Hydro-Québec - Discussion générale et actualités

https://www.lapresse.ca/affaires/2025-08-25/profits-en-baisse-de-18-pour-hydro-quebec.php

La stratégie de remplissage des réservoirs, rendue nécessaire à cause de la sécheresse prolongée, a coûté 129 millions supplémentaires en achats d’électricité, ce qui a réduit le bénéfice net du trimestre.

Après deux années de sécheresse, les réservoirs d’Hydro-Québec ont atteint en mai dernier un creux historique, qui force l’entreprise à réduire ses exportations et à importer même en été pour reconstituer ses réserves d’énergie.

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Cet article de The Leveller (Ottawa) fait le point sur les projets (et défis) nucléaires dans le ROC.

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https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2025-08-27/developpement-eolien/quebec-et-les-mi-gmaq-jettent-les-bases-d-un-partenariat-historique.php

La nouvelle entente prévoit que la Mi’gmawei Mawiomi Business Corporation et l’Alliance de l’énergie de l’Est détiendront 50 % des futurs parcs éoliens tandis que la société d’État conserve l’autre moitié.

L’accord vient jeter les bases d’une collaboration entre les partenaires sur les modalités de réalisation des projets éoliens à venir. Une démarche « structurée et conjointe » de consultations s’amorce alors dans les communautés locales et autochtones pour évaluer l’acceptabilité sociale et environnementale.

Dans une perspective de « réconciliation économique », Hydro-Québec et le gouvernement du Québec ont conclu au cours des derniers mois des ententes similaires avec des Premières Nations sur la Côte-Nord, au Saguenay–Lac-Saint-Jean et au Bas-Saint-Laurent.

Or, l’entente avec les Mi’gmaq est « de loin » la plus importante sur le plan du potentiel énergétique, selon le gouvernement Legault.

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Entente de Churchill Falls Se taire et cacher son bonheur

Québec espère finaliser le contrat d’ici avril prochain. Or, TNL est en campagne électorale. Les conservateurs, qui étaient dans l’opposition, se méfient de l’entente conclue par leur adversaire libéral. Assez pour vouloir la soumettre à la population.

Mais c’est ici que cette chronique prend une tournure positive inespérée pour le Québec.

À l’exception du Maine, chaque référendum a consacré le statu quo. Ce qui équivaudrait ici au maintien de l’entente.

On ignore à quoi ressemblerait le camp qui proposerait le rejet de l’entente. L’ancien premier ministre conservateur Danny Williams en ferait probablement partie. Et peut-être également le comptable Michael Wilson, qui a claqué la porte du comité indépendant qui analyse l’entente de principe. Mais il pourrait y avoir un absent de taille : l’actuel chef conservateur. M. Wakeham n’a pas dit qu’il se rallierait aux opposants. Il critique surtout le manque de transparence. Un classique quand on veut attaquer son adversaire sans se compromettre sur le fond.

Le premier ministre libéral sortant, John Hogan, veut que l’entente de principe signée par son parti soit l’enjeu principal de la campagne. Une preuve qu’elle doit être assez populaire.

Le travail n’est pas terminé. Il faudra que la version finale devienne gagnant-gagnant-gagnants… Car il reste à s’entendre avec les Premières Nations.

Hydro-Québec a conclu un accord avec les Innus du Labrador. Les Innus d’Uashat (proche de Sept-Îles) sont mécontents. Ce sera la phase la plus délicate. Ces communautés défendront l’ensemble de leurs revendications.

Du point de vue du Québec, aucun autre projet n’existe à un coût moindre. Et le besoin est réel. Car même avec la sobriété et l’efficacité énergétique, la demande augmenterait.

La campagne électorale terre-neuvienne s’annonce serrée. Le site Canada338 met les libéraux et les conservateurs au coude-à-coude. Le scénario le plus probable est, pour l’instant, un gouvernement minoritaire.

https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2025-09-17/entente-de-churchill-falls/se-taire-et-cacher-son-bonheur.php

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À titre de comparaison, 16 MW, c’est la puissance requise pour alimenter trois Centre Bell.

