Immobilier commercial - Actualités

Which is the building and street in the picture haha.

4 « J'aime »

I love that it will be open 24/7, this area needs to be more animated. I think that they have a good chance for success at this location.

2 « J'aime »

I agree… Maybe we should update laws regarding opening hours for stores…

4 « J'aime »

Honestly I can see it doing well. It’s not as good as Fairmount or St-Viateur but almost there. And downtown doesn’t have even a single Montreal-style bagel shop.

2 « J'aime »

There’s La Fabrique du Bagel https://www.lafabriquedebagel.com/

Never tried them as I go to Le Trou in Griffintown for my fresh bagels :bagel: :yum:

1 « J'aime »

You got me there. You are absolutely right. For a reason I thought it was the Altitude building on Robert-Bourassa.

1 « J'aime »

24/7 is a very good news for that part of town. We need more of that. Montreal used to be a city that had plenty of 24/7 places.

Nouveau locataire dans le coin est de la tour KPMG, une clinique dentaire

5 « J'aime »

Je suis curieux de voir ce qu’adviendrait le Centre RioCan à Kirkland, avec l’arrivée du REM et d’une de ses stations d’ici 2 ans.

Harden va gérer les centres commerciaux de RioCan


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE | Les locaux à louer étaient nombreux au Méga-Centre Notre-Dame à Laval en janvier 2021. Son propriétaire la torontoise RioCan vient de céder la gestion au Groupe Harden, de Vaudreuil-Dorion, qui en devient propriétaire à 50 %.

L’impartition revient à la mode en immobilier commercial. Après Ivanhoé Cambridge qui a confié la gestion de ses mails à l’américaine JLL, c’est au tour de la torontoise RioCan de poser le même geste.

29 mars 2022 | Publié à 17h23 | ANDRÉ DUBUC | LA PRESSE

Le Groupe Harden, de Vaudreuil-Dorion, devient le gestionnaire de 19 centres commerciaux de RioCan au Québec, incluant les Galeries Lachine et le Méga-Centre Notre-Dame, pour lesquels Harden détient 50 % des droits de propriété.

La transaction entre RioCan et Harden concernant les participations de 50 % dans le Méga-Centre, situé au nord du boulevard Notre-Dame, le long de l’autoroute 13 à Laval, devrait se finaliser dans les prochains jours.

Fonds de placement immobilier coté en Bourse, RioCan est un des leaders canadiens des centres de grande surface, une catégorie de propriétés commerciales qui a mal vieilli et qui subit la concurrence directe du commerce en ligne. Elle a entrepris il y a quelques années un nécessaire virage visant à convertir les propriétés commerciales en des complexes multiusages, comportant une composante résidentielle.

Les défis associés à la revitalisation des centres commerciaux sont colossaux et l’ajout d’une expertise spécialement dédiée à la tâche est un aout. L’entente s’est conclue de gré à gré, a précisé le coprésident et chef de la direction Tyler Harden à La Presse.

« Nous apportons l’expertise locale. Nous sommes une entreprise familiale établie à Vaudreuil-Dorion. À la base, nous sommes une famille de détaillants [des bijoutiers] et nous sommes devenus une société immobilière par la suite. Nous connaissons très bien la réalité des détaillants », a expliqué dans un entretien M. Harden, 35 ans.

Fondée en 1985, Harden est une société immobilière intégrée verticalement, incluant le développement, la construction, la location, et la gestion des propriétés. Elle possède et exploite actuellement plus de 465 000 mètres carrés (5 millions de pieds carrés) de superficie commerciale. Harden a plusieurs projets en développement, notamment, plus de 185 000 m2 (2 millions pi2) de superficie industrielle, 46 500 m2 (500 000 pi2) de superficie commerciale et plus de 2000 unités résidentielles.

2 « J'aime »
1 « J'aime »

La nouvelle dans La Presse

Je note que la tour Air Canada/Altoria, située au nord du Square Victoria a encore changé de mains!

Immobilier commercial

Blackstone investit 230 millions à Montréal


PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE
La tour Air Canada, située devant le square Viger, fait partie de deux immeubles montréalais achetés par Blackstone dans le cadre d’une transaction de 230 millions.

Le géant américain Blackstone ajoute encore des billes à son portefeuille immobilier québécois en mettant la main sur deux immeubles du centre-ville de Montréal pour 230 millions de dollars.

