Îlot Barsalou - 20 étages

Rénovation et agrandissement de l’ancienne savonnerie Barsalou. La portion existante accueillera également des logements ainsi que des espaces d’atelier d’artistes au sous-sol. Une tour sera également construite et comptera 243 logements.

Informations

Autres nom : Savonnerie Barsalou
Emplacement : 1600 avenue de Lorimier
Hauteur : 20 étages - 65 mètres
Architecte(s) : Neuf architect(e)s

Promoteur(s) : Bertone
Début et fin de la construction :
Dates importantes:

  • 2021-04-20 au 2022-03-31: Période couverte par le mandat du lobbyiste
  • 2023-05-09 Adoption en première lecture (PPCMOI)

Autres informations :

  • La portion existante accueillera également des logements ainsi que des espaces d’atelier d’artistes au sous-sol.
  • 243 logements

Source(s) :


Autres images


Extrait du registre des lobbyistes

Précisions

Démarches auprès des autorités municipales concernant le projet de redéveloppement de l’ancienne savonnerie Barsalou, situé au 1 600 de Lorimier dans le cadre de l’élaboration du Projet Particulier Urbanisme des Faubourgs et en lien avec le rapport de consultation de l’Office de Consultation Publique de Montreal. L’objectif est de définir l’application des règlementations en ce qui a trait à la hauteur du bâtiment, le périmètre de développement, et l’intégration urbaine du projet de redéveloppement d’un point de vue social et communautaire. Plus précisément, les règlements municipaux actuel permet un hauteur de 25m et nous demandons une hauteur de 91m pour un nouveau bâtiment a usage résidentiel et/or commerciale.

Période couverte : 2021-04-20 au 2022-03-31


PROJET PRÉCÉDENT

1600 de Lorimier - 30 étages

Autres nom : Savonnerie Barsalou
Emplacement : 1600 avenue de Lorimier
Hauteur : 91 mètres
Architecte(s) :

  • Saucier+Perrotte
  • Neuf architect(e)s

Promoteur(s) : Bertone
Début et fin de la construction :
Dates importantes:

  • 2021-04-20 au 2022-03-31: Période couverte par le mandat du lobbyiste

Autres informations :

  • mémoire déposé dans le cadre des consultations de l’OCPM pour le PPU des Faubourgs

Source(s) :


Autres images:

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Magnifique projet ! Très slick et contemporain.

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Wow, superbe.

C’est quelque chose qu’on a pas encore à Montréal, des tours qui surplombent une autoroute surélevée comme c’est le cas avec le Gardiner à Toronto.

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le document de Bertone déposé à l’OCPM → https://ocpm.qc.ca/sites/ocpm.qc.ca/files/pdf/P109/7-54_societe_de_developpement_bertone.pdf
Une autre vue

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C’est condo ? Ou locatif ? Vraiment beau ce projet

Élévation sur de Lorimier


Perspective – de Lorimier (niveau Sherbrooke), vers le sud

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rusty said: C’est condo ? Ou locatif ? Vraiment beau ce projet

Dans le document déposé à l’OCPM
USAGES
« L’ancienne Savonnerie dispose actuellement de plusieurs locaux occupés par des activités artistiques, en particulier dans le secteur de l’audiovisuel, qu’il est important de maintenir. L’écosystème artistique est une composante essentielle de l’identité du secteur des Faubourgs. Ainsi, le redéveloppement proposé projette de conserver la vocation multimédia du bâtiment existant et d’en assurer sa pérennité.En complément de la fonction commerciale du bâtiment existant, le nouveau volume accueillerait un commerce en rez-de-chaussée ayant front sur l’avenue De Lorimier afin de dynamiser la transition entre le Parc des Faubourgs et le parc linéaire du pont Jacques-Cartier, ainsi que de l’habitation. Alliée à l’activité commerciale, la composante résidentielle assurerait une présence dans le secteur en dehors des heures de travail. Pour avoir un réel impact cependant, une masse critique et une diversité de résidents sur site est nécessaire. La volumétrie proposée permettrait d’atteindre cet objectif avec un total estimé à ± 250 unités, dans une offre de studios, logements de 1, 2 et 3 chambres afin de rejoindre autant les ménages composés d’une personne que les familles. Le projet permettrait l’apport d’une masse critique de résidents, de nature à assurer le dynamisme de l’avenue De Lorimier, du Parc des Faubourgs et de la future rue Logan en tout temps. »

Pour la hauteur
« À l’échelle du pont Jacques-Cartier, le redéveloppement réinventerait l’entrée de ville, en proposant de compléter l’expérience iconique de l’infrastructure par la création d’une nouvelle perspective signature. Une hauteur maximale de 91 mètres est proposée, qui pourrait notamment utiliser, avec les ajustements nécessaires, le mécanisme des hauteurs conditionnelles introduit dans le projet de PPU »

Donc, une trentaine d’étages max, comme on peut les compter sur l’image de l’élévation

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J’aime beaucoup l’élévation sur De Lorimier.

