Industrie des médias et de l'information

C’est justement pourquoi j’ai choisi les propos de Dr Gingras, parce qu’elle a étudié particulièrement la communication politique au Québec. Je suis en accord avec toi. Trop souvent, on tente d’appliquer des modèles des États-Unis sans vraiment d’égard pour l’histoire du Québec, et même du Canada. Il y a une grande mine d’information sur l’influence politique médiatique aux États-Unis et en Europe et nous n’avons pas le même intérêt et les mêmes moyens au Québec et au Canada.

Peut-être que je devrait faire mon doctorat sur l’après 2018 :joy:

Je trouve ça bien de discuter et de me faire remettre en place. Il y a toujours des contrarguments dans un débat et c’est sain de les attendre. C’est plus compliqué d’être égal à égal sur les réseaux sociaux qu’ici. Donc, tu fais bien de t’exprimer là-dessus.

Sans faire le même travail académique que Mme Gingras, je ne note pas nécessairement tous les articles qui me poussent à voir la ligne éditoriale “Libérale” de La Presse, mais j’en fais souvent part dans ce forum. Le statut d’OBNL de La Presse et la séparation de la salle de rédaction devrait techniquement les tenir loin des propos classiques pro-chambre-de-commerce et pro-patronat qu’on lisait dans leur version imprimées quand tout ça appartenait aux Desmarais, mais même après 7 ans d’OBNL, c’est la même ligne éditoriale.

Je pars de ce point-là et des hauts placés qui sont proches de leur ancienne société mère pour arriver à cette conclusion.

J’ai écrit d’autres versions de mes réponses où je nommais tout le monde, mais ce n’est pas tant nécessaire, mais les principaux intéressés sont Guy Crevier, Alain Gignac et Pierre-Elliott Levasseur. M Levasseur est le cousin de France Chrétien-Desmarais. Il a également été le trésorier de Power Corporation. Présentement, il est le président. M. Gignac, Président du C.A. a des activités avec les obnl des Desmarais, qui est de la philanthropie, mais aussi un lien constant. M. Crevier, l’éditeur de la Presse a déjà travaillé pour TVA et Vidéotron et PKP n’est pas content qu’il travaille pour La Presse (donc a publié beaucoup de cochonneries sur lui quand il avait l’occasion), mais quand on lit les archives, on peut confirmer qu’il a été un homme de main pour les éditions de La Presse (Gesca) et Power Corp.

Gloire à celui qui peut établir ces preuves! Je ne pense pas que La Presse peut se priver de 100k$ pour déplaire à un grand donateur. (Même si selon le rapport 2024, les donations représentent 27%. Je n’ai pas de dépenses.) J’ai entendu des choses dans la foulée du renvoi de la journaliste de CTV, mais juste des paroles absolument pas vérifiables. Sans avoir de témoignages, il faudrait faire une analyse systématique de plusieurs articles.

Je pense que tu augmentes un peu la portée de mon propos. Nous ne sommes pas dans une cour où il y a un juge qui se doit d’être impartial et des avocats qui doivent maintenir des relations privilégiées avec leurs clients. Les médias sont des entreprises qui font de l’argent à partir de leurs produits, c’est-à-dire, les articles. Même si c’est souhaitable éthiquement, sans encadrement approprié, c’est impossible que les journalistes ne soient pas partiaux parce que le journal doit payer son monde et les employés ne sont pas des artistes affamés. C’est d’ailleurs ce qu’explique Dr Gingras dans son entrevue. Les éditeurs mettent de côté certains articles ou demandent des réécritures et les journalistes finissent par voir le plafond de verre qui existe dans la salle de nouvelle.

On s’entend que tout ça existe sur un spectre que que La Presse se situe loin du JdM

Oui, c’est pour ça que j’essaie de ne pas trop aller dans les chroniques pour ce commentaire, mais je le fais pour des articles individuels sur ce forum. Mais effectivement, c’est un problème systémique généré par un laxisme sur les lois sur la concurrence et le conseil de presse par retombée. Je lisais récemment un article sur les journalistes de Fox News aux États-Unis et comment plusieurs de journalistes venait à adopter une idéologie pour travailler dans le domaine qui les intéresse même si la plupart sont des universitaires qui ne croient absolument pas aux balivernes qu’ils doivent raconter.

On n’est pas dans l’extrême au Québec, mais le manque de concurrence te fait repenser deux fois si un de tes articles risque de faire du tort à ton employeur. Mettons que les chances de travailler ailleurs ne sont pas très grandes.

Is it me or Metro is trying to come back?

I have seen two of their lorries driving around these past two weeks.

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Le propriétaire de Métro avant sa fermeture possédait une compagnie de distribution. C’est peut-être aussi un des camions de cette entreprise, avec un marquage qui n’a jamais été changé.

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