La Baie Centre-Ville - 22 étages (2025)

Mise à jour importante concernant La Baie d’Hudson, reçue par courriel.

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Résumé

Un juge rejette l’accord de restructuration de La Baie d’Hudson

Par Tara Deschamps, La Presse Canadienne

30 mars 2025 à 07h32|

Mis à jour le30 mars 2025 à 09h07

Si La Baie d’Hudson concluait une entente avec un nouvel acheteur pour l’entreprise, l’accord aurait également nécessité l’approbation des prêteurs. (Jeff McIntosh/Archives La Presse Canadienne)

Un juge ontarien a rejeté samedi soir l’accord de restructuration de La Baie d’Hudson, augmentant ainsi la probabilité que les prêteurs cherchent à placer l’entreprise sous séquestre.


Dans une décision écrite rendue samedi, le juge Peter Osborne de la Cour supérieure de l’Ontario a indiqué qu’il refusait d’approuver l’accord, estimant qu’il n’était «ni nécessaire ni approprié pour le moment».

L’entente n’aurait pas seulement accordé au grand magasin en difficulté une date limite d’avril pour sauver ses magasins restants, mais aurait également conféré un pouvoir accru sur le processus de protection contre les créanciers de l’entreprise aux prêteurs garantis de premier rang du détaillant, soit Bank of America, Restore Capital et Pathlight Capital.



L’accord aurait imposé un budget hebdomadaire à l’entreprise. La Baie d’Hudson aurait dû rendre compte régulièrement à ses prêteurs, des entreprises dont les prêts ont des garanties, leur permettant ainsi de saisir les actifs du détaillant pour couvrir leurs dettes impayées.

Si La Baie d’Hudson concluait une entente avec un nouvel acheteur pour l’entreprise, l’accord aurait également nécessité l’approbation des prêteurs.

Le juge Osborne a avancé qu’il était «réticent» à approuver l’accord, notamment parce que le budget n’avait pas été soumis à l’examen du tribunal ni des autres parties prenantes et qu’il aurait accordé aux prêteurs des droits et des protections «à l’exclusion des autres parties prenantes».

Il a également déclaré que le contrôleur nommé par le tribunal pour guider La Baie d’Hudson dans sa procédure de protection contre les créanciers est suffisant pour équilibrer les droits des prêteurs et ceux des autres parties prenantes.

La décision du juge marque la dernière étape de la procédure de protection contre les créanciers qui engloutit la plus ancienne entreprise canadienne depuis qu’elle a admis, le 7 mars, que ses difficultés financières étaient si importantes qu’elle reportait les paiements aux propriétaires et aux fournisseurs.

Dans le cadre de cette procédure, La Baie d’Hudson a commencé cette semaine à liquider tous ses 80 magasins, sauf six, dont 13 Saks Off Fifth et trois Saks Fifth Avenue. Les six magasins épargnés jusqu’à présent sont répartis entre les régions du Grand Toronto et du Grand Montréal. L’entreprise a également négocié une marge de manœuvre pour ajouter ou retirer d’autres magasins de la liquidation.



Des désaccords devant la cour

L’accord de restructuration était tendu, car certains le considéraient comme l’un des seuls obstacles empêchant les prêteurs de La Baie d’Hudson de demander au tribunal la mise sous séquestre du détaillant.

La mise sous séquestre est une procédure par laquelle un tiers se voit confier le contrôle des actifs d’une entreprise afin de rembourser les créanciers.

Les avocats représentant La Baie d’Hudson et les prêteurs garantis de premier rang n’ont pas souhaité commenter dans l’immédiat la décision du juge Osborne samedi.

De nombreux prêteurs ont plaidé en faveur de l’accord devant le tribunal la semaine dernière.



«Nous ne voulons pas nous battre. Nous ne voulons pas déposer de demande de mise sous séquestre, avait souligné jeudi Linc Rogers, avocat de Restore Capital, prêteur de La Baie d’Hudson. Nous examinons ce tribunal et affirmons qu’il existe une meilleure solution.»

