Le 750 Peel - 36, X, X étages

Et on s’emporte pour si peu ? Pour une rue hostile aux piétons qui fait face à une sortie d’autoroute ?

Je veux bien que cet immeuble est d’une banalité mais s’arracher la chemise pour ça… faut pas virer fou .

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Justement, pourquoi aggraver cette situation? Elle n’est pas obligée d’être hostile au piétons. Aussi, je trouve que le mur aveugle n’est pas le seul problème, toute la base semble écrasante.

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La rue Jean-D’Estrée reste quand même le chemin pour plusieurs personnes qui vont vers Nord à partir de Griffintown, des Terrasses/Jardins Windsor ou de l’ÉTS.

Il faut se rappeler aussi qu’il n’y a pas de trottoir du côté Ouest en raison de la sortie de l’autoroute

Il y déjà un mur laid sur Peel et de la Cathédrale avec la place du Canada… pas besoin d’en rajouter à l’expérience piétonne. Il faut faire mieux.

La rue de la Montagne non plus n’est pas très agréable sous le viaduc à côté du centre Bell.

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The street could be squeezed down and moved over to extend sidewalks possibly without needing to remove lanes (but maybe that’s good too)

I took the de la Montagne exit regularly for many years, and even at rush hour it never needed to be a super-wide street. I’d eliminate the left turn onto St-Antoine and rename the exit “rue Peel.”

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Concidérant que le quartier est effectivement un no mans land, on devrait exiger mieux.
Entre renée-lévesque et notre-dame il y à un 700m ou il n’a pratiquement aucun commerce. Ce quartier va définir le centre-ville du future. On ne peut pas avoir plus central que ça, et pourtant c’est plus mort qu’une volaille au four. On devrait s’assumer et appeler ça le “dead square mile” à ce point.

Ce projet va pas empirer la situation, mais il va cimenter la médiocriter pour les décénies à venir.

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Couldn’t agree more, this area has been abysmal in terms of adding life. There’s still nothing under TDC3’s commercial space (yet another pattern of CF having a hard time finding tenants). Then add how the city has still not done anything for their 6 acre linear park and now add this horrible project. No services, no bars, restos, commercial… just a blank glass wall on one side and a runway for cars on the other side.

Just TDC 2 /3 alone added about 1,000 people to this area, yet it’s so quiet and not pedestrian friendly, it’s unacceptable.

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I’m still wondering where are theses 1000 people. Never seen anyone walking on street. No one on front of the building. It looks like TDC 2/3 are still empty. Very strange…

Je pense qu’il y a deux explications:

  1. Le simple fait d’amener des centaines de personnes ne garantit pas l’animation de la rue s’il n’y a justement aucun service ou attrait dans le secteur. Les gens font juste y loger.
  2. Il y a beaucoup de location (Airbnb) et de condos achetés par des investisseurs dans ces tours
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To both points, precisely this. The buildings themselves are not empty but even with all the people added, this area is quiet and sleepy. I’ve seen people walk their dogs or hang out front but outside of that, it’s a ghost town.

Whenever the city decides to start Parc Ville Marie, it will help add more life to this area. But at the end of the day, CF dropped the ball with Quad Windsor. I was so excited when this was first announced, but it’s been a disappointment so far between the cheapening of 750 Peel to TDC 2/3 adding zero life to the area, Taverne 1909 being closed too hurts (food was garbage but the vibe was excellent) etc…

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J’ajouterais que 3. Y’a rien de piéton friendly dans le quartier, pas de commerces de proximités ou de lieux de rencontre. Donc à part la marche de santé occasionnelle, c’est un peu normal (mais triste) de ne pas voir de gens se promener dans le secteur.

Aussi, j’serais prêt à parier qu’un grand % des résidents des TDC ont des autos dans le garage sous-terrain, et donc l’utilisent pour beaucoup de sorties. D’autres peuvent prendre le metro aussi, mais ils ne font que traverser Saint-Antoine pour monter les escaliers vers le Centre Bell (LL/Bonaventure). Il n’y a pas de parcs non plus. Vraiment le “Dead Square Mile” comme dit Verdure.

