Fiscalité et économie

L’horaire des cols blancs de Montréal : 35 heures en 5 jours ou en 4.5 jours l’été.

La fonction publique du gouvernement québécois aussi c’est du 35 h/semaine.

quand je travaillais à la Banque Nationale et Desjardins, on pouvait faire nos 37.5 h sur moins de jours aussi, bcp travaillaient 75 heures sur 9 jours au lieu de 10.

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Deux anciens de mes collegues travaillent pour la ville de montreal…

Ca fait plus de dix ans qu’ils sont la. Ils travaillent 4 jours.

Si les gens ds la fonction public voyaient mon horaire ils pleuraient surement, je suis a mon compte.

Ci-dessous. Un rapport des HEC sur la renumeration des employés municipaux tres interessant.

La moyenne d’heure hebdomadaire standard dans l’administration publique est de 35.4h . Dans le privé en général, la moyenne est de 35h bien tout rond. Chez les travailleurs autonomes, c’est 36.9h. Ultimement public vs privé, c’est 33.7h vs 35.0. Si on ajustait la comparaison en fonction de la diversité incomparable d’emplois dans les deux catégories, je dirais que c’est plutôt impossible d’affirmer que la fonction publique travaille moins.

Si ton horaire fait pleurer les gens dans le public, il ferait pleurer sûrement n’importe qui. Comme travailleur autonome, tu peux t’imposer ce que tu veux et tu fais ce qui te rend heureux, mais je ne pense pas que ce soit un barème pour le reste des emplois ou du rythme de vie que les gens recherchent nécessairement.

Une semaine de 35h, c’est très standard, dans le privé ou le public. Plusieurs entreprises privées utilisent ou testent le 4 jours et on dirait que ça fonctionne au niveau de la productivité. Et on paye une personne la même chose de toute façon. Aucun gain ici.

Comment les villes peuvent jouer là dessus alors qu’elles viennent de se faire dire non par Québec, pas plus tard qu’hier? C’est une demande déjà refusée, comme mentionnée dans les articles.

Mais il faut faire attention aux comparaisons avec le fédéral ou le provincial. De nombreux emplois dans ces paliers sont sous-payés aussi. Le municipal a moins de roulement et traverse mieux des pénuries d’emplois, où les services deviennent déjà carrément précaires au provincial. Les villes connaissent très bien la situation, et demandent d’agir pour mieux contrôler ces salaires (ce que Québec refuse), mais il ne faut pas perdre de vue qu’on voit un problème opposé à plusieurs endroits ailleurs dans la fonction publique.

Si demain matin ou coupait tous les conseillers d’arrondissement, on ferait une incroyable économie d’environ 1.5 millions de dollars, environ 0.02% du budget municipal. Le nombre d’élu à Montréal est un sujet intéressant à aborder, au niveau des structures et en comparaison d’autres villes, mais ce n’est pas très intéressant devant l’ampleur du déséquilibre fiscal abordé dans un Sommet sur la fiscalité municipale. Ça ne changerait rien aux problèmes énumérés.

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Pacte fiscal | Dialogue de sourds entre Québec et les villes


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
De nombreux maires du Québec étaient réunis jeudi, à Montréal, à l’occasion du Sommet sur la fiscalité.

Maxime Bergeron
LA PRESSE
Publié à 1h28 Mis à jour à 5h00

« Non. »

C’est, en gros, ce qu’a répondu jeudi François Legault aux maires des plus grandes villes du Québec, qui cherchent à obtenir plus de revenus et de pouvoirs pour financer leurs services et leurs infrastructures.

« Gérez mieux vos affaires », a essentiellement renchéri la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, celle-là même qui devra bientôt négocier un nouveau « pacte fiscal » entre Québec et les villes.

Ce qui s’annonçait comme une négociation compliquée prend déjà les allures d’un bras de fer, voire d’un affrontement.

Les positions sont campées (aux antipodes).

On peut s’attendre à bien du lançage de boue sur la place publique, et encore plus en coulisses, au cours des prochains mois.

Ça commence raide, c’est le moins qu’on puisse dire.

Le pacte fiscal, donc.

C’est un dossier rébarbatif, souvent difficile à suivre même pour les initiés, mais qui est en même temps bien terre à terre.

En gros, il s’agit d’une entente sur plusieurs années conclue entre Québec et les villes, pour établir qui paie quoi et comment sont partagés les revenus fiscaux.