Publié à 10h31
MAXIME BERGERON
LA PRESSE

Blackstone rachètera les parts du fonds montréalais PSP Investments dans la tour Air Canada, située devant le square Victoria, ainsi que dans un immeuble de bureaux nouvellement rénové appelé 1100 Atwater, à Westmount.

La Corporation immobilière montréalaise Kevric conservera sa participation dans les deux édifices et continuera d’en faire la gestion. « Pour le très long terme, donc pour nous, c’était un mariage parfait », a indiqué à La Presse Richard Hylands, président de Kevric, au sujet du nouveau partenariat avec Blackstone.

Kevric a construit la tour Air Canada — anciennement appelée Aimia — à partir de 2010. Les 10 premiers étages de bureaux accueillent des locataires de prestige comme Shopify, Air Canada et Multi-Prêts. Les 25 étages supérieurs, constitués de condos, ne sont pas visés par la transaction.

Le 1100 Atwater est pour sa part un ancien centre de données de la RBC que Kevric a converti en bureaux de 2020. L’immeuble est loué à 90 % et accueille surtout des entreprises technologiques comme Microsoft, indique M. Hylands.


IMAGE FOURNIE PAR KEVRIC
Le 1100, Atwater

Troisième partenariat avec Blackstone

Il s’agit du troisième partenariat conclu entre Kevric et Blackstone au cours des six derniers mois, et sans doute pas le dernier, si l’on se fie au président du groupe montréalais.

« C’est sûr et certain que Blackstone a un appétit, explique Richard Hylands. C’est un fonds de 280 milliards américains. Ils doivent investir du capital de l’ordre de 3 milliards par mois à travers le monde. C’est vraiment énorme comme fond, donc ça va dépendre des opportunités qu’on leur présente au cours des prochaines années. »

Blackstone multiplie les acquisitions et partenariats de toutes sortes au Québec ces derniers temps. Le groupe fait partie du consortium qui a racheté le fonds immobilier Cominar pour 5,7 milliards —une transaction avalisée en février 2022— et il a créé une coentreprise avec le Réseau sélection pour acquérir 13 résidences pour aînés.

Blackstone a aussi des partenariats avec la Caisse de dépôt et placement du Québec ainsi qu’avec Hydro-Québec, entre autres investissements québécois.

Nadeem Meghji, chef de l’immobilier Amériques pour Blackstone, indique que la transaction annoncée vendredi matin constitue « reflète la croissance soutenue de Blackstone au Canada, ainsi que notre vision avant-gardiste à l’égard de la demande d’espaces de bureaux haut de gamme et invitants pour les travailleurs ».

« Montréal est un marché florissant et dynamique, et nous sommes heureux d’être les propriétaires à long terme de ces actifs de haute qualité », ajoute M. Meghji dans un communiqué.

Ancienne Banque Nationale

Propriétaire de la Place Bonaventure depuis 1998, Kevric a aussi acheté récemment le 600, De La Gauchetière, le siège social actuel de la Banque Nationale. L’immeuble sera pratiquement vidé lorsque l’institution déménagera dans un nouveau gratte-ciel vers la fin de 2023.


PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Kevric a racheté le siège social de la Banque Nationale, et veut le transformer de fond en comble.

Kevric veut changer complètement l’apparence de la tour, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, pour notamment doubler la surface vitrée. « On travaille avec la Ville justement sur ça [les plans architecturaux], dit Richard Hylands. Ils ont on leur propre opinion, puis on a la nôtre, puis on va arriver à un consensus dans un avenir assez proche. »

M. Hylands se dit « absolument » certain que le marché des immeubles de bureaux renbondira dans la métropole, malgré la hausse marquée des taux d’inoccupation engendrée par la pandémie et le télétravail.

1 « J'aime »

Le nombre de bureaux vacants au centre-ville va encore grimper

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

La Place Ville Marie

Déjà à un sommet de 20 ans, la proportion de bureaux vides au centre-ville de Montréal n’a pas fini d’augmenter, révèle une étude.

Publié à 6h00

Partager

André Dubuc

André Dubuc La Presse

Dans le pire des scénarios, la diminution de l’attrait du centre-ville pour les travailleurs d’entreprises de services va contribuer à vider l’équivalent de 11 gratte-ciels comme la Place Ville Marie, d’après un document dévoilé vendredi par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Cette étude vient compléter la précédente du 25 février dernier qui portait sur les nouveaux modes d’organisation du travail et de consommation du centre-ville. Celle-ci traite plus spécifiquement de la gestion des bureaux excédentaires.

