Espaces piétonniers

we can’t do that cuz GoVerNmEnT oVeReAcH

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Le problème c’est que des speed limiters dans leur conception actuelle (et plus pratique) sert à limiter une vitesse maximale, et pas de différencier entre 50 km/h et 30 km/h. Sauf si on commence à utiliser un système Gps et peut déterminer la présence d’une zone scolaire. Mais là, on embarque dans l’incertitude quant à le coût et même l’effet sur le réseau cellulaire (soudainement des millions de nouvelles connexions). Je suis d’accord avec une limite maximale, qui servira à dissuader la conduite extrêmement vite. Juste parce que ça serait mille fois plus simple et rapide à implanter.

L’infrastructure est presque 100% effective par contre et ne fonctionne pas que sur les complètements fous qui s’en foutent de leurs voitures et de leur vie. y compris ces imbéciles inévitables qui désactiveraient le limiteur de vitesse. Personne ne veut frapper des bollards ou détruire leur véhicule avec des intersections surélevées

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Une nouvelle intéressante de la Californie: traverser n’importe où n’est plus illégal, même sur une rouge. Il y a une exception à le faire dans une situation dangereuse.

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Au Québec,il est permis de traverser entre deux intersections depuis 2018.

Elle note que, depuis 2018, il est permis au Québec de traverser un axe routier entre deux intersections si la voie est libre, sans crainte de recevoir un constat d’infraction. « Le Code de la sécurité routière le permet désormais », dit-elle.

Aussi, le jaywalking est une invention de l’industrie automobile qui voulait + de fluidité…

Not Just Bikes explique l’origine à 14:29

Sa source :
https://marker.medium.com/the-invention-of-jaywalking-afd48f994c05

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Les indicateurs de vitesse sont une excellente façon de responsabiliser les conducteurs. Il y en a plusieurs dans Charlevoix et particulièrement à Baie-Saint-Paul à certains endroits stratégiques, dont l’entrée dans une zone de 50km/h et près des écoles primaires. Ils nous indiquent notre vitesse et nous rendent conscient de devoir ralentir la cas échéant. Quant aux délinquants ils risquent la contravention s’ils n’obtempèrent pas.

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2023, année des piétons?


Photo: Jacques Nadeau, Archives Le Devoir
L’organisme Piétons Québec considère que le gouvernement provincial a un rôle important à jouer pour protéger les piétons.

Jeanne Corriveau
9 janvier 2023
Transports / Urbanisme

L’année 2022 s’étant terminée sur une flambée de décès chez les piétons, l’organisme Piétons Québec espère que 2023 permettra de mettre en place de réelles mesures pour protéger les usagers de la route les plus vulnérables.

Dans les deux dernières semaines avant les Fêtes, Piétons Québec avait dénombré 14 piétons blessés gravement ou happés mortellement. Parmi eux, la jeune Mariia Legenkovska, 7 ans, heurtée par un automobiliste le 13 décembre dernier tandis qu’elle se rendait à l’école dans le quartier Centre-Sud, à Mont­réal. Comme ce décompte se base sur les accidents rapportés par les médias, il est possiblement partiel, souligne Sandrine Cabana-Degani, directrice de Piétons Québec.

Le bilan complet pour 2022 de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) n’est pas encore disponible, mais entre janvier et septembre de l’an dernier, 39 piétons sont décédés au Québec, indiquent les données de l’organisme d’État. Mme Cabana-Degani prévoit un retour à des statistiques s’apparentant à celles d’avant la pandémie. « On était dans une moyenne de 70 piétons décédés par année. Malheureusement, 2022 va probablement rejoindre ces années-là, qui étaient vraiment dramatiques. »

On a un énorme rattrapage à faire parce que nos routes ont été construites pour les autos.

— Sandrine Cabana-Degani

Avant les Fêtes, Piétons Québec avait réclamé une rencontre avec le premier ministre François Legault et la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, afin de discuter de solutions visant à protéger les usagers de la route les plus vulnérables. Dans sa réponse, le bureau du premier ministre s’est montré ouvert à une rencontre entre Piétons Québec et la ministre Guilbault, relate Sandrine Cabana-Degani, qui espère que cette discussion aura lieu sans délai.

Pour des actions en 2023

La directrice de Piétons Québec rappelle que le gouvernement du Québec a un rôle important à jouer pour améliorer la sécurité des piétons. Selon elle, il est grand temps que Québec adopte une véritable politique en matière de sécurité routière. « C’est au gouvernement du Québec que se décident les normes d’aménagement pour le réseau routier. Cela influe grandement sur la marge de manoeuvre des municipalités, qui sont dépendantes de normes qui sont décidées à Québec », souligne Mme Cabana-Degani. À titre d’exemple, elle mentionne les exigences de Québec en matière de largeur de la chaussée, qui a une incidence sur la vitesse de circulation.

Le ministère des Transports a aussi un rôle à jouer sur ses propres routes, ajoute-t-elle. Certaines d’entre elles traversent des coeurs de villages et sont des milieux de vie. Mais, dans certains cas, il n’y a pas de trottoirs, et la vitesse de circulation est élevée, déplore Mme Cabana-Degani.