Le pacte actuel se termine à la fin de 2024. Les villes réclament une révision majeure pour affronter toutes les nouvelles responsabilités qui leur sont tombées dessus depuis quelques années.

Un scoop ici : elles ne font pas que chialer pour chialer.

Les villes ont hérité d’une série de nouveaux problèmes à gérer ces dernières années, et pas les plus minces, qui leur coûtent une fortune en ressources humaines et en dollars.

Explosion de l’itinérance, accueil de milliers de migrants, adaptation aux changements climatiques, crise du logement, réparation d’infrastructures vieillissantes, bonification du transport en commun, hausse des coûts de construction… La liste est longue et elle continuera de s’allonger.

Les villes sont en première ligne, sur le terrain, pour régler mille et une situations qui tombent sous le grand parapluie de la « fiscalité ».

On est loin des colonnes de chiffres, ici.

La mairesse de Gatineau, France Bélisle, a raconté de façon poignante comment son conseil municipal avait décidé de débloquer 5 millions de dollars pour ouvrir une ressource destinée aux sans-abri, après qu’une jeune femme avait été contrainte d’accoucher seule, dans un boisé.

Une décision coûteuse pour la Ville, mais incontournable.

« Je le fais parce que moi, quand je rentre chez nous et que je me démaquille, je veux me regarder en pleine face et me sentir bien », a lancé Mme Bélisle avec émotion pendant une rencontre sur la fiscalité organisée jeudi par l’Union des municipalités du Québec.

Voyez le témoignage de France Bélisle

Québec et Ottawa paient déjà une partie de ces nouvelles dépenses, mais les villes se retrouvent avec une part disproportionnée de la facture. Or, leur principale source de revenus – l’impôt foncier – n’a pas une élasticité infinie.

En fait, l’élastique est sur le point de céder.

Les contribuables ont déjà subi des hausses de taxes salées ces dernières années, et il serait périlleux de ponctionner encore davantage leur portefeuille en cette période de forte inflation.

Les villes en sont bien conscientes. C’est pourquoi elles souhaitent revoir le modèle du financement municipal qui se fissure de partout, de leur point de vue. Elles jonglent avec la possibilité de réduire les services à la population ou d’augmenter l’impôt foncier, ou encore de mélanger ces deux solutions, si aucun accord n’est trouvé.

Québec estime pour sa part en avoir déjà fait beaucoup lors de la négociation du dernier pacte fiscal, en 2019. Le gouvernement a permis aux villes de « diversifier » leurs sources de revenus, a rappelé jeudi la ministre Andrée Laforest, en plus de leur verser année après année la croissance des revenus tirés d’un point de TVQ.

En filigrane de cette renégociation du pacte fiscal se trouve la question du contrôle des dépenses et des salaires dans le monde municipal.

François Legault n’a pas manqué de souligner que les employés municipaux étaient payés en moyenne 30 % de plus que leurs homologues provinciaux, jeudi matin.

Il voit là une raison supplémentaire de demander un « effort » aux villes dans la gestion de leurs budgets.

L’argument de Legault a déplu dans les rangs municipaux, vous vous en doutez bien. Quoi qu’il en soit, il est vrai que plusieurs dépenses, et la prestation médiocre de certains services, soulèvent la colère des citoyens à Montréal, Rimouski, Granby, Alma… Ils ont l’impression de payer toujours plus pour recevoir toujours moins.

J’ai reçu des centaines de courriels de contribuables excédés après la publication d’une chronique sur le sujet plus tôt cette semaine.

Lisez la chronique « Cette désagréable sensation de ne pas en avoir pour son argent »

Les villes défendent leurs budgets, chiffres à l’appui, en disant que leurs dépenses ont beaucoup moins augmenté que celles de Québec et d’Ottawa au cours des dernières années.

Selon une analyse de l’économiste Louis Lévesque, les dépenses des cinq plus grandes villes du Québec ont grimpé de 11 % entre 2018 et 2023, en dollars constants, contre 19 % pour celles du provincial et 24 % pour celles du fédéral.

Ces chiffres risquent d’entraîner d’interminables débats et de prêter à plusieurs interprétations au cours des prochains mois.

La réalité dans la rue est cependant indéniable, quand on voit toutes ces personnes en situation d’itinérance et ces familles à la recherche d’un logement. Elle impose à Québec de trouver un terrain d’entente avec les villes.

