Recyclage des étages supérieurs des édifices et agrandissements de 3 étages, faisant passer le nombre de logements de 16 à 36. le rez-de-chaussée commercial est conservé. La façade sera refaite avec une composition contemporaine en pierre calcaire Saint-Marc avec fini bouchardé.
Informations
Nom:
Emplacement:
1800, 1808, 1812 et 1816, rue Sainte-Catherine Ouest
1278 rue Saint-Mathieu
Hauteur: 3 étages
Architecte:
Promoteur:
Début et fin de la construction:
Dates importantes:
La ville ne pourrait absolument pas forcer les commerces a perdre dimportantes superficies sur la base dun projet de refection sans s’exposer à des poursuites. Les rallonges vont rester. De toute façon, comme pour plusieurs autres arteres de la ville, c’est une forme bâtie qui reflète levolution naturelle du secteur et qui a une valeur en soi.
Une valeur qui dénature complètement la volumétrie, l’aspect général des bâtiments restants d’une époque et qui change complètement le visuel de la rue, ça la ville ne pourrait rien dire dessus ? Et on trouve ça okay ?
Rénover une rallonge qui n’aurait jamais due être construites, c’est particulier, surtout pour des bâtiment à valeur patrimoniaux qui pourraient restaurés. On a un ancien édifice de 2 étages, chose assez rare sur Ste-Catherine, mais on va être okay de complètement le détruit et de construire un 3 étages avec un look ‘‘old’’ pour que ça fit ?
Si on veut conserver et mettre en valeur notre patrimoine bâti, il faut, lors de transformation majeure, comme celle-là, forcer la reconstruction et la remise en état des bâtiments. Il a clairement moyen de restaurer les volumes d’origines tout en adaptant les immeubles aux besoin du nouveau projet
Malheureusement les choses ne sont pas aussi simples.
La ville ne peut en aucun cas demander des travaux qui ne sont pas prévus par le requérant.
Si le requérant souhaite retirer son avant-corps, la ville va assurément l’appuyer! Mais si ce n’est pas prévu, elle n’a aucun levier pour l’exiger. C’est hors de la portée des travaux, c’est donc hors de la portée de la ville.
La seule fois ou c’est arrivé, c’est pour l’ancienne Boîte noire sur Mont-Royal. Mais dans un premier temps, il était prévu de le conserver. Toutefois, puisque la démolition du bâtiment au coin (le McDo) s’est faite sans permis, alors là et seulement là, la ville avait un plus grand levier et a pu exiger le retrait de l’avant-corps, comme une forme de pénalité.
Mais sinon, ça ouvre la porte très grande à des poursuites. Les propriétaires exigeraient des dédommagements énormes pour la perte de revenue liée à la réduction de la superficie de leur propriété.
Les avant-corps sont témoins de l’évolution de la rue Sainte-Catherine au fil des décennies. On peut les trouver laids, mais c’est un phénomène architectural ou urbanistique assez répandu dans le monde. Voici quelques examples à Brighton en Angleterre, à Boston et ici sur l’avenue du Mont-Royal et la rue Saint-Denis. Je les trouve assez dynamique car ils apportent de la texture et de l’intrigue visuelle au paysage de la rue. Les enlever risque de dénaturer la caractère commerciale de Sainte-Catherine.
Ils sont peut être un type d’évolution du cadre bâti, mais reste qu’ils dénaturent les bâtiments derrières sont causes leur manques d’entretient et leur décrépitude. Suffit de lever la tête sur St-Denis, toutes les tôles sont rouillés, des fenêtres barricadés des ardoises manquantes ou des corniches cachées par la tôle.
Si au moins ces annexes avaient été faites à l’époque pour respecter un peut plus les bâtiments derrières, ça ne serait pas si pire, mais plus souvent, ils ne fit pas du tout. Certes le projets de remplacement est plus esthétique, que la briques brunes, mais on a une occasion de restaurer notre patrimoine bâti, alors je trouve dommage qu’on ne le fasse restaure pas correctement, mais qu’on viennent encore le modifier
Je crois que l’on a déjà clairement établi que c’était légalement impossible pour la ville de simplement exiger cela dans le cadre légal existant au Québec (Canada).