Cependant, des propriétaires comme Ivanhoé Cambridge, Oxford Properties, Cushman and Wakefield, Morguard, le Fonds de placement immobilier RioCan, Real Estate Investment Trust et KingSett Capital ont estimé que la meilleure solution était de ne pas approuver l’accord.

Ils ont préféré que l’entreprise s’appuie sur un autre processus déjà en cours, qui verra La Baie d’Hudson examiner les offres d’acheteurs potentiels pour l’ensemble de ses activités ou de ses actifs.

David Bish, avocat de Cadillac Fairview, propriétaire de 16 des propriétés où La Baie d’Hudson possède des grands magasins, a estimé que l’acceptation de l’accord de restructuration entraverait toute évolution pour le détaillant en confiant de fait le contrôle de l’avenir de l’entreprise aux prêteurs.

«Ils ne sont pas incités à restructurer. Ils sont incités à liquider», avait soutenu Me Bish devant le tribunal jeudi.

Me Rogers, qui représente le prêteur Restore, a exprimé son désaccord.

Il a même proposé à un moment donné de modifier l’accord afin d’accorder à La Baie d’Hudson quelques semaines supplémentaires pour éviter la liquidation des six magasins, affirmant que son client était «prêt à assumer des risques supplémentaires» pour désamorcer la situation.

De son côté, La Baie d’Hudson a plaidé en faveur de l’approbation de l’accord par le tribunal, mais son avocat a affirmé que ce n’était pas le type d’arrangement que son client souhaitait.

«L’accord manquait de temps, de nombre de magasins et de latitude que La Baie d’Hudson aurait souhaité», a affirmé Ashley Taylor.

Résumé

Des terrains de pickleball à la place des magasins La Baie fermés?

Par Tara Deschamps, La Presse Canadienne

1er avril 2025 à 07h08|

Mis à jour le1er avril 2025 à 07h09

Un grand magasin La Baie d’Hudson est vu à Sherway Gardens, à Toronto, le jeudi 9 mars 2023. (Nathan Denette/Archives La Presse Canadienne)

Des appartements, des centres de santé et même des terrains de pickleball pourraient s’installer dans votre centre commercial local après le départ de La Baie d’Hudson.


Les experts du commerce de détail et de l’immobilier affirment que la fermeture de la plupart des grands magasins de l’entreprise, vieille de 355 ans, offre l’occasion de réinventer les espaces commerciaux les plus recherchés et les plus fréquentés du pays.

«Je pense que c’est une formidable occasion pour les propriétaires de se réinventer, a déclaré Kate Camenzuli, vice-présidente du commerce de détail chez CBRE, société immobilière commerciale. Cela prendra peut-être un peu de temps, mais je pense que c’est un atout majeur, car il s’agit du dernier espace grand format disponible sur le marché canadien.»



Les 74 magasins La Baie d’Hudson, deux magasins Saks Fifth Avenue et 13 Saks Off 5th seront vacants à la suite de la fermeture du plus ancien détaillant canadien. À l’exception de six sites, ils couvrent généralement environ 11 800 m² chacun.

Certains emplacements, comme le magasin phare de Toronto sur la rue Yonge, sont gigantesques: La Baie d’Hudson y occupe plus de 675 700 pieds carrés et le Saks adjacent, 175 000 pieds carrés supplémentaires, selon des documents judiciaires.

Les magasins du détaillant sont généralement situés dans les artères commerciales les plus achalandées du Canada, ce qui les rend propices à une réinvention à laquelle certains propriétaires réfléchissent discrètement depuis des années.

«À l’époque où j’étais propriétaire, nous avions prévu de […] restructurer les magasins La Baie depuis, je ne sais pas, 15 ou 20 ans, c’est sûr», a expliqué Toran Eggert, qui a conseillé des propriétaires avant de devenir directrice associée de la société de courtage immobilier torontoise Urban Reform Realty.