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Effectivement cela ne ferait pas une grande différence, même si cet aspect coûte plus cher que la moyenne des autres grandes villes comparables au pays. Une des conséquences de cette grave erreur: l’extrême difficulté à gérer l’agglomération qui croule sous le poids politique et les divisions.

C’est Charest (gouvernement du Québec à l’époque) qui a complexifié la gouvernance de Montréal en permettant la défusion des villes annexées à Montréal par le PQ. Ce qui a mené à la multiplication des élus ville-centre, villes indépendantes et arrondissements. Or seul Québec pourrait réparer cette injustice, mais je doute fortement que Legault ait le courage d’intervenir, car c’est tellement plus facile de blâmer un ancien gouvernement.

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Trop de décideur = trop de délai + mauvaise communications entre differents intervenants = couts plus élevé

Semaine de 35 heures ca n’exiiste pas dans mon domaine le transport.

Les chauffeurs dépasse facilement les 40 heures.

Je travaille a mon compte comme mecanicien minimum 10 heures par jours mais je travaille plus regulierement 12 heures par jour. Et 6 jours par semaine.

C’est vrai, mais seulement s’il y a un problème de structure. Ces problèmes peuvent arriver avec 50 ou 100 élus, si la structrure est la même. À l’opposé, la centralisation qui éloigne les projets, services et décisions de sa “clientèle” sont loin d’être des succès retentissants automatiques. On a quand même un bel historique de la chose au Québec, quand on brasse les structures, on vante la centralisation gage d’économie d’échelle ou de “rapprocher la prise de décision des citoyens” pour mieux cibler les besoins sur le terrain, en fonction du goût du jour, d’une réforme à l’autre.

Au niveau municipal, je ne pense pas que les arrondissements souffrent d’avoir trop de décideurs la plupart du temps. Les projet locaux dans la corde des arrondissements se font rondement, il n’y a pas un problème de structure avec la ville-centre si celle-ci n’est pas impliquée. Chacun reste dans sa ligne. Mais il y a des exceptions, comme les travaux locaux sur le “réseau artériel”, où justement la ville-centre avait rapatriée la responsabilité de la majorité des rues à Montréal. Maintenant, un arrondissement doit faire une demande de prise en charge des travaux, et c’est plus lent. C’est un dédoublement.

Est-ce qu’on aurait un gain d’efficacité à mettre nos 19 conseils d’arrondissement qui vont voter chacun sur des dizaines de points dans l’ordre du jour du conseil municipal?

Bref, tout dépend de la façon que c’est fait. Mais pour les responsabilités des arrondissements à la base, je ne crois pas qu’on souffre vraiment de cela. En dehors du cafouillage mentionné plus haut, ça me semble fonctionner. Et je ne pense pas qu’une grande centralisation donnerait la même capacité d’intervention très locale. Je trouve en général que c’est une force de Montréal d’avoir des projets hyper locaux (je pense à toutes les nouvelles places publiques dans mon quartier par exemple).

S’il y a des économies à faire en centralisant, il faut vraiment les cibler, spécifiquement. Ça existe sûrement.

Effectivement, la moyenne hebdomadaire dans cette industrie est de 39.3 heures. Les secteurs de la fabrication, la construction, et le secteur primaire, avec le transport, se démarque pour un plus grand nombre d’heures. Mais tous les autres domaines sont différents, dont ceux connexes au public. Ça demanderait une révolution de l’approche du travail bien plus large que le secteur public si on pense que le “35h/semaine” n’est pas assez productif. En ce moment c’est simplement une norme pour ce genre d’emploi. Débat sûrement intéressant, mais je crois que ça s’éloigne des gains réalistes qu’on peut faire au niveau des finances pour les villes.

Les villes de taille moyenne d’'environ 100 000 a 150 000 habitants tire mieux leur épingle du jeu. Dèpassé cela on perd un certain controle.

Pour ce qui est du 35 heures ca affecte les finances plus que l’on pense car on doit avoir en consequence plus d’employés pour faire le travail et il y a les benefices marginaux des employés municipaux qui sont géneralement plus genereux que la moyenne.

Non si on écarte les travailleurs à temps partiel, ou alors j’aimerais bien avoir la source; car selon Statcan, la moyenne des heures de travail régulières pour les employés à temps plein au Québec âgés entre 25 et 54 ans, pour leur emploi principal, est de presque 39 heures:

C’est 40 pour l’ensemble du Canada.

