Menacé d’effondrement, un immeuble de logements devra être évacué d’urgence dans MHM
Le 2644 rue Davidson menace de s’effondrer.
Photo : Radio-Canada / Marc Verreault
Radio-Canada
hier à 20 h 45
Près d’une cinquantaine de locataires d’un immeuble de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal, devront quitter leur logement d’ici le 21 mars. L’immeuble dans lequel ils habitent sur la rue Davidson risque de s’effondrer lors du dégel du printemps.
Il s’agit d’une bien mauvaise nouvelle pour les résidents. Leur immeuble, construit sur un sol argileux, menace de s’effondrer. Des analyses d’ingénierie réalisées le mois dernier ont démontré qu’il devait être démoli.
L’immeuble appartient à la Société d’habitation populaire de l’Est de Montréal (SHAPEM). Les ingénieurs au dossier auraient déclaré qu’il fallait absolument évacuer l’immeuble pour des raisons de sécurité, explique son directeur général, Jean-Pierre Racette.
L’édifice, sis au 2644, rue Davidson, compte 48 chambres, occupées par des gens ayant des revenus modestes. Sylvain Albert y habite depuis trois ans. Il a reçu, comme les autres locataires, un avis d’évacuation.
Ça craque régulièrement; je me suis aperçu qu’il y a des fissures qui sont apparues dans ma chambre, dans les corridors, dit-il. C’est sûr que je n’avais pas remarqué ça avant, tandis que là, on le remarque.
« J’avoue que je commence à me sentir un peu insécure. »
— Une citation de Sylvain Albert, résident du 2644 rue Davidson
La Société d’habitation populaire de l’Est de MontréalSHAPEM a mis en place une cellule de crise pour gérer la situation. C’est comme s’il y avait un incendie!, illustre Jean-Pierre Racette.
La pénurie de logements abordables complique la situation, mais le directeur général de la Société d’habitation populaire de l’Est de MontréalSHAPEM affirme que personne ne va se retrouver à la rue.
Son organisme a déjà identifié une dizaine de logements dans son parc locatif qui pourrait être prêts d’ici le 21 mars. La Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM) en aurait 5 ou 6 autres, et l’Office municipal d’habitation (OMH) est aussi à la recherche de logements vacants, souligne M. Racette.