Le SE7T - 6 à 7 étages

Il faut à tout prix réglementer sévèrement la location à court terme dans les quartiers résidentiels, pour éviter que d’autres entrepreneurs profitent des failles du règlement pour en contourner l’esprit. Ce n’est pas parce qu’on multiplie les hôtels et les lieux de type AirBNB qu’il viendra plus de touristes, l’assiette sera juste partagée par plus de partenaires en diluant les revenus de tout le monde.

D’un côté on perd de précieux sites résidentiels au coeur de la ville et on ne créé pratiquement aucun emploi permanent direct en compensation, pendant que la crise du logement ne fait que s’approfondir. Il est clair que si on ne répond pas adéquatement à la demande en ville les gens iront en banlieue et ce sera une perte sèche pour la métropole.

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Le projet sera au conseil d’arrondissement du lundi 12 sept. pour l’approbation du PIIA de la coop (phase 4) qui sera située sur Saint-Martin

Au point 40.28

Phase 4 : la stratégie d’inclusion de logements sociaux et abordables est respectée via le projet de la phase 4 qui prévoit la construction de 46 logements. Cette phase fait l’objet du présent sommaire.

Le bâtiment représentant la phase 4 accueillera 46 logements dont 11 d’une chambre à coucher, 17 de 2 chambres à coucher et 18 de 3 chambres à coucher, répartis sur 6 étages. Sa façade principale donne sur la rue Saint-Martin tandis que sa façade latérale sud fait face à l’allée centrale qui sépare les phases 1 et 2 des phases 3 et 4 et qui relie la rue Richmond à la rue Saint-Martin. Les logements situés au RDC sont accessibles de plain-pied à partir de la rue, de l’allée centrale ou des cours latérales. On accède aux logements situés aux étages par une porte donnant sur la rue Saint-Martin. La toit est occupé par un appentis qui accueille des locaux techniques (salle électrique, unités de ventilation et la génératrice), la salle d’ascenseur et la cage d’escalier.

Les matériaux de revêtement mis en oeuvre

  • Brique noire ‘‘Belden’’ type ‘‘Black Diamond’’ fini velours;
  • Brique beige ‘‘Glen-Gery’’ type ‘‘Golden Dawn Wirecut’’;
  • Verre laminé blanc et clair sur les garde-corps des balcons;
  • Revêtement métallique et fenêtres couleur gris-anthracite;
  • Panneaux métalliques couleur gris-anthracite sur l’appentis.
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L’image présentée au conseil d’arrondissement

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Démolition en cours, pour faire place à la phase 2:

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En date du 3 novembre 2022

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Pas grand changement depuis l’an dernier, le terrain a été nettoyé

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Le terrain sert de stationnement valet pour le Grinder.

15 mai 2024
Toujours aussi mort… Le terrain sert toujours de stationnement.


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Au Québec, une municipalité ne peut pas avoir une définition d’hôtel différente de celle du gouvernement provincial. Les municipalités locales du Québec sont des entités administratives qui relèvent législativement du gouvernement provincial québécois. Elles doivent se conformer aux lois et règlements provinciaux, y compris ceux qui définissent les termes relatifs à l’hôtellerie et l’hébergement touristique.

La définition d’un hôtel, ainsi que d’autres types d’établissements d’hébergement comme les motels, auberges, et résidences de tourisme, est régie par des lois provinciales telles que la Loi sur l’hôtellerie et la Loi sur l’hébergement touristique. Ces lois établissent des normes et des critères spécifiques que les municipalités doivent suivre. Par conséquent, les municipalités ne peuvent pas adopter des définitions qui contredisent ou diffèrent de celles établies par le gouvernement provincial.

Dans la Loi sur l’hébergement touristique du Québec, la définition d’hôtel du gouvernement entre le 15 avril 2016 et le 1er mai 2020 était :

1° établissements hôteliers : établissements où est offert de l’hébergement en chambres, suites ou appartements meublés dotés d’un service d’auto cuisine, incluant des services de réception et d’entretien ménager quotidiens et tous autres services hôteliers.

On s’entend en plus que ça ne fait pas assez longtemps que l’édifice est construit pour que le promoteur ait réellement des droits acquis. Malgré la non-conformité de l’établissement, il faut quand même que quelqu’un fasse appliquer la loi. Des logements de l’édifice sont encore offerts sur booking.com. J’ai l’impression que personne ne va rien faire pour ça.

Les évaluations/taxes foncières sont pour le moins intriguantes aux Habitations Le SE7T. À l’adresse 400, rue Richmond, Evalweb nous offre les choix suivants :

Donc, c’est découpé par étage et non par logement et quand on regarde les taxes foncières, la catégorisation va dans tous les sens : résidentiel, non résidentiel et même terrains vagues desservis jusqu’en 2020 alors qu’un commentaire d’un client sur le site booking.com remonte à août 2019 !

Dans la fiche d’évaluation foncière, pour le 7e étage, l’utilisation prédominante est Hôtel, pour le 6e étage, c’est Logement (taxes foncières résidentielles), etc.

L’arrondissement a exigé que le promoteur installe une réception 24/7 pour se conformer à l’usage « hôtel ». Il avait mis un simple pupitre avec un gardien de sécurité en disant que c’était conforme; chose que l’arrondissement conteste. Je ne sais pas où est rendu le dossier. Je n’ai pas vu de plaintes des voisins depuis la parution de l’article. Le promoteur s’est p-ê finalement conformé. Sinon, une plainte citoyenne au 311 serait une bonne idée.

C’est la même chose à l’hôtel Griffintown. Les unités sont détenues par différents investisseurs qui reçoivent un % des profits provenant des réservations et l’hôtel s’occupe des locations et de l’entretien. C’est comme les chalets-condos à Tremblant.

Depuis plus de 5 ans, je pose des questions dans le cas du prétendu hôtel Sonder Le Guérin dans le Plateau Mont-Royal et mes demandes d’accès à l’information m’ont laissé pantois en lisant les résumés d’échanges entre les avocats de la Ville et ceux de Sonder. Pour ce cas et d’autres, j’ai contacté l’arrondissement, le Contrôleur général de la Ville de Montréal, le Service de la taxation, le Bureau de la vérificatrice générale de Montréal, l’Ombudsman de la Ville de Montréal, la CITQ, le Ministère du Tourisme et Revenu Québec.

Mais, il ne faut pas perdre espoir car il y aurait encore la Commission municipale du Québec et le Protecteur du citoyen. En attendant, le statu quo semble confortable pour tout ce beau monde.


Pour l’hébergement touristique, pour les investisseurs dont les logements ne sont pas la résidence principale, des taxes commerciales devraient être percues et non pas des taxes résidentielles et surtout pas des taxes pour terrains vagues desservis…