Je suis présentement sur la Place Vauquelin et la police fait présentement très mal sa job: la rue est bloquée en direction Est devant l’Hôtel de Ville donc les voitures qui arrivent sur Notre-Dame de l’Ouest doivent toutes faire demi-tour une à une. Pourquoi ne pas avoir bloquer l’accès à partir de Saint-Vincent ou Saint-Jean-Baptiste???
Au Téléjournal
L’incendie majeur qui a ravagé un immeuble du Vieux-Montréal a fait deux morts
Deux personnes sont mortes et deux autres ont été blessées dans l’incendie qui a lourdement endommagé un immeuble de la rue Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal, au cours de la nuit de jeudi à vendredi.
Des corps se trouveraient toujours dans les décombres de l’incendie qui serait d’origine criminelle, selon nos sources. Une des personnes blessées a été transportée à l’hôpital dans un état critique.
Le service de police a ouvert une enquête très tôt vendredi matin et traite officiellement l’affaire comme un incendie d’origine suspecte.
Pascal Robidas était sur place.
Pour plus de détails, consultez notre article web : L’incendie majeur qui a ravagé un immeuble du Vieux-Montréal a fait deux morts | Radio-Canada
À CityNews
Old Montreal fire: Police say undetermined number of people died
"I’m lucky,” says Thomas Sawer, a tourist in Montreal, after rushing out of his hostel on Friday due to a fire in Old Montreal. Police are investigating, noting there may be more victims and the fire is suspicious in nature. Swidda Rassy reports.
Deux témoignages à CBC
Witnesses describe overwhelming flames at the scene of deadly Old Montreal fire
A major fire broke out in a building in Old Montreal early Friday morning, killing two people and critically injuring one other, according to Radio-Canada. Montreal police say the fire, which started around 2 a.m., is suspicious in nature.
Il a d’autres chambres à louer ailleurs le propriétaire ou c’est le dernier bloc du genre ?
Ricochet avait trouvé des appartements à son nom et utilisées pour des locations illégales à court terme au 704 rue Notre-Dame Ouest
Le 402 Notre-Dame Est était légalement enregistré comme hostel auprès de Tourisme Québec
Traduction sur le site de Pivot
Selon Ricochet, il avait aussi des locations illégales sur Viger et du Port…
Tourisme Québec ne semble pas obliger les sites touristiques à avoir des personnes responsables et des vrais employés.
J’espère qu’ils pourront à tout le moins préserver la façade historique donnant sur Notre-Dame comme ils l’ont fait à Place d’Youville. La qualité architecturale de celle-ci est indéniable. L’immeuble date des années 1860 et avait déjà abrité les locaux d’Héritage Montréal à une certaine époque.
J’espère aussi. J’espère même que Phoebe Greenberg achète l’immeuble et l’intègre au projet du Phi Contemporain qui est prévu derrière celui-ci.
Les deux décès confirmés jusqu’à présent sont une Française et sa fille de 7 ans quelle tragédie !
Résumé
Incendie mortel dans le Vieux-Montréal Victimes d’une guerre d’extorsion ?
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Des pompiers luttent contre les flammes ravageant un immeuble dans le Vieux-Montréal, vendredi.
Une mère et sa fille d’à peine 7 ans ont péri dans l’incendie criminel qui a ravagé un immeuble patrimonial du Vieux-Montréal au cours de la nuit de jeudi à vendredi, a appris La Presse. Ce drame à fendre le cœur pourrait être le plus récent épisode d’une guerre du pizzo que se livrent trois groupes criminels, et dont les restaurateurs et tenanciers de bars de la métropole sont les victimes impuissantes.
Publié à 1h37 Mis à jour à 5h00
Daniel Renaud Équipe d’enquête, La Presse
Vincent Larouche Équipe d’enquête, La Presse
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a confirmé vendredi soir que deux dépouilles avaient été extirpées des décombres, sans révéler l’identité des victimes. Des sources fiables ont toutefois confirmé que la mère et son enfant ont perdu la vie. Des policiers, même parmi les plus endurcis, étaient sous le choc vendredi face à l’horreur et l’absurdité de la situation.
Quant au lien avec une guerre du pizzo, il s’agit de l’une des hypothèses privilégiées par des sources de La Presse, proches de l’enquête ou autres, qui ont requis l’anonymat parce qu’elles ne sont pas autorisées à parler du sujet aux médias.
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
De nombreuses personnes ont dû être évacuées dans les immeubles à proximité.