Elle espère un financement plus soutenu afin que les municipalités et le ministère des Transports puissent mettre à niveau leurs infrastructures de transport et les rendre plus sécuritaires. « On a un énorme rattrapage à faire parce que nos routes ont été construites pour les autos. »

Finalement, le Code de la sécurité routière doit être revu pour mieux protéger les piétons, et les policiers devraient être en mesure de faire appliquer les règles, avance Piétons Québec. « Par exemple, le fait de ne pas respecter un passage piéton est moins pénalisé que le fait de ne pas payer un péage routier. Il y a des choses comme ça, dans le Code de la sécurité routière, qui sont un peu absurdes. »

Sandrine Cabana-Degani reconnaît que les attentes de son organisme sont élevées, mais elle souligne que le décès de Mariia Legenkovska a entraîné une « prise de conscience populaire ». « Les gens ont été très touchés par le décès de Mariia dans Ville-Marie. Pour eux, il était inacceptable qu’on laisse ce genre de décès évitable arriver. Je pense que le gouvernement doit prendre conscience de ce mouvement […] et agir. » Elle espère donc que 2023 sera l’année « du passage à l’action ».

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Je souhaite vraiment que ‘‘le piéton’’ sera au cœur des aménagements urbains dans les années à venir. La voiture a eu sa longue période de grâce et a pris trop d’espace surtout en ville. Le vélo prend sa place de plus en plus depuis une dizaine d’année et c’est une bonne chose. Mais là c’est au tour des piétons d’être favorisés. Élargissement des trottoirs, création de place publique, piétonnisation de rues etc…

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Annonce ce matin

Montréal sécurisera les pourtours d’une cinquantaine d’écoles et de garderies en 2023


Plusieurs passants se sont recueillis autour du lieu de l’accident où Mariia Legenkovska a perdu la vie.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Radio-Canada
Publié à 7 h 03

Près d’un mois après le décès d’une jeune écolière ukrainienne écrasée sur le chemin de l’école, la Ville de Montréal annonce la sécurisation de 50 lieux fréquentés par des enfants dans 13 arrondissements.

Une fois réalisés, ces projets feront en sorte que plus de 15 000 élèves seront plus en sécurité lors de leurs déplacements aux abords de leur école, indique l’administration Plante dans un communiqué de presse publié mardi matin.

Un second appel de projets sera aussi lancé avant la fin de l’année pour sécuriser cette fois les abords de lieux fréquentés par les aînés.

L’apaisement de la circulation autour des écoles, des garderies et de deux parcs (voir la liste plus bas) consiste en un éventail d’actions qui peuvent être prises comme élargir des trottoirs, créer des saillies pour raccourcir la distance de rue à traverser, installer des dos d’âne, des feux pour piétons à décompte numérique ou ajouter des refuges en béton au milieu d’une large avenue.

« Faire en sorte que toutes et tous puissent se déplacer sécuritairement dans nos rues est une grande priorité de notre administration. Cette année, nous voulons en faire plus et aller plus vite. »

— Une citation de Sophie Mauzerolle, élue responsable du transport et de la mobilité à la Ville de Montréal

Depuis son lancement en 2020, le Programme de sécurisation aux abords des écoles (PSAE) a permis de sécuriser les abords de 73 écoles pour plus de 40 000 élèves. Il y a un an, le programme a été élargi pour inclure les garderies, les résidences pour aînés et les parcs.

Si le nombre de blessés graves dus à des collisions a diminué de moitié depuis 10 ans dans les rues de Montréal, le nombre de décès, lui, n’a pas diminué. On en compte environ 28 par an, dont les deux tiers sont des piétons et majoritairement des aînés.

« En ayant doublé notre budget dédié à la sécurisation des déplacements, nous sommes déterminés à accélérer la transformation de nos milieux de vie partout à Montréal. »

— Une citation de Valérie Plante, mairesse de Montréal

Un coup d’œil au programme d’investissement permet de constater qu’en 2021, la Ville avait effectivement budgété 10 millions par an pour la mise en œuvre de mesures de sécurisation dans le cadre de sa Vision Zéro (blessés graves et accidents). Toutefois, entre 2022 et 2031, ce ne sont plus que 5 millions par an en moyenne qui sont prévus.

Lors du décès de la jeune ukrainienne de 7 ans dans l’arrondissement de Ville-Marie, des résidents avaient dénoncé la lenteur des changements. Le parti d’opposition Ensemble Montréal avait de son côté souligné qu’il demande depuis plusieurs années l’ajout plus conséquent de brigadiers scolaires.

Selon une chercheuse de l’INRS interrogée par Radio-Canada en décembre dernier, il est important aussi que les automobilistes se responsabilisent.

Un avis partagé par l’élue responsable du transport et de la mobilité à la Ville. Nous devons toutes et tous, collectivement, faire partie de la solution et adapter nos comportements sur la route pour protéger les plus vulnérables, a rappelé Mme Mauzerolle mardi.

