Infrastructures et lieux sportifs

J’assiste annuellement aux Tournoi de tennis au stade IGA, et la semaine dernière c’était vraiment pénible et frustrant tous ces délais causés par la pluie. Avec les changements climatiques majeurs qui ne vont qu’empirer dans les prochaines années, un toit rétractable sera nécessaire si Montréal veut garder sa place dans le circuit.

AnjouUne piscine fermée à cause de présumés membres de gangs de rue


PHOTO IVANOH DEMERS, ARCHIVES LA PRESSE
Le maire de l’arrondissement d’Anjou, Luis Miranda

Anjou ferme l’une de ses piscines en raison de la présence intimidante de présumés membres de gangs de rue dans le parc adjacent, a affirmé lundi le maire d’arrondissement Luis Miranda.

Publié à 14h15
PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
LA PRESSE

La piscine du parc de Verdelles a vu sa saison se terminer dimanche, alors que les autres piscines de l’arrondissement seront ouvertes au moins une semaine supplémentaire.

« On a beaucoup de problèmes dans ce parc-là, beaucoup d’incivilité, au point où les sauveteurs de la piscine ont peur et leurs superviseurs se sont fait intimider », a indiqué le maire d’arrondissement Miranda en entrevue avec La Presse, en marge du conseil municipal. La situation s’est détériorée « au point où on est obligés de fermer une piscine ».

M. Miranda a indiqué que des jeunes présumés membres de gangs étaient entrés par effraction dans le chalet du parc pour y faire des tags et ont même pénétré en voiture sur les sentiers du parc. « Ils encerclent plus ou moins le parc et s’assurent que c’est à eux autres le parc », a-t-il ajouté.

Le maire Miranda a abordé la question au conseil municipal de lundi, en dénonçant les fermetures « sur une base régulière » du poste de police 46, situé au cœur de son arrondissement. Pendant ces périodes, Anjou est desservi par les postes de police des quartiers voisins.

M. Miranda a demandé au responsable de la sécurité publique au comité exécutif de l’administration Plante, Alain Vaillancourt, d’obtenir un bilan de la fréquence de fermeture du poste 46. Ce dernier a refusé de prendre un tel engagement, assurant que le nouveau chef de police Fady Dagher travaillait activement pour recruter des policiers.

« C’est clair : quand j’ai fait ma tournée de tous les postes de quartier de l’agglomération, un des enjeux c’était que les policiers sont fatigués, qu’il manque des effectifs au niveau des postes vacants, qu’il y a des enjeux pour les remplacements », a dit M. Vaillancourt. « On est en processus de combler ces postes vacants et d’avancer rapidement. »

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Saint-Léonard : ouverture du dôme de soccer prévue en novembre

Des jeunes enfants jouent au soccer sur un terrain de football à Saint-Léonard.
Le terrain du Stade Hébert, à Saint-Léonard.
PHOTO : RADIO-CANADA / ANTOINE DESHAIES

Radio-Canada
Publié à 9 h 50 HAE

Les sportifs du Stade Hébert peuvent souffler : ils pourront continuer à pratiquer leurs activités en hiver. L’arrondissement de Saint-Léonard et la Ville de Montréal ont annoncé la réinstallation du dôme dès novembre, en attendant la construction d’une nouvelle structure permanente prévue pour 2025.

Plus tôt en septembre, des dizaines d’enfants, de parents et d’entraîneurs avaient manifesté leur mécontentement quand l’arrondissement a décidé de ne plus recouvrir le terrain de soccer et de football en hiver pour des raisons financières.

Saint-Léonard indiquait alors que les coûts annuels de montage, de démontage et d’entreposage étaient passés de 290 000 $ à 464 000 $ depuis la pandémie, en plus des frais d’exploitation et de chauffage, estimés à plus de 150 000 $ par année.

C’est un rêve pour nous d’avoir non seulement un dôme temporaire, mais ils ont trouvé une solution pour les 15 prochaines années, s’est réjoui Sam Macri, trésorier au club de soccer de Saint-Léonard, entrevue avec Radio-Canada. C’est bon pour la communauté de Saint-Léonard, mais aussi pour tout l’est de Montréal.

Sam Macri s’était rendu manifester, avec plusieurs membres du club, au conseil d’arrondissement de Saint-Léonard, puis au conseil municipal pour se faire entendre.