Le mot pizzo est apparu avec la mafia en Italie, mais il a été popularisé au Québec à la suite de la sortie du livre Mafia inc., des journalistes André Cédilot et André Noël, publié en 2010.
Pizzo est le nom donné à la somme d’argent ou la « taxe » que doivent verser des commerçants et entrepreneurs à la mafia, en échange de sa protection. En réalité, il s’agit d’une forme d’extorsion qui, à Montréal et dans les environs, n’est plus exclusive à la mafia ou aux motards.
« Certains codes ne sont plus respectés »
La Presse a passé une partie de la nuit de jeudi à vendredi avec les policiers de l’escouade Éclipse du SPVM, spécialisée dans la surveillance des établissements licenciés et la collecte de renseignements sur le crime organisé.
Nous avons visité plusieurs établissements, dont certains ont été les cibles de méfaits et de demandes de rançon ces derniers mois.
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
Le sergent Nicolas Giguère, au centre, lors d’une visite dans un établissement licencié de Montréal, dans la nuit de jeudi à vendredi
Alors qu’auparavant, les établissements devaient verser un pizzo à une seule organisation qui contrôlait l’endroit ou le secteur, ils sont dorénavant visés par deux autres gangs qui veulent leur part du gâteau eux aussi, et se moquent que le restaurant ou le bar soit déjà « protégé ».
« La grosse différence au sein de la criminalité organisée, c’est qu’avant, il y avait une certaine entente, les motards, la mafia et d’autres étaient sous le même parapluie. Mais maintenant, ce qu’on voit, c’est que certains codes ne sont plus respectés », explique le sergent Nicolas Giguère, de l’escouade Éclipse.
« Par exemple, les rackets de protection. Avant, il y avait seulement un groupe qui faisait ça, et ce groupe était sous le parapluie au pouvoir. Mais maintenant, il y a des endroits qui se font extorquer, incendier ou cibler par des tirs, par d’autres joueurs qui tentent de s’approprier ce marché. Avant, il y avait un seul gang qui faisait ça. Maintenant, il y en a trois, et ils n’ont aucun respect envers l’organisation qui contrôle ou protège déjà l’endroit », poursuit le sergent.
Les forces en présence
Les policiers d’Éclipse n’ont pas voulu révéler les noms des gangs impliqués dans cette lutte à trois, mais selon nos sources, il s’agirait d’un groupe appelé Arab Power et des gangs dirigés par Atna Onha, alias Tupac, et Jean-Philippe Célestin, membre des Marauders, club-école des Hells Angels de Montréal.
Les rançons demandées atteindraient plusieurs dizaines de milliers de dollars, selon nos sources.
Le 12 septembre dernier, un individu cagoulé est entré dans le restaurant Maü, rue de la Montagne. Avec un marteau, il a tout cassé sur des tables, et a crié que le restaurateur devait payer, avant de prendre la fuite.
Le 18 juillet, un cocktail Molotov a été lancé sur le restaurant Medusa, rue Drummond.
Le 12 juillet, des coups de feu ont été tirés sur le restaurant Palma, à l’angle des rues Peel et Wellington.
Sans compter d’autres méfaits qui ont visé des restaurants du centre-ville.
Le restaurant visé
L’incendie de la nuit de jeudi à vendredi s’est déclaré vers 2 h 40 dans un édifice de trois étages situé à l’intersection des rues Notre-Dame et Bonsecours, et le foyer aurait été localisé au rez-de-chaussée, dans le restaurant Loam.
La Presse a obtenu des images de caméras de surveillance qui montrent un suspect masqué, tout de noir vêtu, s’approchant de l’édifice juste avant l’apparition des flammes. Un dispositif incendiaire aurait été utilisé.
Des sources ont confié à La Presse que le mode opératoire du suspect correspond à ceux observés lors de méfaits commis précédemment contre d’autres établissements licenciés du centre-ville.
Riadh Hasseni, propriétaire du restaurant Loam, était dans le noir vendredi. « Il est très tôt pour répondre aux questions, moi-même je n’ai pas pu approcher. Les enquêteurs font leur boulot », a-t-il déclaré.
Il n’a pas voulu discuter du phénomène d’extorsion qui toucherait plusieurs restaurateurs du centre-ville et a dit laisser l’enquête suivre son cours.
