La Cité des Hospitalières

Discussion sur la conversion de la Cité des Hospitalières

À l’été 2017, la Ville de Montréal a acquis la propriété des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph, dont elle a officiellement pris possession le 1er 2019

Tout en s’engageant à déployer tous les efforts pour protéger le patrimoine historique, culturel et religieux lié à l’immeuble, la Ville doit se conformer aux cinq principes suivants :

  1. la préservation de l’esprit des lieux ;
  2. le respect des valeurs des Religieuses et de leur mission spirituelle ;
  3. la protection et la pérennisation du patrimoine bâti et naturel ;
  4. la cohérence avec l’histoire du site ;
  5. l’ouverture et la collectivité et la réponse à ses besoins.

Le projet de mise en valeur de la Cité des Hospitalières prévoit une occupation transitoire des lieux jusqu’à une vocation pérenne à partir de 2022.

Prévoir une phase transitoire assurera le meilleur arrimage possible entre le site et les projets, les occupants et les usages. Cette approche permettra d’évaluer, au fur et à mesure de son évolution, le modèle de gouvernance le plus adéquat…

Liens

https://www.realisonsmtl.ca/citedeshospitalieres

L’organisme l’Entremise a eu le mandat de trouver une ou des vocations transitoires au site.
Entremise | Cité-des-Hospitalières

Autres images

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Reportage au Téléjournal 18h

L’appel à projets de la phase transitioire devrait être lancé dans les prochains jours

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Merveilleuse nouvelle. C’est fou que cet espace immense au coeur de la ville soit pratiquement inconnu de nous tous

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Article datant du 19 Mai 2021

La Cité-des-Hospitalières: la Ville mise sur l’expérimentation

La Ville de Montréal a récemment accordé un contrat de 364 699$ à Atelier Entremise pour assurer la gestion de l’occupation transitoire de la Cité-des-Hospitalières, et ce, pendant 28 mois. L’OBNL misera sur l’expérimentation. Les Montréalais pourront bientôt proposer des idées de projets pour occuper cet édifice patrimonial.

En 2017, la Ville a fait l’acquisition de l’ensemble conventuel des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph. À ce jour, les religieuses occupent toujours 40% de la superficie du couvent. Leur bail s’échelonne jusqu’en 2039. Situé sur l’avenue des Pins, au cœur du Plateau-Mont-Royal, ce patrimoine fera donc l’objet d’une occupation transitoire pendant 28 mois.

En utilisant cette pratique, l’administration municipale souhaite créer un bien commun, ancré dans l’histoire du lieu et ouvert aux aspirations de la collectivité montréalaise. Pour ce faire, Entremise fera appel à la créativité des résidents de la métropole afin d’établir un projet à long terme.

Avant de demander à la population et aux organisations de proposer des idées et des concepts, une phase de mise aux normes des lieux devra être complétée. L’échéance exacte de celle-ci n’est pas connue. Toutefois, l’étape d’expérimentation débuterait au cours de l’été. Le modèle de gouvernance le plus adéquat sera établi en concertation avec la Ville, l’arrondissement et les différents services impliqués ainsi que les citoyens et organismes qui participeront au projet.

En parallèle, une stratégie de conservation sera développée pour la préservation des patrimoines matériels et immatériels à travers les différentes étapes du projet.

«La Ville organise des panels d’experts entre autres de patrimoine, de jardin, d’urbanisme et de mobilisation citoyenne pour penser à l’occupation des lieux», explique la conseillère d’arrondissement pour le district Jeanne-Mance, Maeva Vilain.

Il y a aussi des visites citoyennes qui se sont faites en 2019. À la fin de celles-ci, les gens devaient répondre à un sondage concernant leur vision quant à l’occupation pérenne de la Cité-des-Hospitalières, ajoute-t-elle.