Avec les informations de Jacaudrey Charbonneau

Lieux sécurisés par arrondissement

Ahuntsic-Cartierville
École Atelier
École Fernand-Séguin
École Our Lady of Pompei
École Saint-Isaac-Jogues
École Sainte-Odile
École Sainte-Odile - Annexe

Côte-des-Neiges - Notre-Dame-de-Grâce
École Félix Leclerc Préscolaire primaire
École primaire Judith-Jasmin
École Primaire Willingdon Elementary School Senior Campus
École Sainte-Catherine-de-Sienne

Le Plateau-Mont-Royal
Parc La Fontaine

Le Sud-Ouest
École Cœur-Immaculé-de-Marie
École Charles-Lemoyne
École Dollard-des-Ormeaux
École Honoré-Mercier
École Jeanne LeBer
École Saint-Zotique
Garderie Saint-Jean Bosco
Westmount Park Elementary School

Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
École Guillaume-Couture
École primaire Edward Murphy

Montréal-Nord
École de la Fraternité
École Jean-Nicolet
École Jean-Nicolet-Annexe

Pierrefonds-Roxboro
École Harfang-des-Neiges

Rivière-des-Prairies - Pointe-aux-Trembles
École Fernand-Gauthier
École Notre-Dame-de-Fatima
Parc Don-Bosco

Saint-Laurent
École Parkdale

Saint-Léonard
CPE L’Escargot
CPE Pied à Pied
École Antoine-de-Saint-Exupéry et annexes
École Laurier-Macdonald

Verdun
École Notre-Dame-de-la-Paix
École Riverview
École secondaire Monseigneur-Richard (ESMR)

Ville-Marie
École Garneau
École Saint-Anselme
École Champlain
École Jean-Baptiste-Meilleur
École Marguerite-Bourgeoys
École Pierre-Dupuy
Priory School
Académie Michèle-Provost
École FACE
Trafalgar School for Girls
Collège Ville-Marie
The Sacred Heart School of Montreal

Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension
École Bienville
École Gadbois et Colibris

Le communiqué

La Ville de Montréal prévoit sécuriser les abords de 50 lieux fréquentés par des enfants en 2023

10 janvier 2023

Montréal, le 10 janvier 2023 - Soucieuse d’assurer la sécurité des usagères et des usagers de la route, particulièrement les plus vulnérables, la Ville de Montréal poursuit le déploiement de son Programme de sécurisation aux abords des écoles (PSAÉ). Au cours de 2023, les environs de 50 établissements fréquentés par les enfants, dont des écoles et des garderies ainsi que deux parcs, seront sécurisés. La Ville prévoit aussi lancer un deuxième appel à projets avant la fin de l’année, cette fois pour sécuriser les abords des lieux fréquentés par les personnes aînées.

Au total, 42 projets ont été retenus dans 13 arrondissements à la suite du plus récent appel à projets. Une fois réalisés, ces projets feront en sorte que plus de 15 000 élèves seront plus en sécurité lors de leurs déplacements aux abords de leur école.

« Les jeunes qui se rendent à l’école, au parc ou à la garderie avec leurs parents doivent pouvoir le faire en toute sécurité et sans crainte. Améliorer la sécurité aux abords des établissements fréquentés par les tout-petits et des piétons vulnérables est une priorité pour notre administration et nous n’hésitons pas à accélérer la cadence. En ayant doublé notre budget dédié à la sécurisation des déplacements, nous sommes déterminés à accélérer la transformation de nos milieux de vie partout à Montréal », a expliqué la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

« Nous débutons l’année 2023 sous le signe de la sécurité routière. Faire en sorte que toutes et tous puissent se déplacer sécuritairement dans nos rues est une grande priorité de notre administration. Cette année, nous voulons en faire plus et aller plus vite. Cette première annonce arrive donc à point et permettra aux petits comme aux grands de se déplacer en toute sécurité. J’aimerais également prendre cette occasion pour rappeler que nous devons toutes et tous, collectivement, faire partie de la solution et adapter nos comportements sur la route pour protéger les plus vulnérables. De notre côté, nous allons poursuivre le travail pour transformer notre ville afin qu’elle soit plus sécuritaire pour toutes et tous », a déclaré Sophie Mauzerolle, responsable du transport et de la mobilité au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal.

Rappelons que le PSAÉ a pour objectif d’accélérer la sécurisation aux abords des écoles primaires et secondaires, de même que d’autres lieux fréquentés par les enfants, tels que les parcs. Cela se traduit par des mesures d’apaisement de la circulation, mais aussi de sécurisation de la traversée de la rue, comme l’aménagement d’avancées de trottoir et de passages piétons surélevés. Financé par la Ville centre, le programme permet aux 19 arrondissements, qui connaissent le mieux leur territoire, de proposer des projets et, lorsqu’ils sont retenus, de procéder aux travaux.

Depuis son lancement en 2020, le PSAÉ a permis de sécuriser les abords de 73 écoles, touchant ainsi plus de 40 000 élèves. Rappelons qu’en mars 2022, la Ville a élargi le programme initial pour y inclure d’autres lieux, tels que des garderies, des résidences pour personnes aînées et des parcs.

Voir ci-bas la liste complète des projets retenus (fiche technique).

Rappelons que l’objectif de Vision Zéro, à laquelle la Ville de Montréal adhère depuis 2016, est d’atteindre un bilan de zéro mort et blessé grave sur son réseau d’ici 2040.

Fiche technique
Programme de sécurisation aux abords des écoles

Le programme de sécurisation aux abords des écoles (PSAÉ) a pour objectif d’accélérer les interventions de sécurisation aux abords des lieux fréquentés par les enfants comme les écoles primaires, secondaires, les parcs et CPé de la Ville de Montréal. Ce programme, financé par la ville-centre, permet aux 19 arrondissements de réaliser des aménagements sur leur territoire. Ces derniers ont une connaissance fine de leur territoire et sont les mieux placés pour accélérer la mise en œuvre d’interventions adaptées aux réalités du milieu. Le programme contribue ainsi à faire de Montréal une ville qui encourage les déplacements actifs des jeunes vers l’école, la garderie ou le parc par des aménagements sécuritaires.