S’il s’avère effectivement que la mort d’une femme et d’une enfant innocentes est liée aux groupes criminels qui harcèlent les restaurateurs, la pression risque d’augmenter pour que des arrestations surviennent, afin de calmer le jeu.
Nombre d’occupants inconnu
L’inspecteur David Shane, du SPVM, a affirmé qu’il était trop tôt pour confirmer le nombre de décès liés à l’incendie. La police et le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) n’étaient pas en mesure de dire vendredi combien de personnes logeaient dans l’hôtel.
Les pompiers continuaient d’arroser le bâtiment incendié vendredi en journée.
Une ligne téléphonique a été mise en place pour les familles ou proches de potentielles victimes. « La collaboration du public est très importante », a déclaré l’inspecteur David Shane.
L’immeuble, dont une partie s’est effondrée, abritait également un café au rez-de-chaussée et une auberge de jeunesse de 20 chambres aux étages supérieurs. Contacté au téléphone, l’exploitant de l’auberge de jeunesse a refusé de donner son nom et de fournir des informations sur le nombre de personnes qui se trouvaient dans l’établissement au moment où l’incendie s’est déclaré.
Une personne a été transportée à l’hôpital en raison de brûlures. Selon nos informations, elle serait dans un état critique. Deux autres personnes auraient été blessées, dont l’une incommodée par la fumée.
Le SPVM a déclenché un plan de mobilisation, mettant à contribution plusieurs unités de sa Division des enquêtes spécialisées, sous la direction de la Division des crimes majeurs.
De nombreux évacués
Hatim Benallouane habite à deux pas du foyer de l’incendie. Il est l’une des nombreuses personnes à avoir dû quitter son logement au beau milieu de la nuit, sans ses effets personnels.
Les bâtiments sont vieux, ça brûlait vite. Ça menaçait de tomber. Je ne passe pas un bon matin, mais au moins je suis sain et sauf.
Hatim Benallouane
M. Benallouane devait passer la journée dans un local de la Croix-Rouge destiné aux sinistrés, non loin du lieu de l’incendie. Il y avait peu de chances qu’il puisse réintégrer son logement vendredi. « Au moins j’ai des options, de la famille. »
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
La rue Notre-Dame Est sous un panache de fumée
Othmane Hosni, sa conjointe et leur bébé semblaient désespérés vendredi matin. Ils étaient arrivés à Montréal la veille au soir. Le début de leurs vacances familiales a été chamboulé : ils ont senti la fumée et ont dû évacuer l’hôtel. « On est très fatigués. On attend pour être transférés à un autre endroit », a expliqué M. Hosni en soupirant.
Deux fois plutôt qu’une
Le bâtiment patrimonial sinistré est détenu par Émile Benamor. Ce dernier est aussi le propriétaire de l’immeuble situé place D’Youville qui a été rasé par un incendie criminel ayant coûté la vie à sept personnes, le 16 mars 2023.
Tania Adnane, qui habite en face du 402, rue Notre-Dame, a déploré qu’un deuxième incendie criminel ait pu survenir dans son quartier. « La première fois, c’était triste, mais maintenant, je suis juste frustrée qu’on ait laissé ça se reproduire », a-t-elle affirmé vendredi après-midi, en revenant d’une marche avec son chien.
C’est inquiétant pour ceux qui habitent dans le quartier.
Tania Adnane
L’édifice avait été inspecté à la fin de septembre par les fonctionnaires du SIM, qui n’avaient pas trouvé de problème majeur sur les lieux, selon nos informations.
Martin Guilbault, chef de division du SIM, a confirmé que des mises en demeure avaient été envoyées au propriétaire de l’immeuble à la suite de l’incendie de 2023. « Toutes les non-conformités majeures ont été rectifiées au printemps 2024 », a-t-il assuré. Des témoignages de visiteurs publiés en ligne ces derniers mois indiquaient la présence de chambres sans fenêtre, mais ce n’est pas l’information que détenait le SIM, a-t-il indiqué.
Me Alexandre Bergevin, l’avocat qui représente les intérêts d’Émile Benamor, s’est rendu sur les lieux du drame vendredi. « On s’est manifestés auprès des autorités et on se tient prêts à collaborer pour la suite », a-t-il déclaré.
Les propriétés de M. Benamor doivent faire l’objet d’une surveillance accrue du SIM, selon Abdelhaq Sari, porte-parole de l’opposition officielle à l’hôtel de ville en matière de sécurité publique. « Quand on a deux incendies en moins de deux ans pour le même propriétaire, pour le même type d’usage, on sait ce qu’on doit prioriser », a-t-il commenté, en marge de l’attroupement qui s’était formé devant le foyer de l’incendie, vendredi après-midi.
