Humaniti - 39 étages (2021)

CET ÉCRAN A ÉTÉ PARTAGÉ À PARTIR DE LA PRESSE+, Édition du 26 mars 2022, section INSPIRATION, écran 14

COMPLEXE HUMANITI MONTRÉAL

PREMIERS LOGEMENTS CERTIFIÉS WELL AU CANADA


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE | La section du complexe Humaniti Montréal qui englobe 314 appartements locatifs vient d’obtenir la certification WELL, devenant le premier projet résidentiel au Canada à détenir l’exigeante homologation.

29 mars 2022 | 12h00 | DANIELLE BONNEAU | LA PRESSE

Cogir Immobilier et l’agence Lemay s’aventuraient en terrain inconnu, en 2016, lorsqu’ils ont mis la santé et le bien-être des futurs locataires du complexe Humaniti Montréal au cœur de leurs priorités. Six ans plus tard, la portion résidentielle locative de la tour de 39 étages, située au centre-ville de Montréal, est la première au Canada à obtenir la certification WELL, atteignant le niveau Argent.

« Il faut être patients, travailler en équipe et tous s’aligner pour atteindre un objectif comme ça », indique Hugo Lafrance, directeur des stratégies durables à l’agence d’architecture Lemay. « On innove en étant premiers, mais il y a aussi un certain risque. Tant les professionnels que le client doivent être convaincus que le jeu en vaut la chandelle. Même une fois qu’on est convaincus des bénéfices, il faut trouver les solutions, gérer l’échéancier, gérer le coût, gérer le risque, puis se mobiliser pour essayer que cela fonctionne. »

D’entrée de jeu, le projet était ambitieux, puisque Humaniti Montréal, en forme de H, comporte plusieurs volets. Le complexe, construit de biais avec le Palais des congrès de Montréal, comprend 314 appartements locatifs (du 3e au 25e étage), des copropriétés (du 26e au 39e étage), des bureaux, un hôtel de l’enseigne Autograph par Marriott et des commerces au rez-de-chaussée. Seuls les logements locatifs ont obtenu la certification WELL, le 3 février, devenant le premier projet résidentiel au Canada à détenir l’exigeante homologation. Toutes les composantes du complexe visent par ailleurs la certification Leadership in Energy and Environmental Design (LEED).


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE | Le complexe Humaniti Montréal est construit de biais avec le Palais des congrès de Montréal.

La norme WELL, pilotée par l’organisme International WELL Building Institute, encourage l’adoption de pratiques exemplaires dans sept catégories : l’air, l’eau, la nutrition, la luminosité, la forme physique, le confort et l’esprit. Concrètement, les diverses stratégies adoptées visent à améliorer (entre autres) l’humeur, le sommeil, le confort et la condition physique des futurs occupants.

« Le but était de se distinguer et d’offrir des appartements locatifs avec une valeur ajoutée », souligne Hugo Lafrance, qui figure parmi les premiers membres de la faculté WELL au Canada et qui est le troisième à avoir obtenu le titre de LEED Fellow au Québec.

« C’était difficile d’appliquer la certification WELL à un gros projet comme cela, comportant plusieurs entités, parce que l’accent est mis sur l’occupant, plutôt que sur le bâtiment, précise-t-il. Les appartements locatifs étant une entité définie en soi, la portée de la certification WELL s’est limitée à eux, tandis que la certification LEED a été visée pour l’ensemble du complexe. »

SEULEMENT DEUX AUTRES AU QUÉBEC

Au Québec, dans le secteur résidentiel, seuls deux autres complexes locatifs sont en attente d’une certification WELL. Il s’agit du Mu et du Huppé, construits presque simultanément à Québec, par l’entreprise Immostar. À l’échelle du Canada, une douzaine seulement de projets résidentiels (y compris les trois au Québec) sont enregistrés à la certification WELL. En tout, au Québec, 29 projets sont enregistrés à la certification WELL (dont les 3 projets résidentiels). La plupart d’entre eux sont des bureaux.

L’agence Lemay travaille actuellement sur certains projets visant la certification WELL, mais aucun ne comporte un volet résidentiel, souligne M. Lafrance.