Superbe proposition qui s’inscrit totalement dans l’esprit de l’Esplanade Quartier tout juste voisin. L’art d’intégrer respectueusement l’ancien avec du neuf (la savonnorie) et de créer une relation toute particulière avec le pont le plus emblématique de Montréal. J’aime cette audace qui jette un regard presqu’indécent sur le trafic du pont, en s’imposant comme un immense monolithe de verre pour marquer avec punch l’entrée de ville secteur est de Montréal. On dirait d’ailleurs un élément récupéré de l’Entrée Maritime proposée par Richard Bergeron en octobre 2013 https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/635852/entree-maritime-bergeron-richard-milliard-quebec
Quoi qu’il en soit je salue cette idée qui jettera une dose supplémentaire de dynamisme dans le développement de l’est, qui m’apparait à chaque annonce de plus en plus prometteur. :slight_smile:

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Un projet architecturalement intéressant, mais je n’y crois malheureusement pas plus que les Quais de Lorimier.
Bertone demande que son projet et les changements réglementaires soient intégrés au PPU, le soustrayant de tout processus de PPCMOI et de contestation du voisinage.

Qu’on l’aime ou pas, il faut admettre que cette tour détonne complètement de son entourage. Le pont Jacques-Cartier n’est pas le pont Granville. Ce n’est pas le centre-ville à cette hauteur. La contestation sera inévitable.
De plus, le design tient pour acquis que tous les terrains autour ne pourraient pas profiter des mêmes privilèges, comme le terrain tout juste au sud qui est actuellement occupé par une station-service. On peut donc facilement imaginer que ce terrain demande éventuellement la même flexibilité de la part des autorités.
Bref, un beau projet de Saucier+Perrotte, mais peso je ne m’y attacherais pas trop.


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Pour référence, le projet qui a servi d’inspiration à Bertone pour celui-ci:

Du côté de la finition à l’arrière de l’édifice, le résultat est assez décevant:

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Encore plus de Saucier Perrotte SVP !
À date les tours Donnacona (première version) était le projet que j’attendais le plus pour le CV et je retrouve toutes les qualités que je leur accordais dans ce nouveau projet ; un superbe dialogue avec le patrimoine et l’environnement immédiat, intégration parfaite, élégante et ce quel que soit le point de vue, Nord, Ouest, Sud, Est, en voiture ou à pieds.

Bref, que du bon qui vient s’ajouter aux évocations très intéressantes de l’Esplanade Quartier… Dommage que le Quartier des Lumières ait l’air aussi enfermé sur lui-même, avec le futur développement des alentours de Moslon, l’Est me semble plus fier et audacieux que jamais. Le CV n’aura plus l’air de s’arrêter, soudainement, à l’approche du métro Papineau :#

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Ancienne savonnerie Barsalou# L’architecte Gilles Saucier imagine une nouvelle entrée à Montréal

