Immobilier commercial - Actualités

Firms ‘desperate’ to retain talent seek premium office space

Danny Kucharsky
Commercial
Sep. 27, 2022

Office spaces in Montreal that are getting the most traction from high-quality tenants are well-connected to transit, offer a high number of amenities and state-of-the-art HVAC and building systems, said Erica Deschênes, associate vice-president of CBRE in Montreal.

That’s because companies are investing in and “working desperately to retain their talent,” with many making a flight to quality, she said.

Deschênes was one of the speakers at a session on The HR factor: How will the office evolve? during the Montreal Real Estate Strategy and Leasing Conference held Sept. 20 at the Palais des congrès convention centre.

Her listings are primarily for newly built class-AA or class-AAA office towers that are very different than aging and chronically vacant class-B buildings, she said.

“We’ve been choosing to transact with companies that (have) very strong covenants – sometimes in the billion-dollar range – so that is very good news for Montreal.”

To attract the best tenants, landlords in all building classes must create dynamic spaces and demonstrate why the company’s office is better than working from a home office, she said. “The objective is to elevate the workplace and demonstrate a certain responsiveness to make it better.”

Services crucial to keeping people in offices

Deschênes said her team has completed 34 transactions this year totalling 290,000 square feet and, in each case, it was the landlord’s commitment to make changes and engage with tenants that led to a successful transaction.

Buildings which offer everything from multiple amenities to elaborate concierge services that take care of everything from groceries to dry cleaning are those that “make the office an attractive place to be. Those are the buildings that are winning.”

She noted that a CBRE survey of 200 Fortune 500 companies across North America found that most believe that the office is a fundamental tool for business success and want employees in the office more often.

It concluded that 84 per cent of companies want employees back in the office a minimum of 2.5 days a week, compared with pre-pandemic levels of 4.4 days a week, and that 60 per cent of companies now have clear policies citing how much time employees should spend in the office.

Public transit efficiency at core of office retention

Laurent Benarrous, principal, consulting and advisory corporate office leasing at Avison Young in Montreal, observed that when pandemic health measures were lifted, people flocked to restaurants, concert halls and theatres.

However, many of these same people don’t want to return to the office.

“It’s a question of choice,” he said, noting employees are weighing the benefits of investing two hours of their time commuting to the office versus the potential benefits. Often, all they gain in the exchange is the ability to sit in front of the same screen they can sit in front of at home.

Benarrous quoted writer Malcolm Gladwell that people don’t have anything against computing, but they have something against commuting. “They don’t see the benefits, so they consider it as a waste of time.”

As a result, offices must have features employees can not get at home, he said.

For example, employees living in apartments or condos in Griffintown – a Montreal neighbourhood near downtown – likely have only tiny balconies. Companies with patios where employees can work in the summer are certain to attract those staffers to the office.

The wrong amenities won’t help

Unfortunately, he said many companies are offering perks that will keep employees at home. These include companies that hire baristas and offer free cappuccino. Benarrous asked: Are employees going to trade two hours of their time for a free cappuccino?

The challenge that must be addressed is the efficiency of public transit, he said. The more effective transit is the more people will go to the office. Governments need to be convinced of the importance of this issue.

In a related session on Repopulating the downtown core, Jessica Bouchard, senior director, content strategy, economic affairs and downtown relaunch at the Montreal Metropolitan Chamber of Commerce, noted that a survey found 74 per cent of downtown employers plan to improve their workplaces by 2024.

All of the panelists at the session, which included Annik Desmarteau, vice-president, offices, Quebec at Ivanhoé Cambridge, agreed employers should oblige their workers to come into the office three days a week.

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Bonne chance aux compagnies.

Je me demande à quel moment les comptables vont entrer dans l’arène et calculer les coûts d’opportunités du ~2.5j au bureau vs le 4.5j de bureau non-utilisé.

Le problème vient du fait que tout le monde vient les mêmes jours… On vient de faire une grosse étude sur le sujet à ma firme, et c’est très difficile de downsize parce que le bureau est juste trop plein les mardi-mercredi-jeudi (encore plus qu’avant).

Notre solution (et c’est comme ça partout dans nos bureaux au Canada) c’est d’enlever des bureaux fermés et les convertir en salles de rencontre d’équipe, installer plus de tables de travail que de cubicules, aménager un paquet de zones de travail un peu différentes (tapis roulant, sofas, etc.). On a aussi commencé à fournir des plateaux déjeuner tous les matins , etc.

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Question de voir si les offres/incitatifs vont durer dans le temps.

Lu un article récemment sur la réticence des employés de Google de retourner au bureau dans les lieux moins grand, où les repas servis sont souvent les mêmes (versus un endroit plus grand avec un chef et une meilleure variété de menu). Au bout d’un certain temps l’aspect novateur disparait.