« Le marché se questionne, constate-t-il. Je pense que bien des promoteurs attendent de voir comment les choses vont se passer. C’est assez complexe actuellement de gérer un budget de construction. La gestion du risque impose une certaine réserve. Mais on a démontré, avec Humaniti Montréal, que c’est faisable, que c’est gérable et que c’est pertinent dans le marché. »

Dans le secteur résidentiel, des promoteurs se tournent plutôt vers la certification LEED, note-t-il. « Quand tu fais une certification comme WELL, tu t’intéresses à la santé et au bien-être, mais tu n’es pas en train de gérer l’environnement ni les changements climatiques. Tu mets l’accent sur un enjeu, alors que la certification LEED permet justement de gérer ces trois enjeux. LEED reste une certification assez holistique. »

Consultez le site de WELL (en anglais)

Lisez l’article « Complexe Humaniti : logements de bonheur »

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Pour leur couloir, Humaniti devrait recevoir la certification Tchernobyl!!! :joy::joy::joy::roll_eyes:

19h10

19-04-2022

19h31

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Vraiment superbe cette ouverture sur la place Riopelle et l’Intercontinental

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Throwback Thursday !

05-05-2019

Publié le 05-05-2022

À 21h42

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:clap:

image Lemay

Humaniti Montréal remporte un prix d’excellence aux Council on Tall Buildings and Urban Habitat (CTBUH) Awards dans la catégorie Best Tall Mixed-Use Building 2022!

Première communauté verticale intelligente de Montréal, la conception unique du complexe de 120 m de haut, en forme de H, vise à promouvoir le dialogue et l’ouverture à travers ses 39 étages de nombreuses vocations différentes.

Félicitations à tous les membres de l’équipe!

Pour en savoir plus: https://lemay.com/…/humaniti-wins-award-of…/15749/

📷: Brandon Barré Photography


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Quand il vente, la fontaine déborde

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En cette journée Pluvieuse

12h22

05-07-2022


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Vie urbaine Ma voisine est une terrasse

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

La terrasse du restaurant h3, située dans le complexe Humaniti

Au début de l’été, La Presse a publié un palmarès des belles terrasses de Montréal.

Publié le 30 juillet

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Paul Roux

Paul Roux Ancien journaliste de La Presse

L’une d’elles, celle du restaurant h3, est située dans le complexe Humaniti, qui compte quelque 500 appartements et où nous habitons, ma femme et moi, juste de l’autre côté de la cour. Le bruit qui émane de ses enceintes quand elles crachent leur musique de danse nous insupporte, comme il hérisse de nombreux voisins.

Lisez « Les terrasses à visiter cet été »

Quand la terrasse a rouvert en mai, il nous semblait vivre à côté d’une discothèque. L’après-midi, nous avions beau fermer portes et fenêtres, nous entendions sans arrêt le « boum boom » assourdissant des notes graves. Et le soir, même si nous mettions des casques d’écoute pour regarder la télé, des notes inattendues se mêlaient à la trame sonore des séries.

L’Administration avait pourtant promis que le son de la terrasse ne dérangerait pas les riverains.

Les plaintes ont été nombreuses. Je connais un couple qui n’a pas renouvelé son bail et une dame qui a demandé à résilier le sien, à cause du ramdam de la terrasse. Pour ma part, j’ai multiplié les courriels de plaintes.

La terrasse, il est vrai, compte quelques défenseurs. « Si tu veux un endroit quiet tu as juste à ne pas venir vivre au centre-ville », m’a lancé un voisin. Avec un âgisme décomplexé, un autre a conseillé aux mécontents d’aller vivre dans un centre pour personnes âgées.

On vante beaucoup en ce moment, et avec raison, les mérites de la densification. C’est un mode de vie écologique. On peut tout faire à pied : accéder à la plupart des services, tout en jouissant d’une vie culturelle riche.

Mais encore faut-il que les quartiers, y compris ceux du centre-ville, soient d’agréables milieux de vie, sans nuisances sonores intolérables, et accueillants pour des gens de tous les âges.

À force de discussions, les protestataires ont arraché de petits compromis. Le volume de la musique, qui commençait dès 11 h et se prolongeait jusqu’à 23 h, a été réduit en début de journée. Les haut-parleurs ont été repositionnés pour ne plus être dirigés vers les appartements. Enfin, on a demandé aux disc jockeys de ne pas dépasser les 80 décibels.

