Espace Paddock (circuit Gilles-Villeneuve) (2019)

Démolition des anciens paddocks puis reconstruction de nouvelles infrastructures destinés au Grand Prix du Canada.

Informations

Nom: Espace Paddock
Emplacement: Circuit Gilles-Villeneuve, parc Jean-Drapeau
Hauteur: 3 étages

Architecte: FABG
Promoteur: Société du parc Jean-Drapeau (SPJD)
Début et fin de la construction: 2018 / 2019

Autres informations:

  • 1er étage : puits et les garages des écuries de F1
  • 2e étages : salle des médias, des salles pour la Fédération internationale de l’automobile (FIA), des salles pour le promoteur de la course ainsi que des loges
  • 3e étages : Loges du « Paddock Club »**
  • La capacité d’accueil des loges passera de 1800 à 5000

Sources des informations:

Autres images

Sur le site de FABG :

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Ville de Montréal | Entente à l’amiable de 6 millions au sujet des paddocks de la F1


PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Le Groupe Geyser a obtenu en 2018 le contrat de 60 millions pour construire l’édifice qui accueille les écuries de Formule 1, lors du Grand Prix qui a lieu annuellement sur l’île Notre-Dame. Les nouveaux paddocks, inaugurés en 2019, comptent trois étages.

Les nouveaux paddocks du circuit Gilles-Villeneuve coûteront 6 millions de plus à la Ville de Montréal, selon les termes d’une entente hors cour conclue avec l’entrepreneur, le Groupe Geyser, et entérinée la semaine dernière par le comité exécutif.

Publié à 15h41
Isabelle Ducas
La Presse

Le Groupe Geyser a obtenu en 2018 le contrat de 60 millions pour construire l’édifice qui accueille les écuries de Formule 1, lors du Grand Prix qui a lieu annuellement sur l’île Notre-Dame.

Les nouveaux paddocks ont été inaugurés en mai 2019, mais Geyser a déposé en juin 2021 une poursuite de 10,4 millions contre la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD), l’organisme paramunicipal responsable du dossier.

L’entrepreneur réclamait notamment des frais pour les mesures d’accélération du chantier mises en place afin de pouvoir livrer l’édifice à la date prévue.

La SPJD a contesté cette réclamation, mais le processus judiciaire a été suspendu en juillet dernier pour que les parties puissent entamer un processus de médiation, qui a permis d’en venir à une entente pour le paiement de 6 millions à Geyser.

« Les discussions tenues entre les parties en cours de dossier et lors des séances de médiation ont mis en lumière un risque réel de responsabilité partagée, dont celle de la SPJD, pour les coûts additionnels réclamés par Geyser, principalement dû à des changements intervenus dans un contexte de projet avec un délai immuable », indiquent les documents décisionnels soumis au comité exécutif.

« Le règlement envisagé permettrait d’éviter ainsi les coûts, les inconvénients et les incertitudes d’un procès. Dans l’éventualité d’un procès, il est à prévoir que celui-ci serait de longue durée, et ce, considérant ses nombreux enjeux, le nombre de parties impliquées au procès et la nécessité d’une preuve exhaustive, notamment par l’intervention d’experts », font valoir les responsables municipaux.

Infiltrations d’eau

La Ville souligne que le règlement hors cour permet de conclure tous les litiges entre la SPJD, Geyser, les sous-traitants et les professionnels « à l’exclusion de la problématique des infiltrations d’eau, laquelle demeure sous investigation et pour laquelle la SPJD ne donne aucune quittance à Geyser et à FABG [la firme d’architectes] ».

En effet, en cas de pluie, de l’eau s’infiltre à plusieurs endroits de l’édifice où l’étanchéité est déficiente.

Les nouveaux paddocks comptent trois étages. Le premier niveau accueille les puits et les garages des écuries de F1. Le deuxième niveau abrite la salle des médias, des salles pour la Fédération internationale de l’automobile (FIA), des salles pour le promoteur de la course ainsi que des loges. Le troisième niveau comprend des loges pour les spectateurs.

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Parapet rempli d’eau, contreplaqué pourri et mouillé, joints manquants, membrane d’étanchéité trop courte, fissures dans des dalles de béton, calfeutrant fissuré et non étanche : un rapport d’ingénierie déposé dans le cadre de poursuites judiciaires pointe de nombreux problèmes qui seraient à l’origine des infiltrations d’eau dans les paddocks du circuit Gilles-Villeneuve à Montréal.

Depuis sa livraison, en 2019, ce bâtiment a connu plusieurs épisodes d’infiltration d’eau, comme en juin dernier lors du Grand Prix du Canada.

En 2023, la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) a entamé une poursuite judiciaire contre la firme d’architecture qui a signé les plans du bâtiment, Les Architectes FABG, et le constructeur, le Groupe Geyser.

3 expertises différentes soutenant toutes les allégations de la parti représentée. C’est difficile de ne pas être un peu méfiant sur l’impartialité des conclusions en bout de ligne.

Dans tous les cas, j’espère que la SPJD pourrait obtenir les corrections sans aucun frais. C’est évident qu’ils se sont fait livrer un citron, et c’est inacceptable.

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J’espère que la gare Lucien L’allier a bien fait ses devoirs en matière d’inclinaison des marquises.

J’ai de la difficulté à voir le lien entre ces projets?

Si l’eau s’infiltre dans les marquises tout va pourrir. Les deux toits ont pas mal la même forme. La comparaison s’arrête là.

Les déficiences du toit ici ne s’appliquent pas nécessairement à la marquise de Lucien L’Allier. La conception est bien différente.

Ces déficiences s’appliquent cependant à de très nombreux toits à Montréal. Il y a beaucoup de toits plats demandant une évacuation, ayant du bardeau et un fond en contreplaqué. Ces toits fonctionnent s’ils sont bien construits et bien planifiés. Sinon notre ville serait un désastre en termes de toitures !

Cela démontre qu’il faut juste qu’un toit soit bien fait. Un toit ne fonctionne pas s’il ne peut pas évacuer l’eau, s’il accumule la glace ou s’il est propice aux infiltrations, peu importe les matériaux ou sa pente. Ces problèmes peuvent frapper tous les toits, avec bien des conceptions divergentes.

C’est la même firme d’architecte. L’enjeu est beaucoup plus grand du côté des paddocks, toutefois.