Dans mon cas, si je dois aller au bureau systématiquement ne serait-ce qu’une fois par semaine, je chercherais ailleurs. Ma limite serait 1-2 jours par mois. Présentement les conditions de marché jouent en ma faveur.

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J’avoue qu’on est chanceux, notre présence au bureau n’est pas obligatoire et est 100% volontaire. On a tout de même un bon turnout

La Cordée aux Promenades de la Cathédrale

La Cordée débarquera au centre-ville

Géo Plein Air
10 novembre 2022
Actualités

Au printemps 2023, La Cordée ouvrira son premier magasin en plein cœur du centre-ville de Montréal, aux Promenades de la Cathédrale. Ce nouveau concept de magasin aura une superficie de 25 000 pieds carrés et sera configuré pour dynamiser l’expérience de magasinage en invitant les consommateurs à tester les produits dans différents espaces.

Le client sera au cœur du schéma narratif de la boutique dans laquelle tout sera conceptualisé pour faire revivre l’expérience en nature. On y retrouvera notamment un banc de test pour les chaussures, un mur d’escalade, un espace de test pour les chaussons d’escalade, en plus des ateliers de vélo, de ski de fond et de randonnée. Le tout gravitera autour d’un espace foyer destiné à favoriser les échanges et à permettre à la communauté de se rassembler autour d’une passion commune, les activités de plein air.

Aucune date officielle d’ouverture n’a été annoncée pour le moment. À suivre.

Dans le communiqué officiel

La Cordée arrive au centre-ville de Montréal

Au printemps 2023, La Cordée ouvrira son premier magasin en plein cœur du centre-ville de Montréal. Stratégiquement situé aux Promenades de la Cathédrale, ce nouveau concept de magasin aura une superficie de 25 000 pieds carrés et sera configuré pour dynamiser l’expérience de magasinage en invitant les consommateurs à tester les produits dans différents espaces. Le client sera au cœur du schéma narratif de la boutique dans laquelle tout sera conceptualisé pour faire revivre l’expérience en nature. On y retrouvera notamment un banc de test pour les chaussures, un mur d’escalade, un espace de test pour les chaussons d’escalade, en plus des ateliers de vélo, de ski de fond et de randonnée. Le tout gravitera autour d’un espace foyer destiné à favoriser les échanges et à permettre à la communauté de se rassembler autour d’une passion commune, les activités de plein air.

Plus de détails seront annoncés au cours des prochains mois.

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Reportage au Téléjournal 18h

Les tours de bureaux du centre-ville continuent de se vider


Avec l’adoption massive du télétravail, les entreprises réduisent la taille de leurs espaces de bureau.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Olivier Bachand
Publié à 18 h 28

Des chaises vides, d’immenses locaux où l’on ne croise qu’une poignée de travailleurs : voilà le portrait de plusieurs immeubles du centre-ville de Montréal.

Avec l’adoption massive du télétravail, de nombreuses entreprises ont réduit la taille des espaces qu’elles louent. Le taux d’inoccupation des tours de bureaux a doublé depuis 2020 pour atteindre près de 18 % et il pourrait continuer de grimper.

L’entreprise montréalaise Cook It, qui se spécialise dans le prêt-à-manger et le prêt-à-cuisiner, illustre bien cette tendance. Même si elle est en pleine expansion, elle déménagera en janvier prochain son siège social de la rue Sherbrooke dans des locaux trois fois plus petits situés dans le Vieux-Montréal.

« On passe de 12 000 pieds carrés (près de 1115 mètres carrés) à 4500 pieds carrés (418 mètres carrés), mais ça va nous coûter à peu près la même chose », explique la présidente et cofondatrice de Cook It, Judith Fetzer.

Avec des employés qui travaillent de la maison la plupart du temps, l’entreprise a choisi de quitter un immeuble qui a grandement besoin de rénovations pour un édifice plus prestigieux.

« C’est vraiment pour améliorer l’expérience “employé”, c’est le premier truc. C’est d’offrir quelque chose d’invitant, d’accueillant, pour que les gens aient vraiment le goût de venir. »

— Une citation de Judith Fetzer, présidente et cofondatrice de Cook It


Les locaux actuels de l’entreprise Cook It, sur la rue Sherbrooke à Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA

Associé chez Avison Young, le courtier immobilier Laurent Bennarous observe que plusieurs entreprises prennent des décisions similaires. Les gens échangent deux pieds carrés dans un immeuble ordinaire contre un pied carré dans un immeuble de catégorie supérieure, et au final le coût d’occupation est le même pour eux. C’est une migration vers des produits de qualité.

Mais en fin de compte, les superficies louées diminuent. Dans le quartier des affaires, le taux d’inoccupation des tours de bureaux est passé de 9 % à 18 % depuis le début de la pandémie.

