Maison Benoit Labre - 4 étages

Et ceux qui sont assez fortunés vont tout simplement changer d’école et les envoyer au privé.

Ce qui me choque c’est qu’il y avait un ton rassurant de la part des élus et des experts durant la planification et construction tandisque les parents paniquaient. À l’époque je rassurait mes voisins en disant qu’il fallait faire confiance aux expert et au SPVM. Finalement aujourd’hui j’ai l’air d’un naif et je me sens trahi.

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Publication du député Guillaume Cliche-Rivard dans un des groupes FB de Saint-Henri

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Ce genre de projet a une seule première impression, et il n’y a pas eu les ressources nécessaires pour s’assurer de faire le mieux possible. L’aménagement autour du projet pour accueillir de la clientèle n’est pas terminée, alors c’était assuré que ça déborde, et le financement pour les interventions et avoir les ressources nécessaires pour intervenir n’étaient pas encore présent. C’est absurde, on ne prend pas les moyens pour donner toutes les chances à un projet, au moment le plus critique.

En général, la lutte contre cette crise au Québec est pitoyable. On laisse des charités gérer les choses avec le moins de ressource possible, il n’y a pas de concertation et de priorité claire. Ce projet aurait dû être encadré personnellement par un ministre responsable et assurer toutes les ressources.

Je comprends ton sentiment.

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Initialement, le projet parlait de construction de logements et de reconduire les services qu’il y avait à Griffintown.

L’organisme offre des services de première ligne, dont un centre de jour, des repas, du dépannage alimentaire, des douches, un service d’infirmerie et des ateliers de prévention.

Présentation de la soirée d’information de novembre 2019 https://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/ARROND_SOU_FR/MEDIA/DOCUMENTS/S�ANCE%20D’INFORMATION%20PUBLIQUE_MBL_19-10-31_ORG.PDF

L’habitation et le communautaire sont de plein droit sur le site : https://www1.ville.montreal.qc.ca/CartesInteractives/sud-ouest/doc/Zone0259_ArrSO.pdf

Nos dirigeants sont vraiment ridicules…

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Je ne comprends pas comment l’implantation d’un centre de ce type ai pu être autorisé à deux pas d’une école primaire. Il me semble que cela va de soi que cet usage n"est pas compatible dans l’environnement d’un établissement scolaire jeunesse.

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L’usage est de plein droit. L’organisme a acheté le terrain avec l’argent de la vente de leur bâtiment à Griffintown

Il me semble que la seule affaire que l’arrondissement a approuvé est de leur permettre de construire plus haut pour avoir + d’unités de logement

C.4C = Commercial
I.1C = industriel
H = Habitation

Un usage C.4C permet l’usage communautaire sur tous les étages (2e C)
image

Il n’y a pas un usage intitulé “site de consommation de drogues”

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Que ce soit de plein droit ou pas, l’usage est, à mon sens, déraisonnable dans l’environnement d’un établissement scolaire primaire. Il y a clairement un “loophole” dans la réglementation, au vu de ces nouveaux usages qui seront, nul doute, de plus en plus étendus dans le territoire.

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C’est l’usage ‘‘activité communautaire ou socioculturelle’’ qui devrait être mieux définie. Une centre d’injection rentre techniquement dans cette catégorie, mais ça devrait avoir sa propre catégorie, car ça relève d’un mixte en établissement de santé et logement. Il devrait avoir sa propre catégorisation, car ces établissements peuvent apporter des nuisances.

On empêche un magasin de substances légales et contrôlées d’être à moins d’une demi kilomètre d’une école, mais où on peut innaler du crack, y a un gros loophole. Je ne dis pas qu’il faut pitcher ces centres dans les tréfonds d’un parc industriel, mais qu’il devrait y avoir une certaine distance entre une clôture de cours d’école et une porte ou on attend pour pouvoir d’injecter et ou les pusher surveillent leurs clients…

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Il aurait fallu créer cette catégorie d’usage avant que MBL dépose son projet. En 2019, MBL ne mentionnait pas que qu’il y aurait des services de consommation supervisée. (c’est le terme utilisé par le fédéral et le provincial : https://ciusss-centresudmtl.gouv.qc.ca/soins-et-services/problemes-de-consommation-ou-de-dependance/services-de-consommation-supervisee)

Et contrairement aux SQDC, le Gouvernement n’a pas balisé l’implantation de ces établissements. C’était probablement même pas sur le radar en 2019.