Les élus des deux paliers, qui ne sont pourtant pas membre du même parti, ont trouvé un terrain d’entente.

J’ai senti la sincérité et l’honnêteté de ces gens-là et je veux les remercier, a dit Sam Macri. Les élus ont vu que la population voulait du sport et des infrastructures pour les jeunes. Lorsqu’on a un projet auquel on croit, il faut foncer. Les élus, si c’est important et qu’ils sentent une volonté, ils vont écouter.

Ce revirement de la décision a été rendu possible grâce au travail de collaboration entre l’arrondissement qui assurera le maintien du dôme amovible pendant la transition et de la Ville de Montréal qui bonifiera le budget alloué à la construction de la structure permanente vers 2025, indique un communiqué de l’arrondissement, qui ne mentionne toutefois pas le coût du projet.

C’était trop pour notre budget, mais on a écouté la population et en collaborant avec la ville, nous sommes arrivés à une entente, a expliqué Dominic Perri, conseiller de Saint-Léonard. Gouverner, c’est choisir, donc on va revoir notre budget pour trouver de l’argent pour être en mesure de monter et démonter le dôme pour deux ans.

Le nouveau dôme sera doté d’un système de chauffage et de climatisation basé sur la géothermie, lequel doit permettre d’éliminer le chauffage au gaz qui produit annuellement près de 500 tonnes de GES, ajoute Saint-Léonard.

L’arrondissement prévoit des économies de près de 80 % de ses frais d’exploitation actuels.

C’est gagnant d’un point de vue environnemental et d’un point de vue sportif, analyse Dominic Perri. On va peser sur l’accélérateur et on a confiance que la structure permanente sera prête en 2025. On avait déjà travaillé sur le dossier, donc on ne part pas de zéro.

Près de 700 jeunes de Saint-Léonard et de l’est de Montréal profitent de cette installation sportive pendant l’hiver.

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Projet de centre sportif

Montréal-Nord s’impatiente


Philippe Teisceira-Lessard

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Christine Black, mairesse d’arrondissement de Montréal-Nord

Les élus municipaux de Montréal-Nord s’impatientent devant l’absence de progrès dans leur projet de centre sportif, alors que la mi-mandat de l’administration Plante approche à grands pas.

La mairesse d’arrondissement a appelé mardi à une manifestation, la fin de semaine prochaine, afin de réclamer cette nouvelle infrastructure.

« Les Nord-Montréalais. es sont fait passer un sapin par Projet Montréal », a affirmé Christine Black. « Nous sommes passés d’un Centre aquatique et sportif qui devait être réalisé à l’intérieur de l’actuel mandat à une piscine qui ne verra pas le jour avant la fin du prochain mandat. » Elle estime qu’avec l’état actuel du dossier, il ne faut plus espérer une inauguration avant 2029.

« La patience des Nord-Montréalais. es a une limite », a-t-elle ajouté, citant les engagements de Valérie Plante, lors de la dernière campagne électorale, à l’effet que ce projet était « en haut de la liste » des priorités.

Mme Black a révélé que le projet était maintenant évalué à 155 millions, en hausse importante. Il serait bâti sur le terrain de l’actuel aréna Garon, près de l’intersection des boulevards Pie-IX et Henri-Bourassa.

« Notre administration, on a fait de l’équité territoriale – et non pas partisane – un point central de la façon dont ont fait avancer les dossiers », a répondu Valérie Plante, en marge d’une conférence de presse tenue en début d’après-midi. Elle a ajouté que Montréal-Nord était un « arrondissement prioritaire » pour son administration.

Refus de financement d’Infrastructure Canada

Par ailleurs, La Presse a appris que le projet avait frappé un important écueil cet été. Ottawa a rejeté la demande de subvention soumise par l’arrondissement. Infrastructure Canada a estimé que le projet soumis n’était pas assez écologique pour son programme Bâtiments communautaires verts et inclusifs (BCVI).

« Nous avons le regret de vous informer que votre projet n’a pas été sélectionné en vue d’un financement dans le cadre de ce programme », indique la lettre de refus du ministère.

La mairesse Black n’a pas voulu commenter davantage ce revers.