Comme La Baie d’Hudson a vendu une grande partie de ses propriétés et pris des baux ces dernières années, toute réinvention dépendra en grande partie de l’issue de la procédure de protection contre les créanciers de l’entreprise.

Un tribunal ontarien a autorisé le détaillant à recueillir des offres d’entreprises souhaitant acheter ou reprendre ses baux. Mais les entreprises souhaitant supplanter La Baie d’Hudson pourraient devoir respecter les mêmes conditions que celles acceptées par le détaillant lors de l’obtention des baux.

Cela obligerait probablement le locataire à reprendre l’intégralité de la propriété et pourrait même stipuler que l’occupant soit un grand magasin, ce qui laisserait peu d’entreprises en mesure de satisfaire à ces exigences. Si aucun locataire ne signe dans ces circonstances, il est possible qu’un propriétaire reparte de zéro avec une nouvelle entreprise et de nouvelles conditions de bail.



Les propriétaires souhaitent reprendre le contrôle le plus possible, a indiqué Mme Eggert, mais rares sont les marques autres que Walmart, Canadian Tire, La Maison Simons, Brick, Ikea ou les épiceries qui souhaiteraient autant d’espace que La Baie d’Hudson laissera derrière elles.

«Les superficies des locaux sont immenses, et dans le monde d’aujourd’hui, les gens ne recherchent pas quelque chose d’aussi grand, ce qui va représenter un véritable défi.»

— Lanita Layton, consultante en luxe et commerce de détail, ancienne vice-présidente chez Holt Renfrew

Elle imagine qu’un grand magasin européen pourrait s’y installer, mais pense qu’il est beaucoup plus probable que les centres commerciaux finissent par fragmenter l’espace, à l’image du Centre Eaton de Toronto, où Simons, Eataly et Nike reprendront bientôt deux étages auparavant occupés par Nordstrom, un grand magasin américain parti en 2023.

Diverses possibilités

Si les propriétaires choisissent cette voie, Mme Layton estime que des enseignes de vente au détail plus traditionnelles, ainsi que des exploitants de halles alimentaires et de divertissements, pourraient s’y intéresser.

Mme Camenzuli pense que le départ de La Baie d’Hudson permettrait l’arrivée de jeux d’évasion, de simulateurs de conduite ou de golf, tandis que Kate Black, auteure vancouvéroise de «Big Mall», envisage l’ajout de terrains de pickleball et de services médicaux.



Dans des cas plus dramatiques, les deux voient même les propriétaires rezoner les sites de leurs locataires principaux pour des usages résidentiels.

Mme Black a cependant averti que certains centres commerciaux, comme ceux des petites villes, pourraient ne pas avoir la possibilité de se réinventer, car le départ de La Baie sonnerait le glas de l’ensemble du site.

«Lorsque des locataires phares comme La Baie ferment, le reste du centre commercial est menacé, a avancé Mme Black. Ce n’est donc pas seulement La Baie qui ferme, mais aussi l’aire de restauration qui risque de fermer.»

Sa fermeture ne mettra toutefois pas en péril la plupart des centres commerciaux haut de gamme. En fait, ce sera «une meilleure victoire pour le centre commercial que d’avoir une boîte pleine de grillons», a illustré Mme Camenzuli.

Elle estime que les nouveaux locataires généreront plus de trafic et signeront des baux plusavantageux pour les propriétaires.

Les avocats des propriétaires de La Baie d’Hudson ont indiqué que les baux du détaillant comportent des avantages et des concessions «extraordinaires», notamment des «loyers plus avantageux».

«Ces baux ont été conclus il y a longtemps, et s’ils ont été restructurés, ils l’ont été en faveur de La Baie, donc ils sont loin d’être conformes à la situation actuelle du marché», a mentionné Mme Camenzuli.

La rédaction d’un nouveau bail avec un nouveau locataire ne sera pas rapide. Le temps nécessaire pour accueillir le nouvel occupant et réaliser les travaux de construction nécessaires ne le sera pas non plus, a précisé Mme Eggert.

«L’ensemble du processus peut prendre quelques années, a-t-elle ajouté. Mais croyez-moi, ils sont tous au téléphone en ce moment pour s’assurer que leurs emplacements suscitent un intérêt majeur.»

J’étais au La Baie des promenades St-Bruno en fin de semaine. C’était la journée ou il pleuvait beaucoup et malheureusement les plafonds coulaient à plusieurs endroits et pas juste quelques gouttes à la fois, littéralement des filets d’eau sans arrêt. C’était triste à voir avec toutes les affiches de liquidation et les allées vides.

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Normalement c’est le propriétaire qui est responsable de ces enjeux-là

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La dernière grande rénovation du La Baie Centre-Ville date de 1988. On avait refait entièrement le rez-de-chaussé avec du granit et du marbre, peint les colonnes en “faux marbre” et ouvert pleins de kiosques et parfumeries haut de gamme. Quelques photos de l’inauguration en novembre 1988. C’est encore le même plancher 37 ans plus tard, avec quelques fissures en plus :sweat_smile:

Fonds La Presse, BAnQ.

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C’est bien beau exprimer ses émotions et vouloir sauver une entreprise aussi patrimoniale soit-elle. Mais il y a une logique en affaires et sans une véritable étude de marché pan-canadienne, je vois mal comment elle pourrait s’y prendre tellement le dossier est complexe. En effet il exigera des spécialistes dans une foule de domaines pour passer au travers d’une telle proposition.

Ainsi passer de la parole aux actes, il y a un mur à franchir et ce n’est certainement pas en passant par les réseaux sociaux comme première démarche qu’elle prouvera sa crédibilité et ses moyens pour réaliser ses objectifs.

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En tant que femme d’affaires, je ne pense pas qu’il s’agisse de sauver l’entreprise et son patrimoine. Elle y voit une occasion de faire des profits, c’est aussi simple que ça. Les tribunaux ont contraint la Baie d’Hudson à fermer ses magasins et à rembourser sa dette. Le plus dur est fait.

Si elle parvient à récupérer ce qui a encore de la valeur, comme le nom et certains bâtiments, elle aura l’occasion de créer quelque chose de spécial. Les Canadiens ont clairement démontré qu’ils ne souhaitent pas voir cette marque disparaître, mais plutôt qu’elle prospère si elle est gérée correctement.

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Ce que tu dis fait du sens, mais je ne demande qu’à être convaincu du positif de ce geste, ce qui pour le moment ne m’est pas évident.

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Peu de chance que Simons et Holt Renfrew reprennent l’immobilier de La Baie

Par Tara Deschamps, La Presse Canadienne

10 avril 2025 à 06h19

Le plan de Simons visant à ouvrir des succursales dans les centres commerciaux Yorkdale et Eaton Centre de Toronto, à deux pas de deux des derniers magasins La Baie, d’ici cet hiver, a été élaboré pendant des années et s’inscrit dans le cadre d’un projet d’expansion de 75 millions de dollars. (JASON FRANSON/Archives La Presse Canadienne)

Lorsque La Baie d’Hudson a annoncé la liquidation de la quasi-totalité de son empire, certains ont pensé que cette vente serait une opportunité pour deux des derniers grands magasins encore en activité au Canada: La Maison Simons et Holt Renfrew.


Parce que leur taille et leur gamme de produits ressemblent à première vue à ceux de La Baie, ces rivaux auraient pu sembler être les candidats les plus logiques pour les millions de pieds carrés que La Baie et ses entreprises sœurs Saks Fifth Avenue et Saks Off 5 th laisseront derrière elles, mais ni l’un ni l’autre ne semble vouloir reprendre entièrement le flambeau du détaillant en difficulté.

Le porte-parole de Holt Renfrew, Adam Grachnik, a indiqué dans un communiqué que le détaillant de luxe «n’envisageait pas» de tenter de s’approprier les baux de La Baie, mais qu’il «s’engageait à aider ses collègues à saisir toutes les opportunités qu’il pourrait leur offrir».



Le PDG de La Maison Simons, Bernard Leblanc, a également déclaré que son entreprise «n’avait aucune nouvelle annonce prévue», mais qu’elle «était toujours prête à relever les défis et analysait attentivement toutes les opportunités potentielles sur les marchés canadiens».

Patience est le mot d’ordre

«Nous ne précipitons pas les choses», a-t-il affirmé dans un communiqué.

«Nous sommes patients pour trouver la bonne opportunité au bon moment, au bon endroit et dans les bonnes conditions. En fin de compte, notre objectif n’est pas nécessairement d’être le plus grand détaillant, mais plutôt le meilleur aux yeux de nos clients.»

Les experts du commerce de détail affirment qu’il s’agit d’une position logique, mais judicieuse pour deux marques qui ont préféré une approche progressive de leur expansion plutôt que de se comporter comme si le gagnant devait rafler la mise.

«Les détaillants sont de plus en plus attentifs au fait que le client souhaite conserver une présence physique, tout en trouvant un équilibre entre cela et la limitation de l’espace immobilier», a affirmé Lisa Hutcheson, stratège du commerce de détail chez J.C. Williams Group.

Si Simons ou Holt Renfrew étaient ses clients, elle indique qu’elle ne les encouragerait pas à se tourner vers les 74 magasins de La Baie, les 13 magasins Saks Off Fifth et les deux sites Saks Fifth Avenue disponible, le plus ancien détaillant du Canada liquidant tous ses magasins sauf six.



La reprise d’un ou deux sites pourrait être une option à envisager «à l’avenir», car les emplacements se trouvent dans des quartiers commerçants de premier ordre et pourraient être plus abordables à obtenir depuis que la Baie est sous la protection des créanciers, a-t-elle soutenu.

Elle prévient toutefois que le Canada «ne dispose que d’une population limitée pour soutenir ces magasins de plus grande taille, et que cela représenterait un projet de grande envergure, même pour Simons ou Holt Renfrew.»

«La construction de ces magasins a toujours un coût», a déclaré Mmw Hutcheson. «Des millions y sont investis, et il ne s’agit pas seulement du loyer, mais aussi de l’engagement à remplir le magasin avec des stocks et du personnel.»

Le plan de Simons visant à ouvrir des succursales dans les centres commerciaux Yorkdale et Eaton Centre de Toronto, à deux pas de deux des derniers magasins La Baie, d’ici cet hiver, a été élaboré pendant des années et s’inscrit dans le cadre d’un projet d’expansion de 75 millions de dollars.

Le détaillant, qui a débuté en 1840 comme magasin de produits secs, ne compte plus que 19 magasins.



La Baie d’Hudson a annoncé la liquidation de la quasi-totalité de son empire. (Lilia Gaulin/Archives La Tribune)

Nul besoin de s’agrandir

Bernard Leblanc a expliqué que ce chiffre est faible, car il reflète la tendance de l’entreprise à s’implanter progressivement sur les marchés plutôt que de se précipiter en ouvrant des magasins à chaque coin de rue.

«C’est un pari à long terme pour nous», a-t-il expliqué à La Presse Canadienne au printemps dernier. «Nous avons été patients et continuerons de l’être (car) notre objectif n’est pas d’être le plus grand. Il s’agit avant tout d’être le meilleur dans notre domaine.

Le mode opératoire est similaire chez Holt Renfrew, qui a débuté comme une boutique de fourrures au Québec en 1837.

L’entreprise est aujourd’hui connue pour ses articles de créateurs de luxe et ne compte que six magasins au Canada.