Sans tenir compte d’autres facteurs, le centre-ville se retrouverait ainsi avec des bureaux excédentaires d’une superficie de 107 550 mètres carrés (ou 11,4 millions pieds carrés). Le taux d’inoccupation des bureaux au centre-ville, actuellement à un sommet de 20 ans, à 15,8 %, pourrait grimper jusqu’à 21 %. Avant la pandémie, le taux s’élevait à 5,4 % seulement.

Le centre-ville est frappé de deux côtés

D’abord, la popularité du télétravail affecte à la baisse la demande de bureaux au centre-ville. « À l’horizon 2022, l’adoption des modèles de travail hybride viendra réduire le nombre de travailleurs présents quotidiennement au centre-ville de 19 à 25 % », est-il écrit dans le document dont la rédaction s’est inspirée notamment d’un sondage réalisé auprès de 255 jeunes entreprises et PME.

Le choc potentiel sur la demande de bureaux risque de s’étaler dans le temps parce qu’environ 7 % des baux viennent à échéance par an, souligne-t-il.

Double malheur, à cette crise de la demande, le centre-ville assistera à livraison de nouvelles tours de bureaux dans le même laps de temps, lesquelles ajouteront au total 147 000 mètres carrés (ou 1,58 million de pi²) à l’inventaire. On pense, entre autres, au nouveau siège social de la Banque Nationale.

La CCMM est toutefois persuadée que la réalité sera moins dramatique parce que Montréal attire des investissements étrangers et certaines des entreprises du centre-ville sont en croissance. Néanmoins, les immeubles de bureaux plus vieillots, ceux dits de catégorie B et C, souffriront.

En vue de limiter les dégâts à court et moyen termes, la Chambre se montre proactive et propose Espaces et cie, une place de marché virtuelle, qui facilitera la collaboration entre les entreprises ayant des bureaux excédentaires et les entreprises en recherche de bureaux, surtout des PME et jeunes pousses en croissance. Le but est de « miser sur les avantages concurrentiels du centre-ville, comme le prestige et son accessibilité ne transport collectif et redynamiser les espaces de travail », lit-on dans l’étude.

Des allures de « sauve-qui-peut »

Au premier trimestre 2022, les grandes entreprises ne se sont pas gênées pour remettre de grandes superficies en sous-location, observe l’agence immobilière CBRE dans son plus récent rapport sur l’état du marché au centre-ville. L’équivalent de deux tours comme le 1000 de la Gauchetière sont actuellement offertes en sous-location dans le quartier des affaires. La Banque Laurentienne, de plus en plus gérée à partir de Toronto, a libéré 10 800 m² (ou 116 000 pi²) en sous-location au 1360, boulevard René-Lévesque Ouest. Autre exemple, Shopify, d’Ottawa, a remis 11 350 m² (ou 122 000 pi²) de bureaux en sous-location au 525, avenue Viger Ouest. « Plusieurs bureaux de grande superficie ont été libérés puisque les entreprises ont tâché de réduire leurs locaux afin d’offrir un milieu de travail flexible », explique CBRE.

Les bureaux B et C pourront avoir un certain potentiel de conversion, ou encore une baisse des prix pourraient attirer des entreprises qui ne pouvaient se payer le centre-ville avant. Il y a aussi cette dynamique à prendre en compte.

1 « J'aime »

On a beaucoup parlé de conversions depuis le début de la pandémie, mais il n’y a pas encore eu de réel projet. Je me demande si ça va se concrétiser un jour…

Convertir des planchers de bureaux en résidentiel, ça n’a pas l’air évident. On est loin des conversions d’hôtels en résidences étudiantes qu’on a vues ces dernières années.

1 « J'aime »

J’imagine qu’il n’y a pas encore la pression financière de bouger! Il faudra voir dans le futur.
C’est vrai que certains édifices sont plus difficiles à convertir. Cependant on a converti de l’industriel un peu partout en ville, de vieux bâtiments avec de gros planchers et des plafonds hauts, je crois que si on peut convertir ces édifices, il y a une possibilité pour certains édifices commerciaux.

1 « J'aime »

Le projet de la Tour Fides est un bon exemple. L’ancien siège social des Éditions Fides était probablement dans la classe C avant l’achat par le promoteur.