« Chaque projet soumis aux programmes de financement d’Infrastructure Canada est évalué selon des critères axés sur le mérite pendant que nous travaillons en proche collaboration avec les demandeurs afin d’identifier leurs besoins et finaliser les accords », a indiqué Infrastructure Canada, mardi, par courriel. « Le ministère n’offre pas de détails sur les projets qui ne sont pas publiquement annoncés. »

avec Isabelle Ducas, La Presse

Audition des finalistes au concours d’architecture pour le Centre Gadbois le 13 décembre de 17h30 à 22h
L’événement aura lieu au centre Gadbois

Je me demande si le Centre Gadbois ne devrait pas avoir son propre fil. Les coûts des travaux sont de plusieurs dizaines de millions et les travaux s’échelonneront sur plusieurs années.

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Un gros édifice et un concours d’architecture, ça me semble un projet assez important pour :wink:

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Réfrigérer et couvrir les patinoires extérieures pour les protéger des caprices de l’hiver

Un patineur sur une patinoire.

L’espace Philippe-Boucher a été inauguré en décembre 2022 à Saint-Apollinaire.

Photo : Radio-Canada / Gracieuseté: Ville de Saint-Apollinaire

Publié hier à 15 h 24 HNE

EN MODE SOLUTIONS – Le spectacle est désolant. Quelques jours après les fortes pluies et les températures douces de la mi-décembre, les patinoires de hockey et le sentier de glace de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier sont impraticables. Quatre-vingts pour cent de la glace qui s’apprêtait à accueillir les patineurs a disparu. Les employés de la Ville ont repris le travail. Il leur faudra de cinq à sept jours d’arrosage intensif, jour et nuit, pour retrouver les 15 centimètres de glace perdus.

En 2025, grâce à une nouvelle installation, la Municipalité protégera au moins une de ses patinoires des intempéries et prolongera la saison au parc du Grand-Héron. Je vous dirais que c’est une tendance qu’on voit de plus en plus au Québec, nous explique Martin Pouliot, le directeur du Service sport, loisirs, culture et vie communautaire à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier.

La glace d'une patinoire extérieure.

Les patinoires extérieures ont beaucoup souffert de la pluie et du redoux du début de la semaine.

Photo : Radio-Canada / Claude Bernatchez

Il fait référence aux patinoires extérieures, réfrigérées et couvertes, comme celles qu’on trouve maintenant à Saint-Gabriel-de-Valcartier, à Stoneham et à Saint-Apollinaire.

C’est d’allonger la période de patinage en hiver et [de se protéger] des intempéries comme on a eu cette semaine. C’est [aussi] de pouvoir alléger la tâche des employés et d’avoir au moins une surface à offrir à nos citoyens.

Une citation de Martin Pouliot, directeur du Service sport, loisirs, culture et vie communautaire à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier

Une deuxième saison à Saint-Apollinaire

Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier s’inspire de l’Espace Philippe Boucher de Saint-Apollinaire. Pour sa deuxième saison, la dalle de béton extérieure réfrigérée et protégée par un préau en bois accueille les patineurs depuis le 19 novembre. Le maire Jonathan Moreau en parle avec enthousiasme : C’est une des meilleures décisions qu’on a prises à la Municipalité depuis longtemps.

Une partie de hockey sur une patinoire extérieure couverte.

La saison de hockey et de patinage libre est prolongée d’au moins deux mois.

Photo : Radio-Canada / Gracieuseté: Ville de Saint-Apollinaire

La saison est plus longue, les patineurs sont nombreux et les mauvaises conditions météorologiques ont peu de conséquences. On l’a vu encore il y a quelques jours avec le redoux qu’on a eu; on en a chaque année, ajoute le maire Moreau.

Dans la semaine du 18 décembre, malgré la pluie abondante, la patinoire n’a été fermée que quelques heures de manière préventive pour protéger la glace devenue un peu plus molle avec une température de 10 degrés Celsius. La saison dernière, seuls une grosse tempête de neige et ses vents forts ont eu raison de la patinoire pendant une journée. Disons que la neige tombait à la verticale, ajoute Jonathan Moreau.

Une patinoire extérieure recouverte.

La patinoire de Stoneham-et-Tewkesbury est recouverte d’un toit métallique.