Deux phases

Le projet se déroulera donc en deux phases. Dans un premier temps, un bureau de permanence ainsi qu’un hôtel à projets seront mis en place afin de rendre accessibles certaines parties du site, dont la chapelle, le grand réfectoire et quelques espaces extérieurs à des projets ponctuels de 1 à 30 jours. Il s’agira là de la phase d’activation.

Par la suite, des appels à candidatures seront lancés afin de sélectionner les locataires. Plusieurs types de projets seront considérés tels que des ateliers, des répétitions, des rencontres, des conférences, etc.

Le but ultime du projet est d’ouvrir le site aux Montréalais et de nourrir la formulation d’une vocation et d’un projet de longue durée.

«Il ne faut pas trouver une seule solution ou un projet, mais des solutions et des projets. C’est ainsi que l’occupation transitoire vise à expérimenter des usages et des façons de réinterpréter les valeurs des sœurs», précise le directeur général de l’Atelier Entremise, Philemon Gravel.

Il faut le voir comme non pas comme un projet en attendant, mais plutôt comme une forme de développement immobilier, affirme-t-il.

Le contrat de l’Atelier Entremise se terminera en octobre 2023.

En attendant que les travaux de mise à norme soient terminés, la gens possédant une idée de projet, cherchant un espace ou souhaitant simplement de participer à la réflexion s’inscriront à une liste de diffusion à hospitalieres.ca . Au courant de l’été, un nouveau site internet servira de plateforme de réservation en ligne pour proposer une candidature.

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Il y a une soirée de lancement du projet ce soir de 18h à 19h30

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Un article sur l’occupation transitoire, dont celle de la Cité-des-Hospitalières

Connecter des espaces sans personnes à des personnes sans espaces


Photo: Jacques Nadeau Le Devoir
Le grand ensemble conventuel des religieuses hospitalières de Saint-Joseph jouxte l’ancien Hôtel-Dieu, près du mont Royal, à Montréal.

Stéphane Baillargeon
24 novembre 2022
Société

Marie Renoux, référente de l’organisme Entremise, ouvre les deux portes d’une armoire encastrée dans un corridor de la Cité-des-Hospitalières et mesure son effet en faisant découvrir des casiers bien alignés. « Nous sommes dans l’ancien réfectoire des soeurs, et c’est ici que les religieuses déposaient leurs ustensiles, explique-t-elle en faisant remarquer les miniplaques de cuivre au nom des dernières occupantes. C’est le genre d’aménagement qui disparaîtrait si on remettait tout aux normes d’un coup. C’est un beau témoignage de l’histoire du lieu. »

Ce lieu, c’est le grand ensemble conventuel des Religieuses hospitalières de Saint-Joseph, qui jouxte l’ancien Hôtel-Dieu, près du mont Royal, à Montréal. L’hôpital appartient au ministère de la Santé, et le couvent voisin a été acheté par la Ville en 2017. Il sert maintenant au projet d’Entremise d’occupation transitoire par des organismes artistiques ou communautaires.

Les espaces disponibles se déploient sur plus de 65 000 pieds carrés. Ils comprennent une quarantaine de chambres, une chapelle, plusieurs salles de rencontre, un ancien réfectoire, une serre, des ateliers de fabrication, etc. « C’est presque une ville dans la ville », précise Philémon Gravel, directeur d’Entremise, lui aussi rencontré sur place pour une visite guidée.

Le couvent était un milieu de vie autonome pour des centaines de soeurs hospitalières. Elles produisaient même leur nourriture et des plantes médicinales dans le grand jardin du site. « Elles ont soigné les Montréalais pendant plus de 200 ans et elles étaient vraiment autonomes : j’ai eu accès à un rapport d’achat de 1900, et à part quelques bouts de ficelle, elles produisaient tout ce dont elles avaient besoin », dit le directeur.

Un étage occupé par l’administration de la congrégation vient de se libérer et d’augmenter encore l’espace disponible. Quand les dernières religieuses seront parties, le complexe à occuper totalisera environ 150 000 pieds carrés.