Publié le 4 novembre 2020 à 5h45 Mis à jour à 5h56

Une nouvelle entrée de ville spectaculaire accueillera les automobilistes en provenance de Longueuil par le pont Jacques-Cartier si le projet de mise en valeur de l’ancienne savonnerie Barsalou est accepté par les autorités municipales.L’œuvre architecturale est signée Saucier + Perrotte en collaboration avec NEUF architectes. Le projet prévoit la sauvegarde de l’essentiel de la savonnerie et de sa cheminée, construites en 1910. On y ajoute dans la partie sud de l’îlot un basilaire de briques rouges de 10 étages surmonté d’une tour « fine et légère » de 20 étages additionnels comprenant au total 250 logements de diverses tailles. Le Groupe Bertone a dévoilé son projet aux commissaires de l’Office de consultation publique de Montréal qui tiennent des audiences publiques sur le projet particulier d’urbanisme Les Faubourgs. « Le projet d’extension se compose donc de deux volumes : un premier qui communique avec le bâtiment existant de par son revêtement à caractère industriel et sa hauteur parfaitement arrimée avec celle de la cheminée ; et un second qui fait écho avec les ouvrages de grande hauteur du secteur, notamment la tour Radio-Canada. Ce marqueur urbain se définit comme une tour élancée, à la trame rythmée et ponctuée de loggias », décrit l’architecte Gilles Saucier, qui est cité dans le mémoire du promoteur. L’architecte s’est inspiré notamment de son travail maintes fois récompensé à River City Phase 3 à Toronto, tour spectaculaire de copropriétés surplombant l’autoroute Gardiner. « Nous avons accepté ce mandat à cause de la capacité de ce site à communiquer une véritable entrée de ville. »— Gilles Saucier, architecte
L’HOMME QUI A DIT NONLa savonnerie est passée à l’histoire lorsque son propriétaire, Hector Barsalou, a refusé de vendre son usine pour laisser la place au pont Jacques-Cartier. À l’époque, la société de la Couronne responsable de la construction de l’infrastructure n’avait pas le pouvoir d’exproprier. Les concepteurs du pont avaient contourné l’obstacle en aménagement la funeste courbe Craig, souvent appelée courbe de la mort en raison des nombreux accidents tragiques qui y sont survenus au fil des ans. « Peu connue, cette histoire n’est pas une anecdote, mais le symbole de l’affirmation du secteur des Faubourgs et l’incarnation de tout l’esprit du Centre-Sud. »— Le Groupe Bertone, dans son mémoireCe projet vise à répondre au souhait de la Ville d’orienter le réaménagement du site vers la construction d’un bâtiment iconique ayant un caractère sculptural. « La localisation exceptionnelle du site en fait la première image de Montréal au sortir du pont Jacques-Cartier. [Son] redéveloppement offre aussi l’occasion de repenser l’image de Montréal depuis le pont, les seuls bâtiments se démarquant étant une tour résidentielle du boulevard De Maisonneuve et le bâtiment de la Sûreté du Québec », souligne le mémoire du promoteur. L’ensemble proposé définira la nouvelle entrée de ville en provenance de Longueuil en lieu et place du plus connu des panneaux d’affichage, celui où, dans le passé, une chanteuse populaire nous invitait à la regarder « droit dans les yeux ».
PLACE AUX ARTISTES Après la fermeture de la savonnerie, le bâtiment fut occupé par l’industrie pharmaceutique et alimentaire, puis par des ateliers et bureaux. Aujourd’hui, plusieurs locaux sont occupés par des artistes, en particulier dans le secteur de l’audiovisuel, que le promoteur souhaite maintenir. Le Groupe Bertone n’en est d’ailleurs pas à son premier projet dans le secteur. En 2016, il proposait le plan d’ensemble Quais-de-Lorimier à l’îlot des Portes Sainte-Marie, lequel n’a pas eu de suite. C’est le Groupe Prével qui met en valeur finalement ces terrains situés tout juste à l’est du pont Jacques-Cartier avec son projet Esplanade Cartier.
https://www.lapresse.ca/affaires/2020-11-04/ancienne-savonnerie-barsalou/l-architecte-gilles-saucier-imagine-une-nouvelle-entree-a-montreal.php

C’est magnifique mais j’ai aussi des doutes que ça sera accepté

J’aimerais vraiment que ce projet sois accepté, car on des projets iconiques on en a pas des tonnes… et le nivellement par le bas commence à faire. Pour une fois que quelqu’un projet de quoi de grandiose et de spectaculaire, tout en étant réalisable, pas une tour de 500m en spirale sur le site du silo #5 par exemple.

De plus, en t’en que société on devrait encourager et accepter ce genre de projet, car oui il sort du cadre ‘‘standard’’ et est imposant, mais il pourrait devenir une icône. Souvent j’ai l’impression que lorsque qu’on nivelle un projet vers le bas (moins ambitieux, moins haut, moins recherché, moins raffiné, j’ai toujours la phrase : Né pour un petit pain, qui me revient en tête. Si on veux se défaire de ce vieille adage passé date, il faut osé. Et un des meilleurs moyens de voir comment une société ose, c’est ce par ce qu’elle dégage, construit, accepte et réalise.

Donc, si on vient refuse se projet et qu’on n’accepte qu’une version édulcorée et réduite en hauteur, c’est qu’on ne mérite pas ce genre de projet. Après il faudra pas se demander pourquoi on se retrouve avec des Griffintown et blocs gris, blanc & noir, monotones et sans éclat partout en ville.

