Îlot Voyageur Sud - 14 à 26 étages

Parce que la gare d’autocar originale est fermée probablement…

Mais le tunnel se rendait jusqu’à celle d’aujourd’hui. Je l’ai emprunté plusieurs fois, et l’accès est fermé mais toujours visible de la gare actuelle.

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On dirait que c’est un exemple de l’“effet Mandela”, parce que même cet article ne mentionne pas qu’il y a déjà eu un accès!

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Si je me souviens bien il y avait une partie du trajet entre l’édicule du métro et la gare d’autocar qui passait dans la gare originale. C’est surement cette partie qui est fermée. Je parle juste de mémoire je peux me tromper.

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Oui, un long segment de ce passage était le corridor central de la gare d’autocar originale. On avait l’impression de traverser un chantier ou une ruine avant de descendre vers le métro. C’était plutôt glauque comme expérience. Une porte d’accès et un corridor dans la nouvelle gare existent toujours et mènent vers directement dans l’ancienne gare. Cet accès intérieur pourrait être préservé et rétabli. Ça a été en fonction au moins jusqu’en 2013.

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Ah oui, je vois ce que tu veux dire!

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Oui c’est ça! J’imagine (et j’espère) que le plan pour les nouveaux bâtiments permettront à nouveau de relier la nouvelle gare d’autocar de cette façon!

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An indoor connection to the métro connection would be ideal. I imagine if the first floor was all commercial, it would be busy and not an empty hallway, then a crossing added into the bus terminal. It could also be closed at night time, to prevent people to sleeping there and staying around.

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L’accès avait fermé car il y avait eu un affaissement de la dalle dans l’ancienne gare et le passage n’était plus sécuritaire.

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Est-ce que le tunnel va se rendre jusqu’au terminus ou c’est juste pour les résidents

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Ce projet illustre une incompréhension du contexte urbain et un manque de dialogue avec son environnement immédiat. Il donne l’impression d’un objet isolé, conçu sans réelle prise en compte des usages réels du quartier ni des principes d’intégration urbaine.

La représentation architecturale met en avant des voitures de luxe et une propreté idéalisée, créant un décalage frappant avec la réalité de cette section de Montréal. Ce type de mise en scène semble adresser un public déconnecté des habitudes et des besoins locaux.

L’implantation sur une artère à fort trafic, sans transformation préalable du cadre environnant, limite fortement le potentiel de ce projet à générer un espace public agréable et dynamique. Ce secteur représente pourtant une opportunité rare de requalifier un environnement souvent subi, en s’inscrivant dans une vision plus ambitieuse de revitalisation. Mais implanter un commerce ou aménager quelques espaces publics ne suffit pas pour qu’ils contribuent à la vie de quartier. Il est nécessaire de leur offrir un cadre adéquat, qui invite à s’approprier les lieux et à s’y sentir bien. En misant sur des lieux de rencontre conviviaux et des usages diversifiés, ce projet aurait pu renforcer la cohérence urbaine et enrichir l’expérience du quartier.

Ce projet semble privilégier une approche autonome et moderniste, où le bâtiment est pensé comme une entité indépendante. Or, un bâtiment ne vit pas seul : il interagit avec son environnement et contribue directement à l’expérience urbaine. L’architecture ne peut être une fin en soi ; elle doit être un outil au service de la ville et de ses habitants, capable de renforcer les liens entre les espaces, de favoriser la mixité et de stimuler la vie de quartier. Chaque intervention architecturale devrait être envisagée comme une composante d’un écosystème plus vaste, en dialogue avec ce qui l’entoure.

En l’état, ce projet passe à côté d’une opportunité majeure de transformation. Il aurait pu jouer un rôle moteur dans la revitalisation de la rue Berri et de ses environs, en recousant le tissu urbain, en renforçant les usages publics et en apportant une réelle valeur ajoutée au quartier. Au lieu de cela, il propose une intervention isolée, qui, bien que ambitieuse sur le plan visuel, ne parvient pas à s’inscrire dans une vision urbaine cohérente.

Ce constat est d’autant plus regrettable que les espaces disponibles pour le développement dans ce secteur sont rares. Chaque nouvelle intervention devrait être pensée comme un levier pour améliorer durablement la qualité de vie et favoriser une meilleure expérience urbaine. Repenser le cadre environnant, créer des continuités et concevoir des lieux véritablement agréables à vivre aurait permis à ce projet de dépasser son rôle d’objet architectural pour devenir un acteur clé dans la dynamique du quartier.