Il faut du temps pour requalifier un site de cette taille. La nouvelle propriétaire a donc opté pour une occupation transitoire en attendant un chantier qui viendra dans 5, 10 ou 15 ans, qui sait ?

Le projet « temporaire » existe depuis juin 2020. La première phase, lancée à l’automne 2020, a permis des installations ponctuelles de quelques heures à un mois. Une phase pilote en cours permet l’occupation des locaux au moyen de baux d’une année. Les premiers locataires du complexe, choisis après un appel de candidatures, viennent surtout des milieux communautaires et culturels. Le Théâtre À corps perdus a présenté Nostalgie 275 dans la chapelle des Hospitalières en septembre.

Des millions de pieds carrés

Entremise existe depuis six ans et développe des projets d’occupation au bénéfice de la communauté d’immeubles vacants ou sous-utilisés, en attente de rénovation, voire de démolition. Le premier test concret de la boîte, le Projet Young, sur la rue du même nom dans Griffintown, a permis l’occupation de locaux par 35 organismes pendant deux ans (2017-2019).

Le bâtiment était vide depuis six ans et attendait d’être démoli pour faire place à des logements sociaux. Des études avaient montré que remettre l’immeuble aux normes du bâtiment allait coûter environ 1,6 million, alors que les interventions d’architecture d’Entremise ont demandé moins de 100 000 $. Les loyers étaient calculés en fonction de la surface d’occupation par individu : un bureau de 10 personnes qui utilisait 1000 pieds carrés valait 1000 $ par mois.

La gare d’autocars désaffectée située près de la Grande Bibliothèque est maintenant dans la mire. L’immeuble très abîmé, lui aussi propriété de la Ville, est vide depuis plus d’une décennie. Pour l’instant, les valoristes y déposent leurs chargements de contenants recyclables récupérés dans les sacs bleus et les poubelles.

Le mot d’ordre du milieu est de « connecter des personnes sans espaces à des espaces sans personnes ». Et il y a de quoi faire avec la crise de l’immobilier, qui touche aussi les organismes communautaires ainsi que les centaines d’immeubles commerciaux ou publics en attente de requalification rien qu’à Montréal. Beaucoup d’autres bâtiments religieux du Québec devront être convertis dans les prochaines années. À Baie-Saint-Paul, Maison Mère transforme l’ancien couvent des Petites Franciscaines. À l’échelle canadienne, les lieux vides se comptent par milliers et en millions de pieds carrés au total.

Il existe un Réseau national des lieux transitoires (RNLT). Le regroupement a écrit au ministère des Infrastructures pour demander un inventaire des lieux susceptibles d’être occupés et une politique associée. Le RNLT attend toujours une réponse. Le Devoir a reposé les mêmes questions, et la demande a été transférée au ministère du Patrimoine, sans suite.

Tous les ordres de gouvernement ne bloquent pas cette transition vers le transitoire, comme le montre la Ville de Montréal. L’administration Plante appuie l’organisme et, plus largement, le principe de l’occupation temporaire de certains bâtiments et sites. L’arrondissement de Ville-Marie prévoit maintenant l’occupation événementielle et temporaire de certains lieux dans son règlement d’urbanisme. Paris a une charte de l’occupation temporaire. Bruxelles lance régulièrement des appels d’offres pour l’occupation de locaux vacants.

L’occupation temporaire se heurte cependant souvent à des blocages administratifs et réglementaires. Les codes du bâtiment et les normes de sécurité, faits pour protéger le public, posent des défis particuliers. Un expert peut par exemple mesurer des marches qui ont servi pendant un siècle et trouver qu’il leur manque un pouce de largeur. Faut-il pour autant en fermer l’accès en attendant leur rénovation ?

« Certains professionnels interprètent les codes comme des lois bibliques, dit le directeur Gravel, lui-même détenteur d’une maîtrise en architecture. Il y a pourtant du jeu et d’autres professionnels peuvent formuler d’autres avis. »

L’organisme montre l’exemple en occupant des locaux de la première maison de MusiquePlus, délaissés pendant des années. Le mandat de trois ans accordé par la Ville pour développer l’occupation transitoire du complexe conventuel prévoit un budget de 365 000 $. Les seuls frais liés à l’emploi de gardiens de sécurité pendant la même période pourraient être supérieurs.