En fin d’après-midi vendredi, des pompiers arrosaient encore le bâtiment noirci par les flammes.
Avec la collaboration de Jean-Philippe Arcand et d’Isabelle Ducas, La Presse
Un bâtiment historique protégé
L’édifice incendié dans la nuit de jeudi à vendredi est un bâtiment historique protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Il s’appelait le Magasin-entrepôt Alexandre-Maurice-Delisle, du nom de son premier propriétaire, un homme d’affaires qui avait été député au cours des années 1840. Delisle s’était distingué comme l’un des seuls politiciens francophones à appuyer l’union du Haut et du Bas-Canada dans la foulée de la rébellion des patriotes. Le bâtiment a été construit en 1862 et 1863, selon la fiche officielle publiée sur le site du Vieux-Montréal. À partir de 1864, il a été occupé par des épiciers, des marchands, puis une bijouterie. « Par contre, notons qu’il y a de l’habitation pratiquement à toutes les époques dans le magasin-entrepôt. Cette habitation est principalement localisée dans les étages supérieurs du magasin Ouest », précise la fiche. Dans les années 1970, des entreprises de production artistique y ont élu domicile, et dans les années 1980, l’organisme de protection du patrimoine Héritage Montréal y avait ses bureaux.
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Incendie mortel dans le Vieux-Montréal Victimes d’une guerre d’extorsion ?
J’avais lu la nouvelle hier soir, j’en ai fais des cauchemars toute la nuit. Quelle horreur sérieusement, une fois c’était déjà de trop. Beaucoup trop de personnes innocentes ont péri pendant que le propriétaire s’enrichit de façon immorale. Et qu’on doive assister à la même tragédie deux fois plutôt qu’une seule. Toute cette histoire est malheureusement digne d’un film. Je n’ose même pas penser aux pompiers qui ont récupéré les corps.
J’espère vraiment que les enquêteurs trouveront rapidement l’homme responsable du feu et j’espère que le propriétaire perdra toutes ses propriétés similaires.
Apparemment le resto a eu une chicane de pizzo avec des gangs. Mais même si le proprio s’appelait Rizzuto comment ça se fait qu’une “auberge” est dans un troisième étage pas surveillé ? Bizarre. On a des belles auberges de jeunesse à Montréal qui sont soumises à cette concurrence tout croche.
Des clients ont toutefois publié des dizaines d’avis négatifs sur le profil Google et sur la page Expedia du «402», photos à l’appui. Plusieurs critiquent le manque de propreté ou encore l’absence de fenêtres dans certaines chambres.
«S’il y a le feu, n’imaginez pas survivre. Les couloirs sont étroits et le détecteur de fumée est en morceaux», a écrit il y a trois semaines Vincent Fattorelli, visiblement insatisfait de son séjour.
Alors que les recherches se poursuivent pour déterminer si l’incendie criminel survenu vendredi dans un immeuble locatif du Vieux-Montréal a fait davantage de victimes, les poursuites judiciaires pointent déjà à l’horizon. Quelles sont les responsabilités inhérentes à cet événement tragique?
Cet incendie est survenu dans un immeuble de la rue Notre-Dame dont la sécurité et les conditions d’hébergement ont été dénoncées par des rescapés et par d’anciens clients. Ils affirmaient entre autres que des chambres étaient dépourvues de fenêtres.
Au lendemain de l’incendie suspect qui a fait deux victimes dans le Vieux-Montréal, le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, demande au coroner en chef d’enquêter sur ce sinistre. Le Service de sécurité incendie de Montréal a par ailleurs annoncé qu’il a maîtrisé le brasier.
En point de presse à proximité des lieux de la tragédie samedi après-midi, M. Bonnardel a indiqué que l’enquête sur cet événement pourrait être combinée avec celle sur l’autre incendie mortel survenu l’année dernière dans le même secteur.
Une conséquence ironiquement positive de l’incendie est la fermeture de Saint-Paul aux alentours de la chapelle et du marché Bonsecours - c’est vraiment agréable de pouvoir déambuler sans avoir à craindre les véhicules qui circulent souvent très rapidement. Je rêve que cette section soit aussi fermée à la circulation de manière pérenne
Le coroner va avoir un impact là-dessus et j’espère qu’il va faire des recommandations.