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Je ne suis pas sûr de comprendre le commentaire sur les voitures de luxes ? C’est un rendu, c’est sûr que c’est idéalisé le lieux, on va pas mettre des déchets, des itinérants, des seringues et des nids de poules dans le rendu pour être plus sensible à la réalité du secteur…

Est-ce qu’on aurait pu faire un volume moins imposant oui, mais la forme exiguë du terrain, on a pas trop déqualification possible sans devoir empiété sur la voie publique (Ruelle de la Providence) et les terrains adjacents. Vous reprochez que le bâtiment n’interagit pas assez avec son milieu, je serais curieux de voir les solutions pour le rendre plus ‘‘intégré’’. Vous l’avez dit vous mêmes, il faut garder en tête le secteur, alors les grandes percées couvertes et publiques ce n’est pas le top.

Je ne sais pas trop comment ce bâtiment pourrait ‘‘recoudre’’ le tissu urbain, quand la Rue Berri n’a même pas 70ans, de plus, dû aux grandes propriété, toute construites sur Berri, il n’y aurait pas 10 solutions possibles pour change le secteur, les grandes façades sur Berri vont restées (UQAM, BANQ, Gare de bus)

Ce projet est loin d’être parfait, mais on va devoir prendre littéralement n’importe quel projet pour relancer le secteur et amélioré le coin.
Je suis curieux de voir, avec le projet actuel, ce que vous proposez pour l’améliorer

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C’est pas forcément ma tasse de thé mais Manon Massé vante aussi les mérites du projet

Critique bien articulee mais a mon sens bien peu réaliste - mais surtout, on a limpression a vous lire que ce projet s’implante au coin Marie-Anne et Garnier ou a peu pres et fait absolument fi de son contexte.

Or, le contexte est litteralement hostile et déstructuré, et à mon sens ce projet n’est pas parfait mais tente de créer des points de connexion entre les objets architecturaux deja existants et bien isolés qui ponctuent déjà les environs. Ce n’est pas un projet objet qui ne parle et répond qu’à lui même. Du moins, il ne m’apparaît pas du tout ainsi. D’autres autour en sont, cependant.

La critique architecturale est aussi doublée d’une critique de la qualité de lespace public. Et malheureusement, refaire et repenser la rue Berri (et les autres) ne fait pas partie du mandat. Mais en effet, je pense que fondamentalement, aucun projet ne pourra régler le problème urbain qu’est Berri.

Je continue de penser qu’il n’y a vraiment pas autant de mal à ce projet que ce que vous dépeignez dans ce commentaire. Manifestement ce n’est pas de votre goût, et je pense que des améliorations importantes sont à apporter au basilaire et au traitement du rez de chaussée.

Néanmoins, je ne suis pas d’accord sur le fond “catastrophique” de l’ensemble que vous semblez suggérer, à moins que jai tort.

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Je trouve tes critiques déraisonnables. La majorité de tes critiques portent sur les rendus, qui ne sont qu’une représentation artistique et ignorent les aspects concrets du projet.

Ce n’est pas une représentation du présent, c’est du futur. Auriez-vous demandé un rendu avec une Ford Focus 2008 rouillée en panne, avec des sans-abris assis au coin de la rue, des étudiants de l’UQAM manifestant et bloquant la route, et une poubelle débordant de tasses de Tim Hortons?

Je préfère de loin un rendu avec une vision optimiste de l’avenir où les familles peuvent profiter du quartier, les sans-abri ont reçu de l’aide et la ville investit dans les infrastructures publiques.

Quoi? C’est exactement ce que fait ce projet, donc des lieux de rencontre et des usages diversifiés! Des logements pour étudiants, des logements communautaires pour les artistes littéraires, des logements abordables, des espaces communautaires, etc. Enrichir la vie des gens qui vivent dans le quartier est la meilleure façon d’enrichir l’expérience dans le quartier.

Est-ce que c’est du satire? Laissons de côté tout ce fla fla qui ressemble à une critique d’architecture réalisée dans ChatGPT. Vous dites sérieusement que ce projet ne contribue pas à la revitalisation de Berri? Dites simplement que vous n’aimez pas l’apparence du bâtiment au lieu de chercher une signification plus profonde, détachée de la réalité.

Il y a une contradiction dans ce que vous dites. Vous dites qu’il faut interagir avec son environnement, mais vous faites porter toute la responsabilité de la revitalisation du quartier sur ce seul projet. Ça c’est une approche autonome et indépendante.

