Nouveau poste Berri à 315‑25 kV - ? étages

Pourtant, sur la page du projet, H-Q parle bien de 56,1km en sous-terrain du poste Hertel jusqu’à la frontière…

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Tu as raison je confondait avec l’autre projet Nothern Pass (finalement abandonné) qui devait connecter avec le massasuchets . Aux USA avec une deuxieme proposition on devait enfouir la partie nord de la connection sur 211 miles. Mais cela a été aussi abandonné.

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Un exemple de ce qu’il faut absolument éviter.
Un poste électrique ordinaire, mais décoré «wow» signature dynamique jazzé.

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Ceci n’est pas un article récent, mais j’ai l’impression que l’histoire est peut-être méconnue. Possible parallèle à faire?

À la fin des années 80, un groupe de citoyens s’était mobilisé contre Hydro-Québec qui souhaitait ériger des pylônes pour relier les deux rives du Saint-Laurent. Plusieurs craignaient que l’on défigure ainsi l’un des plus beaux paysages du Québec.

Après des années de protestation et d’audiences, Hydro-Québec avait dû se résoudre à enfouir sa ligne. L’opération avait coûté à l’époque 130 millions de dollars de plus que le budget prévu pour l’installation de pylônes. La société d’État ne dévoile pas le coût total du projet.

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Aujourd’hui, 15 août 2024

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Semble-t-il que Québec est sur le point de donner le feu vert à la construction du nouveau poste.

« Une catastrophe » pour le Quartier latin, dit Manon Massé : Poste de transformation électrique | « Une catastrophe » pour le Quartier latin, dit Manon Massé | La Presse

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Dans le Devoir aussi

L’aménagement d’un imposant poste de transformation électrique près de la Grande Bibliothèque continue de susciter des critiques. La députée du secteur, Manon Massé, appelle la nouvelle ministre de l’Énergie, Christine Fréchette, à ne pas approuver la vente du terrain à Hydro-Québec.

L’élue de Québec solidaire va jusqu’à proposer la construction du nouveau poste derrière l’îlot Voyageur, quitte à ce qu’on exproprie le propriétaire de l’immeuble commercial abandonné qui s’y trouve.

Dans une lettre envoyée la semaine dernière, Manon Massé demande à la ministre Fréchette d’au moins prendre le temps d’étudier cette option. « Le site à l’est de l’îlot Voyageur, du côté de la rue Saint-Hubert, est laissé à l’abandon — ou, devrais-je plutôt dire, en décrépitude. Et ce, depuis trop longtemps déjà, par un propriétaire privé qui n’en a rien à cirer de recevoir de nombreux constats d’infraction de la part de la Ville de Montréal. Toute la communauté applaudirait son expropriation ! » fait valoir la députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques.

L’édifice en question, qui est couvert de graffitis, est vacant depuis des années. Il appartient au groupe immobilier Aquilini, basé à Vancouver.

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Je ne sais pas si c’est faisable de le faire dans cette espace un peu restreint mais elle a le mérite de suggérer quelque chose de différent, alors à première vu je suis d’accord avec elle.

Mais la question dont personne ne semble poser à Hydro-Québec c’est, que va-t-il advenir de l’actuel poste dans la cote Berri?

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C’est totalement impossible de mettre le poste sur le dessus du terminus dans le derrière des fenêtres des appartements côté ouest… on est dans le wishful thinking ici. On va jamais avoir des bus qui roulent sous des transformateurs…

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Résumé

Poste de transformation électrique « Une catastrophe » pour le Quartier latin, dit Manon Massé

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Hydro-Québec veut utiliser un terrain gazonné en plein milieu du Quartier latin, au nord de la grande bibliothèque, au coin Ontario et Berri, pour y construire un poste de transformation électrique.

Après des mois de flottement, la députée Manon Massé s’oppose officiellement à la construction d’un poste de transformation électrique sur le terrain gazonné au nord de la Grande bibliothèque.

Publié hier à 21h20

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard Équipe d’enquête, La Presse

Mme Massé, qui représente ce secteur de Montréal à l’Assemblée nationale, qualifie l’arrivée d’un tel bâtiment technique de « catastrophe pour notre quartier ».

Mme Massé croit savoir qu’un feu vert de Québec est imminent dans ce dossier.

« Je demande à la ministre de ne pas émettre de décret, et de prendre le temps de considérer les autres pistes que je lui propose pour le bien des gens de mon quartier », a expliqué la députée à La Presse, mardi.

Hydro-Québec a confirmé l’an dernier son intention de bâtir un poste de transformation électrique sur le grand terrain vague situé au coin des rues Berri et Ontario. Il appartient actuellement à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), mais doit être cédé à la société d’État. L’endroit est l’un des rares espaces verts du Quartier latin, mais Hydro-Québec affirme que c’est sa seule option. L’infrastructure doit remplacer l’actuel poste Berri, en fin de vie utile.

« Ça fait des années que je travaille pour faire en sorte que cet espace-là voie naître des projets pour ma communauté, que ce soit en termes d’habitation, en termes de productions culturelles », a expliqué Manon Massé en entrevue téléphonique. Ses concitoyens « ne veulent pas non plus voir disparaître ce site-là ».

