3 autres étages auraient été du overkill dans ce secteur dominé par des bâtiments de 2-3 étages.
C’est ce qui ce disait du Henri B et du Jardin Millien pas trop loin. On a le REV, le métro, le corridor de mobilité durable HB, plein d’écoles, de services et de commerces… 5+1 plutôt que ce 3+1 n’aurait pas été de trop.
Mais la question suivante devient; Est-on obligé de construire du stationnement à chaque projet ?
J’ai remarqué que plusieurs projets, à New York, ne semblent pas avoir de stationnement. Et lorsqu’il y a un stationnement, il est souvent souvent assez discret, ce qui contraste d’ailleurs avec les vrais stationnements payants qui sont plutôt très visuels
Je comprends votre point de vue sur la possibilité d’une plus grande densification, surtout avec toutes les commodités que nous avons comme le REV, le métro, le corridor de mobilité durable HB, ainsi que les écoles, services et commerces à proximité. Cependant, je pense qu’un immeuble plus petit, comme ce 3+1, est préférable pour notre quartier.
Un bâtiment de taille modérée permet de préserver le caractère et l’ambiance du voisinage, tout en évitant les problèmes potentiels liés à la surdensification, comme la congestion ou la pression sur les infrastructures locales. De plus, des immeubles plus petits favorisent une meilleure intégration architecturale et une qualité de vie supérieure pour les résidents.
Il est important de trouver un équilibre entre le développement et la préservation de notre environnement. Personnellement, je préfère un cadre plus intime et convivial, où la communauté peut prospérer sans les défis que peuvent apporter des structures plus grandes.
Au contraire, ça ne va pas très vite. Aucune raison que cela prend 16+ mois faire un 3 étages.
Hum… On débutait la démolition de l’ancien Mike’s, il y a 2 mois (aujourd’hui)…
… et la construction, quelques semaines plus tard.
Je crois que personne ne s’attendait à que bâtir 25 condos et du commercial puisse être terminé d’ici Noël.
Vous présentez ici un faux équilibre. Une poignée d’étages de plus constitue toujours un volume moyen pour le secteur. Il est vraiment difficile, dans ce contexte, de parler de relativement si peu de logement en terme de surdensification. C’est soit mal peser ses mots, ou alors délibérément alimenter un discours spécieux.
Dans des secteurs plus enclavés, comme Sommerville, ou Park Stanley, cet argument aurait peut-être plus de poids, mais ici, sur Lajeunesse, nous sommes dans un cadre bâti tout à fait apte à accueillir plus de familles et de jeunes adultes. Suggérer qu’un modeste ordre de grandeur au-delà du projet actuel porterait atteinte à la qualité du voisinage relève plus de la campagne de peur que d’une réflexion honnête sur le quartier.
Ce genre de commentaire, sous couvert de bienveillance et de sensibilité, m’attriste. Je le vois même nuisible. Il y a une véritable problème à valoriser le dialogue sur les enjeux de l’environnement urbain, social et architectural. Ce sont des dimensions qui doivent impérativement pris en compte au-delà de dimensions quantitatives, mais quand on oppose allègrement la hauteur à celles-ci, on apporte surtout de la confusion, on approfondie peu ou pas les réflexions. Je pensai vraiment qu’on serait ailleurs aujourd’hui à Ahuntsic.
Je constate que nous avons des divergences profondes sur la question de la densification dans notre quartier. Vous qualifiez mon argument de “faux équilibre” et suggérez que j’alimente un discours spécieux, ce que je réfute catégoriquement. Mon objectif est de préserver le caractère et la qualité de vie de notre communauté, non de semer la peur ou la confusion.
L’ajout de plusieurs étages à un immeuble existant n’est pas une modification mineure. Cela peut avoir des impacts significatifs sur la congestion, la pression sur les infrastructures locales et l’intégration architecturale. Des études urbanistiques montrent que la surdensification peut entraîner des problèmes sociaux, environnementaux et affecter négativement le bien-être des résidents.
Affirmer que notre secteur peut sans problème accueillir davantage de densité sans considérer les limites réelles des infrastructures existantes ni la volonté des résidents actuels est, à mon sens, une simplification. Chaque quartier a ses particularités, et il est essentiel de les respecter pour assurer un développement harmonieux.
Il est regrettable que vous perceviez mon point de vue comme nuisible. Un dialogue constructif suppose le respect des opinions divergentes, sans recourir à des accusations infondées ou à la dénigration. Je suis ouvert à des discussions équilibrées qui prennent en compte les préoccupations de tous les membres de la communauté.
Je maintiens ma position en faveur d’un développement modéré qui respecte le caractère du quartier et les souhaits de ses habitants. Cette approche vise à préserver notre qualité de vie tout en permettant une croissance raisonnable.
Sur ce, je préfère clore cette discussion.
Juste comme point de référence pour la discussion, le secteur présente majoritairement des immeubles de 2 à 3 étages. Il y a toutefois plusieurs immeubles de plus haute hauteur et densité à moins de 500 mètres du site en question. Ces immeubles ont-ils été nuisibles pour le quartier selon vous?
209 boul Henri-Bourassa ouest, 4-5 étages.
Les Condos Henri-B, 5 étages.
Les Jardins Millen, 7-9 étages.
Autre situation pour alimenter la réflexion: l’école Saint-Paul-de-Lacroix domine par sa hauteur les immeubles avoisinants de la rue Prieur, en étant environ 2 fois plus haute. Est-ce un immeuble nuisible?
Ou contre-exemple, le 361 boul Henri-Bourassa, un immeuble de 2 étages du secteur devrait donc être un succès “d’intégration architecturale”?
Bref sans nécessairement supporter les propos auxquels vont répondiez, je veux simplement faire ressortir qu’il n’est pas utile de juger “aveuglement” les projets selon leur hauteur. Certains immeubles de 4-5 étages auront une grande qualité architecturale et s’intégreront très bien dans le quartier Ahuntsic. Des immeubles de 2 étages sont des verrues urbaines. Un immeuble de 50 logements sur 5 étages à proximité du métro dans lesquels on autoriserait seulement 0,5 places de stationnement/ logement ou moins pourrait contribuer à la congestion automobile de manière beaucoup moins importante que le projet de Village Scalabrini, un projet de 50 logements et 3 étages sur Sauriol, pour lequel on a autorisé 1 place de stationnement par logement.
Et finalement une réflexion: est-ce que la “volonté actuelle des résidents” d’un secteur est toujours alignée avec ce qui est le meilleur pour la collectivité au sens large et pour l’équité sociale?