L’objectif du programme est d’encourager les jeunes à se déplacer à pied ou à vélo en améliorant la sécurité aux abords des lieux qu’ils fréquentent par des interventions physiques complémentaires à celles menées par d’autres partenaires (brigadiers scolaires, campagnes de sensibilisation, trottibus, cyclistes avertis, contrôle routier, etc.).

La nature des interventions financées est variée: saillies de trottoirs (végétalisées, aux intersections et à mi-îlot), dos d’âne, intersections surélevées, passages piétons à mi-îlot, passages piétons surélevés, refuges piétons, mesures pour assurer un dégagement de 5 m aux intersections, réalignement d’intersections, débarcadères, rétrécissement de la chaussée, placettes, bandes végétalisées et plantation d’arbres, fermetures de terre-pleins centraux, nouveaux trottoirs et élargissement de trottoirs existants, modifications à la signalisation, ajout d’afficheurs de vitesse, ajouts de feux de circulation, ajouts de phases exclusives piétonnes et cyclistes aux feux de circulation existants, ajouts de balises au centre de la chaussée, etc.

Depuis sa mise en place, le PSAÉ a permis de sécuriser les abords de 73 écoles, touchant plus de 40 000 élèves.

Voici la liste des lieux qui doivent être sécurisés en 2023:

Ahuntsic-Cartierville

  • École Atelier
  • École Fernand-Séguin
  • École Our Lady of Pompei
  • École Saint-Isaac-Jogues
  • École Sainte-Odile
  • École Sainte-Odile - Annexe

Côte-des-Neiges - Notre-Dame-de-Grâce

  • École Félix Leclerc Préscolaire primaire
  • École primaire Judith-Jasmin
  • École Primaire Willingdon Elementary School Senior Campus
  • École Sainte-Catherine-de-Sienne

Le Plateau-Mont-Royal

  • Parc La Fontaine

Le Sud-Ouest

  • École Cœur-Immaculé-de-Marie
  • École Charles-Lemoyne
  • École Dollard-des-Ormeaux
  • École Honoré-Mercier
  • École Jeanne LeBer
  • École Saint-Zotique
  • Garderie Saint-Jean Bosco
  • Westmount Park Elementary School

Mercier–Hochelaga-Maisonneuve

  • École Guillaume-Couture
  • École primaire Edward Murphy

Montréal-Nord

  • École de la Fraternité
  • Jean-Nicolet
  • Jean-Nicolet-Annexe

Pierrefonds-Roxboro

  • École Harfang-des-Neiges

Rivière-des-Prairies - Pointe-aux-Trembles

  • École Fernand-Gauthier
  • École Notre-Dame-de-Fatima
  • Parc Don-Bosco

Saint-Laurent

  • École Parkdale

Saint-Léonard

  • CPE L’Escargot
  • CPE Pied à Pied
  • École Antoine-de-Saint-Exupéry et annexes
  • École Laurier-Macdonald

Verdun

  • École Notre-Dame-de-la-Paix
  • École Riverview
  • École secondaire Monseigneur-Richard (ESMR)

Ville-Marie

  • École Garneau
  • École Saint-Anselme
  • École Champlain
  • École Jean-Baptiste-Meilleur
  • École Marguerite-Bourgeoys
  • École Pierre-Dupuy
  • Priory School
  • Académie Michèle-Provost
  • École FACE
  • Trafalgar School for girl
  • College Ville-Marie
  • The sacred Heart School of Mtl

Villeray - Saint-Michel - Parc-Extension

  • École Bienville
  • École Gadbois et Colibris

https://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=34804

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Sécurité des piétons Montréal annonce une série de mesures autour d’écoles et de garderies

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Dans l’annonce de mardi, la mairesse de Montréal Valérie Plante signale que la Ville a doublé son budget dédié à la sécurisation des déplacements.

(Montréal) La Ville de Montréal annonce mardi qu’au cours de l’année 2023, les environs de 50 établissements fréquentés par les enfants, dont des écoles et des garderies ainsi que deux parcs, seront sécurisés.

Publié à 7h45

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La Presse Canadienne

Une deuxième initiative sera annoncée plus tard dans l’année, cette fois pour sécuriser les abords des lieux fréquentés par les personnes aînées.

La Ville de Montréal précise que 42 projets qui ont été retenus dans 13 arrondissements. Le Programme de sécurisation aux abords des écoles (PSAÉ) fera en sorte que plus de 15 000 élèves seront plus en sécurité lors de leurs déplacements aux abords de leur école, selon la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

Dans l’annonce de mardi, la mairesse Plante signale que la Ville a doublé son budget dédié à la sécurisation des déplacements.

Les interventions du PSAÉ comprennent notamment des saillies de trottoirs, des dos d’âne, des intersections surélevées, des passages piétons à mi-îlot et d’autres surélevés, des refuges pour piétons, des réalignements d’intersections, des modifications à la signalisation de même que l’ajout d’afficheurs de vitesse et de feux de circulation.

L’annonce de la Ville survient environ un mois après qu’une fillette de sept ans ait été happée mortellement par un véhicule sur la rue Parthenais, dans le quartier Sainte-Marie. Le conducteur du véhicule ne s’est pas arrêté ; il s’est rapporté à la police quelques heures plus tard et a été remis en liberté provisoire en attendant la suite des procédures criminelles entamées contre lui.

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Sécurisation des zones scolaires | « Ça ne doit plus se reproduire »


PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Des élèves ont pris part à la marche, le long de la rue de Rouen, qui reprenait le trajet emprunté par Mariia Legenkovska le matin du 13 décembre.

