Montréal, ville UNESCO du design

Discussion et actualités sur le design et l’architecture à Montréal

Montréal est membre du réseau de villes créatives de l’UNESCO depuis 2006

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Dans le Arch Daily

Modern Montréal: Canada’s City of Design

Modern Montréal: Canada's City of Design, © Stephane Brugger

© Stephane Brugger

Few cities combine architecture and culture like Montréal. Canada’s second largest metropolis, the City of Saints has become a leading center for design, technology, and international events. With close ties to its natural context, the island city was named after the triple-peaked hill located at its heart, Mount Royal. Today, contemporary designs continue to emerge, new structures that are transforming the cityscape and its urban fabric.

© David Boyer© Steve MonpetitCourtesy of Ædifica© Stephane Brugger+ 11 autres photos

Revival of the Casino of Montréal. Image © Stéphane Groleau

Revival of the Casino of Montréal. Image © Stéphane Groleau

Previously designated as a UNESCO City of Design, Montréal combines historic factories, mills, and industrial refineries with experimental projects like the geodesic Montréal Biosphere and Moshe Safdie’s Habitat 67. Housing distinguished programs at institutions like McGill University and Canadian Centre for Architecture, the city promotes education and civic engagement through public initiatives. These become realized through lush city parks, music and film festivals, and innovative buildings. Showcasing an architecture of openness and community, the following projects also feature inventive façades and building envelope assemblies in one of the world’s greatest cities.

Centre Culturel de Notre-Dame-de-Grâce / Atelier Big City, FSA Architecture and L’OEUF Architects

© Steve Monpetit

© Steve Monpetit

The CCNDG is the last project on the Benny Farm, a redeveloped WW2 veterans housing complex in the NDG borough. CCNDG is the last piece placed in a decades-long story of social activism, memory and collaborative design process that consistently rejected expediency for an expanding and inclusive idea of community.

Bibliothèque du Boisé / Consortium Labonté Marcil, Cardinal Hardy, Eric Pelletier Architects

© Yien Chao

© Yien Chao

The Bibliothèque du Boisé was designed to become a place that fosters a feeling of belonging while promoting exploration and discovery. Located between Thimens Boulevard and the Marcel-Laurin Park, it covers a surface area of 5,000 m² and is integrated into the site by drawing on its major elements.

New Pavilion of Quebec and Canadian Art and Concert Hall / Provencher Roy + Associés Architects

© Marc Cramer

© Marc Cramer

The Montreal Museum of Fine Arts (MMFA) was expanded by the Claire and Marc Bourgie Pavilion of Quebec and Canadian Art and Bourgie Concert Hall. Increasing the MMFA’s total exhibition space by 20%, the new Pavilion featured more gallery space, which doubled the previous display area dedicated for the presentation of the Museum’s collection of historical and contemporary Quebec and Canadian art.

Quartier Des Spectacles / Ædifica

Courtesy of Ædifica

Courtesy of Ædifica

The new flagship building of the Quartier des Spectacles was designed by Ædifica and Gilles Huot Architects. Designed to meet LEED-NC environmental standards, this six-story building is located at the intersection of St. Catherine St. and St. Laurent Blvd at the center of the St. Laurent Blvd. revitalization project.

Parcours Gouin Parc Pavilion / Birtz Bastien Beaudoin Laforest architects + Provencher Roy

© David Boyer

© David Boyer

This Pavilion is located in Basile-Routhier Park in Montreal, in the Ahuntsic-Cartierville borough, near Rivière des Prairies and its riverfront linear park. The project stemmed from a wish of the borough’s official’s to achieve a net-zero building to serve as an educational showcase of sustainable development in the area.

Espace C2 / Sid Lee Architecture

© Adrien Williams

© Adrien Williams

Espace C2 is the prototype conference center crowning the Fairmont The Queen Elizabeth hotel in Montreal – the centrepiece of the hotel’s business campus and a Montreal landmark. Elevated above the hotel’s rooftop, Espace C2 is an iconic structure that was made to pay tribute to the city’s creativity and potential.

Maison des Étudiants de l’ÉTS / Menkès Shooner Letourneaux Architectes

© Stephane Brugger

© Stephane Brugger

After four years of work, the inauguration of the Maison des étudiants de l’École de technologie supérieure (ÉTS) unveiled a signature building made to enhance an entire neighborhood in the Griffintown district. Inspired by an icehouse that once stood on the site, the crystal-like volume was designed to be light, open and airy.