Le 35h ou 37.5h par semaine c’est loin d’être un standard. J’ai envie de dire que le penser ou le croire témoigne d’un biais social plus ou moins flagrant. Personnellement, ce n’est pas ce que je connais dans ma sphère professionnelle élargie, où 40h par semaine est la norme et plutôt 44 pour les employés à rôle important.

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Personnelement je ne connait personne dans mon entourage immediat qui travaillent moins de 4o heures . Et ils travaillent dans diferrents domaine mais aucun n’est dans la fonction publique.

Bien entendu si on écarte, en éliminant probablement plus du tiers des travailleurs, ce que je n’ai pas fait, et je ne sais pas pourquoi je l’aurais fait?

35.0 heures, c’est littéralement la moyenne d’heures hebdomadaires travaillés au Québec dans le privé.

Ce que tu me dis, c’est que dans ton entourage, tu es bien au-delà de ce 35h. D’accord, mais qui a le bais par rapport à la normalité?

Dans le marché du travail, il y a du temps partiel, il y a du temps plein, il y a des gens sur appel, il y a du saisonnier, il y a de la préretraite. Il y a beaucoup de status d’emplois différents. C’est ça que ça illustre 35h.

Je ne fais pas une réflexion à savoir si le 9 à 5 est le standard pour un professionnel en plein milieu de carrière à temps plein, je fais une réflexion à savoir si la fonction publique travaille moins d’heures. 35h, c’est la moyenne dans le privé. La moyenne pour l’administration publique est un peu au dessus de ça (j’aurais tendance à penser que le municipal tombe beaucoup là dedans vu la définition). Le public en général un peu en dessous, mais on compare des domaines incomparables. Tout tourne autour de 35h.

C’est bien intéressant, mais ça reste une anecdote personnelle. Je vais me répéter encore, mais 35h, c’est la moyenne dans le privé.

Le but n’était pas de comparer la semaine de travail des fonctionnaires municipaux de 35 heures (soit une semaine temps plein) avec le privé? Si oui, il faut éliminer certaines variables pour que ce soit comparable.

Ce n’était pas mon point au départ parce que je ne vois pas l’intérêt de ne pas considérer l’ensemble de la réalité de l’emploi, et donc du travail, de la productivité et du coût pour les villes. L’enjeu au départ, c’est la fiscalité.

Il y a une grande diversité d’emplois dans la ville, et il y a probablement une portion non-négligeable d’emplois avec des horaires moins réguliers.

Si on veut spécifiquement comparer un simple emploi de bureau de 9 à 5 dans le public, je vais avancer la théorie que c’est le même nombre d’heures hebdomadaires qu’un emploi de bureau de 9 à 5 dans le privé :stuck_out_tongue: . Mais la réalité est plus complexe que ça.

Aucun des chiffres présentés ici ne peuvent faire cette comparaison spécifique, parce qu’on ne sait pas c’est quoi la moyenne de la semaine à temps plein dans le privé ou le public, et de prendre la peine de séparer les industries de manière pertinente.

Si on élimine des variables d’un côté, faut aussi les éliminer de l’autre bord. Comme la moyenne dans l’administration publique est au dessus de 35h, visiblement il y a des gens qui font plus.

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Non, justement j’ai directement sorti les statistiques de Statcan. Les personnes à temps plein travaillent au Québec pour leur emploi principal un peu moins de 39 heures prévues, public ou privé confondus, selon Statcan. J’ai regardé aussi du côté de l’ISQ ce matin et cela corrobore.Si tu as d’autres chiffres sourcés; je suis friand de les lire. J’ai donc voulu illustrer le biais en affirmant que dans ma sphère professionnelle les 38.8 heures prévues ce n’est pas ce que je connais; en l’opposant aux 35 aux 37.5h que tu affirmais.

Une personne à temps partiel ne sera jamais considérée comme faisant partie de la semaine standard de 35h ou de 4 jours et demi; donc pourquoi les inclure dans notre analyse?

Mon point est que la semaine des heures habituelles d’un employé à temps plein, au Québec, toutes industries confondues, via Statcan ou l’ISQ, c’est loin d’être 35h. C’est 38.8.h selon Statcan pour les employés âgés entre 25 et 54 ans, et 38.3h selon l’ISQ. Tous âges confondus on est à 38.2h selon l’ISQ.

