est un catalyseur si important pour cette installation », a expliqué dans une brève allocution Tim Connors, directeur général, Amérique du Nord, chez Owens-Illinois.

En tout, « 75 000 tonnes de verre qui, historiquement, auraient été envoyées au dépotoir, dans l’avenir, elles iront dans nos fours. C’est un accomplissement remarquable. Cela va porter notre contenu recyclable bien au-dessus de la moyenne de nos usines. Cela va être bien au-dessus de 50 % ».

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Tim Connors, directeur général, Amérique du Nord, chez Owens-Illinois

L’annonce a fait l’objet d’un évènement de presse mardi après-midi à la manufacture de la rue Wellington, à Pointe-Saint-Charles, en présence des ministres Pierre Fitzgibbon et Benoit Charette. Québec participe à hauteur de 21 millions : 19 millions sous forme de prêt et 2 millions sous forme de subvention.

De la collecte sélective à la consigne

Vu la manière dont la collecte sélective fonctionne au Québec, le verre recyclé est tellement contaminé qu’il finit au site d’enfouissement comme matériau de remblayage.

« La consigne assurera à Owens-Illinois une stabilité sur le plan de l’approvisionnement », a confié le ministre de l’Environnement, Benoit Charrette, dans un entretien au terme de l’évènement. « Sans cette réforme, on peut penser que ces investissements n’auraient pas vu le jour, du moins pas dans ces proportions », a-t-il ajouté.

À l’avenir, grâce à la consigne, le verre récupéré sera de meilleure qualité, au point qu’il servira d’intrant à la fabrication de nouveaux contenants de verre par les 400 travailleurs de l’usine.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Tim Connors, directeur général, Amérique du Nord, chez Owens-Illinois, et le ministre Pierre Fitzgibbon

Produire à partir du verre recyclé est un avantage pour Owens-Illinois, car le procédé est moins énergivore et émet moins de gaz à effet de serre. Actuellement, le verre recyclé (souvent importé pour des raisons de qualité) compte pour environ 30 % de la bouteille, précise le ministre Fitzgibbon. Ça sera beaucoup plus, comme l’a souligné M. Connors.

Pérennité assurée

Pour l’activité industrielle sur l’île de Montréal, la pérennité de la verrerie de Pointe-Saint-Charles constitue une bonne nouvelle. Les shops sont une espèce en voie de disparition, comme en témoigne le départ dans les dernières années de la vénérable brasserie Molson pour la banlieue.

Sauf erreur, parmi les complexes industriels d’envergure d’antan, il reste la sucrerie Lantic, boulevard Pie-IX, le cigarettier JTI-Macdonald, rue Ontario Est, Robin Hood, rue Notre-Dame Ouest, près de Saint-Henri, et Five Roses, au bassin Peel. On doit aussi y ajouter la brasserie Labatt, dans l’arrondissement de LaSalle, de construction plus récente.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

L’usine d’Owens-Illinois, rue Wellington

L’usine d’Owens-Illinois, où se sont succédé jusqu’à quatre générations de verriers au sein d’une même famille, produit 1,5 million de contenants par jour, 360 jours par année. Elle fournit le marché canadien et le nord-est des États-Unis.

Sur la somme de 70 millions, plus de la moitié a déjà été investie. Elle a servi à acquérir une nouvelle fournaise B, celle qui traite le verre ambré dont l’exemple le plus commun est la bouteille de bière brune de 341 millilitres. L’argent sert aussi à l’acquisition de trois machines de formage.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La cour de l’usine

« Avant, avec nos vieillies machines, c’était complexe de changer de produits », a indiqué Mathieu Bouchard, directeur d’unité manufacturière. « En grande majorité, on faisait de la bouteille de bière brune. Maintenant, avec notre nouveau four B, on est plus flexibles. On est capables d’avoir des changements de couleur de verre. On est capables d’aller vers des bouteilles de différents formats qu’on était incapables de faire avant. » L’usine a ainsi commencé à produire des bouteilles de vin de verre ambré.