« C’est dire qu’au centre-ville de Montréal, vous avez l’équivalent de trois fois le 1 Place Ville-Marie qui s’est libéré. »

— Une citation de Laurent Bennarous, associé chez Avison Young


Le 1 Place Ville Marie est l’un des plus hauts gratte-ciel de Montréal et compte plus de 1,6 million de pieds carrés en espaces de bureau.
PHOTO : RADIO-CANADA / CHARLES CONTANT

Et les bureaux continuent de se vider. Lorsque leurs baux, généralement d’une durée de 5 à 10 ans arrivent à échéance, de nombreuses entreprises se délestent de l’espace qu’elles ont en trop. Ce qu’on observe en moyenne, c’est une réduction de 20 % à 30 % des espaces loués, dit Laurent Bennarous.

Un marché à l’avantage des locataires

Dans le secteur des espaces de bureau, un taux d’inoccupation de 10 % est considéré comme étant le point d’équilibre du marché. Il était à l’avantage des propriétaires avant la pandémie et a basculé en faveur des locataires pratiquement du jour au lendemain.

Pour attirer et conserver leurs clients, les propriétaires doivent réduire leur prix de location et offrir des incitatifs de plus en plus importants, indique le vice-président de la firme CBRE à Montréal, Denis Charbonneau.

C’est une compétition, c’est un marché ouvert. Pour qu’un locataire choisisse d’aller dans un édifice plutôt qu’un autre, un propriétaire va dire : je suis prêt à te donner 100 $ le pied carré pour que tu puisses aménager dans mes locaux et je vais peut-être te donner 12, sinon 24 mois de loyer gratuits.

Dans ce contexte, les immeubles moins bien situés ou qui se font vieillissants seront délaissés. Nous allons voir des rénovations et nous avons déjà vu ça avec quelques immeubles ici à Montréal, souligne la première vice-présidente et directrice générale de CBRE à Montréal, Ruth Fischer.

Les propriétaires doivent se réinventer

Le grand patron de Canderel, Brett Miller, nous a donné rendez-vous dans une tour de l’avenue McGill College pour notre entretien. Sa société de promotion immobilière gère plusieurs immeubles au centre-ville de Montréal et ailleurs au pays.

Il nous amène dans les locaux d’un locataire où se trouvent quelques rares travailleurs parmi plusieurs dizaines de bureaux vides. Même si la vue sur la métropole est imprenable, les employés semblent préférer travailler dans le confort de leur foyer.

Malgré tout, l’homme d’affaires, qui oeuvre dans l’immobilier depuis plus de 30 ans, affiche un certain optimisme. Il pense que les travailleurs seront de retour au bureau en plus grand nombre dans un horizon de 6 à 12 mois.

Certaines entreprises ont dit “on ferme complètement nos bureaux simplement pour économiser”. Mais il y en a d’autres qui disent “non, on va louer dans les meilleurs immeubles, les meilleurs espaces, on va réinvestir pour en fait “réattirer” nos employés vers le travail”.


Le chef de la direction de Canderel, Brett Miller, dans un local de la tour située au 1981, avenue McGill College.
PHOTO : RADIO-CANADA

Mais Brett Miller convient que les propriétaires d’édifices doivent se montrer flexibles, en offrant notamment des baux de plus courte durée et qu’ils doivent aussi rendre leur immeuble le plus attrayant possible.

Au 1981, avenue McGill College par exemple, on a aménagé un salon pour les travailleurs dans le hall d’entrée de l’édifice et un centre de conditionnement physique est en construction. Les employés n’auront pas besoin de prendre un abonnement et de payer pour un gym, ils ont ça dans leurs espaces de travail.

C’est sans compter les cours de yoga, les célébrations pour l’Halloween et pour Noël… Bref, les propriétaires d’immeubles doivent maintenant en mettre plein la vue pour se démarquer.

« Voyez ça comme un hôtel-boutique. C’est pas simplement le lit que vous louez, vous louez une expérience, alors ça, c’est le défi pour les propriétaires aujourd’hui. »

— Une citation de Brett Miller, chef de la direction de Canderel

Les commerçants tiennent le coup

Avant la pandémie, plus de 300 000 personnes convergeaient vers le centre-ville du lundi au vendredi pour aller travailler dans les tours de bureaux. La baisse d’achalandage apportée par le télétravail se fait surtout sentir dans les commerces qui leur sont spécialement destinés.

Vous pouvez imaginer le cordonnier, le nettoyeur ou le comptoir à sandwich qui étaient à l’intérieur de la tour de bureaux, [ils] sont les premiers à vraiment souffrir de cette absence des travailleurs, dit Glenn Castanheira, le directeur général de la société de développement commerciale Montréal centre-ville.