Toutefois, si les façades ne sont pas assez intéressantes d’un point de vue architectural, les édifices risquent plutôt d’être démolis. Il y a eu de nombreux petits édifices du centre-ville où on offrait des espaces bureaux de classe C aux étages supérieurs qui ont été démolis pour faire place à des projets résidentiels au cours des années.

5 « J'aime »

Grand Montréal : manque de locaux industriels et de laboratoires


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
La première phase de 150 000 pi2 de Solar Uniquartier, connectée à la station du REM à Brossard, est louée à 90 %, alors que la deuxième, avec ses 250 000 pi2 de bureaux, est en construction.

Alors que le nombre de pieds carrés d’espace de bureau offert ne cesse d’augmenter dans le Grand Montréal, on s’arrache les locaux industriels et les laboratoires. Survol.

Publié à 8h30
MARTINE LETARTE
COLLABORATION SPÉCIALE

Le premier trimestre de 2022 s’est terminé avec 16,1 % de taux d’inoccupation des bureaux à Montréal et dans ses villes de banlieue. À la période correspondante en 2020, ce taux était de 9,5 %, selon les statistiques compilées par la firme de services en immobilier commercial CBRE.

Les immeubles de classe A, les plus haut de gamme, s’en sortent mieux que ceux de classe B, qui offrent moins de services, d’après Jeremy Kenemy, vice-président chez CBRE, dont l’équipe travaille avec des entreprises qui ont besoin de louer des locaux.

« Les beaux espaces de qualité avec un service clés en main sont encore recherchés parce que les directions d’entreprise qui trouvent important de ramener leurs employés au bureau ont compris que, pour y arriver, elles doivent leur donner envie de revenir », explique-t-il.

On pense notamment à des immeubles qui ont des espaces pour stationner les vélos et des douches pour les employés qui, par exemple, veulent faire du jogging le midi.

Pour rester concurrentiels, on voit que des immeubles de classe B investissent pour se moderniser et répondre aux besoins des employés devenus plus exigeants depuis qu’ils ont l’option de travailler à la maison.

— Jeremy Kenemy, vice-président chez CBRE

Projets en cours

Il ne faut pas sous-estimer non plus tous les immeubles en construction qui ajouteront des pieds carrés à l’offre. Dans l’agglomération de Longueuil, qui comprend aussi les villes de Boucherville, Brossard, Saint-Lambert et Saint-Bruno-de-Montarville, il y a notamment le Solar Uniquartier connecté à la station du Réseau express métropolitain (REM) Du Quartier. La première phase de 150 000 pi2 est louée à 90 %, alors que la deuxième, avec ses 250 000 pi2 de bureaux, est en construction.

Le projet Panama, lié à la station REM du même nom, aura pour sa part 500 000 pi2 de bureaux. Puis, le centre-ville de Longueuil, autour du métro, ajoutera sur le marché plus de 1 million de pieds carrés pour les bureaux.

« De vrais milieux de vie se développent autour de ces pôles de transport en commun avec des espaces résidentiels, des commerces de détail, des lieux de divertissement et des bureaux qui conviennent à plusieurs entreprises et institutions de Montréal qui veulent un pied-à-terre en banlieue pour éliminer le besoin de traverser les ponts », indique Julie Ethier, directrice générale de Développement économique de l’agglomération de Longueuil (DEL).

Plusieurs entreprises constatent aussi qu’elles louent maintenant trop de pieds carrés pour leurs besoins et décident d’en sous-louer. CBRE évalue qu’il y a actuellement un peu plus de 2 millions de pieds carrés offerts en sous-location dans le Grand Montréal, ce qui représente un peu plus de 17 % de l’espace disponible, soit plus du double par rapport à 2020.

Plusieurs organisations tentent de sous-louer une partie de leurs pieds carrés à des plus petites entreprises avec lesquelles elles ont une synergie et pourront travailler en mode collaboration.

— Julie Ethier, directrice générale de Développement économique de l’agglomération de Longueuil

On s’arrache les laboratoires et les espaces industriels

Si l’offre de bureaux est massive, les espaces pour installer des laboratoires de recherche et développement sont beaucoup plus difficiles à trouver. L’équipe de Jeremy Kenemy est très active dans le domaine et souligne que les espaces sont pratiquement tous occupés dans la Cité de la Biotech à Laval, le Technoparc Montréal, le Nexus 40-13, le Royalmount et le centre-ville de Montréal.