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Respect à un grand architecte d’ici. :pensive: :pray:

ARCHITECTURE

L’architecte montréalais Claude Provencher s’éteint à 72 ans


PHOTO IVANOH DEMERS, ARCHIVES LA PRESSE | L’architecte québécois Claude Provencher

(Montréal) L’architecte québécois Claude Provencher, considéré comme l’un des instigateurs de la nouvelle architecture urbaine, est décédé vendredi à l’âge de 72 ans.

8 mai 2022 | Publié à 22h22 | LA PRESSE CANADIENNE

La firme Provencher_Roy, qu’il a fondée en 1983, en a fait l’annonce, « avec énormément de tristesse », dans un communiqué, dimanche.

Concepteur principal pendant quatre décennies, l’architecte avait lancé la firme aux côtés de Michel Roy.

M. Provencher est notamment le maître d’œuvre derrière le Centre du commerce mondial, qui a ouvert ses portes en 1992. Ce grand projet fut le fruit d’une réflexion sur le sort d’un îlot délaissé, occupant un site stratégique au cœur du Vieux-Montréal, a rappelé Provencher_Roy.

Le Pavillon J.-A. Desève pour l’Université du Québec à Montréal, en 1998, le plan de développement du Technopôle Angus, en 2014, le pavillon d’accueil de l’Assemblée nationale du Québec et le nouveau pont Champlain, en 2019, figurent également parmi les réalisations de l’architecte.

« En remontant le fil de son œuvre, une évidence s’impose : ce que la métropole lui a inspiré, Claude Provencher le lui a rendu au centuple avec beauté, délicatesse et modestie », a souligné la firme Provencher_Roy.

M. Provencher et sa firme ont été primés à de nombreuses reprises pour leur travail. Il a entre autres été reçu comme membre de l’Académie royale des arts du Canada en 2014 et comme chevalier de l’Ordre national du Québec en 2021.

« Passionné, enthousiaste, intuitif, constructif, émotif, Claude Provencher contribua de façon importante, par son esthétisme, son ouverture d’esprit et son engagement indéfectible, à notre patrimoine architectural », est-il ajouté dans le communiqué.

Claude Provencher laisse dans le deuil sa conjointe, Lucie Bouthillette, ses enfants ainsi que ses nombreux proches.

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Entrevue avec Roger Plamondon, sur les récents édifices commerciaux et résidentiels ayant créés le nouveau “skyline” de Montréal.

Je ne savais pas où insérer cet article dans Agora… :man_shrugging:

Grande entrevue – Roger Plamondon, président, Groupe immobilier Broccolini Une nouvelle image de carte postale pour Montréal


PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE | Roger Plamondon, président, Groupe immobilier Broccolini

Pour les gens qui entrent à Montréal par le pont Samuel-De Champlain ou le pont Victoria, l’image qu’ils ont du centre-ville de Montréal n’est plus la même depuis l’érection des deux nouvelles tours de 200 mètres de hauteur que le promoteur immobilier Broccolini est en train de terminer tout juste à l’ouest du square Victoria. « On a créé la nouvelle image de carte postale de Montréal », dit avec fierté Roger Plamondon, président de Groupe immobilier Broccolini.

10 janvier 2023 | Publié à 6h00 JEAN-PHILIPPE DÉCARIE | LA PRESSE

Difficile en effet de manquer dans le centre-ville de Montréal la nouvelle tour de la Banque Nationale et le 700 Saint-Jacques – ou Victoria sur le Parc –, une tour de 500 condos assortie de 300 000 pieds carrés d’espace de bureaux et de 30 000 pieds carrés d’espace commercial.

Ces deux nouvelles tours jouxtent un troisième édifice de 34 étages, le 628 Saint-Jacques, qu’a aussi érigé le Groupe immobilier Broccolini dans le quadrilatère formé de la rue Saint-Jacques, du boulevard Robert-Bourassa et des rues Notre-Dame et Gauvin.


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE | Le siège social de la Banque Nationale, au mois de septembre dernier

Broccolini, qui était au départ une entreprise de construction, s’est lancée dans le développement industriel et commercial dans les années 1980 avant d’élargir ses activités dans l’immobilier en réalisant l’acquisition de terrains qu’elle met elle-même en valeur pour les vendre à ses clients ou à des groupes d’investisseurs.

Roger Plamondon s’est joint en 2007 à l’entreprise de construction à titre de consultant pour participer à la mise en forme du Groupe immobilier Broccolini tel qu’on le connaît maintenant.

