Entretien, propreté et déneigement à Montréal

Je sais que plusieurs membres passent du temps dans le Vieux-Montréal, mais je trouve toujours ça difficile à voir les lundis - jour du ramassage des poubelles. Il y a toujours des énormes tas d’ordures ou plusieurs bacs à ordures alignés, qui bloquent complètement le passage vu que les trottoirs sont très étroits pas mal partout dans le secteur. Il me semble que ça serait l’endroit parfait pour tester des points de collectes centralisés, afin de ne pas enlaidir les rues aux yeux des touristes.

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4 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Irritants et observations du quotidien

Meet the ‘Trashy Lady’ cleaning up Montreal and raising money for the SPCA

Caroline Yanez, a.k.a. “Trashy Lady,” is picking up garbage around the city for 50 days to raise funds for the Montreal SPCA.

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Effectivement, votre point de vue est tout à fait à propos. Les ordures jonchent le Vieux-Montréal de façon plutôt agressive les jours de collecte. On ne semble pas avoir fait une réflection appropriée concernant les collectes pour ce quartier plutôt distinctif.

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Justement tous les chantiers publics et privés font sortir les rats…

Les rats ont envahi le jardin de James Klein ce printemps.

En vingt ans dans le quartier Snowdon de Montréal, il n’avait jamais eu de problème de rats. Mais maintenant, lorsqu’il regarde la télévision dans son salon, il les voit du coin de l’œil, s’agitant devant la porte vitrée donnant sur sa terrasse.

« C’est quelque chose d’indescriptible », dit-il.

M. Klein ignore pourquoi les rats sont soudainement apparus. Il pense qu’ils ont peut-être été déplacés lorsque la Ville a fait des travaux sur les canalisations de son quartier plus tôt cette année.

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«Il y a un phénomène d’entraînement»: les Montréalais excédés par la malpropreté

Le nombre de signalements faits au 311 concernant la malpropreté a explosé entre 2023 et 2024

Des dépôts de déchets dans une ruelle derrière la rue Ontario, dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal. PHOTO FOURNIE PAR RENAUD DUMOUCHEL

https://www.journaldemontreal.com/2025/11/29/des-quil-ya-une-poubelle-il-y-a-un-phenomene-dentrainement-les-montrealais-excedes-par-les-poubelles-qui-trainent

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Plus les gens connaitrons le service 311, plus ils dénonceront les cas présents dans leur quartier. Il faut savoir que les citoyens sont les yeux et les oreilles de la Ville, ainsi plus ils s’impliqueront dans ce genre d’interventions, mieux la Ville se portera.

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Voilà! Se plaindre sur les RS comme je vois bcp ne va pas vraiment aider à la situation. Le 311 est là pour ça. Honnêtement, je l’utilises de temps à autres. Je suis dans Rosemont et le temps de réponse pour les dépôts sauvages est assez bon. Souvent, c’est traité le lendemain ou le surlendemain. Parce que oui, dans Rosemont aussi nous avons notre lot de cochons qui ne savent pas vivre…

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Colonne Morris retirée @ Sainte-Catherine/Saint-Denis.

14 août 2025
Un avis d’appel d’offres a été publié pour la remise à neuf de pavés techniques.

https://seao.gouv.qc.ca/avis-resultat-recherche/consulter?ItemId=926577b0-e80f-4657-b4f5-a36b52039efa&prov=/recherche-avancee&search=flTxtAllWrds=bixi&isSimpleSearch=true

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On voit que ces socles souffrent beaucoup sur leur dessous, notamment les goulottes en U dont la fonction m’échappe (conduite de câbles ?). Pour le dessus, c’est plutôt cosmétique.

Vernissage des bancs au Square-Victoria

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Souhait #4 pour Montréal

La propreté est une des conditions fondamentales au bon fonctionnement d’une ville. Mais il s’agit d’un enjeu complexe, qui dépasse largement la simple absence de déchets au sol. Pour atteindre un niveau de propreté satisfaisant, il faut agir sur l’ensemble des causes, tant sur le domaine public que sur les propriétés privées. Il faut aussi élargir la notion de propreté à tout ce qui touche à l’entretien. Cela inclut par exemple les nettoyages à jet haute pression, les opérations de peinture, la réparation ou même le remplacement d’éléments endommagés.