Je ne pense pas qu’un zonage soit l’outil pour un usage aussi précis, la SQDC étant justement un bon exemple: ce n’est pas un zonage, mais la loi sur la SQDC qui émet les restrictions d’implémentation.

Une loi est beaucoup plus rapide à implémenter que de demander à toutes les villes et arrondissements du Québec de modifier un plan d’urbanisme, tout en rendant l’implémentation de ces zones très difficile. Les règles seraient ainsi claires et appliquées équitablement par toutes les villes.

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Les villes ont des réglements de zonage pour encadrer spécifiquement la localisation des SQDC, les restrictions ne viennent pas seulement de la réglementation provinciale.

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Je ne savais pas, merci!

J’imagine que ça donne un contrôle au-delà de la loi.

Chronique de Maxime Bergeron

La décision de mettre en place des services de consommation supervisée aurait été prise pendant la pandémie… c’est pour ça que ce n’était pas dans les plans en fin 2019 quand le projet a été présenté à la population la première fois

« Ça aurait dû être mieux préparé. »

Cette phrase, prononcée mercredi par le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, dans un couloir de l’Assemblée nationale, gagnera peut-être la palme de l’euphémisme de l’année.

Le projet auquel il fait référence suit son cours depuis cinq ans. À peu près toutes les instances imaginables y ont touché, à Montréal comme à Québec. Il a été étudié sous toutes ses coutures et a reçu toutes les autorisations nécessaires.

Mais voilà : il se déroule très mal.
[…]
Son organisme, pour la petite histoire, vient en aide depuis 1952 aux sans-abri du sud-ouest de Montréal. Il est très respecté dans le milieu de l’itinérance.

Quand Andréane Désilets en a pris les rênes en 2016, le centre était rendu à l’étroit dans ses anciens locaux. Une recherche de trois ans s’est mise en branle, infructueuse jusqu’à ce que l’organisme trouve ce terrain à un jet de pierre d’une école.

Elle soutient avoir vérifié « si c’était une bonne idée » de s’installer là, en rencontrant la direction de l’école voisine. L’arrondissement du Sud-Ouest et la Ville de Montréal disent n’avoir pas eu le choix d’accepter, puisque le projet était de « plein droit » et que l’usage d’habitation était déjà autorisé.

Le chantier a démarré, puis la pandémie a frappé. Le nombre de sans-abri a bondi, en même temps que celui des surdoses. La Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP), à la demande du centre, a entrepris des démarches pour ajouter un centre de consommation supervisée au projet initial.

Ca fait au moins 2 matins de suite que des agents du SPVM à vélo sont présents sur la ruelle Greene entre la MBL et l’école. Ça semble être plutôt préventif comme interventions.

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« L’enjeu, c’est que des garderies et des écoles, si on met 200-500 mètres, il y en a partout à Montréal, a-t-elle expliqué lors d’une étude sur la crise des opioïdes en comité parlementaire.

« Il faudrait mettre nos sites de consommation supervisée dans des endroits, dans des champs ou le long des voies ferrées. Donc, c’est assez impossible si on veut rejoindre la clientèle et avoir une stratégie de réduction des méfaits qui fonctionne bien. »

Le cas de la Maison Benoît-Labre a fait la manchette cette semaine. Le refuge pour itinérants a ouvert le mois dernier un centre de jour et un lieu de consommation supervisée.

Entre les champs/voies ferrées et les écoles primaires, il y a une marge.

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Dans côtes des neiges, la restauration rapide est interdite près des écoles. La ville a quand même trouvé des zones à distance des écoles pour permettre ces commerces sur leur territoire. Même chose pour les SQDC à montréal, elles ne sont pas dans les champs ou près des voies ferrées malgré le fait qu’elle ne peuvent être près d’une école…

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On focus sur la maison Benoit Labre, mais la problématique était déjà présente depuis de nombreuses années dans ce secteur. Ça fait longtemps que je n’y suis pas allé, mais pré-pandémie le McDonald sur Notre-Dame était déjà un lieu privilégié par des gens avec des problématiques de consommation.

Le petit espace vert où se trouvait le centre d’artiste Dare-Dare était également prisé. J’ai vu des dizaines de fois des gens dormir sous la roulotte de cet organisme.

Bref tout ça pour dire que ça fait longtemps qu’il y a des problèmes dans ce secteur très spécifique de St-Henri. J’ose espérer qu’une fois les travaux finis les nuisances vont diminuer, mais si la crise du logement et celle des opioïdes perdurent, je ne vois pas comment ça va arriver.