Choqués par la mort de la petite Mariia Legenkovska, 7 ans, tuée par un chauffard dans une zone scolaire de Montréal le mois dernier, des dizaines de parents et d’enfants ont marché mardi pour demander aux élus de s’attaquer aux dangers causés par les déplacements motorisés. Déjà, la Ville promet d’« accélérer la cadence ».

Publié à 11h21 Mis à jour à 11h48
NICOLAS BÉRUBÉ
HENRI OUELLETTE-VÉZINA
LA PRESSE

« Un tel évènement tragique ne doit plus se reproduire, dans notre quartier ou ailleurs », a dit Chris McCray, un résidant qui a cofondé avec des voisins le Collectif apaisement pour Sainte-Marie.

Parmi les solutions proposées, il note qu’il est urgent d’apaiser le débit de véhicules motorisés du quartier en faisant des sens uniques, ce qui mettrait fin aux déplacements de transit dans des rues résidentielles. Des bollards, des dos d’âne et des avancées de trottoirs joueraient ensuite le rôle de réduire la vitesse des automobilistes dans ce quartier, qui compte l’une des plus hautes densités de population en Amérique du Nord, avec 5397 habitants par kilomètre carré.

« Il faut plus que du marquage au sol. Il faut plus que des panneaux », a-t-il dit. Le quartier compte deux écoles secondaires, cinq écoles primaires, en plus d’une vingtaine de points de service à la petite enfance.

Des élèves ont pris part à la marche, le long de la rue de Rouen, qui reprenait le trajet emprunté par Mariia Legenkovska le matin du 13 décembre. La jeune réfugiée ukrainienne se rendait à l’école Jean-Baptiste-Meilleur avec son frère et sa sœur quand elle a été happée à mort par le conducteur d’un VUS. Ce dernier a pris la fuite, pour ensuite se livrer aux autorités.

Mardi, des parents ont fait part de leur inquiétude vis-à-vis du « transit sauvage » dans leur quartier, situation qui forme un contraste avec l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, qui a installé de nombreux sens uniques, saillies de trottoirs et dos d’âne.

La Ville promet d’accélérer

Montréal a de son côté annoncé mardi qu’au cours de l’année 2023, les environs de 50 établissements fréquentés par les enfants, dont des écoles et des garderies ainsi que deux parcs, seront sécurisés. Une cinquantaine d’écoles avaient déjà été sécurisées dans les trois dernières années, mais la Ville veut maintenant « accélérer la cadence ».

« Il y a vraiment des enjeux en matière de sécurité routière. C’est important de s’y attaquer. […] Ce qu’on voit, c’est vraiment une épidémie de collisions en ce moment. Il y a peut-être un tour de roue de plus à donner », a reconnu la responsable de la mobilité au comité exécutif, Sophie Mauzerolle.

La sécurisation d’une intersection permet d’y ajouter des dos d’âne, des feux à décompte piéton, des intersections surélevées, des saillies de trottoirs, ou encore d’élargir ces derniers. Des pistes cyclables peuvent également être aménagées.

Un appel à projets a déjà été lancé auprès des arrondissements, qui auront un an pour mettre en place les aménagements. Jusqu’ici, 42 projets ont déjà été retenus dans 13 arrondissements, touchant environ 15 000 élèves. « Ce qu’on entend des citoyens, c’est qu’il faut aller plus fort et plus vite. Il y a un autre appel à projets qui s’en vient. On va pouvoir vraiment augmenter la cadence », a insisté Mme Mauzerolle.

Un programme de sécurisation des intersections situées près des établissements pour aînés – qui sont « surreprésentés » dans les statistiques de collisions – doit aussi voir le jour cette année.

Des limites de vitesse peu respectées

Une observation au radar réalisée par La Presse le mois dernier devant l’école Jean-Baptiste-Meilleur avait révélé qu’essentiellement aucun automobiliste ne respectait la limite de 30 km/h dans cette zone scolaire, avec des pointes à plus de 60 km/h enregistrées régulièrement dans la rue Fullum, une rue en pente dépourvue de mesures d’apaisement de la vitesse comme des dos d’âne ou un radar photo.

« Dans Ville-Marie, c’est la fluidité des transports qui est reine, et les piétons, les enfants, ils n’ont qu’un petit bout de trottoir, et encore », raconte Roselyne Escarras, qui habite le quartier depuis plusieurs années.

Mme Escarras note que des citoyens demandent depuis des années à l’équipe de l’arrondissement d’apaiser la circulation, demandes qui n’aboutissent pas à des changements concrets autour de chez elle. « L’intersection D’Iberville et de Rouen, c’est un mouroir. Il faut constamment être avec les enfants, car on ne sait jamais si les automobilistes vont s’arrêter au feu rouge. »

Lany-Jade Mondou, mère d’un garçon de 12 ans, dit angoisser tous les matins lorsque ce dernier fait le trajet vers l’école. « On enseigne à nos enfants à respecter les feux piétons, les feux de circulation. Mais qu’est-ce qui arrive si un automobiliste pressé ne s’arrête pas à temps ? C’est un coin tellement dangereux ici. Les gens roulent beaucoup trop vite. Ce n’est pas une fois de temps en temps, c’est tous les jours. »