Est-ce suffisant ? Les jours sans animateur, oui ! Quand les animateurs sévissent, en revanche, la cohabitation provoque encore de fausses notes. Quatre-vingts décibels, la limite apparemment permise par les règlements municipaux, ce n’est peut-être pas assez pour appeler la police, mais largement suffisant pour horripiler. D’autant que je soupçonne les disc jockeys, dans l’enthousiasme, de l’enfreindre allégrement.

Ces jours-là, il nous arrive de songer à déménager. C’est d’autant plus tentant qu’il est sans doute possible d’obtenir la résiliation du bail. Selon le Tribunal du logement, en effet, les propriétaires doivent assurer « la jouissance paisible des lieux ». On en est loin. Cette terrasse, comme bien d’autres, n’est pas gérée comme si elle était dans un milieu résidentiel.

En attendant, il m’est venu un amour de la pluie, inédit en 77 ans. Il m’arrive même de consulter la météo en espérant y voir apparaître l’icône avec des nuages et des gouttes d’eau. Je ne me reconnais plus. C’est pourtant simple : quand les nuages crèvent, la terrasse ferme. Et quand elle est close, pas d’animateur. La sainte paix !

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Oui la terrasse apporte son lot de désagréments, mais faudrait surtout pas faire comme si on ne savait pas que ça aller arriver non plus. Si tu achètes ou loue une unités donnant sur une terrasse d’hôtel au centre-ville, où tu sait que ça va être ‘‘hip’’ et ‘‘branché’’ faut pas se surprendre qu’il va y avoir de la musique et du bruit.

C’est un restaurant avec un bar, c’est pas un St-Hubert…

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C’est possible que le couple n’ait pas aménagé au bon endroit, tout simplement. Leur volonté de vouloir vivre dans un milieu dense, sans terrain à entretenir, sans soucis d’entretien de l’immeuble et à distance de marche de tout service est louable. C’est le choix que ma conjointe et moi avons également fait.

Toutefois, je sais que je ne pourrais pas tolérer les activités du centre-ville au quotidien. On a donc acheté dans un projet situé quartier dense correspondant davantage à nos modes de vie. Je crois qu’on a des alternatives intéressantes à Montréal.

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Ceci dit c’est correct aussi de limiter le bruit lié à la sono, faut pas exagérer surtout si ça s’étire à partir du midi.

Mais oui la ville, c’est animé, bruyant, il y a des chars, du monde (toute sorte de monde), c’est sale et ça pue des fois… ça vient avec.

Essayer de transformer les quartiers centraux en rues paisibles de banlieue où les enfants jouent au hockey-bottine, c’est futile.

Mais ça veut pas dire qu’on ne doit pas favoriser le vivre-ensemble.

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Il faut quand même avouer que le bruit près du Humaniti est désagréable, l’aération produit un son très fort sur la placette et quand on le mèle au bruit de la terrasse et du quartier, ça devient intense. C’est pire ici que dans d’autres projets du centre-ville.

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Ils devraient déménager au Maestria.

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Communauté verticale Humaniti

AAPPQ
11 nov. 2022

Dans cet épisode, Michel Aubé, architecte associé, et Andrew King, associé principal et chef de conception, chez Lemay nous présentent l’approche choisie pour créer, au-delà d’un complexe à usages multiples au cœur du centre-ville de Montréal, un nouveau type de communauté verticale au sein de la métropole. Accueillant bureaux, hôtel, commerces, habitations locatives, propriétés privées ainsi qu’une place publique centrale, le projet s’implante harmonieusement grâce au dialogue sagement réfléchi entre l’architecture du bâtiment et son environnement. Étant le premier bâtiment d’habitation à avoir obtenu la certification WELL au Canada pour ses condos locatifs, ce projet illustre également la plus-value d’avoir recours aux services d’une firme d’architecture afin d’optimiser les stratégies de développement durable d’un projet, en conservant au cœur de son approche le confort de ses occupants.

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Bizarre que la place ait été barrée pour la COP15

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C’est anecdotique, mais j’ai un ami qui reste au Humaniti cette semaine et il a remarqué que la porte de sa chambre ne se referme pas complètement toute seule (le verrou ne se rétracte pas automatiquement et il faut la tirer pour la refermer) et donc il a par inadvertance laisser sa porte ouverte toute une soirée. En sortant de sa chambre j’ai remarqué qu’une autre chambre avait aussi sa porte entrouverte (au moins les personnes étaient à l’intérieur)

Je trouve que c’est un peu un défaut d’ingénierie qui peut mener à des vols…

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