Nouveau poste Berri à 315‑25 kV - ? étages

Peux tu nous faire un schema ou tu le mettrais. Je vois déjà des batiments dans cette emprise.

Lever le drapeau sur l’enjeu d’intégration, oui, mais s’opposer tout de suite au projet, j’ai du mal. Tant mieux s’il y a une meilleure alternative qui pourrait se faire du côté est (sud ou nord d’Ontario, peu importe), mais même sur le site actuel, l’usage ne me dérange pas tant que ce soit un bon projet.

L’espace vide actuel nuit déjà au quartier. Il renforce le sentiment de no man’s land créé par le caractère autoroutier de Berri et l’architecture vraiment bof de l’ilot Voyageur. Si cet espace était aménagé, mon opinion serait différente, mais pour le moment, je vois le projet comme une possibilité de réaménager ce coin sous-utilisé pour permettre une meilleure connexion entre le quartier latin et celui à l’est de Saint-Hubert.

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Voici ma compréhension de l’idée de @aloxmtl, mais je ne sais pas si c’est exact. (Image de base tirée d’Apple Maps.)

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Il faut d’abord définir ce qu’est un bon projet. Qu’il soit «beau» ne suffira pas dans ce contexte.

Il faut voir les choses à plus long terme. Il n’y a aucune obligation de «finir» une ville, Montréal n’est pas un niveau dans SimCity 3000. Il n’y a aucune urgence à boucher les trous. Des programmes potentiels pour ce site, il y en a à la tonne. Le poste électrique en est un, je ne crois pas qu’on doive ou qu’on puisse l’écarter, mais il ne faut en aucun cas accepter ce programme sous prétexte qu’on est excités à l’idée de voir le terrain vague disparaître.

Après, s’il n’y a aucune autres options de site, et que le projet de poste électrique est fait de manière impeccable (ce qui renvoie à ma première question, qu’est-ce qui rendrait le projet impeccable?), alors pourquoi pas.

Pour que ce soit réaliste, il faut l’utiliser au complet.

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Il ne faut pas oublier que la station Sherbrooke se trouve en dessous du viaduc! (Si je ne me trompe pas.)

Justement, je fais confiance aux professionnels de définir ce qui ferait un bon projet pour ce projet, mais je ne le rejette pas d’emblée :wink:

Je prendrais certainement davantage un bâtiment résidentiel et commercial sur le site qu’un poste d’HQ, mais le terrain appartenant au gouvernement, je le vois mal le céder au privé ou encore y pondre un projet de qualité. Même pour un usage futur pour une extension de la vocation communautaire de la GB, je vois mal le gouvernement faire les investissements recquis, puisque la culture est toujours parmis les premières à disparaitre des priorités.

Alors voilà, le projet de poste électrique permet de se questionner sur le futur de ce secteur, puisque le statu quo n’est pas idéal. Peut-être que la réflexion mènerait à la réalisation que le poste ne peut tout simplement pas s’y faire de manière exemplaire, mais en s’opposant automatiquement au projet sur ce site, on ne se pose même pas cette réflexion.

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Seulement le tunnel, la station est un peu plus au nord.

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Je ne serai pas surpris que si la pression est assez importante et ciblée, l’option viaduc Berri pourrait être revisitée.

Billet #2 : Choix de l’emplacement

Bonjour,

Depuis le lancement de notre bureau virtuel, plusieurs d’entre vous ont posé des questions sur le processus qui a mené au choix de l’emplacement du nouveau poste. Comme vous le savez, la construction d’un poste électrique pour alimenter le centre-ville et une partie du Plateau Mont-Royal est essentielle. La carte présentée ici indique le périmètre très restreint et densément occupé à l’intérieur duquel nous pouvons construire ce poste.

Quatre options se sont présentées à nous.

Nous nous sommes d’abord tournés du côté de l’îlot Voyageur, dont le terrain appartient à la Ville de Montréal. Cette option a été définitivement écartée puisque la Ville souhaitait conserver le terrain afin d’y construire 700 logements, dont beaucoup sociaux et abordables.

Un deuxième site, le stationnement du côté sud de l’Institut Raymond-Dewar, situé à l’angle des rues Cherrier et Saint-Denis, a été analysé. Celui-ci a également été écarté en raison de sa forme irrégulière et de sa superficie insuffisante.

Le terrain situé au nord de BAnQ représentait une option prometteuse à cause de sa superficie et de sa proximité du poste existant. Hydro-Québec a donc entrepris des négociations avec BanQ pour en faire l’acquisition dans un esprit de partenariat.

Plus récemment, à la suggestion de personnes du secteur, nous avons étudié le site sous le viaduc Berri. Toutefois, ce scénario présente des défis techniques, financiers et de mobilité considérables pour Hydro-Québec et pour des tiers tels que la Ville de Montréal et la STM. Pour ces raisons, il n’a pas été retenu.

Voilà pour aujourd’hui. Je vous reviendrai bientôt avec d’autres nouvelles.