Hugues Lévesque, brigadier à l’angle de la rue Sherbrooke et de l’avenue De Lorimier, dit avoir été tellement affecté par la mort de la petite Mariia qu’il est parti en arrêt de maladie quelques jours après le drame. « Je traversais un matin avec un petit garçon et un automobiliste nous a presque rentré dedans. Il s’est arrêté au dernier millimètre. J’ai dit : ‟Non, j’ai besoin d’un break.” Tu as la vie des enfants comme responsabilité en arrivant le matin. Les automobilistes, eux, ne pensent pas à ça. »

EN SAVOIR PLUS

1 135
Une pétition lancée par des citoyens de Ville-Marie demande aux élus de mettre en place des aménagements d’apaisement de la circulation afin de « diminuer la vitesse réelle » des automobilistes et de « réduire le débit de circulation et décourager la circulation de transit » dans les rues résidentielles, notamment. La pétition avait récolé 1135 signatures en date de mardi. Une rencontre avec des citoyens du quartier et Valérie Plante est prévue ce jeudi.

SOURCE : PÉTITION PUBLIÉE SUR CHANGE. ORG

158 millions
La Ville affirme être « proactive », en ayant doublé le budget de Vision zéro, qui atteint 158 millions d’ici 2032. Les budgets consacrés à l’aménagement des rues ont aussi été « substantiellement augmentés ». Montréal implore toutefois Québec et Ottawa d’investir davantage dans la sécurisation des rues.

SOURCE : VILLE DE MONTRÉAL

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Il faudra attendre l’enquête, mais pour l’instant je ne sais pas trop quoi penser du qualificatif “chauffard” pour Garcia. Ça semble beaucoup cadrer les comportements du conducteur comme exceptionnels, alors que les accidents légers et les accidents manqués s’observent bien trop souvent; tous ces chauffards, ces malotrus, c’est nous. À la suite de la tragédie, plusieurs intervenants et commentateurs ont mit l’importance de la responsabilité individuelle (sinon celle de la Ville) lorsqu’on est au volant, alors que persiste une sorte de dissonance cognitive collective et très peu de gens sont prêt à reconnaitre leurs propres fautes comme automobilistes; difficile d’espérer un changement à ce niveau.

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Reportage au Téjournal 18h

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Malheureux accident. :stop_sign:

Une brigadière happée par une automobiliste dans le nord de Montréal


PHOTO FRANCOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE | Transportée à l’hôpital après les faits, la brigadière ayant été happée par une automobiliste a subi des blessures légères qui ne mettent toutefois pas sa vie en danger.

Une brigadière a été happée par une automobiliste en fin d’après-midi, mardi, dans le nord de Montréal. Aucune infraction criminelle ne serait toutefois en cause selon les autorités, qui parlent plutôt d’un « malheureux accident ». L’évènement relance toutefois les débats sur les dangers en matière de sécurité routière dans la métropole.

11 janvier 2023 | Publié à 13h54 | HENRI OUELLETTE-VÉZINA | LA PRESSE

Les faits se sont produits vers 16 h, mardi. Au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), le porte-parole Raphaël Bergeron affirme que la brigadière a été happée par une automobiliste alors que celle-ci circulait en direction ouest sur la rue Prieur et qu’elle aurait effectué un virage à droite, vers le nord, sur l’avenue Papineau.

« Simultanément, la brigadière revenait à son coin de rue, après avoir probablement fait traverser des gens. Elle aussi faisait face à son feu vert, tout comme l’automobiliste. C’est là qu’il y aurait alors eu collision. La conductrice s’est automatiquement immobilisée et a contacté le 911 elle-même », explique M. Bergeron.

Ce dernier parle d’un « concours de circonstances » et d’un « malheureux accident », en confirmant qu’aucune infraction criminelle n’a été décelée par les enquêteurs, qui ont récolté les témoignages sur place après la collision. Transportée à l’hôpital après les faits, la brigadière a subi des blessures légères qui ne mettent toutefois pas sa vie en danger.

L’intersection en question, située à la limite de la frontière entre Montréal-Nord et Ahuntsic-Cartierville, est composée de deux voies en alternance sur la rue Prieur et six voies en alternance sur l’avenue Papineau. Une piste cyclable, implantée au cours de la dernière année, se trouve aussi sur la rue Prieur dans les deux sens.

Réflexions en cours

Interpellée au sujet de la pénurie de brigadiers et des dangers associés à leur métier, la responsable de la mobilité au comité exécutif de Montréal, Sophie Mauzerolle, avait ouvert la porte en début de semaine à de nouvelles mesures. « Dans les dernières années, on a déjà augmenté les budgets pour les brigadiers scolaires, ce qui était une première depuis de nombreuses années. Mais s’il y a des ressources supplémentaires à donner, on le fera », a-t-elle dit.

Selon Mme Mauzerolle, la Ville « réfléchit » actuellement à la possibilité de mobiliser d’autres acteurs autour des corridors scolaires, dont l’Agence de la mobilité durable (AMD), dont le rôle a été appelé à grandir depuis quelques mois déjà.

« Toutes les options sont sur la table et on va regarder ça dans les prochaines semaines », a insisté la responsable, évoquant « d’autres annonces à venir » à ce sujet dans les prochaines semaines.

« Il y a plusieurs stratégies. C’est sûr que les parents et les communautés scolaires peuvent interpeller leurs postes de quartier, on le fait nous aussi parce qu’on a quand même une certaine expertise de notre territoire, donc on soumet certaines demandes au SPVM. Eux ont une grille de critères pour s’assurer de mettre les brigadiers aux meilleurs endroits en fonction des corridors scolaires, donc ils respectent une grille d’analyse », a également détaillé Mme Mauzerolle.

