Ça dépend, il y a des rues très minérales comme nous, mais il y a certainement plus de cour arrière ou latérale avec des grands arbres et une quantité plus importante de parcs ou placettes plantées. Mais, il y a surtout un effort de ponctuer le paysage ultra minérale par des insertions réfléchies de verdure. J’ai choisi quelques exemples ici. Sans compter les nombreux sapins naturels distribués un peu partout à Noël, ces ajouts viennent vraiment donner du charme à ce quartier.
Tout à fait. La rue Le Royer est déjà un bel exemple de comment on pourrait verdir le Vieux-Montréal.
Le statu quo dans la plupart des rues du quartier reflètent surtout un manque d’imagination au niveau de l’aménagement.
Le Vieux-Montréal:
Le Marais:
Selon moi, c’est plutôt l’interaction entre les futurs commerces et la rue qui importe. Tout se jouera à ce niveau et permettra à ce nouvel immeuble de bien s’intégrer, ou non, dans son environnement immédiat. La clé du succès réside là. Et à défaut d’une bonne interaction alors on ne verra qu’un gros immeuble planté là sans égard à son voisinage un peu comme le pavillon Hubert-Aquin pour la rue Saint-Denis.
Le projet me semble être un ersatz du Chaussegros-de-Léry ; rien de plus et rien de mieux. La longue façade cadrant l’immeuble du Stock Exchange est plus morne que la plaine de Waterloo, surtout comparée au Cunard Building et au Telegraph Building. La ville fut perdante dans cet échange de terrain avec un bord-de-l’eau à Sainte-Geneviève.
C’est occupé ?
Oui, je pense que c’est occupé. J’ai vu des gens rentrer dans l’édifice, et ça semble meublé à certains endroits.
Tour de l’édifice d’hier:
Je trouve que le résultat final est plus beau que le rendu…
Et si on ramène les rendus de 2004 pour le projet Le Saint-François, je trouve qu’on a gagné à attendre.
Je ne suis pas sûr. Je préférais les angles aux coins qui respectaient les mêmes angles sur les bâtiments anciens autour. Le projet était agréable à l’oeil, avec un pari de végétation sur les façades. De plus, ça semblait un revêtement de pierre Saint-Marc, plutôt que du béton.
Avec un peu de verdure dans la rue ou sur le toit je pense que le look serait vraiment super.
On voit le résultat aujourd’hui et c’est effectivement mieux que le rendu!
Je dirais plutôt que le résultat final est moins moche que le rendu ! Le terrain devait être occupé par une Place Louis XIII, roi régnant lors de la fondation de Montréal et totalement absent de la toponymie québécoise !
Le seul défaut que je pourrais est que certains panneaux ne sont pas parfaitement alignés avec les autres et que quelques uns ont été endommagés aux arêtes.