Alternatives

Manon Massé demande à Québec et Hydro-Québec de considérer la possibilité d’implanter son futur poste de transformation électrique sur la partie nord-est de l’îlot Voyageur, coin Ontario et St-Hubert. Le site est actuellement occupé par un bâtiment qui semble en construction depuis plus d’une décennie.

L’élue voudrait aussi que la possibilité de scinder le poste électrique en deux soit étudiée.

« Je vous invite à ne pas signer le décret concluant l’entente de vente du site de la BAnQ », demande-t-elle dans une lettre envoyée à Christine Fréchette, la nouvelle ministre de l’Économie de François Legault. « Je me questionne à savoir si toutes les options ont réellement été évaluées. »

La mère de la Grande Bibliothèque, Lise Bissonnette, a déjà exprimé sa vive opposition au projet d’Hydro-Québec, tout comme la fondatrice du Centre canadien d’architecture (CCA) Phyllis Lambert.

En mai dernier, la Ville de Montréal avait levé un premier obstacle sur le chemin d’Hydro-Québec, obtenant en échange que la société d’État déclenche un concours d’architecture pour concevoir l’infrastructure.

Hydro-Québec a déjà indiqué que « ce n’est pas de gaieté de cœur » qu’elle planifie un poste à cet endroit. « Au moment où on se parle, il n’y a pas d’autres options de terrain crédibles pour construire ce projet-là », a dit Maxence Huard Lefebvre.

Étonnamment, personne ne vient avec une proposition audacieuse d’une architecture emblématique. Ça pourrait devenir un attrait si on fait bien les choses. Un problème peut devenir une opportunité.

comme proposé ici par @Michael_A :

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Je suis d’accord avec toi, on semble critiquer l’usage, mais attendons de voir ce qui sera proposé avant de dire que ce sera une catastrophe.

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Je me demande si c’est possible que ca soit souterrain… mais avec les fuites d’eau ca peut causer des problèmes dans le futur…

Cet exemple est effectivement intéressant, mais pour un site isolé.
On est ici au cœur du Quartier latin, au cœur de la ville.
Ce n’est pas la place pour un bel objet, il faut une intervention urbaine.

Le danger, c’est que quand on va le voir, il va être trop tard.
C’est pour ça qu’il faut donner des prescriptions en amont.
Hydro-Québec, comme tous ces organismes publics, est en mode «mettre les gens devant les faits accomplis».

Je crois qu’on peut faire confiance aux professionnels qui lèvent le flag. Le risque de catastrophe est beaucoup trop élevé pour qu’on ferme les yeux.

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Je suis d’accord, le risque est réel. La raison pourquoi il est tout même bien de penser à des interventions urbaines et architecturales comme les stations Denny et Keilaniemi, c’est surtout de considérer pleinement la problématique et les possibilités, tant dommageables que bénéfiques.

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Je ne peux m’empêcher de penser que ce projet pourrait se réaliser dans l’emprise Est de la rue Berri, entre Ontario et Cherrier, si la Ville en cédait une portion. Sait-on pourquoi cette option n’est pas soulevée?

Ça aurait le mérite de réduire l’emprise de cette rue, qui a des allures d’autoroute à cet endroit, et permettrait de la réimaginer. Ça déplacerait aussi le futur poste au nord de la rue Ontario où le bâti est déjà amoché. Reste à voir si l’emprise du métro ou autres aménagements souterrains est un empêchement trop important.

Je crois qu’Hydro-Quebec considère déjà que le métro sous la rue Berri est trop proche pour construire en souterrain dans son projet actuel, donc cela serait, en effet, à déterminer.

Mais si vous voulez cette option étudiée, peut-être serait-ce une bonne idée de l’envoyer à Manon Massé comme elle est une élue qui s’implique dans le dossier.

Ça ne me semble pas une option viable, c’est directement sur le tunnel du métro, dans une côte et beaucoup trop étroit. Si on réduit l’emprise de la rue, faut conserver les bretelles de chaque côté dû aux construction. Alors on se trouverait avec une réduction d’une seule voie (on garde une dans chaque sens sous Sherbrooke & 1 piste cyclable) alors on n’y gagnerais rien.

De plus, juste la logistique d’avoir une poste ‘‘linéaire’’ ne doit pas fonctionner

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Cette option mérite clairement d’être étudiée.
J’avais d’ailleurs commencé à le faire mais il manque des informations.

La superficie est bien assez grande.
La linéarité du site n’est pas un enjeu, la largeur est suffisante pour l’équipement.
La présence du métro non plus, la station Sherbrooke se termine à la rue de Malines. Entre Malines et Ontario, le métro est dans un tunnel dans le roc.

Entre Sherbrooke et Malines, le poste disparaitrait complètement, potentiellement avec un parc en toiture.
Entre Ontario et Sherbrooke, le poste émergerait du sol et pourrait avoir une architecture vraiment intéressante, avec une façade animée sur Ontario.

Pourquoi pas juste le mettre dans le trou de la rue Berri entre Ontario et Sherbrooke… Ça nous enlèverait même une autoroute de là!

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