« On trouve des sites, on les développe, on construit et on vend nos projets une fois qu’ils ont été complétés. Depuis quelques années, Broccolini cherche toutefois à conserver une participation dans les projets qu’on développe », précise Roger Plamondon.

Depuis le début des années 2000, Broccolini crée des fonds spécifiques pour assurer le financement de ses projets, des sociétés en commandite qui ont levé jusqu’à maintenant pour 2 milliards de capitaux.

« Quand je me suis joint à Broccolini, on commençait le fonds numéro 2, là on est rendus au fonds numéro 8. On a un noyau de 50 à 80 gros investisseurs qui nous suivent pas mal dans chacun des nouveaux fonds qui ont une durée de vie de 10 ans », explique le président du Groupe immobilier.

Jouer d’audace

Broccolini Construction se classe au troisième rang au Québec, derrière Pomerleau et EDC, dans le secteur, mais le Groupe immobilier Broccolini génère aujourd’hui près de 50 % du chiffre d’affaires total de l’entreprise.

« Le secteur industriel est encore très important pour nous. On a construit une douzaine de centres de distribution pour Amazon au Québec et en Ontario que l’on a facilement revendus à des fonds de pension. On a construit pour IKEA son nouveau centre de distribution à Beauharnois », souligne Roger Plamondon.

Broccolini s’est aussi illustrée en réalisant la construction du nouvel édifice de Radio-Canada, qui a été inauguré en septembre dernier. Mais Roger Plamondon est particulièrement fier des avancées du Groupe immobilier dans le secteur mixte du bureau et du résidentiel.


PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE | Le nouvel édifice de Radio-Canada

« On a d’abord construit L’Avenue en face du Centre Bell en 2017, une tour de condos de 50 étages, puis on a fait l’assemblage et l’acquisition des terrains où on a débuté la construction du 700 Saint-Jacques et du siège social de la Banque Nationale, en 2018.

« On a payé 100 millions le terrain, ce qui était la plus grosse transaction de l’époque, une transaction que certains ont jugée extravagante », rappelle le président.

Mais le contexte actuel du prix des terrains au centre-ville de Montréal démontre que ce n’était finalement pas si cher payé, puisque Broccolini a payé 66 $ le pied carré en 2018, contre 285 $ le pied carré pour un terrain que le groupe a acquis récemment rue Sherbrooke.

L’édifice Le Sherbrooke va compter plus de 500 condos dans ce qu’on appelle le quartier Mille carré doré. C’est vraiment un beau projet.

Roger Plamondon

Roger Plamondon a passé pratiquement toute sa vie professionnelle à faire du développement immobilier dans les différents postes de direction qu’il a occupés.

Diplômé en science de l’immobilier de l’Université du Québec à Montréal et titulaire d’un MBA en finances de HEC Montréal, le spécialiste a entrepris sa carrière en 1973 au CN avant de s’occuper du parc immobilier des supermarchés Steinberg. Il a par la suite été responsable de l’ouverture des six premiers Réno-Dépôt au Québec et de l’après-fusion entre Costco et Club Price.

« Je me suis joint à Home Depot par la suite à titre de responsable de l’exploitation pour le Québec et l’Ontario. On a fait passer de 4 à 20 le nombre de Home Depot au Québec pendant que j’étais là », explique Roger Plamondon.

Après 15 années passées chez Broccolini, Roger Plamondon quittera ses fonctions de président du Groupe immobilier en juin prochain tout en restant très attentif aux prochaines étapes du développement immobilier à Montréal.

« Il faut augmenter la densification du parc immobilier. C’est mieux de développer en hauteur avec des parcs et des espaces verts que de tout occuper le territoire au sol. Les promoteurs doivent incorporer dans leurs projets une partie de logements abordables, mais il faudra bien définir ce qui est abordable.

« Parce que ce que l’on voit aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas assez d’offres et que la demande augmente sans cesse. Il faut trouver une façon de travailler avec la Ville, on n’a pas le choix », convient le promoteur.

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Erreur dans ce texte du quotidien la Presse, la décevante tour ‘’ cachalot/baleine’’ de la Banque Nationale ne fait pas du tout 200 mètres de haut, sa hauteur finale a finalement été rabaissée plus bas que les 200 mètres initialement prévus. Toutefois ,peut-être qu’elle fait 200 mètres en largeur.

