Le projet est au prochain conseil d’arrondissement pour une dérogation mineure pour la végétalistion du toit.
C’est une exigence trop chère pour l’organisme. Plutôt que des végétaux sur le toit, il y aura d’autres arbres de plantés.
Point 40.06
Le projet de construction fait l’objet d’un financement en vertu du Programme d’habitation abordable (PHAQ) du Gouvernement du Québec. Les conditions de ce programme exigent le respect de délais et de méthode de financement serrés qui imposent la construction d’une structure combustible. Or, en vertu du Guide « Critères techniques visant la construction de toits végétalisés », de telles structures ne peuvent être végétalisées qu’à l’aide de bacs de plantation.
En vertu de la réglementation applicable, 60% de la superficie du toit doit être végétalisée, sauf si une terrasse accessible aux occupants est aménagée. Toutefois, avec le programme PHAQ, le financement du projet est conditionnel à plusieurs exigences, notamment que tous les espaces aménagés soient accessibles universellement, ce qui implique la construction d’un ascenseur plus élevé pour donner accès au toit. Ainsi, la construction d’un tel ascenseur pourrait mettre en péril le projet en raison de son impact sur son budget de réalisation.
Dans ce contexte, l’installation de bacs de plantation sur le toit semble irréaliste
et son entretien difficile. En contrepartie, la proposition comporte une végétalisation importante des cours qui constitue une amélioration de la situation actuelle puisque le terrain est en grande partie3/32 occupé par un stationnement asphalté. Ces cours seront accessibles au public, à l’exception de l’espace-terrasse qui sera clôturé. De plus, le taux d’implantation de 49% au lieu des 70% autorisé par le règlement permet une végétalisation plus importante du site. En effet, la proposition d’aménagement des cours, comportant un taux de végétalisation au-delà des exigences du règlement, soit environ 85% au lieu des 60% exigés, permet une intégration hautement satisfaisante à son milieu, plus précisément au parc et au jardin communautaire entourant le site.
Également, pour compenser à l’absence de toit végétalisé, il est proposé de planter de nouveaux arbres dans la partie nord-ouest de la cour latérale et d’aménager des plantes grimpantes sur la partie du mur aveugle arrière donnant sur la ruelle ainsi que sur la clôture entourant la terrasse. Un architecte paysagiste sera mandaté pour élaborer un devis de plantation, il favorisera l’utilisation de plantes indigènes. De plus, pour la portion de sol
minéralisé pour la terrasse de la cour latérale et les passages pour piétons, il est proposé de prévoir l’installation de pavés perméables.
Enfin, rappelons que le projet, en plus d’augmenter le verdissement du secteur, permettra de loger des personnes vulnérables dans un contexte où l’accès à des logements est difficile.
Lors de sa séance du 14 novembre 2024, le Comité consultatif d’urbanisme a émis un avis favorable à l’égard de cette demande.
Par conséquent, la Direction de l’aménagement urbain et de la mobilité est d’avis que l’on devrait donner une suite favorable à l’égard de cette demande.
AJOUT
Point 40.07 aussi, pour autoriser les 15 logements sur ce terrain. Le zonage autorise juste 8.
Une demande d’usage conditionnel a été déposée dans le cadre de la construction d’un immeuble de 15 logements sur le lot 1 852 853 situé sur la rue de Versailles à proximité de l’intersection avec la rue Saint-Antoine Ouest. Le terrain visé se situe dans un secteur de catégorie d’usage R.2 où un maximum de 8 logements est prescrit par le Règlement d’urbanisme 01-282.
L’organisme à but non lucratif Maison Lucien-L’Allier compte acquérir le terrain auprès de la Ville de Montréal afin d’y loger des personnes vivant avec des troubles de santé mentale. La demande peut être autorisée par la procédure des usages conditionnels du Règlement d’urbanisme 01-282.
Stratégie de verdissement: