Insectarium de Montréal (2022)

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Belle gang de Ding et Dong !

Le directeur de l’Insectarium mentionnait au 95.1 ce matin que c’est un vieux problème et que les unités de climatisation additionnelles ont réglé le problème de façon temporaire depuis mai 2022, en attendant les correctifs permanents. Les travailleurs et les visiteurs ne devraient donc plus être importunés par la chaleur. Qui dit vrai?

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Ça me semble reprendre les faits dans l’article. Climatisation temporaire, et ensuite mesures permanentes comprenant les pellicules sur le verre.

Mais c’est difficilement un “vieux” problème s’il n’est pas encore réglé, à mon avis!

Le concept du projet date de 2014. Je me demande si à l’époque ils avaient simplement considéré les problèmes de canicules comme plus négligeables que ce qu’on ressent de nos jours.

Aussi, d’une façon plus générale, on peut se demander si l’époque des édifices tout en verre est révolue. Je me demande c’est quoi la différence d’efficacité énergétique entre un édifice tout blanc comme Odea ou le 900 St-Jacques par rapport, par exemple à TDC 2 et 3.

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Le directeur de l’Insectarium était en entrevue radio ce matin à l’émission Tout un matin

Surchauffe à l’Insectarium Un million pour régler le problème

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

La Presse avait révélé cet été que le nouveau bâtiment, complètement vitré, causait des soucis aux employés qui doivent travailler dans ses sections non-climatisées.

L’Insectarium de Montréal doit injecter plus d’un million de dollars dans son tout nouveau bâtiment afin de solutionner un problème de surchauffe.

Publié à 12h34

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Espace pour la vie, l’organisation qui gère les musées de sciences naturelles municipaux, a dû investir 170 000 $ en 2023 pour s’attaquer au problème et prévoit devoir en dépenser 850 000 $ supplémentaires en 2024, a-t-elle indiqué cette semaine.

La Presse avait révélé cet été que le nouveau bâtiment, complètement vitré, causait des soucis aux employés qui doivent travailler dans ses sections non-climatisées. L’insectarium accumule les prix d’architecture et les certifications environnementale, mais connaissait une surchauffe dans deux serres « lorsque la température extérieure est supérieure à 28 ℃ ». « Les températures intérieures ressenties […] montent très rapidement », expliquait Espace pour la vie dans des documents d’appel d’offres.

De grosses thermopompes ont dû être rapidement louées et des vitres ont été obscurcies.

« On ne pouvait plus travailler à l’intérieur, les employés se plaignaient de la chaleur », avait rapporté le président du Syndicat des cols bleus de Montréal. « Quand il fait trop chaud, tu te déshydrates. »

Jeudi, la dirigeante d’Espace pour la vie a assuré qu’elle s’attaquait au problème.

« Il y a des travaux qui sont prévus », a indiqué Julie Jodoin, en entrevue avec La Presse. « On s’est assurés d’entrée de jeu que les solutions de mitigation qui allaient être proposées par le service de la planification et de la gestion des immeubles répondent aux normes les plus élevées en matière environnementale et ne mettent pas à risque nos accréditations et certifications environnementales. » Mme Jodoin s’exprimait en marge de sa présentation budgétaire à l’hôtel de ville de Montréal.

L’inauguration du nouvel Insectarium de Montréal a eu lieu en 2022, plutôt qu’en 2019 tel qu’initialement prévu. Le projet est passé d’un budget de 23 millions en 2015 à près de 29 millions en 2017, puis à 36 millions en 2019, puis encore à 38 millions lors de son inauguration l’an dernier.

Et ce n’est peut-être pas la fin de cette inflation vertigineuse. Dans un autre document d’appel d’offres, les fonctionnaires municipaux révèlent avoir reçu « une demande d’honoraires supplémentaires des professionnels » pour 585 000 $, ainsi qu’une « demande de compensation de l’entrepreneur général » au montant de 8,1 millions.

Le projet de nouvel Insectarium a été choisi en 2014 à l’issue d’un concours international d’architecture. C’est le consortium formé par l’architecte berlinois Kuehn Malvezzi ainsi que les cabinets québécois Pelletier De Fontenay et Jodoin Lamarre Pratte qui a été sélectionné. Ce dernier bureau a assuré avoir fait son travail adéquatement et a souligné que la Ville de Montréal n’avait pas demandé de climatisation dans le secteur touché

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