Résumé
Montréal en lumière Cinq spectacles sous les projecteurs
PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE
Nuit blanche sur la place des Festivals dans le cadre de Montréal en lumière, en 2024
Si Montréal en lumière – qui se déroule du 27 février au 9 mars – offre une programmation gourmande de grand cru, il offre un menu culturel de haut niveau pour celui qui est à la recherche d’un spectacle à se mettre sous la dent. Voici quelques suggestions de nos journalistes.
Publié à 8 h 00
La Presse
Elliot Maginot
Finir en beauté
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
Elliot Maginot
L’auteur-compositeur-interprète montréalais a lancé il y a un an son quatrième album, I Need to Stay Here, qui flirtait avec la musique racine et distillait une agréable joie de vivre là et maintenant. Il est en tournée depuis… et y mettra un terme lors de sa rentrée montréalaise le 6 mars au Studio TD, en « format big band » pour souligner l’évènement. On devrait donc y retrouver tous les ingrédients qui nous ont fait aimer l’album, une grosse dose d’amour et de bienveillance en plus, et bien sûr cette voix si particulière qui touche au-delà de l’entendement.
Josée Lapointe, La Presse
Le 6 mars au Studio TD
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La Marche de l’empereur
Un festival… d’un seul soir
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Thierry Larose sur scène en juillet dernier
Jeudi et vendredi derniers, Lou-Adriane Cassidy a été, comme de raison, l’étoile incontestée de chacun de ses spectacles-évènements au Théâtre Beanfield. Mais son fidèle allié et guitariste accompagnateur, Thierry Larose, a aussi beaucoup brillé durant chacun de ses brûlants solos. Le résidant de l’île à vingt-cinq sous aura eu un faste février, lui qui assure la direction musicale de La Marche de l’empereur, un « festival d’un soir seulement », réunissant les artistes de Maison Pingouin, la boîte qui voit à sa carrière, tout comme à celles de blesse, Lysandre et P’tit Belliveau. Avec, en plus, la visite des amis Safia Nolin, Lydia Képinski et Robert Robert, impossible de ne pas s’attendre à une soirée impériale.
Dominic Tardif, La Presse
Le 27 février au Club Soda
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Inhaler
Voir le fils de…
PHOTO LEWIS EVANS, FOURNIE PAR POLYDOR
Le groupe Inhaler
« S’il y a une chose à dire au sujet de notre groupe, c’est que nous n’avons pas peur d’être ambitieux », déclarait début février au quotidien britannique The Independent Elijah Hewson, 25 ans, leader de la formation dublinoise Inhaler. Voilà qui lui fait au moins un point commun avec son papa, une des rock stars les plus éhontément ambitieuses des quatre dernières décennies, un monsieur répondant au sobriquet Bono. Open Wide, troisième album paru il y a quelques semaines, voit le réalisateur Kid Harpoon (Harry Styles) tirer le groupe dans une direction plus pop, pour ne pas dire grandiloquente, que jamais, ce qui ne pourrait mieux seoir à la voix messianique du fils de, qui s’y connaît lui aussi en matière de gros refrains.
Dominic Tardif, La Presse
Le 2 mars au MTelus
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Mustafa
Prose en musique
PHOTO PAOLO ROVERSI, TIRÉE DE LA PAGE INSTAGRAM DE L’ARTISTE
Mustafa
Considéré comme l’un des joyaux issus de la scène musicale de Toronto, Mustafa a connu un succès plus large lorsque son mini-album When Smoke Rises s’est rendu jusqu’à la courte liste du prix Polaris. Pourtant, l’auteur-compositeur-interprète signait depuis des années des textes pour The Weeknd, Camila Cabello, les Jonas Brothers, Shawn Mendes et Justin Bieber, prouvant mainte fois son talent d’auteur. Poète dans l’âme (son nom d’artiste était d’ailleurs jusqu’à récemment Mustafa the Poet), le Canadien d’origine soudanaise vient de faire paraître son premier album, le fabuleux Dunya, sur lequel il passe de la pop au R&B, mais trempe surtout dans le folk pour raconter des histoires à saveur engagée… qui prennent une grandeur envoûtante sur scène.
Marissa Groguhé, La Presse
Le 27 février au National
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Milk & Bone
Il y a 10 ans, tout commençait
PHOTO FOURNIE PAR LA MAISON DE DISQUES
Milk & Bone
Le duo montréalais Milk & Bone célèbrera à la Société des arts technologiques le 10e anniversaire de son premier album, Little Mourning. La soirée festive promet un retour dans le temps nostalgique, mais surtout dans l’esprit de la célébration. Alors que les deux autrices-compositrices-interprètes viennent de faire paraître cinq nouvelles pièces avec le mini-album Baby Dreamer, on pourra retrouver sur scène leurs sonorités pop, électro et expérimentales, qu’elles marient si bien, lors de ce spectacle unique.
Marissa Groguhé, La Presse
Le 7 mars à la SAT
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