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Au lieu d’un stationnement semi-souterrain, pourquoi pas des commerces dans un rez-de-jardin (considérant le portion nord comme rez-de-chaussée)? Surtout que le côté sud a une petite placette devant la tour d’aération.

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Surtout que la rue Destrée devient Murray et tellement belle aux abords de l’ETS. Opportunité manquée selon moi de faire un beau corridor piéton.

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Des commerces sinon des maisons de villes.

Changements sur le basilaire.

Avis favorable du CCU

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Mieux que rien mais tout de même pas très inspirant au niveau design…

Montréal ne gagneras jamais de jalons avec ce type de projet. Ça remplit une surface vide par un volume brut et simpliste dépourvu d’ambiance.

Ça prendrait quelques terrasses et un peu de verdure entre Peel et De la Montagne sur St-Antoine. À part le trafique automobile, il n’y a aucune vie visible au niveau de la rue. Les trottoirs en asphalte depuis la fin de ce projet sont-ils représentatifs de qui va arriver sur Jean d’Estrees?

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Je vois que le mur sur Jean-D’Estrées sera percé par des fenêtres!

Par contre, je ne comprends pas l’accès du stationnement par la rue Peel. De nouveaux conflits à venir avec le REV… surtout avec la pente descendante. Il faudra que les automobilistes regardent vraiment bien avant d’entrer et sortir du stationnement :expressionless:

Humm. en fait, il y aura le REV sur Saint-Jacques et Saint-Antoine qui va border le projet… Le seul côté sans piste cyclable sera Jean-D’Estrées.

En raison de la pente sur Peel, il aurait p-ê été mieux de mettre l’entrée du stationnement sur Saint-Jacques ou Saint-Antoine… par contre, le trafic peut être intense sur ces deux rues en périodes de pointe ou durant les événements au Centre Bell…

Il y a une sortie sur Peel pour le stationnement actuel, mais la visibilité est bonne… ce ne sera pas le cas pour une sortie de stationnement intérieur…

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Enfin un projet résidentiel au centre-ville

ILLUSTRATION FOURNIE PAR CADILLAC FAIRVIEW

La première phase du complexe Le 750 Peel, dans le secteur Quad Windsor, tout juste au sud du Centre Bell, au centre-ville de Montréal

Un jeudi sur deux, La Presse propose un retour sur ce qui retient l’attention dans le domaine de l’immobilier résidentiel et commercial

Publié à 0h48 Mis à jour à 6h00

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André Dubuc
ANDRÉ DUBUCLA PRESSE

Au moment où les mises en chantier sont en recul de 54 % en un an, Cadillac Fairview commence la construction d’une tour de 500 logements locatifs dans le lotissement Quad Windsor, près du Centre Bell, dans le sud-ouest du centre-ville de Montréal.

Pour donner une idée de la durée probable de l’actuelle crise du logement, la construction de la tour de 35 étages s’étirera sur presque trois ans et les logements neufs seront offerts début 2026 seulement.

« On a une approche à long terme », répond Brian Salpeter, vice-président principal au développement de l’est du Canada de Cadillac Fairview, quand on lui demande ce qui a convaincu Cadillac d’aller de l’avant avec son projet malgré la hausse des coûts de construction et de financement.

« On a notre site depuis un bon bout de temps, poursuit-il. C’est important de continuer à investir dans nos communautés, dont Montréal, surtout au centre-ville. C’est une excellente nouvelle pour le centre-ville afin de continuer à y ramener des gens pour y travailler et y habiter.

« Il y a une pénurie de logements. C’est important de continuer à ajouter au parc de logements parce qu’il y a toujours une demande. »

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Brian Salpeter, vice-président principal au développement de l’est du Canada de Cadillac Fairview

Étant donné que le chantier de Cadillac Fairview constitue une rare tour résidentielle à sortir de terre au centre-ville en 2023, il devient difficile dans les circonstances d’assister à une remontée conséquente des mises en chantier avant probablement quatre ans au minimum, dans les zones centrales notamment.

L’immeuble d’une valeur supérieure à 300 millions sera érigé dans la partie nord-ouest du quadrilatère formé des rues Saint-Antoine Ouest, Peel, Saint-Jacques Ouest et Jean-D’Estrées.