D’ici là, bon début d’été !

Johanne Savard
Conseillère – Communication et collectivités – Montréal

le stationnement du côté sud de l’Institut Raymond-Dewar, situé à l’angle des rues Cherrier et Saint-Denis, a été analysé.

Je ne pense pas avoir entendu cette information jusqu’à présent.

Je crois que la grogne aurait été assez importante pour ce terrain aussi!

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Ça ressemble beaucoup aux arguments de CDPQ infra pour ne pas mettre le REM en souterrain sur René-Lévesque. L’argent, la facilité, et devoir négocier avec la ville et la STM. En fait c’est même exactement la même chose.

Je comprends très bien ces arguments, mais la sensibilité du secteur requiert de passer outre et réellement étudier cette option.

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C’est la première chose qui m’est venue en tête, deux sociétés d’état à forte tendance technocrate (j’apprécie honnêtement), mais la différence est que CDPQ n’a pas besoin de construire des métros pour remplir sa mission et peut simplement abandonner un projet si les paramètres ne lui conviennent pas. Hydro-Québec doit construire ce poste et donc la situation semble plus favorable pour pousser un projet plus complexe et coûteux, mais avec une plus-value autre que technique et économique.

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Si l’on veut que cette option soit étudiée plus sérieusement, il faut que celle-ci soit non seulement partagée dans les médias, mais défendu. Il faut un « porte-parole » qui ne va pas se contenter de l’argument de la complexité lorsque Hydro-Québec va répondre avec cela, et demander une étude sérieuse. Si Manon Massé veut jouer le rôle de porte-parole dans ce dossier, elle aurait la notoriété pour le faire. Natalie Collard ou Maxime Bergeron, dans la Presse, serait probablement intéressés à écrire sur le sujet.

Aussi, je souligne que de déjà invoquer les argument des défis techniques et financiers n’augure rien de bon pour enfouir le poste sous le terrain situé au nord de BAnQ.

Hydro-Québec et… la Maison de la musique :thinking:

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Tout dépend du défi technique ! Sous le viaduc Sherbrooke, avec le tunnel de la ligne orange, possible que la STM, et les usagers, n’apprécient pas les interruptions pour dynamiter/forer/creuser autour, avec les risques inhérents d’endommager le-dit tunnel et entraîner une fermeture complète de la ligne. Sans compter tous les autres infrastructures qui se trouvent aussi sous le sol !

Rendu là, c’est probablement plus simple de revenir à creuser sous le gazon de la BAnQ et de remettre le gazon par la suite !

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Poste Berri-2 d’Hydro-Québec Québec attendra plus d’analyses avant de trancher


PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE | Le terrain qu’Hydro-Québec convoite pour son poste de transformation est situé au coin des rues Berri et Ontario, tout près de la BAnQ.

Québec refuse toujours pour le moment de trancher dans le dossier du poste de transformation électrique du Quartier latin, au moment où des acteurs du milieu se mobilisent pour dénoncer la consultation préliminaire « bidon » d’Hydro-Québec, dont un bilan a été présenté cette semaine derrière des portes closes.

24 octobre 2024 | Publié à 16h39 | HENRI OUELLETTE-VÉZINA | La Presse

Résumé

« Plusieurs scénarios sont envisagés à cet emplacement. […] On souhaite avoir le meilleur projet possible », affirme le cabinet de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Christine Fréchette.

En coulisses, on fait valoir que le gouvernement n’a pas encore pris de décision, préférant attendre davantage d’analyses d’Hydro-Québec. Fin septembre, la députée locale Manon Massé avait pourtant prétendu qu’un feu vert du gouvernement était imminent.

Hydro veut bâtir un poste de transformation électrique sur le grand terrain vague au coin des rues Berri et Ontario. Il appartient à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), mais doit être cédé à l’organisme public. C’est l’un des rares espaces verts du Quartier latin, et Hydro affirme que c’est sa seule option. L’infrastructure doit remplacer l’actuel poste Berri, en fin de vie.

Dans un « bilan d’activités » sur le projet, présenté mercredi à quelques dizaines de partenaires – une activité qui était fermée aux médias – l’organisation soutient que « le site, bien que vert, est perçu comme ayant peu de valeur ». « Maintenant qu’il est convoité, il prend une valeur additionnelle », y lit-on aussi.

« Consultation bidon »

Hydro-Québec dit avoir tenu neuf « rencontres individuelles » ces derniers mois avec des gens issus de l’administration, de la sécurité publique, de l’architecture et des milieux communautaires, culturels ou politiques. Quelque 91 personnes ont aussi été sondées sur le site directement.

Résultat : « les acteurs communautaires, culturels, éducatifs, commerciaux et immobiliers du secteur se connaissent tous, sont relativement peu nombreux et sont regroupés dans différentes tables ou comités qui s’entrecroisent », constate Hydro.