La vérité est qu’il ne s’agit que d’une pièce du puzzle pour améliorer le quartier, et qu’il répond aux problèmes les plus urgents et les plus graves des personnes qui y vivent.

Si nous ne pouvons pas féliciter un projet qui apporte tous ces avantages au quartier, alors nous sommes sans espoir.

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Sur l’argument du rendu idéalisé

Il est évident qu’un rendu d’architecture cherche à mettre en valeur un projet, mais l’enjeu n’est pas de savoir s’il reflète ou non les réalités actuelles du quartier. La vraie question est de déterminer quelle vision du quartier ce projet véhicule à long terme.

Ce que j’entrevois ici, c’est une maladresse qui traduit une conception figée et inadaptée des enjeux contemporains. Pour aucune raison valable, ce genre de véhicule ne devrait apparaître sur un rendu, sauf peut-être pour illustrer un salon de l’auto ou une avenue de Los Angeles.

Si l’objectif est d’anticiper un futur désirable pour ce secteur, alors il aurait été plus pertinent de mettre en scène des espaces véritablement ouverts à tous, où la priorité est donnée aux usages collectifs plutôt qu’à une mise en scène élitiste et déconnectée des réalités locales. Au moins, prendre la peine de mettre un arret de bus.

Sur la taille du terrain et l’impossibilité de réduire le volume

Les contraintes foncières imposent évidemment des choix volumétriques, mais cela ne signifie pas que l’intégration urbaine doit être négligée. Réduire la hauteur ou l’empreinte au sol n’est pas l’unique levier d’amélioration. Un projet peut très bien s’inscrire harmonieusement dans son contexte en repensant le rapport entre le bâtiment et l’espace public, le traitement du rez-de-chaussée, ou encore en intégrant des espaces de transition qui favorisent la convivialité et l’appropriation des lieux par les usagers.

Le problème ici n’est pas uniquement la densité, mais la manière dont cette densité est mise en œuvre. La relation du bâtiment avec la rue Berri, l’animation des abords, et l’interface avec les commerces et lieux publics méritaient une approche plus fine, ancrée dans une vision d’ensemble.

Ici, rien n’est remis en question. Un projet comme un autre, comme on en voit partout, sans ambition réelle de faire mieux. Encore une occasion manquée, un rendez-vous raté avec le potentiel de ce site. C’est l’éternelle routine du promoteur, qui reproduit la même idée, les mêmes recettes dépassées, sans jamais interroger la pertinence de son intervention. Une ville ne se construit pas sur une juxtaposition de projets génériques, mais sur des interventions pensées pour enrichir le tissu urbain. Ici, ce qui aurait pu être une réponse contextuelle forte devient simplement un autre projet interchangeable, où l’opportunité d’un réel impact urbain est diluée dans une approche conventionnelle et désincarnée.

Attention : je ne parle pas ici du programme, mais bien de la manière dont le projet s’intègre (ou non) à son environnement.

Sur l’idée que ce projet tente de “recoudre” un contexte hostile

Recoudre un quartier ne signifie pas uniquement occuper un vide, mais créer des continuités vivantes. Cela peut passer par des cheminements piétons mieux intégrés, par des espaces intermédiaires entre le public et le privé, ou encore par des dispositifs architecturaux qui favorisent l’appropriation de l’espace par les habitants. En l’état, le projet semble imposer une masse bâtie qui ne dialogue pas suffisamment avec son environnement immédiat.

Sur l’idée que la requalification de Berri n’est pas le mandat du projet

Il est vrai qu’un seul projet ne peut pas, à lui seul, restructurer entièrement un quartier. Cependant, il est aussi faux de considérer qu’un projet peut se développer indépendamment de son contexte. Chaque intervention architecturale joue un rôle dans l’évolution d’un secteur, et plus le projet est d’envergure, plus sa responsabilité en matière d’intégration urbaine est grande.

Un projet ne peut pas tout régler, mais il doit au minimum amorcer des solutions ou s’inscrire dans une réflexion plus large. En ce sens, ce projet aurait pu être le point de départ d’une transformation plus cohérente de la rue Berri, plutôt qu’une entité isolée qui laisse intactes les problématiques existantes.

Sur l’argument de la mixité d’usages et de la convivialité

La mixité d’usages (logements étudiants, communautaires, abordables, espaces collectifs, etc.) est un préalable intéressant, mais elle ne garantit en rien un cadre de vie convivial et bien intégré. Il ne suffit pas de crier “ciseaux” pour que le papier se coupe—de la même manière, il ne suffit pas d’ajouter plusieurs types de logements pour générer spontanément un quartier animé et agréable.