Prix d’excellence en architecture Une nouvelle formule où brillent des projets ingénieux

PHOTO ADRIEN WILLIAMS, FOURNIE PAR LES PRIX D’EXCELLENCE EN ARCHITECTURE

L’auditorium du Centre culturel Desjardins (Atelier TAG)

L’Ordre des architectes du Québec (OAQ) a dévoilé les projets lauréats de ses Prix d’excellence en architecture le 21 avril dernier. Onze projets ont été récompensés dans une nouvelle formule qui abolit les catégories et englobe désormais des réalisations plus modestes ou difficiles à catégoriser, mais toutes ingénieuses.

Mis à jour à 12h00

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Isabelle Morin
Isabelle Morin La Presse

Le Grand Prix d’excellence en architecture revient ex æquo à deux projets. L’Insectarium de Montréal (consortium formé de Kuehn Malvezzi/Pelletier De Fontenay/Jodoin Lamarre Pratte architectes) revisite l’expérience muséale avec un parcours immersif dans lequel les visiteurs sont appelés à découvrir les insectes à travers leurs petits yeux. À Joliette, la rénovation du Centre culturel Desjardins (Atelier TAG) se démarque par son respect et sa mise en valeur du patrimoine, notamment sa restauration de l’auditorium de style Beaux-Arts.

Bâtiments scolaires

Quatre projets redonnent du lustre aux bâtiments scolaires. D’abord, le nouveau centre sportif et culturel du Collège Notre-Dame (ACDF Architecture), qui obtient le Prix du public pour son toit végétalisé et ses volumes harmonieusement intégrés au terrain pentu, ce qui permet de faire entrer la lumière et de magnifier les points de vue sur l’extérieur. Signé par Atelier Pierre Thibault, l’agrandissement du Collège Durocher trace quant à lui de nouveaux standards d’excellence en milieu scolaire grâce à son intégration généreuse du bois, ses ouvertures et ses espaces de socialisation.

Lauréats des Prix d’excellence en architecture

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Avec son bâtiment singulier déployé autour d’un noyau de béton (Saucier+Perrotte architectes), le nouveau pavillon de l’Institut quantique de l’Université de Sherbrooke représente de manière symbolique toutes les possibilités offertes par la science. Finalement, la pierre angulaire du nouveau campus MIL de l’Université de Montréal, le Complexe des sciences, fait revivre l’ancienne gare de triage d’Outremont avec des locaux lumineux et stimulants (Menkès Shooner Dagenais LeTourneux, Lemay, NFOE Architectes en consortium).

Résidentiel et espace public

Dans le secteur résidentiel, trois prix ont été remis pour des unifamiliales à des firmes habituées aux honneurs. Le studio Jean Verville se distingue pour son projet MB, réhabilitation d’un cottage montréalais, un cœur de bois sous une coquille discrète de briques blanches. La Shed démontre son savoir-faire en maximisation de l’espace et de la lumière avec une résidence située dans la rue Jeanne-Mance. Enfin, pour la finition de haute qualité de la Maison Carlier et la disposition des pièces à vivre — qualifiées d’exemplaire par le jury —, yh2-Yiacouvakis Hamelin Architectes pousse plus loin la réflexion sur la densification urbaine.

Du côté des espaces publics, le projet de l’Esplanade Tranquille est aussi récompensé d’un prix. Il est le dernier espace aménagé dans le Quartier des spectacles de Montréal et un hommage à la Librairie Tranquille, autrefois située sur le site, et où a été lancé le manifeste Refus global en 1948. L’espace, conçu par Les architectes FABG, compte une patinoire réfrigérée, une place réservée aux spectacles ainsi qu’un bâtiment de bois et de verre au toit végétalisé, qui contribuent à revitaliser le centre-ville.

Animé par Jean-René Dufort, l’évènement fut enfin l’occasion d’honorer deux firmes — Lafond Côté Architectes et NÓS — ainsi que deux artisans du milieu. Le jury souligne le travail de Marie-Josée Lacroix, première commissaire au design de Montréal, qui a contribué à faire rayonner la ville à travers l’architecture. L’architecte Claude Provencher, considéré comme l’un des acteurs les plus influents de la nouvelle architecture urbaine qui a émergé à la fin des années 1970, reçoit pour sa part la plus haute distinction, soit la médaille du Mérite, à titre posthume.

Consultez le site de l’Ordre des architectes du Québec

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Prix Habitat Design 2023 Le design montréalais à l’honneur

PHOTO FOURNIE PAR LES PRIX HABITAT DESIGN

Devimco Immobilier a reçu trois prix : deux pour le Louis Condominiums et un pour Maestria Condominiums (photo). Ce dernier a été le choix du jury pour le volet Espaces communs en service, catégorie Projet d’unités en location et en vente.