Le four A, quant à lui, se spécialise dans le verre clair. L’usine montréalaise est reconnue pour son expertise dans les bouteilles de spiritueux à travers le réseau des 18 usines nord-américaines d’Owens-Illinois. Elle effectue 225 changements de production par année, le plus grand nombre parmi le réseau de l’entreprise, indique M. Bouchard.

Propriété de la verrerie de Pointe-Saint-Charles au fil des ans

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https://www.journaldemontreal.com/2022/06/22/stradigi-ai-licencie-pas-moins-de-50-salaries

En lien avec cette annonce, partagée par @bnon44035749 la semaine dernière:

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Je ne comprends vraiment pas ce phénomène. La bière en canette possède un arrière-gout déplaisant qui ne se trouve pas dans celles en bouteilles.

D’ailleurs, il me semble qu’il devient de plus en plus difficile de trouver des bières qui étaient auparavant en bouteilles.

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Très cool. Ils sont situés dans quel immeuble!?

Le communiqué ne le mentionne pas

https://www.ifrs.org/news-and-events/news/2022/06/ifrs-foundation-launches-montreal-issb-centre-supported-by-key-actions/

C’est une logique d’affaires qui me déplait aussi en ce qui concerne les bières de micro-brasseries, que je préfère nettement en bouteille pour toutes sortes de bonnes raisons. Mais il semble que les consommateurs s’en accommodent :face_with_diagonal_mouth:

Certains des problèmes des canettes tiennent avant tout de leur réputation. Par exemple, on associe souvent les canettes à un goût métallique. Pourtant, la bière dans les canettes n’est pas en contact avec le métal, il y a un film alimentaire. Les bières en fût touchent beaucoup plus à du métal, et on entend beaucoup moins cette plainte pourtant, et j’aurais tendance à penser que c’est simplement parce qu’on associe moins la bière dans un verre lorsqu’on est dans un bar bar au métal. Cependant, à boire directement dans une canette, là on touche le métal avec sa bouche et il peut y avoir un goût, et la canette a définitivement une odeur qui vient gâcher les choses.

Il y a aussi une impression de « cheap », la canette à longtemps été le royaume de la bière bas de gamme, et c’est une association difficile à complètement éclipser.

Pourquoi les canettes sont populaires? Elles sont moins lourdes, plus facile à transporter et à entreposer, et leur nature permet un graphisme plus évolué sur le produit. Je crois que c’est ça qui fait tourner tranquillement le marché. Pour le consommateur, une fois le produit dans un verre, je doute qu’en aveugle on puisse faire une différence entre la bouteille et la canette. À boire du contenant, voir une différence est plus probable, mais dans une situation où on a pas de verre (par exemple en pique-nique), le côté pratique de la canette peut aussi avoir son avantage.

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On pourrait faire comme en Allemagne et en Asie je crois: imposer un format unique de bouteille. Ainsi le réutilisage-recyclage peut mieux s’implémenter à l’échelle.

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Il y avait un quota imposé de contenants à usage multiple (nos bouteilles brunes, utilisées 15-20 fois avant recyclage) au Québec il y a quelques années, mais ça a été aboli.

En ce qui concerne le verre, je crois que la demande des contenants en verre augmente aussi depuis quelques années, pour diminuer l’usage du plastique. On peut penser aux pots de yogourt, bouteilles de lait, pots de miel, ketchup/moutarde québécois, etc.

Il faudrait juste trouver un moyen de mieux les recycler. Certaines entreprises récupèrent leurs bouteilles via une consigne (2 $ pour une bouteille de lait de 1 litre)

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Je parle pour moi, mais j’achète souvent les canettes au lieu des bouteilles simplement pour ce qui est de la consigne. Je ne retourne presque jamais mes contenants consignés parce que j’en ai très peu et que ce que j’achète, ce sont des bières de micro à l’unité que les épiceries refusent presque systématiquement de reprendre, que ce soit acheté chez eux ou ailleurs. J’aimerais beaucoup plus acheter des bouteilles et les retourner pour qu’elles soient réutilisées, mais vu l’obstacle j’aime mieux mettre une canette dans le bac de recyclage en sachant qu’elle, elle sera recyclée.

