Logements sociaux, communautaires et abordables - Actualités

Toronto veut construire 65 000 logements sociaux, mais a besoin de 7,4 milliards

Olivia Chow en point de presse.

La mairesse de Toronto, Olivia Chow, dit que le logement est sa «priorité».

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Publié le 24 octobre à 14 h 08 HAE

« Si on ne fait rien, il y aura encore plus de sans-abri et la clientèle des banques alimentaires va continuer d’augmenter », affirme la mairesse de Toronto, Olivia Chow, qui propose un plan pour construire 65 000 nouveaux logements à loyer modique d’ici 2030.

C’est 25 000 unités de plus que ce que prévoyait le plan municipal 2020-2030.

Or, la Ville n’a du financement que pour 4455 unités présentement et nécessite de 3,7 à 5,3 milliards de dollars supplémentaires en subventions (de 500 à 800 millions annuellement sur 7 ans) de chacun des deux ordres supérieurs de gouvernement.

Toronto réclame également des prêts de 13 à 14 milliards, que la Ville rembourserait à Ottawa et au provincial grâce aux recettes des loyers.

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Le logement est ma priorité, répète Mme Chow. Il lui reste maintenant à convaincre les gouvernements fédéral et provincial de délier les cordons de la bourse.

Nous pouvons continuer à dépenser d’énormes sommes pour des refuges de sans-abri ou construire plus de logements abordables.

Une citation de Olivia Chow, mairesse de Toronto

Le comité exécutif, présidé par Mme Chow, doit adopter le plan à sa réunion de la semaine prochaine.

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Pour véritablement s’attaquer à la crise du logement, on a besoin de partenariats avec les gouvernements fédéral et provincial, ajoute-t-elle.

Mme Chow note qu’elle a rencontré le ministre fédéral du Logement à deux reprises et qu’elle planifie d’autres rencontres.

  • Toronto a déjà repéré une quarantaine de sites municipaux où des logements sociaux pourraient être construits. Pour la mairesse, il est important que le secteur public participe au processus.
  • La Ville pourrait également faire l’acquisition d’immeubles et les transformer en logements abordables. L’économie est précaire [en ce moment] et nombre d’immeubles cherchent des acheteurs, dit Mme Chow.

La Ville presse aussi la province de rétablir le contrôle des loyers pour les logements occupés après 2018.

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