Par conséquent, je persiste, je pense que croire que pour la moyenne des employés à temps plein une semaine de 35h ou de 37.5h est standard et commun, est faux; les données le corroborent; et témoigne également d’un biais; le même genre de biais qui m’amène personnellement à penser que 40h et plus représentent la semaine typique.

De l’ISQ toujours, même catégorie de travailleurs à temps plein, la semaine habituelle de travail est de 38.9h dans le privé et de 36.5h dans le public. On peut aussi comparer par secteur d’activités.

Et encore de l’ISQ, temps partiel et plein confondus, on est à 33.7h dans le public versus 35h dans le privé:

De l’ISQ une nouvelle fois, 18% de la population québécoise travaille à temps partiel.

Bref, on est loin de la fiscalité; mais pas tant de l’économie; toutefois visiblement selon les statistiques de l’ISQ et de Statcan les employés du secteur public travaillent moins que le secteur privé pour les heures habituelles. L’écart est encore plus grand pour les heures réellement travaillées par année.
Est-ce le cas pour l’administration publique de la ville de Montréal? Je ne sais pas. Est-ce que cela indique que les employés municipaux sont moins ou peu productifs? On ne peut pas le déduire. Est-ce qu’il ya trop d’employés municipaux pour le travail à effectuer? On ne peut pas en tirer de conclusion.

Par contre; la ville se targuant d’offrir un horaire de 35h par semaine pour la majorité des postes.; la rémunération des employés municipaux outrepassant largement (40%) leurs égaux au privé; plus d’un quart de ces employés gagnant 6 chiffres et plus se comparent à seulement 16.4% de la population québécoise gagnant plus de 75000$; et la masse salariale de la ville de Montréal représentant environ 30% du budget de la ville (1.9 milliards de dollars, le double du coût de la dette); cela ne me paraît pas complètement hors propos ou loufoque de se questionner sur la gestion de l’emploi et des tâches afin de libérer des sommes. Que ce soit par réorganisation, centralisation, réaffectations, limitations dans les embauches, suppressions d’emploi; je ne sais-je. Néanmoins la question peut être posée en opposition ou en parallèle de la quête de nouveaux deniers au provincial.

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Anecdote personnel peut etre comme vous dites

Le milieu du transport que je connais tres bien, tout le monde travail 40 heures et plus.

Dans la construction la semaine de travail normal est de 40 heures. C’est pas moi qui le dit. C’est sur le site meme de la CCQ.

https://www.ccq.org/fr-CA/loi-r20/conventions-collectives/conventions-collectives/industriel/section-xx

Alors je doute tres fort que dans le privé on travail en majorité moins de 40 heures. C’est sure que si on fait la moyenne de l’année avec les congés feriés on descend en bas de 40 heures par semaine.

On peut rajouter les regimes de retraite genereux a prestation déterminé qui va causer des maux de tetes au finances des villes.

Parce que ma réflexion n’etait pas ce qu’est une semaine standard pour un emploi à temps plein, c’est de savoir si la fonction publique travaille plus ou moins que le domaine privé, et s’il y a une différence à ce niveau. Simplement écarter une grande part des gens qui travaillent me semble avoir un gros angle mort sur la question. Ce sont des travailleurs avec un salaire et une production conséquente. Surtout si cela a une influence sur une moyenne de pratiquement 4h, par exemple. Cependant, c’est peut-être pertinent de prendre ces gens séparément.

Je ne sais pas pourquoi on élimine les jeunes et les plus âgés cependant dans ton analyse. Je peux comprendre de regarder le temps partiel et le temps plein séparément. Il faut quand même regarder comment les deux s’incèrent dans l’organisation de l’entreprise aussi (par exemple, tu peux avoir une grande proportion de temps partiels, ce qui suggère plus d’employés, et cela n’aurait aucune incidence sur le temps de travail des temps plein). Pour l’âge? Si le but est d’analyser la semaine de 35h, alors par définition, s’ils sont à temps plein, il faut que ce soit dans le total.

Mais tu as raison. Comme expliqué, c’est simplement une autre donnée qui illustre une autre réalité. J’ai regardé l’ensemble de l’emploi plutôt que de cibler spécifiquement le temps complet pour un groupe d’âge. Le 35h vient de là, ni plus ni moins, parce que je n’ai pas spécifiquement mentionné que je parlais du temps plein pour les adultes de 25 à 54 ans. Je n’avais pas considéré l’angle. Ce que je dis n’est pas faux ou biaisé, mais c’est peut-être la mauvaise donnée à regarder!

