Projet résidentiel à vendre comptant 72 unités et situé sur un terrain vague près du cégep Marie-Victorin.
Informations
Nom:
Emplacement: Coin des boulevard Henri-Bourassa et Langelier
Hauteur: 8 étages
Architecte:
Promoteur:
Début et fin de la construction:
Dates importantes:
Autres informations:
Fais un petit tour sur Streetview du quartier, et regarde les autres bâtiments.
Ce projet est qualitativement beaucoup plus beau que toutes les autres blocs du secteur.
Je connais parfaitement ce secteur.
Mais je ne considère jamais que la médiocrité du contexte justifie la médiocrité future.
On devrait viser faire des bons projets, toujours, sans exception.
Et ça ne coûterait pas un sous de plus. Il suffit d’un peu de volonté et de talent.
J’ajouterais que plusieurs des bâtiments autour, incluant ce bâtiment voisin, sont nettement mieux dessinés et beaucoup plus intéressants que la pizza all-dressed de faux bois et d’éternelle brique noire proposé ici.
Vois tu, j’ai toujours considéré le CLSC sur Lacordaire comme drabe et peu intéressant, malgré la brique bleue.
Quant au bâtiment résidentiel avec la brique beige monotone et les balcons verts qui rouillent, il n’y a absolument rien d’extraordinaire. C’est pas parce qu’il y a une colonne séparatrice au milieu que ça rend la chose unique.
Tous les goûts sont dans la nature…
Oh oui! Vous avez parfaitement raison, les goûts sont multiples et propres à chacun.
Quand je parle de qualité architecturale, c’est plutôt sous les aspects objectifs, ce qui n’a aucun lien avec les questions de goût. Et non, ce n’est pas une question d’être «unique».
C’est une question de proportions, d’harmonie, de sensibilité, de cohérence, d’équilibre.
On peut très bien aimer ou pas le CLSC, aimer ou pas le projet dont il est question ici.
Mais le premier représente objectivement une architecture de qualité, le second, non.
Stp, détaille tes critères, je ne suis absolument pas sûr de les comprendre.
Parce qu’à part la symétrie, pas sûr de voir ce que les vieux buildings ont de plus.
Ah oui, moins de luminosité à l’intérieur.
Et même parmi les architectes, au niveau de l’esthétique, il y a des courants différents.
Vous mettez le doigts sur le principal enjeu de l’architecture, et la raison pour laquelle c’est de loin la profession la plus incomprise.
Il n’y a pas de critères, même pour les notions objectives.
L’architecture n’entre pas dans un tableau Excel.
Ce qui est vrai pour un bâtiment ne l’est pas nécessairement pour l’autre.
Il n’y a pas de recettes.
Il n’y a pas de faits.
Vous parlez de symétrie. C’est intéressant! Je ne l’avais pas du tout remarqué. C’est effectivement un élément de composition qui peut parfois fonctionner, d’autres fois non.
Je ne vous aide sûrement pas à mieux comprendre. Mais c’est le propre de l’architecture. Et c’est pourquoi il existe un gouffre entre les architectes et les clients, les architectes et les ingénieurs.
Les courants ne sont pas non plus un critère.
Il y a, dans absolument tous les «courants», des projets qui vont du pire au meilleur. Des succès et des échecs.
Et c’est pour ça que Montréal est de plus en plus laide.
À titre de référence, dans les pays qui ont une culture de l’architecture et une sensibilité à la qualité de leur environnement, ça, c’est du logement social:
J’irais pas jusqu’à m’immiscer dans la qualité architecturale du projet, mais ce que je constate c’est surtout que l’insertion de ce projet est vraiment nul. Aucun dialogue avec la rue, une immense entrée charretière vers un stationnement souterrain qui vient couper une piste cyclable (allô vision zéro) et qui s’insère sur l’axe le plus achalandé (bonjour collisions) et finalement l’entrée principale est sur Henri-Bourassa, ce qui est un non-sens vu la distance entre le bâtiment et la rue.