Au bout du fil, la mère de la Grande Bibliothèque, Lise Bissonnette, qui a dirigé cette institution culturelle de 1998 à 2009, ne décolère pas. « C’est d’une légèreté incroyable. Toute cette opération, qu’ils appellent avec une certaine arrogance le bilan des activités, ça tient sur quelques paragraphes. C’est une insulte à notre intelligence, une consultation bidon tout simplement. »


PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE | Lise Bissonnette, directrice de la Grande Bibliothèque de 1998 à 2009

Un retraité d’Hydro qui était à la rencontre de mercredi, Réjean Gagnon David, dénonce également « l’obscurantisme » de son employeur. « Ils contrôlent absolument toute l’information depuis sept ans. Honnêtement, le gouvernement doit intervenir », dit-il.

La députée locale dans Sainte-Marie–Saint-Jacques, Manon Massé, seconde. « Il n’y a clairement pas d’acceptabilité sociale pour le choix du site. Je me réjouis par contre d’entendre qu’Hydro-Québec étudiera sérieusement les alternatives que j’ai proposées qui pourraient apporter une solution acceptable », note l’élue.

Chez Hydro-Québec, le conseiller Pascal Poinlane affirme que plusieurs autres étapes de consultations sont prévues, dont un BAPE. « On a l’intention de faire un poste qui n’aura rien d’ordinaire, qui va être en tout point extraordinaire », dit-il.

Quatre options sont évaluées, dont celle – proposée par Mme Massé – de scinder le poste électrique en deux. Les autres options seraient soit entièrement en souterrain, à moitié en surface ou entièrement, mais alors, « on serait en hauteur », dit M. Poinlane. « On comprend les inquiétudes, mais on va faire preuve d’audace. Et la vérité, c’est qu’on n’a pas le choix de moderniser toutes les infrastructures électriques de Montréal pour desservir le CHUM, l’UQAM, le métro », conclut-il.

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Un retraité d’Hydro qui était à la rencontre de mercredi, Réjean Gagnon David, dénonce également l’« obscurantisme » de son employeur. « Ils contrôlent absolument toute l’information depuis sept ans. Honnêtement, le gouvernement doit intervenir », dit-il.

Is it who I think it is :sweat_smile:

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À l’occasion d’une rencontre publique dont les médias ont été exclus, Hydro-Québec ne s’est pas attardée sur les impacts du choix d’un terrain situé en face de la gare d’autocars, au nord de la Grande Bibliothèque, au coeur du Quartier latin.

La société d’État maintient sa volonté de construire sur l’espace vert se trouvant devant la gare d’autocars de Montréal, juste à côté de la Grande Bibliothèque, un imposant complexe industriel électrique d’une superficie d’au moins un terrain de football et demi.

Tel que proposé, le poste Berri-2 détruirait une partie des jardins de la bibliothèque. À l’occasion d’une rencontre à laquelle les médias se sont vu refuser l’accès, Hydro-Québec s’est voulue rassurante, s’engageant « à en conserver le plus possible ».

Devant un parterre de gens d’affaires, de divers fonctionnaires et de notabilités du quartier, on a présenté mercredi matin les contraintes techniques auxquelles on dit faire face. Environ 30 personnes sur les 40 prévues se sont présentées à ce petit déjeuner qui était en principe ouvert à tous, mais auquel l’accès était soigneusement contrôlé.

La société d’État ne s’est pas attardée sur les impacts du choix de ce terrain situé au coeur d’un quartier historique où cohabitent différentes institutions culturelles et universitaires de même que des commerces.

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Je dois avouer que ces récentes nouvelles me donnent un froid, je m’imaginais plutôt un processus clair et transparent, mais c’est à l’opposé. Je ne vois pas comment on peut faire un projet acceptable sans être complètement transparant.

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Dans un contexte ou Hydro doit trouver 180 milliard pour financer toute son expansion, il doit y avoir une très forte pression sur le rendement.

D’autant que surement beaucoup des postes d’Hydro arrivent en fin de vie utile.

Ça n’excuse absolument rien, mais ça donne du contexte. Il faut qu’il y ait une pression populaire. Ce n’est pas la CAQ qui va protéger le Centre-Sud ça c’est certain!

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La députée Manon Massé est opposée au projet d’Hydro-Québec de construire un poste électrique aussi gros que la Grande Bibliothèque juste à côté de celle-ci. « Ce n’est pas acceptable », répète-t-elle.

Le projet de construction d’un poste électrique géant de 315 000 kV, planté en face de la gare d’autocars, nécessiterait des installations de type industriel qui pourraient équivaloir ou dépasser en hauteur la Grande Bibliothèque, tout en occupant une plus grande surface et en empiétant sur ses jardins actuels.

Le projet soulève « beaucoup de questions et offre peu de réponses », affirme la députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques. Elle s’inquiète de l’attitude d’Hydro-Québec dans ce dossier face à la nécessité d’envisager l’allure que Montréal prendra demain.

« On reconnaît la nécessité de l’alimentation en électricité », affirme la députée. « Ce n’est pas la question, mais bien l’emplacement qui pose problème. »

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