Mais globalement, les commerçants tiennent bon. Le taux d’inoccupation des locaux commerciaux est en ce moment autour de 15 % dans le quartier des affaires. Si on prend la rue Sainte-Catherine, qui est vraiment la colonne vertébrale du centre-ville, plusieurs détaillants nous rapportent avoir des ventes similaires ou supérieures à 2019.

« Il n’y a pas d’hécatombe, on n’est pas loin d’où on était avant la pandémie. »

— Une citation de Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville


Le directeur de la société de développement commercial Montréal centre-ville, Glenn Castanheira
PHOTO : INM

La vitalité du centre-ville repose de plus en plus sur sa population locale, qui est en pleine croissance. De 2016 à 2021, le nombre de résidents a grimpé de 17 % dans l’arrondissement Ville-Marie, pour atteindre près de 105 000 personnes. Uniquement au centre-ville, la hausse est de 40 %.

Jamais les résidents du centre-ville ne pourront à eux seuls combler une perte d’achalandage, que ce soit de travailleurs, de visiteurs ou autres, dit Glenn Castanheira. À l’inverse je vous dirais, est-ce que le centre-ville pourrait vivre sans ses résidents? Eh bien là je serais pas mal moins optimiste.

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Ca leur tente pas de demander des changements de zonages pour permettre la mixité et convertir certains étages en logement?

C’est pas aussi simple, c’est toute la question du contrôle des accès, des déchets, des assurances, de la protections incendies, de l’évacuation, de la séparation des usages, de la reconfiguration des systèmes (HVAC, électricité, Internet, cables etc)

Convertir un immeuble en résidentiel serait ‘‘plus simple’’ mais dépend de quel types, si on a un vieil immeuble dans le Vieux, c’est plus ‘‘facile’’ mais une tour de classe B comme celles sur René-Lévesques proches de Beaver-Hall, c’est plus difficile (haut plafond, changer les gicleurs, etc)

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D’un point de vue logistique, c’est vraiment une occasion de repenser certains quartiers. Les bureaux de haute-qualité vont survivre, mais ceux bas-de-gamme vont disparaitre. Idéalement il faudrait penser à ce qu’on veut leur remplacer par, et non entammer la solution par défaut de le remplacer par un autre bureau.

C’est ceci qui va maintenir l’activité au centre-ville. Plus elle se densifie plus elle sera auto-suffisante. Elle appartiendra à ceux qui veulent avoir ce style de vie.

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Sans compter que bien des édifices commerciaux n’ont pas une configuration attrayante pour des résidences car trop sombres, les superficies étant plus larges.

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Oui, on peut dire que le télétravail est une révolution dans l’industrie du bureau qui élaguera durablement une grande partie des surfaces disponibles, pour ne conserver que les meilleures. Ce qui pèsera lourd sur certaines petits édifices des années 60 notamment sur René-Lévesque. On peut donc envisager un éventuel réaménagement des fonctions avec des rénovations, mais surtout des démolitions et reconstructions dans le but de densifier davantage le coeur de la ville sur le plan démographique.

C’est tout de même incroyable à quel point la pandémie aura accéléré un mouvement qui s’amorçait à peine avant la Covid19. Vraiment personne ne l’a vu venir celle-là, et son effet à l’échelle du monde marquera l’histoire à titre de catalyseur de changements durables sans précédent, dans la planification et le développement des villes de demain.

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Le problème avec comment ça s’enligne, c’est que les lundis et vendredis les tours sont vides, mais les mardi-mercredi-jeudi c’est plein.

C’est terrible pour la gestion des espaces.

C’est un cercle vicieux qui va prendre un peu de temps à se mettre en marche et afficher le nouvel équilibre.

Compagnie adopte le modèle hybride:

  • A besoin de moins d’espace
  • Réduit sa superficie (25-50% plus petit)
  • Signe des baux à plus court terme

Éventuellement:

  • Embauche des employés
  • Ne peut plus rappeler tous ses employés en même temps au bureau
  • Réalise qu’il utilise ses bureaux <50% du temps (2-3 jours sur 7)
  • Rencontre une période de ralentissement économique et de son chiffre d’affaire

Qu’est-ce qui se passe éventuellement? Les gestionnaires vont voir où ils peuvent se serrer la ceinture, et le bureau (surtout de prestige) risque d’y passer.

La semaine dernière je crois Facebook et Salesforce ont décidé de couper dans leur espace de travail. Là c’est les gros joueurs qui commencent à réaliser qu’ils paient beaucoup d’espace…

Groupe Mach a acheté le Marché Saint-Jacques grâce à une entente secrète

Reportage vidéo : Groupe Mach a acheté le Marché Saint-Jacques grâce à une entente secrète

Ulysse Bergeron
28 novembre 2022
Économie

Le Groupe Mach, qui appartient au magnat de l’immobilier Vincent Chiara, a discrètement mis la main sur l’immeuble patrimonial du Marché Saint-Jacques. Une entente secrète qui aurait été signée avec l’ancien propriétaire, poursuivi pour plus de huit millions de dollars, priverait la Ville de Montréal de 260 000 dollars en droit de mutation, a constaté Le Devoir.