Il s’agit de la première phase de l’aménagement du quadrilatère, qui peut recevoir jusqu’à trois bâtiments au total, dont au moins un autre sera à vocation résidentielle (environ 800 logements).

« Comme vous le savez, le site au sud de Saint-Jacques, juste en face de l’ETS [École de technologie supérieure], nous appartient toujours. On regarde pour continuer la densification du centre-ville avec d’autres tours résidentielles. On a la possibilité d’ajouter au-delà de 1500 logements sur ce site », dit M. Salpeter.

Pour ce qui est de la phase 1, la future tour reposera sur un basilaire de 11 étages. Le bâtiment a été conçu par les cabinets d’architectes NEUF et Zeidler. Reliance a été retenu comme entrepreneur général.

Les loyers seront déterminés en fonction des prix courants de 2026, indique M. Salpeter. Il n’y a pas de volet de logement social parce que les autorisations ont été obtenues avant l’entrée en vigueur du Règlement pour une métropole mixte (aussi appelé 20-20-20).

Un local commercial d’environ 850 mètres carrés est prévu pour y loger une épicerie jumelée à un café ou un restaurant.

Les solutions de la BN à la crise du logement

Instituer un processus diligent de médiation, à la fois abordable et efficace, en cas de conflit portant sur la densité de projets résidentiels ; céder gracieusement des terrains de propriété publique à des organismes à but non lucratif pour construire du logement abordable ; autoriser des projets d’usage mixte à la verticale pour réduire les coûts : telles sont les solutions proposées par le responsable du financement immobilier commercial de la Banque Nationale (BN) pour augmenter l’offre de logements sur le territoire.

« Pour favoriser la densité autour des pôles de transports en commun, tels le REM ou le métro, le gouvernement provincial pourrait intervenir à l’occasion pour les projets qui sont dans l’impasse à la suite d’un différend entre les villes et les promoteurs », explique René Demers, premier vice-président, entreprise et gestion privée – immobilier, de la BN.

« Il faudrait un processus d’escalade et d’appel entre les promoteurs et les villes. Il faut avoir quelque chose de structuré pour bien encadrer ce processus dans le temps. »

PHOTO FOURNIE PAR LA BANQUE NATIONALE

René Demers, premier vice-président, entreprise et gestion privée – immobilier, de la Banque Nationale

Pour ce qui est de l’idée de la cession de terrains, elle vise à contrecarrer la hausse exorbitante de la valeur des terrains qui se répercute sur le coût des logements neufs et qui finit par rendre les habitations inabordables pour le commun des mortels.

« Pourquoi ne pas mettre ces terrains à la disposition de coopératives d’habitation pour offrir des logements abordables pour les familles canadiennes avec une pérennité ? », demande M. Demers.

Au lieu d’une cession pure et simple, le financier imagine le gouvernement accorder une emphytéose à une coopérative, le gouvernement conservant la propriété du terrain.

La troisième idée porte sur les projets verticaux. « On a de la difficulté à intégrer des usages mixtes sur une même propriété en développement vertical. »

Par usage mixte, il cite une bibliothèque, un CHSLD, une école, des logements sociaux, etc.

« Actuellement, on construit une belle bibliothèque sans penser ajouter quatre ou cinq étages de logements abordables ou sociaux, déplore-t-il. Ça viendrait réduire le coût des projets actuels parce que si on est capable de faire trois projets à la verticale, ça revient moins cher que de faire trois projets avec trois fondations sur trois terrains distincts. »

Banquier comptant 30 ans d’expérience, M. Demers est responsable depuis 11 ans du financement immobilier commercial au Canada pour la Banque Nationale. Avec son équipe, il gère environ 25 milliards en prêt de construction et en financement hypothécaire de long terme. Il se propose de rencontrer la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, pour lui exposer ses idées et solutions potentielles.

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Je me demande quel est l’état actuel des mises en chantier sur l’île par rapport à 2019, et quelle est la source la plus fiable pour ces données ? Les statistiques du logement sont toujours difficiles car les agences privées peut évidemment bénéficier d’informations manipulées…

Un de mes collègues viens de m’envoyer que le stationnement allait fermer la semaine prochaine

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