« Plusieurs propriétaires de locaux s’associent donc avec des firmes d’architectes et d’ingénieurs spécialisées dans la réalisation d’espaces de laboratoire clés en main pour fournir aux entreprises les nouveaux pieds carrés dont elles ont besoin », remarque Jeremy Kenemy.

Les locaux industriels sont aussi très recherchés. « Nous n’avons plus de terrains à vendre dans nos parcs industriels, mais certains ont des espaces à louer, surtout à Saint-Bruno et à Longueuil, affirme Julie Ethier. Certains propriétaires n’ont pas encore construit leurs bâtiments, alors il est possible de les adapter aux besoins précis des nouveaux locataires. »

EN SAVOIR PLUS

16,9 % : Taux d’inoccupation des bureaux en banlieue. C’est 15,5 % au centre-ville de Montréal.

SOURCE : CBRE, GRAND MONTRÉAL

la CCMM publie une étude sur les espaces à bureaux au centre-ville et lance une nouvelle initiative (Espaces et cie) pour aider à louer et sous-louer des espaces

Communiqué :

Étude Espaces à bureaux au centre-ville de Montréal : comment stimuler les synergies et attirer de nouvelles entreprises

22 AVRIL 2022

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain est fière de présenter Espaces à bureaux au centre-ville de Montréal : comment stimuler les synergies et attirer de nouvelles entreprises , une étude exclusive réalisée dans le cadre de J’aime travailler au centre-ville et qui s’inscrit dans la continuité de l’étude Relancer le centre-ville de Montréal dans un environnement en profonde mutation : stratégies pour tirer profit des nouveaux modes d’organisation du travail et de consommation au centre-ville , dévoilée le 25 février 2022.

L’étude se concentre sur un enjeu majeur et décisif de la relance du centre-ville, soit la gestion des espaces à bureaux excédentaires du centre-ville de Montréal. Elle documente notamment les besoins des entreprises, les capacités excédentaires des espaces de travail, l’efficacité des processus mis en place et les occasions du secteur immobilier sur lesquels s’appuyer pour faciliter la transition liée aux nouveaux modes d’organisation du travail.

Plus encore, ce rapport fait le point sur l’évolution probable de la situation au cours de la prochaine année, formule des recommandations à l’intention des employeurs, locataires et propriétaires d’espaces à bureaux, et annonce la mise en place d’Espaces et cie, un site convivial de location et sous-location d’espaces à bureaux au centre-ville de Montréal développé dans le but de :

  • Aider les employeurs dans la gestion de leurs espaces de travail au centre-ville;
  • Faciliter l’utilisation et l’optimisation de locaux pour bureaux au centre-ville;
  • Mettre en valeur l’offre d’espaces de travail partagés au centre-ville;
  • Rehausser le taux d’occupation des bureaux du centre-ville;
  • Favoriser les collaborations et les synergies entre entreprises de tailles, de fonctions et de secteurs complémentaires.

À propos de l’étude

Espaces à bureaux au centre-ville de Montréal : comment stimuler les synergies et attirer de nouvelles entreprises est une étude exclusive qui documente les besoins des entreprises, les capacités excédentaires des espaces à bureaux, l’efficacité des processus mis en place et les occasions du secteur immobilier sur lesquels s’appuyer pour faciliter la transition liée aux nouveaux modes d’organisation du travail. Réalisée par Idées FX pour le compte de la Chambre, celle-ci fait le point sur l’évolution probable de la situation au cours de la prochaine année, formule des recommandations à l’intention des employeurs, locataires et propriétaires d’espaces à bureaux, et annonce la mise en place d’une solution technologique pour aider les employeurs dans la gestion d’espaces de travail situés au centre-ville.

Cette étude est réalisée avec la participation financière du ministère de l’Économie et de l’Innovation dans le cadre de J’aime travailler au centre-ville et s’inscrit dans la continuité de l’étude Relancer le centre-ville de Montréal dans un environnement en profonde mutation : stratégies pour tirer profit des nouveaux modes d’organisation du travail et de consommation au centre-ville.

Télécharger l’étude

2 « J'aime »

Édifices fédéraux Des bureaux excédentaires pourraient être transformés en logements

PHOTO ADRIAN WYLD, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Mona Fortier, présidente du Conseil du Trésor

(Ottawa) Le gouvernement fédéral n’écarte pas l’idée de transformer certains immeubles de bureaux qu’il possède en logements dans les grandes villes du pays, y compris à Montréal, affirme la présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier.