Concrètement, ce souhait implique :
4.1 L’adoption et l’application d’un règlement sur l’entretien des propriétés privées - terrains et bâtiments ;
4.2 L’élaboration d’une stratégie d’entretien complet et continu des aménagements publics (voir souhait 13) ;
4.3 L’intensification des opérations de nettoyage sur les principales rues commerciales, tout au long de l’année ;
4.4 La mise en place d’une stratégie garantissant l’élimination des graffitis et tags en moins de 24 heures, en toute saison ;
4.5 La création d’une brigade d’urgence propreté, capable d’intervenir en moins d’une heure à la suite d’un signalement concernant un enjeu de propreté sur le domaine public ;
4.6 Le déploiement d’un projet pilote d’îlots de collecte dans le Quartier latin, en remplacement de la collecte sur rue, suivi d’un déploiement progressif dans l’ensemble des quartiers centraux.

De très nombreuses villes à l’international ont mis en œuvre des stratégies efficaces pour maintenir un haut niveau de propreté. Mais il n’y a pas de secret : cela repose sur un entretien rigoureux, structuré, et surtout continu.

1 Opération nettoyage, 7 juin 1950, VM94-Z365-2
2 Par l’auteur, utilisation partielle de l’IA
3 4 Par l’auteur

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Numéro 4? Où est-ce qu’on peut consulter le reste?

Un message a été fusionné à un sujet existant : Partageons nos projets : recueil des projets des membres du forum

Reportage radio à l’émission Le 15-18 au sujet des cloches semi-enfouies : Chronique de François Joly : Les poubelles collectives, bilan mitigé à Montréal | OHdio | Radio-Canada

En entend Philippe Sabourin dire que leur entretien finit par coûter plus cher que le ramassage de porte en porte, car plusieurs personnes laissent leurs sacs de déchets autour des cloches au lieu de dedans :roll_eyes:

Le journal Métro avait publié un article en 2021

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Intéressant timing puisque c’est mon souhait 4.6.

Plusieurs éléments peuvent expliquer ce bilan mitigé.
Il faudrait un projet pilote dans un quartier central. Et à plus grande échelle.
D’où la proposition du quartier latin.

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Souhait #13 pour Montréal

Tout projet d’aménagement doit être rigoureusement entretenu afin de préserver sa pertinence et d’assurer sa pérennité. Il est essentiel de sortir d’une logique de recommencement cyclique des espaces publics pour privilégier un entretien continu et planifié. Cette approche, plus durable et plus économique, renforce le sentiment d’appartenance et de fierté. Il faut rompre avec le réflexe de la ville jetable pour construire une ville véritablement pérenne.

Plusieurs projets récents méritent dès maintenant un entretien adéquat, tandis que d’autres, plus anciens, arrivent à un point critique de leur cycle de vie. Une action rapide est essentielle pour leur assurer plusieurs décennies supplémentaires.

L’entretien peut aller de simples réparations mineures à des remplacements ponctuels, voire à des interventions plus lourdes. L’objectif est de maintenir l’espace public dans l’état de qualité qui était le sien lors de sa livraison initiale.

Concrètement, ce souhait implique :

13.1 Pour chaque projet, établir un plan d’entretien concret et détaillé, assorti des budgets nécessaires;
13.2 Prévoir un carnet de santé complet à chaque tranche de 10 ans d’existence du projet, idéalement produit par les concepteurs d’origine ou par leurs successeurs;
13.3 Pour les éléments conçus sur mesure, anticiper des pièces de rechange en stock afin de permettre des remplacements rapides;
13.4 Mise en place d’une équipe interne capable d’effectuer l’entretien léger dans un délai de 24 h suivant un signalement.

L’entretien est fondamental au bon fonctionnement d’une ville. Les exemples internationaux démontrent que celles qui réussissent le mieux sont celles qui prévoient dès l’inauguration des plans d’entretien détaillés et budgétés. À l’inverse, le mode rattrapage coûte toujours plus cher et mène souvent à devoir recommencer entièrement.

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