Photo : Radio-Canada / Gracieuseté: municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury

À Stoneham, qui en est à sa troisième saison avec une patinoire réfrigérée et recouverte d’un toit de métal, on fait le même constat. L’équipement est fiable et efficace de la mi-novembre jusqu’à la mi-avril. La responsable des loisirs à Stoneham-et-Tewkesbury, Gaétane Deschênes, constate que les patinoires réfrigérées sont ouvertes au moins deux fois plus longtemps que les autres patinoires. Voyez, là, elles ne sont pas ouvertes ni l’une ni l’autre, dit-elle.

Les conditions climatiques forcent les employés à reprendre le travail presque à zéro. La préparation avait été faite, mais tout a été perdu dans les derniers jours, souligne Gaétane Deschênes. Elle fait le même constat pour la fin de la saison : C’est très rare que, la première semaine de mars, on réussisse à garder nos patinoires. Souvent, on commence la semaine de relâche sans se rendre à la fin.

De 2,9 à 7 millions de dollars : les coûts explosent

Pour remplacer sa vieille patinoire, Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier dispose d’un budget de 7 millions de dollars. C’est beaucoup plus que les 4,7 millions de dollars de Saint-Apollinaire ou que les 2,9 millions destinés à la patinoire de Stoneham, où l’on a opté pour un toit de métal moins cher. On sait que les prix ont explosé [depuis la pandémie] au niveau du béton, entre autres, raconte le directeur du Service sport, loisirs, culture et vie communautaire de Sainte-Catherine pour justifier les coûts du projet. Le choix du bois pour le toit vise à assurer une harmonie architecturale auprès de nos bâtiments existants au parc du Grand-Héron, ajoute Martin Pouliot.

Un homme.

Martin Pouliot, directeur du Service sport, loisirs, culture et vie communautaire de la Ville de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier

Photo : Radio-Canada / Claude Bernatchez

Les villes du Québec sont admissibles à un programme gouvernemental d’aide au financement des infrastructures sportives qui couvre 66 % des coûts de construction. Cet automne seulement, 15 projets de patinoires réfrigérées et couvertes ont été déposés et sont en cours d’analyse.

Nous, elle nous a coûté seulement 2,9 millions. Étant donné qu’on était les premiers, je pense qu’on a bénéficié peut-être d’une envie des entrepreneurs de réaliser le projet.

Une citation de Gaétane Deschênes, directrice des loisirs, de la culture, de la vie communautaire et des communications à la Municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury

Les frais d’exploitation sont aussi plus élevés : environ 100 000 $ par année à Saint-Apollinaire et 150 000 $ à Stoneham, qui génère aussi des revenus de location annuels de 25 000 $. En 2020-2021, Stoneham a octroyé un contrat d’entretien pour sa patinoire non réfrigérée de Tewkesbury de 42 000 $.

Gérer la popularité des installations

Les débuts de saison sont tellement occupés qu’on vient de partout pendant que toutes les autres patinoires attendent que la météo collabore avant d’ouvrir. À Saint-Apollinaire, c’est toujours plein. Il faut faire un horaire en alternance pour satisfaire tout le monde, nous explique le maire Jonathan Moreau, qui ajoute : Nous, on a des gens de la ville de Québec qui viennent à Saint-Apollinaire pour patiner. Stoneham gère aussi la popularité de son installation en réservant les plages consacrées au hockey aux résidents.

Les gens veulent faire des classiques hivernales [comme dans la Ligue nationale de hockey]. […] Cette année, une équipe de filles du centre d’études collégiales de Saint-Agapit va venir jouer une partie chez nous contre Rimouski.

Une citation de Jonathan Moreau, maire de Saint-Apollinaire

Une affiche sur l'impact environnemental du choix du bois dans la construction.

La Ville de Saint-Apollinaire a opté pour un préau en bois pour des raisons environnementales et esthétiques.

Photo : Radio-Canada / Gracieuseté: Ville de Saint-Apollinaire

L’utilisation de ces dalles de béton couvertes ne se limite pas à la saison hivernale. Le reste de l’année, on y joue au tennis léger (ou pickleball) ou au hockey-balle; on y présente des spectacles et des fêtes municipales; on y tient des marchés publics; et on s’en sert comme abri pour les enfants du terrain de jeux.