« Nous sommes devenus propriétaire de la partie commerciale du Marché Saint-Jacques », confirme Daniel Durand, vice-président au marketing et aux communications chez Groupe Mach, sans détailler le moment ni la valeur de la transaction. « L’objectif, c’est de redonner vie aux espaces commerciaux en bonifiant l’offre avec des commerces de proximité. »

Construit en 1931, l’immeuble du Marché Saint-Jacques est situé dans le quartier Centre-Sud de Montréal, rue Ontario. L’édifice Art déco a une valeur patrimoniale exceptionnelle, selon la Ville de Montréal, qui s’en était départie en 2006. En 2013, une société appartenant aux promoteurs Fonds Europa et au Groupe BPAL annonçait l’ajout d’un étage à l’édifice ainsi que la conversion d’espaces en appartements en copropriété et en maisons de ville. Le but : redonner vie à cet immeuble de grande valeur.

1$

C’est la somme pour laquelle la portion commerciale du bâtiment a été vendue, sur papier.

Le président d’Europa, Jean-Pierre Houle, déclarait à l’époque vouloir attirer des commerces de proximité : « On pense à une poissonnerie, à une rôtisserie portugaise, à un dépanneur à bières, à un zinc, c’est-à-dire un comptoir-bar à l’européenne, etc. On espère aussi attirer une succursale de la SAQ. On veut qu’il y ait une belle synergie entre les marchands et que le marché comble les besoins de base des résidents, comme c’était le cas à ses débuts. »

Force est de constater que les objectifs n’ont pas été atteints. Depuis 2019, l’espace commercial est majoritairement occupé par un Super C, dont le bail initial de 15 ans est renouvelable pour huit périodes de cinq années chacune, soit un potentiel locatif de 55 ans. Le Groupe Mach envisage-t-il de mettre un terme au bail ? « Actuellement, il reste des locaux disponibles sur le site pour accueillir d’autres commerces de proximité », répond M. Durand.

Poursuites

L’acquisition par Groupe Mach est intervenue, loin des regards, dans un contexte pour le moins particulier, les anciens propriétaires cumulant les poursuites. Depuis 2020, ces derniers sont poursuivis pour 8,26 millions de dollars par les copropriétaires des espaces résidentiels situés aux étages supérieurs du Marché Saint-Jacques.

Les procédures judiciaires entamées font état de vices cachés, de vices de construction, de vices de conception, de déficiences, de manquements contractuels et de fausses déclarations.

C’est donc en plein bras de fer juridique que le propriétaire des espaces commerciaux du Marché Saint-Jacques décide de s’en départir. Alors que le rôle d’évaluation atteint 8,2 millions de dollars, l’immeuble est vendu pour 1 $ à Place Saint-Jacques, une société constituée quelques semaines plus tôt.

Or, il s’avère que les anciens promoteurs restent, sur papier du moins, les premiers actionnaires de Place Saint-Jacques, selon le registre des entreprises. Néanmoins, le nouvel acquéreur est enregistré à l’adresse du deuxième actionnaire : Macan Holdings, une des nombreuses sociétés du magnat montréalais de l’immobilier Vincent Chiara, propriétaire de Groupe Mach. C’est d’ailleurs M. Chiara qui représente le nouveau propriétaire pour un prêt de 4,35 millions octroyé par la Banque Royale du Canada cinq jours avant la transaction.

Dans les documents liés aux poursuites, on apprend d’ailleurs que le véritable acheteur des lots est le Groupe Mach. En septembre, le promoteur Jean-Pierre Houle a été questionné sur l’existence d’une contre-lettre avec la compagnie de Vincent Chiara — ou de toute autre forme de contrat — qui pourrait compléter la vente à 1 $. Une contre-lettre est une entente secrète, légale, qui annule ou modifie une convention apparente.

« [M. Houle] admet du bout des lèvres qu’une compensation complémentaire a été payée par le Groupe Mach, mais il affirme ne pas en connaître la teneur », lit-on dans un récent jugement. Dans la décision, il est spécifié que cet « artifice aurait été créé dans le seul but d’éluder le paiement des droits de mutation [communément appelés la taxe de bienvenue] de l’ordre de 260 000 $ qui, ne serait-ce de ce montage, seraient dus à la Ville. »

À noter : le Tribunal a permis en octobre une saisie avant jugement des espaces commerciaux du Marché Saint-Jacques par le syndicat de copropriétaires des appartements en copropriété. Par cette décision, il veut empêcher les anciens propriétaires de se mettre dans une situation d’insolvabilité à l’égard des créanciers si un jugement leur était favorable.