En lien avec cette nouvelle économique, voici un clip (filmé par drone) de l’usine O-I (Owens Illinois) de Pointe St-Charles, réalisé et partagé cette semaine par @tipat99 . :sunglasses: :+1:

Usine O-I (fabrication de verre) vue du ciel

27 juin 2022

L’usine O-I (Owens Illinois) de Pointe St-Charles filmé avec un drone DJI Mini 2.

Cette usine fabrique est recycle du verre qui sont principalement utilisé pour des bouteilles de bières et autres alcools.

Pat vidéo Drone & plus

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Dire que j’ai travaillé une seule semaine dans cette usine en 1967 avant d’abandonner ma carrière d’ouvrier- étudiant. J’ai vite compris que la travail d’usine ce n’était pas pour moi. À l’époque plusieurs jeunes quittaient l’école pour gagner leur vie soit à la Dominion Glass ou à la Northern Electric l’autre gros employeur de PSC. On y travaillait fort mais ce n’était pas mal payé et plusieurs y ont pris leur retraite après des décennies de labeur. En 1968 j’ai eu la chance de travailler sur le site de l’Expo qui est devenu mon lieu de travail étudiant pour les 5 années suivantes et qui m’a ouvert des horizons plus en accord avec mes intérêts personnels.

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Industrie de la construction Le cimentier Lafarge achète l’énorme carrière Mathers à Saint-Eustache

PHOTO TIRÉE DU SITE WEB GROUPE MATHERS

Vue aérienne de la carrière Mathers à Saint-Eustache, la plus grosse productrice de pierre concassée de construction au Québec

Transaction majeure dans le marché des matériaux de base en construction d’immeubles et de routes au Québec.

Publié à 14h46

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Martin Vallières

Martin Vallières La Presse

Le cimentier Lafarge Canada, une filiale de la multinationale Holcim dans les matériaux de construction, achète l’énorme carrière Mathers à Saint-Eustache, qui est la plus grosse productrice de pierres concassées au Québec.

Lafarge Canada achète aussi l’entreprise Pavage St-Eustache du Groupe Mathers, qui est une importante productrice de revêtements routiers à partir de granulats de béton et d’asphalte recyclés.

Avec cette acquisition, Lafarge Canada, qui exploite déjà la cimenterie de Saint-Constant, dans le sud du Québec, devient l’un des plus gros fournisseurs de granulats de pierres pour les chantiers de construction de bâtiments et d’infrastructures routières dans l’est du Canada.

« Il s’agit de la plus importante acquisition au sein de la ligne de produits des Granulats dans l’Est du Canada en plus de 10 ans pour Lafarge », confirme David Redfern, PDG de Lafarge (Est du Canada), dans le communiqué d’annonce de la transaction effectuée en privé avec la famille Mathers.

« Et ce n’est que le début. Le Québec est un marché dynamique et passionnant avec des projections de croissance élevées soutenues par de nécessaires développements d’infrastructures actuels et futurs. »

« Avec cette acquisition ciblée, nous ajoutons à nos activités la plus importante carrière de pierres concassées au Québec et étendons notre influence dans l’industrie, avec la production de béton et d’asphalte recyclés », indique pour sa part Toufic Tabbara, qui est « chef régional » chez le cimentier Holcim Amérique du Nord, la société mère de Lafarge Canada.

La capacité d’extraction et de production de pierres concassées à la carrière Mathers est décrite à hauteur de 625 tonnes métriques par heure.

Établies depuis près de 60 ans, les deux entreprises de la famille Mathers vendues à Lafarge Canada, Carrière St-Eustache et Pavage St-Eustache, regroupent 80 employés.

Ceux-ci s’ajouteront à l’effectif de Lafarge Canada qui compte 6000 employés répartis parmi 350 sites de production et de distribution de matériaux de base en construction d’immeubles et de routes (béton, agrégats, pierres concassées, asphalte, etc.).

À la direction du Groupe Mathers, qui comprend d’autres entreprises de commerce de détail et de divertissement à Saint-Eustache, la présidente et administratrice Brigitte Mathers indique par communiqué que « nous sommes très fiers de ce que nous avons construit au fil des ans avec les opérations de Carrière et Pavage St-Eustache. Ce fut une expérience très enrichissante pour ma famille de pouvoir voir les entreprises se développer ».