Beaucoup d’immeuble patrimoniaux on perdu leur décor intérieur avec les années et la modification des lieux pour les adapter à de nouvelles fonctions. Donc rares sont les édifices vraiment préservés, car il est difficile de conjuguer des espaces souvent peu fonctionnels au code du bâtiment et aux normes du travail d’aujourd’hui.
De toute façon même si cela est souhaitable pour certaines constructions, ce n’est pas malgré tout une hérésie de transformer un immeuble pour satisfaire les besoins contemporains, en lui donnant une deuxième vie. On doit donc y aller au cas par cas en espérant sauver le maximum. Sinon les magnifiques constructions anciennes ne trouveraient pas preneur puisqu’elles ne seraient pas concurrentielles avec les espaces modernes.
Ainsi plus l’édifice est vaste plus les coûts de transformation sont importants, notamment si on veut protéger le caractère historique des lieux. Ce qui explique l’abandon ou la vacuité de plusieurs grandes bâtisses institutionnelles dans les quartiers anciens montréalais, faute d’intérêt ou de budget pour les rénover correctement.
Or la survie de ces énormes espaces exigerait généralement l’occupation de plusieurs partenaires qui se partageraient les frais et la gestion d’une partie ou la totalité des surfaces. Un défi loin d’être évident dans une société où le court terme est trop souvent la norme.