« Même dans une stricte logique financière, vaut mieux occuper le bâtiment plutôt que de le surveiller vide », conclut Marie-Josée Vaillancourt, directrice générale adjointe d’Entremise.

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Un site avec beaucoup de potentiel, surtout que c’est cette portion qui a une véritable valeur patrimoniale. La portion hospitalière plus moderne pourrait être démolie sans m’émouvoir. D’ailleurs, avons-nous des nouvelles au sujet des plans pour cette portion entre les mains du MSSS?

J’aimerais beaucoup qu’ils donnent accès aux jardins et vergers. Il y a même une porte sur Duluth qui est perpétuellement cadenassée, mais qui permettrait d’y accéder à partir du nord et du parc Jeanne-Mance. C’est une oasis méconnue en plein cœur de la ville, et une belle opportunité d’inclure de l’agriculture et de l’apiculture urbaine. Savez-vous si des projets sont prévus à cet effet?

L’Université de Montréal a des visées sur l’Hôtel-Dieu

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Vue aérienne de l’Hôtel-Dieu

La faculté de médecine pourrait être relogée dans l’ancien hôpital dont la vocation reste à déterminer

Publié à 1h42 Mis à jour à 5h00

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André Dubuc
André Dubuc La Presse

À la fin octobre, 30 patients de l’Hôpital général juif seront transférés temporairement à l’Hôtel-Dieu. Mais quelle devrait être la nouvelle vocation du site patrimonial ? La question continue d’être débattue à l’heure où l’institution est aux trois quarts vide. Parmi les options, l’Université de Montréal (UdeM) lorgne l’endroit pour y loger sa faculté de médecine, a appris La Presse.

L’établissement cherche en effet des locaux pour sa faculté de médecine. « Avec 390 étudiants attendus en 2024, les espaces actuels à la faculté sur le campus de la montagne ne seront pas assez vastes pour accueillir tout le monde », indique Geneviève O’Meara, porte-parole.

La faculté est actuellement située sur le campus de la montagne, au pavillon Roger-Gaudry, du boulevard Édouard-Montpetit.

« En ce qui concerne l’Hôtel-Dieu, poursuit-elle, l’option a été évoquée, comme plusieurs autres. L’UdeM et la faculté de médecine évaluent donc divers scénarios qui pourraient répondre à nos besoins d’espace, à court et à plus long terme. Nous sommes en attente d’approbation du côté des deux ministères [Santé et Enseignement supérieur]. »

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Façade de l’Hôtel-Dieu

Expert consulté par La Presse, Jean Laurin, président de l’agence immobilière Avison Young au Québec, y voit une solution plausible. « Pour qu’une université s’intéresse au site, il faudrait que son projet soit relié, selon moi, à la santé. Par exemple, l’Université de Montréal pourrait décider d’établir quelque chose en lien avec la médecine. Ça pourrait être une option. »

L’Hôtel-Dieu a soigné des générations de Montréalais depuis son ouverture en 1861 rue Saint-Urbain, dans ce qui s’appelle maintenant l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Nombreux sont ceux parmi nos lecteurs qui y ont été soignés ou encore qui ont été au chevet de leur mère, d’un fils ou d’un proche lors de leur hospitalisation, à proximité du mont Royal.

Les lieux abandonnés par les patients et le personnel soignant depuis 2017 laissent toute la place aux souvenirs, a pu constater de visu La Presse le lundi 25 septembre. Le quotidien avait été invité par le syndicat et l’organisme Communauté St-Urbain.

Pendant notre visite, les rencontres ont été rares dans les corridors du complexe formé de huit bâtiments construits entre 1861 et 1962. Autre constat : les lieux sont moins vétustes qu’on aurait pu se l’imaginer.