Dans son jugement, le Tribunal avance ne pas « accorder de crédibilité au témoignage » de M. Houle : « Il tente clairement de cacher le montant de la compensation financière complémentaire reçue et l’existence d’une contre-lettre avec le Groupe Mach. »

Le Groupe Mach n’a pas voulu commenter les démarches judiciaires contre l’ancien propriétaire. L’entreprise assure par ailleurs au Devoir détenir « [les] espaces commerciaux, à 100 % », sans toutefois détailler la nature de l’entente.

Avec un parc immobilier estimé à près de 40 millions de pieds carrés, Groupe Mach est le premier propriétaire immobilier privé de la province. L’entreprise montréalaise n’a cessé de consolider son portefeuille dans les dernières années. Par exemple, l’entreprise qui rachetait en 2020 La Cordée — et qui a tenté d’acquérir 20 % de Transat en 2019 — officialisait en mars dernier l’acquisition de 42 propriétés qui appartenaient auparavant au Fonds de placement Cominar.


Nouvelle reprise par le journal Métro

Le Marché Saint-Jacques acheté par Group Mach


Photo: Facebook Marché Saint Jacques

Yann Nopieyie
28 novembre 2022 à 15h19 - Mis à jour 28 novembre 2022 à 15h41
1 minute de lecture

L’immeuble patrimonial du Marché Saint-Jacques a été repris par le Groupe Mach, le premier propriétaire immobilier privé de la province. Une entente secrète aurait été signée avec l’ancien propriétaire, poursuivi pour plus de huit millions de dollars. Selon Le Devoir, cette entente priverait la Ville de Montréal de 260 000 dollars de droits de mutation.

Construit en 1931, le marché Saint-Jacques est l’un des édifices de marché publics les plus anciens à Montréal. Plusieurs projets avaient été annoncés pour que ce lieu patrimonial devienne un pôle alimentaire pour la population du quartier.

Or, depuis 2019, celui-ci accueille une épicerie de la bannière Super C au rez-de-chaussée. Actuellement, il resterait des locaux disponibles sur le site, où d’autres commerces locaux pourraient s’établir.

Des poursuites en cours

Depuis 2020, les anciens propriétaires du Marché Saint-Jacques sont poursuivis pour 8,26 M$ par les copropriétaires des espaces résidentiels situés aux étages supérieurs de l’immeuble. Les procédures judiciaires engagées allèguent des vices cachés, des défauts de construction, des défauts de conception, des déficiences, des manquements contractuels et des fausses déclarations.

Tel que prédit par @sameguy, il y a plus d’un an… :crystal_ball:

Développement d’un projet industriel à Pointe-Claire

Portail Constructo | 14 décembre 2022

Développement d’un projet industriel à Pointe-Claire. Crédit : GKC Architectes

L’entreprise de développement immobilier Rosefellow poursuit sa croissance dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal avec la conception d’un projet industriel évalué à quelque 75 M$.

Situé à Pointe-Claire, le terrain de 58 157 mètres carrés acheté en 2021 accueillera de nouvelles installations dernier cri, dont les centres de distribution de Dormez-vous et de Steve Madden.

Le bâtiment de 25 548 mètres carrés, dont Rosefellow partagera la propriété avec Skyline Industrial REIT et F.I.T. Ventures, proposera des espaces d’entreposage avec bureaux aux abords de l’autoroute Trans-Canadienne et de l’avenue Victor-Davis. Le projet sera livré à l’été 2023.

Des installations écoresponsables

Les installations se voudront par ailleurs écoresponsables. Des unités de ventilation avec récupération d’énergie seront installées et un toit blanc sera aménagé pour réduire les ilots de chaleur.

De plus, des arbres seront plantés afin d’offrir de l’ombre dans les aires de stationnement, des bornes de recharge pour les véhicules électriques seront ajoutées et plusieurs espaces verts sont prévus au plan d’ensemble. Enfin, dans un souci de réduction des résidus de démolition, 88 % des matières seront intégrées dans la construction, dont 550 tonnes de métal, 6 650 tonnes de béton et 400 tonnes de briques et d’asphalte.

Source : Rosefellow

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Axalata

Here is the replacement build

New construction has already started

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Commerce de détail Un magasin Nike ouvrira à Laval

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Le Carrefour Laval

Le Carrefour Laval accueillera une boutique Nike haut de gamme à la mi-février.

Publié à 9h00

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André Dubuc
André Dubuc La Presse

Il s’agira d’un premier magasin Nike en bonne et due forme dans la région de Montréal. Selon le site internet de l’entreprise, deux autres adresses Nike actuellement ouvertes, au Marché Central et à Mirabel, arborent l’enseigne Nike Entrepôt, dont les produits proposés sont généralement plus abordables. Une boutique Nike premium a ouvert ses portes le 24 novembre aux Galeries de la Capitale à Québec.