Une vingtaine de prix ont été attribués aux artisans de l’industrie de l’habitation le mercredi 15 novembre, au cours de la cérémonie des Prix Habitat Design, un concours qui salue les projets du secteur de la construction résidentielle montréalaise.

Publié à 18h00

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Isabelle Morin
Isabelle Morin La Presse

PHOTO FOURNIE PAR LES PRIX HABITAT DESIGN

Les catégories des Prix Habitat Design englobent la planification de l’espace, l’architecture de paysage, les espaces communs et l’aménagement d’unités modèles ou de bureaux des ventes. Béacité Duo par Maisons Pépin inc. (photo) s’est vu récompensé du Prix de la meilleure planification de l’espace, dans la catégorie Projet d’unités en vente ou en location.

PHOTO FOURNIE PAR LES PRIX HABITAT DESIGN

Des acteurs se sont distingués avec plusieurs récompenses. Maître Carré a raflé trois prix pour le Mellem Ville-Marie, dont le Grand Prix Habitat Design 2023, volet Identité visuelle, dans la catégorie Projet d’unités en location. Le Danaus Condominiums, du consortium Candiac Investments (II) LP et Corporation de Développement Bertone, est également récompensé par trois prix du jury.

PHOTO FOURNIE PAR LES PRIX HABITAT DESIGN

Le concours est aussi une occasion d’orienter les projecteurs sur les artisans du milieu, en architecture, en paysagement, en aménagement intérieur ou en design graphique. Dans le volet Espaces communs sur plan (catégorie Projet de 75 millions à 150 millions de dollars), Square Bellevue Condominiums SB Lot 3 S. E. C./DevMéta a été le choix du jury.

PHOTO FOURNIE PAR LES PRIX HABITAT DESIGN

Le public était aussi invité à voter pour ses projets favoris. Le Georges Henri Condominiums Boutique, par Corporation de Développement Bertone, a remporté les faveurs.

PHOTO YANNIS GUILLON, FOURNIE PAR LES PRIX HABITAT DESIGN

Dans le volet Unité modèle aménagée (d’une valeur de moins de 425 000 $), AURA sur le square Phase 1, par Groupe Montclair, a été le choix du jury.

PHOTO FOURNIE PAR LES PRIX HABITAT DESIGN

Capella Habitations, par Pilon+Prével Alliance, a été choisi dans le volet Unité modèle aménagée (catégorie Unité d’une valeur de 595 000 $ à 850 000 $).

PHOTO FOURNIE PAR LES PRIX HABITAT DESIGN

Georges Henri Condominiums Boutique, par Corporation de Développement Bertone, est le choix du jury dans le volet Espaces communs sur place, catégorie Projet de moins de 75 millions de dollars.

PHOTO GEORGE PAPADOMANOLAKIS, FOURNIE PAR LES PRIX HABITAT DESIGN

Dans le volet Unité modèle aménagée (catégorie Unité d’une valeur de plus de 850 000 $), le 1111 Atwater Groupe EMD-Batimo inc. se distingue avec un prix du jury. Ce projet a aussi été le choix du public.

Consultez la liste complète des gagnants

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La Grosse Pomme accueillera du 19 au 21 mai une délégation québécoise de 24 designers, artisans et manufacturiers au salon ICFF (International Contemporary Furniture Fair), dans le cadre de la semaine du design new-yorkaise. Le Montréalais Nicholas Sangaré y présente des meubles en aluminium et velours alliant robustesse et délicatesse. Un heureux contraste dans l’air du temps.

Résumé

Le design québécois en force à New York

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La chaise Phoenix et les tables d’appoint Bong du designer Nicholas Sangaré seront exposées à New York.

La Grosse Pomme accueillera du 19 au 21 mai une délégation québécoise de 24 designers, artisans et manufacturiers au salon ICFF (International Contemporary Furniture Fair), dans le cadre de la semaine du design new-yorkaise. Le Montréalais Nicholas Sangaré y présente des meubles en aluminium et velours alliant robustesse et délicatesse. Un heureux contraste dans l’air du temps.