«Il y a de nombreuses années, ils ont décidé de ne pas se lancer dans des achats trop coûteux», explique Lanita Layton, consultante en produit de luxe et commerce de détail et ancienne vice-présidente de Holt Renfrew.

La formule de l’entreprise repose sur un service client de qualité et une superficie très spécifique, permettant au détaillant d’être rentable grâce à son inventaire haut de gamme.

«Ils ne veulent pas se lancer dans un commerce qui ne leur convient pas, et chaque mètre carré supplémentaire augmente les coûts», explique-t-elle.

Elle pense qu’il est peu probable que la marque trouve les magasins de la Baie d’Hudson attrayants, simplement parce qu’ils occupent des espaces qui ne répondent pas aux besoins de la clientèle de luxe ciblée par le détaillant.

Même Simons trouvera certains magasins de la Baie d’Hudson trop grand, a-t-elle dit. «J’imagine que chacun d’entre eux va profiter de ce qui se passe dans la Baie et peut-être agrandir un peu leur section maison et épicerie fine, mais il n’aura pas besoin de 9000 m² », a déclaré la consultante.

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Depuis que leur société mère s’est placée sous la protection de ses créanciers le mois dernier, de nombreux commerçants se bousculent pour trouver un nouveau point de vente pour leurs marchandises autrefois destinées aux rayons de La Baie et de Saks.

Trouver un nouveau magasin pour les marchandises qui auraient été vendues chez La Baie et Saks ne sera pas chose facile, et ce, pour plusieurs raisons.

Les seuls qui restent vraiment sont les Walmart de ce monde et les TJ Maxx », a reconnu M. Altman. « Ce sont ceux qui font le plus de volume, mais ils sont des acheteurs à prix réduit. »

Il a ajouté que cela signifie que, si vous vendez un produit à 10 $, ces entreprises ne vous paieront souvent que 5 $ ou 6 $ et que la plupart des entreprises « ne peuvent pas survivre de cette façon ».

La fragilité des chaînes d’approvisionnement

M. Altman écoulera les surplus de marchandises par l’intermédiaire d’autres détaillants qui vendent déjà SmartSilk, comme Costco, ce qui rend la situation « pas terrible ».

Mais certains n’auront peut-être d’autre choix que de se tourner vers un détaillant exigeant des rabais importants, car le temps ne jouera pas en leur faveur.

En effet, la plupart des commerçants doivent s’engager à l’avance pour répondre à la demande et ont déjà passé des commandes pour l’été, se concentrant déjà sur l’automne et l’hiver…

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La Baie d’Hudson déclare dans un nouveau document déposé au tribunal que l’entreprise commencera à vendre toutes les marchandises dans les six magasins qui ont été épargnés de la liquidation à partir de vendredi.

Adam Zalev indique dans une déclaration sous serment que l’entreprise prend cette mesure parce qu’il y a une « faible probabilité » qu’elle trouve un acheteur pour les six magasins restants.

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Ça sent vraiment la fin au La Baie Sainte-Catherine. Ils sont en train de vider tranquillement les 4 étages restants. Presque plus personne aux caisses. Pour ma part, c’était mon dernier tour de piste. Je nous souhaite une reprise rapide de ce bâtiment iconique et un projet digne de mention.

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En tout cas, si le St-Regis cherche vraiment à faire son entrée à Montréal, la bâtisse du La Baie serait un fit incroyable. Ça leur donnerait le prestige nécessaire pour se tailler une place aux côtés du Ritz-Carlton.

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Oublie cela, Mauvaise localisation pour eux. Il on envisage le secteur mais il préfère regardé dans le coin du Golden Square.

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La folie chez La Baie d’Hudson : Liquidation du magasin | La folie chez La Baie d’Hudson | La Presse

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Construction de la marquise pour le magasin Henri Morgan Co. en 1923. Avant l’addition moderniste des années 60 et le rachat par La Baie d’Hudson.

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