« On est très contents, dit Brian Salpeter, vice-président principal au développement chez Cadillac Fairview, propriétaire et exploitant du Carrefour Laval. On parle d’un vrai magasin haut de gamme Nike qui est juste à côté du magasin Apple. »

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Brian Salpeter, vice-président principal au développement chez Cadillac Fairview, propriétaire et exploitant du Carrefour Laval

En parallèle, la marque au logo Swoosh aménage un magasin phare au Centre Eaton au centre-ville de Montréal, avec devanture sur la rue Sainte-Catherine. L’ouverture est prévue au printemps prochain. Le magasin d’au moins 1850 m2 (20 000 pi2) prend la place de l’enseigne Gap. Il s’agit du second magasin phare au Canada, après celui du centre commercial Yorkdale à Toronto ouvert en 2021.

Selon la publication spécialisée Retail Insider, c’est le groupe israélien Fox qui exploitera les magasins. Il a signé une entente de sept ans avec Nike en 2017 portant sur l’ouverture de boutiques Nike au Canada. Ce groupe a aussi le mandat de ramener l’enseigne espagnole Mango au pays.

À Laval, le magasin de détail Nike dispose de 840 m2 (9000 pi2). L’emplacement choisi fait face à l’autoroute 15 entre La Baie et Simons. Le nouveau locataire remplace le magasin Banana Republic.

Un magasin de détail Nike vend principalement les produits Nike fraîchement sortis avec des prix en conséquence, tandis que sa version entrepôt propose un assortiment de produits pouvant différer des boutiques haut de gamme et généralement offerts à des prix moins élevés.

De la concurrence

Au Carrefour Laval, le nouveau Nike fera concurrence à Sporting Life, qui a ouvert ses portes le mois passé. D’une superficie de 2500 m2 (27 000 pi2), ce magasin vend principalement des vêtements et des chaussures de sport, souvent dans le haut de gamme. Des articles se détaillent à plus de 1000 $ pièce.

PHOTO COURTOISIE

Le magasin Sporting Life du Carrefour Laval

Nike a augmenté ses prix au dernier trimestre

L’équipementier sportif a publié mardi un chiffre d’affaires en hausse de 17 % à son dernier trimestre, supérieur aux attentes, compensant par une hausse des prix de ses produits les effets de stock et de l’inflation.

Le groupe installé à Beaverton, en Oregon, a réalisé 13,3 milliards US de ventes entre septembre et novembre, avec une hausse du chiffre d’affaires dans toutes les zones géographiques, à l’exception notable de la « grande Chine », qui regroupe la Chine continentale, Macao, Hong Kong et Taiwan.

Nike précise avoir dû faire face à une hausse de ses stocks ainsi qu’à des coûts des matières premières et de logistique, de même qu’à des effets de changes défavorables, tout cela étant compensé « en partie par une action stratégique sur les prix » de ses produits, selon le communiqué publié mardi.

Sur la période, son bénéfice net atteint 1,3 milliard US, stable par rapport à la même période de l’exercice précédent, avec un bénéfice par action de 0,85 $ US, contre 0,65 $ US anticipé par les analystes.

La marge bénéficiaire brute du groupe a reculé, du fait des effets de changes défavorables, perdant 3 points de pourcentage, à 42,9 %.

Ses stocks ont bondi de 43 % sur un an, en ligne avec la hausse observée sur le trimestre précédent (44 %), du fait des perturbations persistantes sur la chaîne d’approvisionnement en début d’année.

Ses dépenses de marketing et administratives sont également en hausse de 10 %, notamment sous l’effet d’une augmentation des dépenses salariales et d’investissements stratégiques dans les technologies.

Avec l’Agence France-Presse

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Développement immobilier Les deux faces de la Main

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Bâtiment désaffecté au coin de l’avenue Duluth et du boulevard Saint-Laurent

Angle Saint-Laurent et De Maisonneuve. D’un côté, une élégante tour noire de 26 étages flambant neuve. De l’autre, un ancien garage placardé dont le stationnement est condamné depuis des lustres, en plein cœur de Montréal.

Publié à 5h00

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Le boulevard Saint-Laurent surfe sur une importante vague d’investissement immobilier depuis quelques années, créant un contraste de plus en plus frappant entre projets prestigieux et bâtiments désaffectés ou terrains carrément vacants.

Les observateurs de la Main sont partagés entre leur affection pour le caractère intrinsèquement bigarré de l’artère et leur ressentiment envers les spéculateurs immobiliers qui laissent leurs propriétés en jachère.

« Comme Saint-Laurent, c’est vraiment l’endroit de jonction de différentes réalités à Montréal, c’est normal que ce soit formé en patchwork », a expliqué Robert Beaudry, responsable de l’urbanisme à la Ville de Montréal.