Merci, je n’avais pas vu le lien pour ce tableau avec une division temps plein/partiel, et il apporte beaucoup à la perspective.

Ce sont mes chiffres du début: 33.7 et 35.0, on confirme qu’on la même source!

Il faut rajouter les travailleurs de moins de 25 ans et ceux de plus de 54 ans dans les gens écartés par ta statistique originale. Mine de rien, de 55 à 64, c’est presque 60% des gens qui travaillent encore. Et sous 25 ans, ça concerne de nombreux emplois et jeune avec des emplois exigeant juste un secondaire ou un DEP. J’ai l’ancé un chiffre au hasard sur la part que ça représente, mais c’est définitivement plus de 18%. Et assez significatif pour bouger la moyenne d’un bon morceau quand ils sont comptabilisés.

Personnellement, je crois que ça vaut la peine de s’attarder à l’ensemble des employés. Si le temps partiel passe sous le radar, par exemple, on pourrait voir qu’une industrie précise dépend beaucoup plus de travailleurs à temps partiel.


Je suis d’accord, en fait c’est pour cela que je trouvais plus intéressant de regarder l’industrie Administrations publiques, parce que la définition de StatCan semble plus cibler ce qu’on retrouve au niveau municipal (avec les services d’urgence d’ailleurs). La fonction publique est très large, et par exemple elle compte des employeurs écrasants en nombre comme la santé publique , ou des domaines comme l’éducation. incidemment, deux secteurs avec moins d’heures travaillées…

Moi non plus, mais il y a plusieurs angles aux problèmes. Offrir 35h n’est pas un problème en vase clos. Tant que c’est adapté à la réalité du travail, à l’attrait du poste, aux responsabilités et aux salaires. Beaucoup de professionnels vont rechercher ce rythme de vie d’ailleurs, c’est aussi une réalité. Il faut juste que l’efficacité et que le coût de la main d’oeuvre soit conséquent.

C’est un exercice de comparaison qu’il faut aussi faire avec une vraie grille de performance. Je ne pense pas que StatCan ou l’ISQ ont le degrés de finesse de comparer des postes en bout de ligne.

Le fait que Legault refuse de pérenniser une façon pour les villes de mieux négocier les salaires est de loin un plus gros handicap que quelques heures de temps supplémentaire dans la semaine, à mon avis. C’est un boulet de longue date, et la raison pourquoi on voit aujourd’hui une différence plus massive de rémunération.

La ville a techniquement une politique de remplacer un employé sur deux, mais dans les faits, une mesure simple est plus compliquée en coulisse. Elle dépense plus dans les heures supplémentaires (ce qui devrait faire plaisir à ceux qui n’aiment pas le 35h :stuck_out_tongue: ) ou à utiliser le privé.

Comme indiqué par @Florilege, c’est 35h pour l’ensemble du secteur privé (temps partiel et complet), et 38.9h pour le temps complet.

Oui, c’est la norme du travail pour payer de l’heure supplémentaire. Ça ne dicte pas ce qu’est le temps complet cependant, qui a une plage bien plus large d’heures. Les mêmes normes disent d’ailleurs que ton 60 heures semaines est au dessus de la limite hebdomadaire (dans la plupart des cas). :stuck_out_tongue:

Certaines conventions sont différentes, et vont considérer l’heure supplémentaire comme toutes les heures en dehors des heures normales.

Ce ne sera pas un dossier qui sera rouvert de si tôt à mon avis. Il y avait encore des jugements cette année sur la fameuse loi 15 qui dictait le partage égal des déficits de fonds de retraite. Mais cette loi a effectivement été la rare occasion où le municipal à réussi à économiser sur la rémunération des employés. C’est Québec qui dicte les règles, c’est Québec qui peut régir.

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Je me suis amusé a regarder des offres de travail a temp plein sur jobboom je ne vois presque du 40 heures specifié pour le temps plein quelques fois plus rarement du 37.5 heures. Mais surement pas trop scientifique comme observations.

Question chiffre le 38.9 heures pour le temp plein fait du sens si on prend compte des congés feriés.

Si on combine le temps plein et partiel la aussi ca fait changer les chiffres.

Mais bon je reste sceptique quand certains disent que les heures travaillés sont equivalente au privé versus le public.

Pour ce qui est de mes 60 heures de travail et souvent plus. Ca doit etre pas mal la norme pour ceux qui sont leur propre patron.