À la Ville de Québec

La Ville de Québec s’est fixé comme objectif de munir chacun des arrondissements d’une patinoire extérieure réfrigérée et couverte. Deux projets ont été annoncés.

1) La patinoire du parc Victoria

  • En collaboration avec le programme Bleu blanc rouge de la Fondation des Canadiens de Montréal, qui accorde 2 millions de dollars à la Ville de Québec pour la dalle de béton, l’équipement de réfrigération, les bandes et de l’équipement de jeu.
  • La Ville dépensera 8,5 millions pour le toit (colonnes en acier et toiture en bois) et le nouveau pavillon de services.
  • L’équipement servira aussi pour le basketball et le hockey-balle au printemps et à l’automne.
  • Ouverture prévue saison 2024-2025.

2) La patinoire au parc Bon-Pasteur de Charlesbourg

  • Le projet est actuellement évalué à 4,1 millions de dollars. Cela inclut la dalle, les bandes, la toiture et les systèmes mécaniques.
  • Ouverture prévue pour la saison 2025-2026.

Source : Ville de Québec

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Reportage radio sur les tables à ping-pong extérieures

Son design est inspiré d’Expo 67!

La petite histoire d’une table de ping-pong typiquement montréalaise


L’entreprise m3béton, dans le sud-ouest de Montréal, produit de 15 à 20 table de ping-pong en béton par année. Une centaine ont été installées au quatre coins du Québec.
PHOTO : Radio-Canada / Philippe-Antoine Saulnier

PUBLIÉ LE 11 JANVIER 2024

Vous avez peut-être déjà vu des tables de ping-pong en béton en vous promenant dans les parcs ou dans les cours d’école. Depuis 10 ans, ce modèle minimaliste muni d’un filet en acier inoxydable fait son chemin, d’un parc de Rosemont jusqu’au Saguenay–Lac-Saint-Jean, en passant par la salle d’exposition du Centre de design de l’UQAM! Ses principales caractéristiques typiquement montréalaises : la forme des pieds de la table inspirée de Terre des Hommes, et l’héritage bétonné de l’Expo 67, rapporte le journaliste Philippe-Antoine Saulnier.

Dans son reportage, il explique ce que la table a de particulier et raconte l’histoire de sa création.

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155 M$ pour construire un centre sportif à Montréal-Nord.

Centre sportif intégré dans Montréal-Nord | Une dernière tentative pour convaincre Québec et Ottawa d’investir

Centre sportif intégré dans Montréal-Nord | Une dernière tentative pour convaincre Québec et Ottawa d’investir


PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
La mairesse d’arrondissement, Christine Black

Montréal-Nord fait une tentative de la dernière chance pour tenter de convaincre Québec et Ottawa d’investir dans son projet de centre sportif intégré au coût de 155 millions.

Publié à 13h08
PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
La Presse

L’arrondissement a annoncé jeudi avoir reçu l’appui de nombreuses personnalités du monde sportif, dont les basketteurs Bennedict Mathurin et Chris Boucher, l’ex-footballeur Laurent Duvernay-Tardif, ainsi que l’ex-sprinteur Bruny Surin.

« Tout le monde s’accorde pour dire que ce projet-là devrait figurer en haut des priorités gouvernementales », a fait valoir la mairesse d’arrondissement Christine Black, en conférence de presse. « C’est un cri du cœur qu’on fait. »

À défaut d’un engagement rapide des paliers supérieurs, Montréal-Nord devra utiliser le financement municipal déjà sécurisé pour le volet aquatique du projet et construire uniquement une piscine intérieure, a indiqué Mme Black.

« C’est certain que c’est notre grande crainte en ce moment. Notre souhait, c’est de faire un seul et unique projet. Il a toujours été question d’un centre sportif et non [seulement] d’une piscine », a-t-elle dit, indiquant qu’il y avait des avantages et des économies à procéder de façon intégrée.

« L’heure est urgente, parce que […] si les confirmations de financement n’arrivent pas, on va devoir malheureusement laisser aller la partie aquatique seule et construire un plateau sec en deuxième phase », a-t-elle ajouté.

Le projet a frappé un écueil cet été lorsque le gouvernement fédéral a fait connaître son refus de financement. La proposition n’était pas assez écologique pour son programme Bâtiments communautaires verts et inclusifs (BCVI).

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