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La clinique de physiatrie du CHUM occupe un étage du pavillon Jeanne-Mance. Une pharmacie, une cafétéria et un centre de prise de rendez-vous sont toujours en fonction. En tout, environ 125 syndiqués y travaillent.

Il y a aussi le pavillon Le Royer qui héberge des personnes itinérantes. Une demi-douzaine de visiteurs tuait le temps à l’extérieur lors de notre passage. Si certaines voix ont soulevé des problèmes de cohabitation avec le voisinage, il n’y paraissait rien en ce lundi matin.

L’ancien hôpital a aussi servi temporairement de centre de vaccination pendant la pandémie.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

L’Hôtel-Dieu avec, en arrière-plan, le mont Royal

Et pour l’avenir ?

Pour sa part, le Syndicat des employés du CHUM souhaiterait qu’une partie de l’établissement conserve sa vocation hospitalière. « L’Hôtel-Dieu est né avec Montréal et les deux devraient continuer à vivre et grandir ensemble », dit Charles Sainte-Marie, vice-président à l’information du Syndicat des employés du CHUM (SECHUM). Sa grand-mère, sa mère et lui y ont travaillé tour à tour.

Le sort incertain du premier hôpital de Montréal, construit en 1644 rue Saint-Paul, dans le Vieux-Montréal, contraste avec celui d’anciens hôpitaux comme Notre-Dame, qui a conservé une vocation santé sous les auspices du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, ou encore Royal Victoria, ancien composant du Centre universitaire de santé McGill, qui a été cédé en partie à l’Université McGill. La Caisse de dépôt étudie la possibilité d’aménager une cité universitaire sur le reste de la propriété.

Ce flou est déploré par le groupe Communauté St-Urbain qui promeut un projet destiné à convertir la propriété en un lieu ayant une mixité d’usage incluant 300 logements communautaires et familiaux et des espaces réservés aux groupes sociaux.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Dimitri Roussopoulos, président du conseil d’administration de la Communauté Saint-Urbain

« Dans le contexte actuel où l’abordabilité en habitation et la rareté des terrains posent problème, quand un terrain devient disponible et que celui-ci, par-dessus le marché, appartient à un corps public, sa première utilisation devrait être à des fins d’habitation », soutient Dimitri Roussopoulos, président du conseil d’administration de la Communauté Saint-Urbain.

Une estimation préliminaire des coûts datant de quelques années les évaluait à 250 millions.

C’est un dossier très important et d’actualité parce qu’on est dans un contexte où il y a des besoins d’habitation et que ça pourrait être une partie de la solution.

Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Toutefois, ajoute celui qui suit de près le dossier de la conversion des anciens hôpitaux universitaires, la vision qui s’articule autour d’une vocation d’habitation à forte composante sociale et communautaire soulève des enjeux de coûts, en raison du caractère patrimonial du site, et de cohabitation avec le voisinage.

Dans l’immédiat, le CHUM va se dessaisir de l’Hôtel-Dieu au profit du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, confirme Andrée-Anne Toussaint, porte-parole du CHUM. À la fin d’octobre, 30 patients de l’Hôpital général juif seront transférés au pavillon De Bullion.

« Afin de faciliter les rénovations de certaines unités de soins dans les pavillons B, C et D à l’Hôpital général juif, les patients et les membres du personnel des unités concernées seront transférés temporairement vers l’Hôtel-Dieu de Montréal », précise Carl Thériault, spécialiste en relation avec les médias du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

Avec Louise Leduc, La Presse

En savoir plus

    • 35 %
      Avec 390 étudiants attendus l’an prochain, l’effectif de la faculté de médecine de l’UdeM bondit de 35 % par rapport à son niveau prépandémique de 288 étudiants en 2019.

Université de Montréal

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L’UQÀM doit suer avec ces expansions de l’UdeM et HEC vers le centre-ville. C’est drôle, l’UdeM et ses établissements affiliés ont des terrains plus proches de leurs campus (même qu’il me semble qu’ils en liquident).