De plus, si on veut revitaliser le secteur, une nouvelle icône et un ‘‘phare’’ pourrait être un catalyseur pour le coin, car si on fini avec une tour en préfabriqué grise sur le bord du pont, c’est qu’on est pas capable d’être innovant et de pouvoir repousser ‘‘nos limites’’

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@Alex514, il y a quand même ici un côté donnant-donnant que le propriétaire de la station service n’aura pas. Berton est “donnant” en :

  • cédant un tiers du terrain à la ville pour la rue Logan
  • s’engageant à rénover un imposant bâtiment patrimonial
  • s’engageant à retirer ses pancartes publicitaires (ici j’imagine que la ville pourrait lui interdire)
    La ville donne quoi en échange? En plus, il ne demande pas d’augmentation de son COS de densité; il dit que s’il veut réaliser (atteindre) son COS actuel de 4 sur la dernière petite partie où il peut développer, il doit aller à 91 mètres.

Qui va vouloir construire un bâtiment à la sauce “Le Bourbon” et puis s’engager à rénover le bâtiment patrimonial et céder une partie de son terrain?

On a tellement vu de bâtiments patrimoniaux en laisser-aller jusqu’au point où ils pourrissent et qu’il n’y a plus rien à faire, j’aimerais qu’on considère sérieusement tout projet où on est prêt à sauver du patrimoine.

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Windex a dit : @Alex514, il y a quand même ici un côté donnant-donnant que le propriétaire de la station service n’aura pas. Berton est “donnant” en :

  • cédant un tiers du terrain à la ville pour la rue Logan
  • s’engageant à rénover un imposant bâtiment patrimonial
  • s’engageant à retirer ses pancartes publicitaires (ici j’imagine que la ville pourrait lui interdire)
    La ville donne quoi en échange? En plus, il ne demande pas d’augmentation de son COS de densité; il dit que s’il veut réaliser (atteindre) son COS actuel de 4 sur la dernière petite partie où il peut développer, il doit aller à 91 mètres.

Qui va vouloir construire un bâtiment à la sauce “Le Bourbon” et puis s’engager à rénover le bâtiment patrimonial et céder une partie de son terrain?

On a tellement vu de bâtiments patrimoniaux en laisser-aller jusqu’au point où ils pourrissent et qu’il n’y a plus rien à faire, j’aimerais qu’on considère sérieusement tout projet où on est prêt à sauver du patrimoine.

Encore une fois, je ne souhaite pas monter pas aux barricades contre ce projet. J’aimerais moi aussi plus de Saucier+Perotte dans le paysage.

Ceci dit, je trouve ça potentiellement problématique de considérer que d’entretenir son bâtiment est une monnaie d’échange pour un privilège. En aucun cas un propriétaire ne devrait s’attendre à une récompense pour respecter ses devoirs. Et SURTOUT, ce n’est pas une raison de se soustraire des processus démocratiques auxquels tous les autres promoteurs devront se soumettre.

C’est surtout ce que je voulais souligner : on a affaire à un promoteur que l’on connait pour ses projets tape-à-l’œil qui souhaite que le PPU soit monté sur mesure pour lui et seulement son lot, dans le but de réaliser son projet immobilier sans procédure PPCMOI. À mon humble avis, l’Arrondissement planifiera son PPU et l’adoptera, et le promoteur sera libre d’utiliser les procédures mises en place pour faire approuver son projet.

Je tiens à rappeler à cet effet que Griffintown, qu’on nomme en contre exemple, est justement le résultat d’un PPU monté sur mesure pour un promoteur à partir de beaux plans et visuels (PPU Peel-Wellington). Le deuxième PPU n’a pas eu beaucoup de marge de manœuvre par la suite.

Et même si j’aime ce que je vois, je n’adhère absolument pas à cette notion d’icône très subjective et qui devrait accorder un statut particulier à ce projet. Il s’agit tout de même ici d’un projet privé dont l’objectif est avant tout mercantile. Ce n’est pas mal en soi, mais ce n’est pas un immeuble destiné à la collectivité non plus.

Bref, j’ai des doutes que l’Arrondissement fera du spot zoning directement dans un PPU, au delà de mon appréciation personnelle, et j’ai partagé cette hypothèse. :slight_smile:

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Cet avis préliminaire donne une certaine crédibilité au projet. On verra ensuite comment le promoteur réussira à convaincre les autorités, notamment le service d’urbanisme de Montréal, du bien fondé de cette proposition sur le site concerné.

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