Au SPVM, on précise par ailleurs qu’une campagne de recrutement est en cours pour trouver des brigadiers. « À l’heure actuelle, la vaste majorité des postes à temps plein sont pourvus et des postes surnuméraires demeurent vacants », explique un porte-parole du service de police, dans une réponse envoyée par courriel à la suite des questions de La Presse.

« Comme dans plusieurs autres secteurs de l’économie, la pénurie de main-d’œuvre se fait sentir. Sans compter que l’emploi de brigadier vient notamment avec un horaire atypique, soit une journée de travail coupée, qui suit les déplacements des enfants le matin, le midi et l’après-midi », ajoute-t-il.

Avec Isabelle Ducas, La Presse

EN SAVOIR PLUS

  • 543
    L’île de Montréal compte actuellement 543 traverses avec brigadier. En l’absence d’un brigadier, s’il ne peut être remplacé par un collègue surnuméraire, c’est un policier ou un cadet qui prend la relève.
    VILLE DE MONTRÉAL

Le comportement de certains automobilistes…

https://twitter.com/PhilMercure/status/1613523679362830336

Piétons Québec réclame une stratégie gouvernementale de sécurité routière


Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec
PHOTO : RADIO-CANADA

Radio-Canada
Publié hier à 13 h 26

« Les décès de piétons sont des décès évitables […], n’attendons pas pour agir. » C’est en ces termes que des groupes de la société civile représentant les usagers de la route, dont Piétons Québec, se sont adressés mercredi au premier ministre du Québec pour demander une stratégie de sécurité routière.

Rappelant l’indignation populaire après « l’hécatombe chez les piétons survenue avant la période des fêtes », la directrice générale de Piétons Québec, Sandrine Cabana-Degani, a déclaré que « Québec ne peut plus se permettre de continuer à ignorer le problème […] Québec doit prendre conscience que la sécurité routière est un enjeu national et doit prendre ses responsabilités ».

« Nous demandons ce matin au gouvernement et au premier ministre d’adopter une stratégie gouvernementale de sécurité routière sans délai. »

— Une citation de Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec

« Les décès de piétons sont des décès évitables. Ils sont le résultat de notre inertie et de notre déresponsabilisation collective en sécurité routière », a jouté Sandrine Cabana-Degani.

Elle a également rappelé qu’en 2018, le gouvernement s’était engagé à mettre en œuvre une telle stratégie dans le cadre de sa politique de mobilité durable.


Un piéton a été happé à Arvida.
PHOTO : RADIO-CANADA / PRISCILLA PLAMONDON-LALANCETTE

Cette stratégie était basée sur l’approche vision zéro collision grave ou mortelle. « Cinq ans plus tard, elle se fait toujours attendre », s’est désolée Mme Cabana-Degani.

« Les piétons ne sont pas les seuls à payer les frais de l’insécurité routière », a martelé la directrice générale de Piétons Québec. « Au cours des cinq dernières années, ce sont plus de 1732 personnes qui ont perdu la vie sur nos routes. »

Pour elle, « seule la mise en œuvre d’une stratégie gouvernementale de sécurité routière basée sur l’approche vision zéro collision grave et mortelle, une approche reconnue internationalement, permettra de prévenir de telles tragédies dans les 10 ou 15 prochaines années ».

Avec la même stratégie, la Suède a réussi à réduire son taux de décès sur les routes à 2,4 pour 100 000 habitants. Avec un taux similaire, au cours des 5 dernières années, 745 décès auraient pu être évités au Québec, soit 149 vies épargnées par année.

En 2021 seulement, 174 décès auraient pu être évités, soit la moitié des décès de l’année, explique Piéton Québec.

En mode solution

« Nous connaissons les solutions et nous sommes prêts à travailler avec le gouvernement pour les mettre en œuvre », a insisté la directrice générale de Piéton Québec.

La stratégie réclamée peut se décliner sous forme d’une instance permettant de concerter les différents acteurs au cœur de la prévention en sécurité routière dans la mise en œuvre d’actions visant à « assurer des vitesses sécuritaires, des rues sécuritaires, des comportements sécuritaires et des véhicules sécuritaires ».


Un panneau indicateur affichant une limite de vitesse de 30 km/h.
PHOTO : RADIO-CANADA

Cela passe également par « une révision des normes d’aménagement du réseau routier pour que celles-ci soient mieux adaptées aux milieux urbanisés, qu’elles favorisent des comportements et des vitesses compatibles avec une cohabitation sécuritaire des usagers de la route, ainsi que des déplacements actifs sécuritaires et conviviaux ».

Il est question d’un changement de culture permettant de prioriser la sécurité de tous les usagers, notamment celle des usagers vulnérables.

Des investissements et une révision du Code de la sécurité routière sont aussi parmi les actions préconisées pour favoriser des comportements sécuritaires, ciblant particulièrement les infractions les plus dangereuses pour les usagers vulnérables.


Sécurité des piétons | Une coalition dénonce l’« inertie » de Québec


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Selon le bilan routier partiel de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) pour 2022, 39 piétons étaient morts dans un accident en date du mois de septembre, une augmentation de 14,7 % par rapport à l’ensemble de l’année 2021.

(Montréal) Interpellée par la multiplication des morts et des blessés graves chez les piétons au Québec, une coalition représentant des automobilistes, des usagers du transport en commun, des cyclistes et des piétons demande au gouvernement Legault de mettre sur pied une stratégie gouvernementale de sécurité routière.