Mis à jour hier à 12h00

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Muriel Françoise
Muriel Françoise Collaboration spéciale

Jérémy Paguet, FOUND, Simon Johns, David Raymond ou encore Smallmediumlarge… Ils sont nombreux pour cette semaine du design new-yorkaise, à s’être penchés sur le métal. Grâce à des effets de textures, au martelage, au polissage, au laquage ou encore, comme pour le designer Nicholas Sangaré, au brossage, ces jeunes créateurs audacieux délestent des matières tels que l’acier et l’aluminium de leur image froide et strictement industrielle. Sous leur impulsion, elles gagnent toutes les pièces de la maison, de la cuisine au salon. Ici avec une table ou une étagère, et là avec une lampe ou, simplement, un vase.

PHOTO FOURNIE PAR SMALLMEDIUMLARGE

Miroir et vase fabriqués avec des retailles d’extrusion d’acier du studio Smallmediumlarge

Après sa première participation à WantedDesign, une plateforme américaine de promotion des talents émergents, en 2019, Nicholas Sangaré revient à New York pour présenter la chaise en aluminium et velours Phoenix, dans sa section Launch Pad, à l’International Contemporary Furniture Fair (ICFF). Un évènement qui se tient du 19 au 21 mai au Javits Center, dans un quartier en pleine expansion urbanistique.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Le designer Nicholas Sangaré avec sa chaise Phoenix dans son studio du quartier Chabanel, à Montréal, peu avant son départ pour la semaine du design new-yorkaise

C’est un rouge franc qu’il a choisi pour l’assise et le dossier de celle-ci, dans la veine de celui du TWA Hotel, logé dans un ancien terminal de l’aéroport John F. Kennedy et conçu par l’architecte finlandais Eero Saarinen au début des années 1960. « J’ai voulu faire un clin d’œil à cet hôtel qui me fascine avec son design et son décor où l’on ne retrouve que deux couleurs, le rouge et le blanc », explique-t-il. Mais ce siège accueillant et aux proportions généreuses est avant tout inspiré de la célèbre chaise Barcelona de l’architecte et designer Ludwig Mies van der Rohe. « J’ai toujours apprécié son élégance, sa prestance et la présence qu’elle dégage », confie son créateur.

Effets de matière

PHOTO FOURNIE PAR D’ARMES

Suspension 1979 en aluminium laqué de D’Armes

Comme les tables d’appoint Bong qui l’accompagnent, cette chaise longue est issue de plusieurs années de travail en collaboration étroite avec différents acteurs de l’industrie manufacturière québécoise. Une plieuse hydraulique a ainsi permis de modeler ses éléments dont la surface a ensuite été patiemment traitée à l’aide d’une brosse à fils crêpés par le designer dans son studio du quartier Chabanel, à Montréal.

« Cette brosse, qui est aussi utilisée pour le traitement de la rouille sur les métaux, permet de créer des finis variés et de donner une texture à une matière uniforme », rapporte Nicholas Sangaré, qui a aussi fait en sorte que les éléments de cette chaise puissent être assemblés sans soudure et, par conséquent, transportés dans des emballages plats.

PHOTO FOURNIE PAR SMALLMEDIUMLARGE

Étagère miroir en feuille d’acier inoxydable polie du studio Smallmediumlarge

Tout comme pour les autres designers et artisans québécois exposant au salon ICFF, cette présence sur la scène du design new-yorkaise est assortie de grandes attentes.

PHOTO FOURNIE PAR FOUND

Miroir Flo au cadre en mdf laqué de FOUND

« Faire un show à l’international est important pour la notoriété de notre studio même sur le marché canadien », assure-t-il. À la suite de sa présence au salon WantedDesign, il y a cinq ans, avec son coéquipier d’alors, Lambert Rainville, Nicholas Sangaré a d’ailleurs vu son tabouret sculptural Biau distribué par l’entreprise EQ3, qui dispose de nombreux magasins au Canada et aux États-Unis.

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Le designer espère cette fois tisser davantage de liens avec celles et ceux qui sont derrière les prestigieux décors new-yorkais, qu’il s’agisse de designers d’intérieur, d’architectes ou de galeristes. Après avoir monté un pop-up de la marque GOODEE au Whitney Museum, non loin du Javits Center, il crée avec son équipe l’intérieur et le mobilier d’un hôtel qui devrait ouvrir prochainement ses portes à Harlem. Contraint de devoir freiner son élan l’an dernier à la suite d’une grave blessure, Nicholas Sangaré veut voir grand. « Comme le Phoenix, je renais de mes cendres », souligne-t-il. Le nom de la chaise qu’il dévoile cette fin de semaine dans la Ville qui ne dort jamais prend soudain tout son sens.

Consultez le site de Nicholas Sangaré Consultez le site de l’ICFF (en anglais)

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