Publié à 6h00

Partager

Joël-Denis Bellavance

Joël-Denis Bellavance La Presse

Le télétravail est là pour de bon pour de nombreux employés du gouvernement fédéral, a confié la ministre Fortier dans une entrevue accordée à La Presse. Résultat : Ottawa a l’obligation d’évaluer soigneusement ses besoins en matière de bureaux et de se défaire des locaux jugés excédentaires. Convertir ces locaux en logements pourrait être une des solutions qui s’offrent aux autorités fédérales pour s’attaquer à la crise du logement qui sévit dans plusieurs régions du pays, a-t-elle indiqué.

Mme Fortier a précisé que son ministère venait d’entreprendre cet examen et qu’il était donc impossible pour le moment de déterminer quels édifices fédéraux pourraient être convertis à d’autres fins.

Dans son dernier budget, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a annoncé la tenue d’un « examen exhaustif » des politiques stratégiques du gouvernement fédéral. Ce mandat incombe à la ministre Fortier et doit être mené avec l’ensemble des ministères. Elle a indiqué qu’un rapport préliminaire devrait être prêt d’ici six mois, et un rapport final devrait être soumis au moment du dépôt du prochain budget fédéral, au printemps prochain.

L’objectif de cet examen est de réaliser des économies de 6 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années et de 3 milliards de dollars par année d’ici 2026-2027.

Le recours accru « à des modalités de travail en mode virtuel ou à distance » fait évidemment partie de cet exercice.

« Nous avons appris beaucoup de choses durant la pandémie. […] À Ottawa, le centre-ville a été durement touché. Si des édifices fédéraux ne servent plus nos besoins, il faut explorer la possibilité de les transformer en d’autres choses. Aucune décision n’a encore été prise. Nous sommes au début de cet examen. Mais c’est important d’examiner toutes les options que nous avons devant nous », a expliqué la ministre Fortier.

« Explorer toutes les options »

En entrevue, elle a cité l’exemple d’un immeuble appartenant au gouvernement fédéral à Thunder Bay, en Ontario.

Situez l’immeuble sur une carte

L’immeuble en question, sis au 33 rue Court, a été transféré récemment à un groupe autochtone sans but lucratif. Les nouveaux propriétaires comptent convertir l’immeuble de bureaux excédentaires en espace résidentiel et commercial. Les plans prévoient l’aménagement de 42 logements dont 60 % seront des logements abordables. On y retrouvera aussi une garderie et un café internet.

« C’est un exemple qui est intéressant et qui nous incite à explorer toutes ces options. Le message qui est important, c’est que si l’on veut être plus stratégique dans nos politiques, il faut explorer ce genre d’options », a avancé la ministre, notant que cette transaction est survenue avant même le début de l’examen qu’elle doit mener.

« Il faut que l’on regarde cela de plus près, que ce soit à Montréal, à Ottawa ou à Toronto. On va regarder l’inventaire qu’on a et les besoins qu’on a pour s’assurer que l’on peut continuer à bien desservir la population. »

On sait qu’il va y avoir encore du travail qui va être fait dans les édifices fédéraux. Mais c’est appelé à changer. Chose certaine, le télétravail est là pour de bon et chaque ministère devra évaluer la combinaison comprenant le travail à distance et le travail au bureau.

Mona Fortier, présidente du Conseil du Trésor

Répondre à la crise

Au bureau de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, on accueille favorablement l’idée que l’examen fédéral puisse conduire à l’ajout de nouveaux logements dans la métropole.

« Chaque geste compte pour répondre à la crise du logement, qui est une priorité de notre administration. La Ville de Montréal est très active dans l’acquisition de terrains et nous analysons aussi le potentiel de nos bâtiments et terrains excédentaires pour le développement de logements sociaux et abordables », a indiqué Catherine Cadotte, l’attachée de presse principale de Mme Plante.

« L’initiative du gouvernent fédéral est donc un chantier qui est déjà en marche à Montréal, et nous la voyons d’un très bon œil. D’ailleurs, nous croyons fortement que l’accès à des terrains fédéraux pour le développement de logements sociaux et abordables, comme dans le secteur Bridge Bonaventure, par exemple, est un outil important pour répondre à la crise de l’abordabilité qui sévit dans la métropole », a-t-elle souligné.

1 million de pi2 de bureau au Humaniti… Ça me semble être une grosse erreur!

Il y a peut-être un zéro de trop?

2 « J'aime »