Toutefois, « on ne peut pas accepter un patchwork de [terrains] bâtis et non bâtis. Il faut favoriser le remplissage des dents creuses d’une façon ou d’une autre, que ce soit par des espaces verts ou par des constructions ».

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Robert Beaudry, responsable de l’immobilier à la Ville de Montréal

« Ce n’est pas une fatalité », a-t-il ajouté. Des spéculateurs qui attendent les bras croisés, « force est de constater qu’il y en a de moins en moins ».

M. Beaudry s’exprimait en entrevue avec La Presse dans un café du boulevard Saint-Laurent, tout près du boulevard De Maisonneuve.

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Terrain vague juste au nord du 2033, boulevard Saint-Laurent

Deux cents mètres au nord, un grand terrain vacant détonne dans le paysage. Son propriétaire, l’organisme Grande Mosquée–Montréal, n’a pas voulu révéler à La Presse ce qu’il entendait en faire*.* En face, des édifices commerciaux qui ne paient pas de mine – certains en vente – et un autre terrain vacant, en plein cœur de la ville. En remontant le boulevard, on aperçoit quelques terrains vacants ou servant de stationnement, mais aussi beaucoup d’immeubles désaffectés en mauvais état.

« Un endroit très stratégique »

En revanche, de nombreux projets émergent ces jours-ci.

L’une des pires verrues du boulevard, l’ancien bar Les Katacombes*,* coin Ontario, est sur le point de céder la place à une tour destinée aux étudiants. La Presse a obtenu les premiers rendus architecturaux du projet de l’Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (UTILE), qui pourrait atteindre 13 étages et abriter 168 logements, s’il est autorisé par la Ville.

IMAGE FOURNIE PAR BLOUIN TARDIF ARCHITECTES

Rendu architectural du projet de logement étudiant de l’UTILE, à l’angle du boulevard Saint-Laurent et de la rue Ontario

« C’est un endroit très stratégique pour réaliser du logement étudiant parce que la Main est un peu à cheval entre le Quartier latin et le Quartier des spectacles. Pour des raisons différentes, ce sont deux quartiers où la présence étudiante est importante », a expliqué Laurent Levesque, directeur général de l’UTILE en entrevue téléphonique. « C’est important que ça reste une rue spéciale à Montréal. C’est une rue qui a beaucoup d’histoire et c’est important que ça reste un quartier jeune et dynamique. »

D’autres projets sont déjà sortis de terre.

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Le Laurent & Clark, ensemble de deux tours au coin du boulevard De Maisonneuve, surplombe maintenant le Quartier des spectacles. Le magasin du manufacturier montréalais Montauk Sofa, entre les rues Sherbrooke et Prince-Arthur, a remporté des prix d’architecture. Juste à côté, un nouveau Musée de l’Holocauste remplacera bientôt une aire de stationnement. Un ensemble résidentiel est actuellement en construction sur le terrain de l’ancien tailleur de pierres tombales Berson & Fils. Et le ministère de l’Immigration s’est installé au Carré Saint-Laurent, édifice de huit étages au coin de la rue Sainte-Catherine inauguré en 2019.

Pression sur les terrains « inactifs »

Outre des terrains vacants, le boulevard Saint-Laurent compte de nombreux locaux commerciaux vides depuis des années, parfois en mauvais état.

Le taux d’inoccupation des locaux commerciaux du boulevard, entre la rue Ontario et l’avenue du Mont-Royal, s’élève à 12 %, a indiqué Tasha Morizio, directrice générale de la société de développement commercial qui couvre ce tronçon.

Plus préoccupant, à son avis : un tiers de ces locaux vacants sont « inactifs », avec des propriétaires complètement absents ou qui ne veulent pas mettre leurs locaux en location. Ce sont des locaux « qui ne sont pas sur le marché ».

Le boulevard Saint-Laurent « a toujours été une artère de clashs », a-t-elle ajouté, précisant toutefois qu’elle préfère les contrastes de vocation, de communautés ou de types de bâtiments aux contrastes dans l’état des immeubles. « J’encourage toujours les propriétaires immobiliers à prendre soin de leur bâtiment. »

La Ville de Montréal se prépare d’ailleurs à sévir contre les propriétaires négligents.

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Bâtiment abandonné, au 2032, boulevard Saint-Laurent

« C’est une préoccupation : on le sait, quand c’est désaffecté, ça crée un sentiment d’insécurité, ça réduit l’animation sur rue, etc., note Robert Beaudry. Il faut plus de pression pour les développer. On s’en vient avec de la réglementation en début d’année, on travaille sur une réglementation sur les bâtiments laissés vacants pour avoir un peu plus de mordant, mettre plus de pression sur les propriétaires. »

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