L’entreprise japonaise fabrique des transformateurs géants pour Hydro-Québec utilisés, notamment, pour les deux grands projets de lignes électriques vers les États-Unis. Un transformateur augmente ou abaisse la tension lors du transport de l’électricité.

La société d’État en aura aussi besoin pour réaliser son plan 2035 qui comprend le développement de 5000 kilomètres de lignes de transport à travers le Québec.

La ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Christine Fréchette, a la responsabilité de choisir les projets qui bénéficient des blocs d’électricité. Elle sera sur place lundi.

Il y a deux semaines, le premier ministre François Legault a accordé 25 MW à la compagnie Agnico Eagle, en Abitibi-Témiscamingue.

Le ministre fédéral de l’Énergie et des Ressources naturelles, Tim Hodgson, sera également à Varennes pour l’annonce, ce qui laisse présager un financement public du projet, en plus de l’attribution du bloc d’électricité.

Hitachi Énergie a annoncé, l’an dernier, un investissement de 140 millions de dollars pour agrandir son usine de Varennes.

Plus de détails à venir

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Ils votent à 87% contre l’offre d’Hydro-Québec

Les quelque 5000 employés membres du Syndicat des spécialistes et professionnels d’Hydro-Québec (SSPHQ) ont voté hier soir à plus de 87% contre l’offre de la société d’État.

Ce rejet constitue un «sérieux revers» pour la direction d’Hydro-Québec qui, selon le syndicat, «tente depuis des mois d’imposer des conditions de travail plutôt que de négocier de bonne foi».

Ces négociations surviennent alors qu’Hydro-Québec prépare la plus grande expansion de ses activités de production depuis l’époque de la construction des grands barrages hydro-électriques de la Baie-James

Sans convention collective depuis le 31 décembre 2024, ces travailleurs cherchent entre autres à limiter le recours à la sous-traitance, tout en améliorant leurs conditions de travail.

«Refuser la sous-traitance et préserver notre savoir-faire, c’est protéger Hydro-Québec et tout le Québec. Le prochain SAAQclic, il pourrait arriver à Hydro-Québec si nous allons dans la direction actuellement empruntée par les dirigeants de l’Hydro.», a déclaré Gilles Cazade, président du SSPHQ.

En août, la direction déplorait des gestes de vandalisme commis sur des centaines de ses camions, barbouillés de messages de revendication syndicale. La remise en état de ces quelque 500 actes coûtera 220 000$, estimait alors la direction.

Le syndicat rappelle que le vote d’hier survient quelques semaines après que le Tribunal administratif du travail (TAT) lui eut donné raison en juillet en rendant une ordonnance de sauvegarde à la suite d’une plainte pour négociation de mauvaise foi.

Le SSPHQ réitère sa disponibilité à poursuivre les négociations, mais rappelle que seule une entente librement négociée permettra d’assurer la stabilité, l’attractivité et la pérennité d’Hydro-Québec comme moteur de développement collectif.

https://www.journaldemontreal.com/2025/10/02/ils-votent-a-87-contre-loffre-dhydro-quebec

À l’intérieur de Gentilly-1 : dernière visite avant la démolition de la centrale

Quarante ans après sa fermeture prématurée, la centrale nucléaire Gentilly-1 s’apprête à être démolie. Ce site historique, géré par les Laboratoires nucléaires canadiens, entrera bientôt dans la phase finale d’un chantier titanesque. Nous avons pu nous y rendre pour une visite exclusive.

Découvrez les installations désaffectées, le réacteur en dormance, et les défis uniques de ce déclassement majeur qui marque la fin d’une époque dans le paysage énergétique québécois. Reportage de Sophie Bernier.

Plein de photos dans l’article en ligne :arrow_heading_down:

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C’est fascinant! Et dire que dans le temps on planifiait construire une trentaine de centrales nucléaires à travers la provibnce!

La p.-d.g. d’Hydro-Québec, Claudine Bouchard, soutient que l’augmentation prévue de la production d’électricité engendrera « des changements dans nos paysages ». Lors d’un discours tenu mercredi, à Montréal, elle a aussi tendu la main au milieu des affaires afin de réussir le virage de la transition énergétique.