Mis à jour hier à 14h10
Nicolas Bérubé
LA PRESSE

« À Montréal, Laval, Matane, Saint-Basile-le-Grand, Gatineau, dix personnes ont perdu la vie et dix autres ont vu leur vie changée à jamais depuis le début de décembre alors qu’elles marchaient, tout simplement », a dit Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec.

Parmi les victimes, la moitié avait plus de 60 ans, a-t-elle noté. « Ces décès sont évitables. Ils sont le résultat de notre inertie et de notre déresponsabilisation collective en matière de sécurité routière. »


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec

Elle demande au gouvernement et au premier ministre d’adopter une stratégie de sécurité routière, stratégie que le gouvernement s’était engagé à adopter en 2018 lors du dépôt de sa politique de mobilité durable.

« Cinq ans plus tard, cet engagement se fait toujours attendre », a-t-elle dit.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Nicolas Ryan, directeur des affaires publiques chez CAA-Québec

Nicolas Ryan, directeur des affaires publiques chez CAA-Québec, note qu’il est urgent pour le gouvernement du Québec de s’attaquer au problème de la sécurité des usagers de la route les plus vulnérables.

« Tous les représentants de tous les types de transports réclament aujourd’hui une stratégie de sécurité routière provinciale. Il faut tenir compte de tous les usagers de la route pour améliorer le bilan routier, et ce, partout au Québec. »

La coalition sollicite une rencontre avec la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, et avec le premier ministre, François Legault.

Concrètement, le groupe réclame notamment une refonte des normes du ministère des Transports, normes qui servent de guide pour les ingénieurs en transport des municipalités à travers le Québec.

Le gouvernement provincial a un impact immense sur la façon dont est aménagé le réseau routier, et s’il tient compte des usagers les plus vulnérables, comme les aînés et les enfants.

— Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec

Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville, a dit que les évènements des dernières semaines, après la mort de la jeune Mariia Legenkovska, tuée par le conducteur d’un VUS alors qu’elle était sur le chemin de l’école le mois dernier à Montréal, ont choqué la population.

« On sent un éveil. Les gens sont tannés. Il y a eu des manifestations spontanées à Montréal et à Québec. On est prêts, et le gouvernement en principe est prêt lui aussi, depuis 2018. Malheureusement, rien n’a été fait », a-t-il dit.

« Plus loin, plus vite »

En entrevue avec La Presse, la Dre Mylène Drouin, directrice régionale de santé publique pour la région de Montréal, a aussi dit appuyer l’idée d’une stratégie gouvernementale de sécurité routière.

« Une telle stratégie gouvernementale permettrait d’aller plus vite, plus loin, dit-elle. Les leviers municipaux ne permettent pas d’agir partout. Par exemple, les grandes artères sont de juridiction provinciale. »

La Dre Drouin note que de nombreuses mesures d’apaisement de la circulation ont déjà porté leurs fruits, notamment l’implantation du Réseau express vélo (REV) dans la rue Saint-Denis, qui était auparavant entièrement dédiée aux déplacements motorisés.

« Là où on a le plus de gains, c’est quand on travaille sur les aménagements. Ils peuvent nous aider à réduire les volumes de circulation. Je salue le fait que la Ville de Montréal veut sécuriser là où il y a des usagers les plus vulnérables, mais on devrait l’étendre aussi à nos grandes artères, dans une vision beaucoup plus globale. »

L’accès aux transports actifs et collectifs a des impacts positifs profonds dans une population, dit-elle. « Quand on passe de l’auto au transport en commun, on marche en moyenne 20 minutes par jour. On se rapproche de la recommandation pour l’activité, en plus d’agir sur le bruit, la pollution de l’air, les émissions de gaz à effet de serre, et en plus on fait des quartiers sécuritaires pour tous. »

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Je dirais que le délit de fuite à lui seul lui vaut ce titre. Après, je m’attends à ce qu’on confirme qu’il était en excès de vitesse en zone scolaire, et qu’il se doit donc de partager le blâme avec la ville et Québec pour le décès de cette enfant.

Mon point est que ces comportements ne sont pas hors de l’ordinaire et qu’on ne les reconnait pas toujours dans notre propre conduite. On l’observe dans les réactions à l’évènement; l’ignominie du délit de fuite causant la mort d’une enfant est une excuse pour éviter d’avoir une réflexion sur ces propres habitudes au volant.

À Baie-Saint-Paul nous avons de nouveaux clignotements lumineux qui augmentent grandement la visibilité des traverses piétons. Sur mon parcours de plusieurs quadrilatères vers l’épicerie je ne traverse dorénavant plus qu’à cet endroit, même s’il y a encore de rares automobilistes qui ne les respectent pas.


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À Brossard, il y a la même chose. Mais elle sont semble rarement utilisé par les piétons.
Ici devant une école, juste le fait que le poteau est 3-4 m plus loin que la traverse semble dissuader les piétons à pousser sur le bouton… ¯_(ツ)_/¯

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Dans le Sud-Ouest, l’arrondissement a installé plusieurs panneaux d’arrêt lumineux clignotants sur Notre-Dame Ouest. Malgré cela, il y a souvent des automobilistes qui ne ralentissent même pas… Notre-Dame Ouest est la rue commerçante de 3 quartiers (Saint-Henri, Petite-Bourgogne, Griffintown) avec bcp de personnes à pied.

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