L’architecture, par nature, n’est pas conviviale en soi. Elle peut favoriser la convivialité, mais elle peut aussi produire des espaces rigides et peu appropriables si elle n’est pas pensée dans une logique d’usage et d’interaction avec son environnement. Ici, la question n’est pas seulement celle du programme, mais aussi celle de la forme urbaine et de son impact spatial.

Un bâtiment peut abriter des logements communautaires et des espaces collectifs tout en restant une masse écrasante, monolithique, qui impose son volume sans créer de véritables opportunités d’appropriation. Ce qui rend un espace vivant, ce sont les seuils bien définis, les transitions entre le public et le privé, la qualité des rez-de-chaussée, l’animation des abords, la relation avec le piéton et la manière dont l’ensemble s’inscrit dans une continuité urbaine.

Sur l’idée qu’il faut accepter “n’importe quel projet” pour relancer le secteur

Soutenir le développement ne signifie pas accepter sans discernement tous les projets qui se présentent. Un projet mal intégré peut aggraver une situation plutôt que l’améliorer. La densification et la revitalisation sont des objectifs importants, mais ils doivent être guidés par une vision réfléchie, où l’expérience urbaine prime sur la simple construction de surfaces additionnelles.

Revitaliser un quartier ne passe pas uniquement par l’ajout de nouveaux bâtiments, mais par la création de lieux de vie adaptés aux usages réels. Ce projet aurait pu être l’occasion de démontrer une approche plus ambitieuse et exemplaire, en misant sur des espaces publics de qualité et une meilleure interaction avec son environnement.

Finalement, il n’a jamais été dit que ce projet devait, à lui seul, régler tous les problèmes du quartier. Mais il prend une place centrale dans un secteur qui manque cruellement de cohérence urbaine, et à ce titre, il aurait pu être conçu autrement, en dialogue avec son environnement, plutôt qu’en réponse isolée à une opportunité foncière.

Si on empile des projets sans vision globale, on risque simplement de prolonger la fragmentation urbaine, au lieu d’y remédier.

Le problème n’est pas qu’il ne faut pas faire de projets, mais qu’ils doivent être pensés au-delà de leur seule emprise. L’architecture façonne l’expérience urbaine : un bâtiment n’est jamais seulement un objet construit, il influence la manière dont on vit un quartier.

Enfin, si la seule justification pour défendre ce projet est qu’« il faut bien faire quelque chose », c’est préoccupant. Faire mieux n’est pas une utopie, c’est une exigence minimale.

La critique s’adresse à ce bâtiment, oui, mais pas seulement. C’est une critique plus large du développement, qui peine à sortir d’une logique d’optimisation foncière et de rentabilité immédiate, au détriment d’une véritable réflexion urbaine.

Ce projet est une illustration parfaite de cette tendance, d’autant plus qu’il se situe sur un lieu clé du centre-ville. S’il y a bien un endroit où l’on aurait pu s’élever au-dessus de la simple addition de logements, c’est ici. Mais non, on reste dans la même mécanique, avec un bâtiment qui répond à un programme, sans répondre à la ville.

Alors oui, ce n’est pas le pire projet que l’on ait vu, mais c’est justement ça le problème : on finit par accepter l’acceptable, par défendre le « pas si mal »… et c’est comme ça qu’on se retrouve avec un tissu urbain qui accumule les occasions manquées.

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Je pense qu’il faudra s’en résoudre a l’adage “lets agree to disagree”.

Les réponses ont été plutôt claires à l’effet que plusieurs ici, contrairement à vous, ne voient pas du tout que ce projet est de l’ordre de “n’importe quel projet”.

J’en ai critiqué beaucoup, et continuerai de le faire. Et je dirais que je suis plus du côté verre à moitié vide que à moitié plein en matiere d’architecture a Montréal. Cette fois-ci cependant, je ne vois pas de raison évidente (sauf le basilaire) pour monter aux barricades de la sorte. C’est tout.

La critique elargie est absolument valable. Je pense simplement que vous avez choisi le mauvais projet, dans le contexte actuel, pour la canaliser.

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J’ai peur de devenir paranoïaque, mais il y a vraiment de drôles d’éléments et tournures de phrases dans leur texte.

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Je ne crois pas quil y ait de AI à l’oeuvre. De la passion certes!

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Quel serait un exemple concret d’amélioration au projet qui lui permettrait d’être plus “ancré dans une vision d’ensemble” et de mieux “dialoguer avec son environnement immédiat”?

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