On voit un « basculement des investissements [dans les] énergies fossiles vers les énergies renouvelables », a observé la dirigeante devant une salle comble de quelque 900 personnes rassemblées dans le cadre d’une conférence organisée par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Or, qui dit décarbonation dit augmentation de la demande pour de l’énergie propre. Pour pouvoir y répondre, « il va y avoir des changements dans nos paysages », prévient-elle. « Il va y avoir plus d’éoliennes, plus de pylônes, plus de lignes de transport. »

Cette semaine, le premier ministre François Legault annonçait d’ailleurs un nouveau projet éolien dans l’est du Québec qui devrait produire jusqu’à 1500 mégawatts (MW) d’électricité. Un projet qui bénéficie d’une « acceptabilité sociale », selon lui.

Rappelons qu’Hydro-Québec prévoit des investissements de 200 milliards de dollars d’ici 2035, dont une partie ira à l’augmentation de la production éolienne.

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Publication intéressante sur la consommation électrique des québécois.

With a yearly consumption of 23 764 kWh per capita, Quebec leads the world in electricty consumption. (If we forget Iceland with its 48 000 kWh, but it’s a small country of less than 400 000 people). Our per capita residential consumption of 8 096 kWh is larger than the combined residential-commercial-industrial consumption of Japan or Germany. The world per capita electricity consumption is 3 131 kWh. Data for 2023 from the IEA and Statistics Canada

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On a 3 fois la consommation résidentielle par capita vis à vis de l’ontario … Comment l’expliquer ?

Le coûts de l’électricité beaucoup plus faible. Je ne connais pas le taux de propriétés résidentielles qui utilisent un système de chauffage qui n’est pas électrique en Ontario, mais dans tous les cas, ce sera corrélé au prix de l’électricité. On a beaucoup d’usines qui s’alimentent par électricité vs thermique ailleurs aussi.

Il faut vraiment noter que c’est la consommation d’électricité par capita et non pas la consommation d’énergie.

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Troisième trimestre Hydro-Québec importe plus qu’elle exporte

Hydro-Québec achète maintenant plus d’électricité sur les marchés voisins qu’elle peut leur en vendre, une première qui s’explique par la baisse de ses réserves en eau.

Publié à 11 h 00 Mis à jour à 11 h 47

Hélène Baril La Presse

La société d’État fait face à une faible hydraulicité pour une troisième année consécutive, ce qui la force à réduire ses exportations et à acheter de l’électricité comme jamais auparavant. « On s’est ajustés, on s’est mis net importateur », a fait savoir Maxime Aucoin, vice-président exécutif et chef de la direction financière d’Hydro-Québec, à l’occasion de la publication des résultats du troisième trimestre.

La situation a entraîné une réduction du volume des ventes à l’externe et une hausse des importations », a-t-il expliqué. Comme la société d’État peut exporter quand les prix sont élevés et importer quand les prix sont bas, les exportations nettes ont quand même généré des profits de 600 millions depuis le début de l’année, a-t-il précisé.

Au total, Hydro-Québec a acheté plus d’électricité sur les marchés voisins qu’elle n’en a exporté au cours du trimestre. Elle a importé 10 térawattheures au prix moyen de 5 cents le kilowattheure et a exporté 8 térawattheures au prix moyen de 15 cents le kilowattheure.

Au troisième trimestre, Hydro-Québec rapporte une hausse de 61 % de son bénéfice net, en raison d’un gain comptable de 256 millions résultant de la vente de sa participation de 20 % dans Innergex.

Les profits se sont élevés à 554 millions pour les mois de juillet, août et septembre, comparativement à 344 millions pour la même période l’an dernier. Le gain de 256 millions résultant de la vente des actions d’Innergex est toutefois inclus dans les résultats du trimestre. Sans ce gain, la rentabilité d’Hydro-Québec aurait baissé par rapport à l’an dernier.

Même si la vente du placement dans Innergex a gonflé les profits du troisième trimestre, Hydro-Québec n’a pas fait d’argent avec cet investissement, au contraire.

La Caisse a racheté à 13,75 $ l’unité les actions qu’Hydro-Québec avait payées 19,08 $ en 2020. Hydro-Québec avait déjà radié une partie de son placement totalisant 661 millions dans Innergex l’an dernier pour ramener la valeur de ses actions à 9,80 $, si bien que la vente de sa participation à 13,75 $ l’action lui permet d’inscrire un profit de l’ordre de 200 millions cette année.

Investissements en hausse

Les profits d’Hydro-Québec atteignent 2,8 milliards après neuf mois, une augmentation de 661 millions comparativement à la même période l’an dernier. La hausse s’explique surtout par un premier trimestre très rentable en raison des températures plus froides que l’hiver précédent et par la hausse des tarifs d’électricité.

Hydro-Québec continue d’investir massivement dans ses projets d’expansion, les nouvelles interconnexions vers les États-Unis et le maintien de son réseau.

Pour les neuf premiers mois de 2025, les investissements totalisent 5,5 milliards, une augmentation de 1 milliard comparativement à la même période l’an dernier. Hydro-Québec prévoit investir 8 milliards en 2025, « un objectif qu’on est en bonne voie d’atteindre », a indiqué Maxime Aucoin.

https://www.lapresse.ca/affaires/2025-11-28/troisieme-trimestre/hydro-quebec-importe-plus-qu-elle-exporte.php

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C’est moins populaire de parler d’économie d’énergie ces temps-ci (une pensée pour Sophie Brochu ex-PDG qui en faisait un axe important avant la récente ruée), alors je cite le plus important de ce communiqué d’Hydro-Québec du 28 octobre 2025. L’initiative est plus d’ordre d’exemplarité que d’économie ayant un impact réel.

Hydro-Québec lance l’Alliance des bâtiments exemplaires regroupant 25 bâtiments emblématiques

Ainsi, les signataires de l’Alliance s’engagent à adopter les meilleures pratiques en matière de consommation responsable de l’électricité. Concrètement, les propriétaires participants :
· éteindront les lumières des bâtiments lorsqu’ils ne seront pas occupés
· abaisseront le chauffage de un à deux degrés en hiver
· ajusteront la climatisation de un à deux degrés en été
· s’engagent à accélérer l’adoption d’équipements performants en participant aux programmes offerts par Hydro-Québec

D’autres bâtiments s’ajouteront à l’Alliance au cours des prochaines années. Nous prévoyons qu’ils seront 150 dès l’an prochain et nous visons plus de 500 d’ici 2028.

Liste des édifices et organisations membres de l’Alliance :

Montréal
· Le 1000 De La Gauchetière (Groupe Petra)
· Le 2001 av. McGill College (Groupe Mach)
· L’École de technologie supérieure
· L’Université McGill
· La Banque Nationale
· La Place des Arts
· Place Ville Marie (La Caisse)
· L’Université Concordia
· L’Université de Montréal
· La Ville de Montréal
· L’Édifice Jacques-Parizeau​ (La Caisse)
· La Société québécoise des infrastructures

Québec

· Le 200 Sainte-Foy (Groupe Mach)
· Le 900 d’Youville (Groupe Mach)
· Beneva
· Le Capitole Hôtel
· Le CIUSSS de la Capitale-Nationale
· Le Complexe Jules-Dallaire (Groupe Mach)
· Les Galeries de la Capitale
· Laurier Québec (La Caisse)
· Le Musée de la civilisation
· Le Musée national des beaux-arts du Québec
· Place Ste-Foy (La Caisse)
· L’Université Laval
· La Ville de Québec

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De façon générale, 40 % des pannes sont attribuables à la végétation.

Un message a été fusionné à un sujet existant : Nouveau poste Marie-Victorin

L’électricité d’Hydro-Québec aux enchères ?

La Colombie-Britannique organise des enchères à l’intention des centres de données dans le but d’obtenir le meilleur prix possible pour son électricité. Le Québec devrait-il l’imiter ? Plusieurs pensent que oui.

https://www.lapresse.ca/affaires/2025-12-04/l-electricite-d-hydro-quebec-aux-encheres.php

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