Malgré que vous appréciez l’état “sauvage/incontrôlé” des plates-bandes, je crois qu’il est évident qu’il s’agisse d’un manque d’entretien. Je ne serais pas surpris que la ville arrache le tout et plante de nouvelles espèces mieux contrôlées tout en étant bien verdies. C’est arrivé dans de nombreuses fosses, un état plus ou moins délabré (ou sauvage) pendant quelques mois pour ensuite être entretenu. D’ailleurs, les fosses qui croisent la rue Hochelaga ont toutes étés entretenues plus tôt cet été, les “mauvaises herbes” toutes arrachées, et du pailli a été bien étendu. Le côté “sauvage/pousses incontrôlées” des saillies n’est certainement pas un pari de la ville.
Je suis allé voir ce qui pousse dans les fosses près de l’église sur Saint-Germain ce matin et je suis presque certain que l’arrondissement a ensemencé des espèces indigènes sauvages. J’ai fait la même chose il y a plusieurs années chez moi et ce sont les mêmes plantes et fleurs qui poussent. La diversité des espèces est trop importante pour que ce soit accidentel.
De toute évidence, il n’y a pas un manque d’entretien, ce fut un choix volontaire que d’ensemencer des fleurs sauvages indigènes qui ne demandent aucun entretien, qui poussent très bien dans ce genre de milieu et qui ont un puissant pouvoir verdissant.
Oui la propreté et l’entretien passe par l’éducation citoyenne puisque ce sont les gens qui sont généralement responsables des détritus qui trainent un peu partout sur les voies et les espaces publics. D’abord on se ramasse, ensuite si on se sent un peu plus sensibilisé on ramasse ce qui peut être mis dans une poubelle privée ou publique sur notre chemin. Un geste bénévole qui contribue d’abord au bien-être environnemental puis à la beauté de la ville. Pour moi c’est une question de fierté et de solidarité envers la municipalité et la population en général.
Les points 2-3-4 & 7 on les remplaces par des bacs solides et on aurait déjà beaucoup moins de problèmes. On a bien beau sortir un sac bien fermé, n’importe qui qui ramasse les canettes va le déchirer, fouiller et laisser son mess. Même chose pour le recyclage, du moment que c’est facilement accessible par quelque ou une bête, c’est clair qu’on se retrouve avec des déchets partout.
En regard du choix de graminés dans les fosses, contrairement à l’arrondissement d’Hochelaga sur la rue Saint-Germain où les pousses sont pour le moins hors de contrôle, le Port de Montréal a fait un pari intéressant de fleurs sauvages contrôlées et superbement adaptées à un verdissement urbain. Des graminés colorés qui poussent bien sagement, tout en étant très agréables à l’oeil. Il y a effectivement moyen d’adapter les essences selon l’urbanité.
Est-ce qu’on sait qui est responsable de l’entretien des terre-pleins face au métro Mont-Royal? Tellement de potentiel mais tristement laissé à l’abandon.
Au conseil d’arrondissement du Plateau Mont-Royal d’octobre 2021, quelqu’un a souligné l’aspect négligé du terre-plein du boulevard Saint-Joseph. La réponse de la conseillère de ville Marianne Giguère a été que c’était intentionnel d’amener un peu de campagne en ville avec des plantes indigènes. Elle a ajouté que le fini sauvage n’est pas de l’abandon mais que l’arrondissement pourrait ramasser les déchets plus souvent pour que « ça ait plus de gueule »!
La question est posée vers 1h06 : https://www.youtube.com/watch?v=Qlrd403VQEE
Photo d’une portion du boulevard St-Joseph/rue Drolet à cette époque :
100% d’accord. Je ne m’assois jamais à la Place Gérald-Godin, ni à la Place Fleurs-de-Macadam, parce que c’est toujours sale.
Pour l’avenue du Mont-Royal, la SDC n’a pas d’équipe de nettoyage? Elle pourrait aussi s’occuper espaces publics adjaçents.
Celle du centre-ville en a une, de même que la SDC Quartiers du canal qui ramasse les déchets sur les rues commerciales de Saint-Henri, Petite-Bourgogne et Griffintown. Souvent, ce sont des programmes de réinsertion à l’emploi.
Je me demande pourquoi ils n’osent juste pas avouer que c’est pour économiser de l’argent . Faut arrêter de prendre les gens pour des cons.
L’un n’empêche pas l’autre. Si c’est plus écologique et moins cher, tant mieux. Ça aurait pu rester un vulgaire terre-plein de béton aussi. Ça coûte rien en entretien.
Ça doit faire 15 ans aussi que c’est de même pour Saint-Joseph, non?
Merci d’appeller un chat, un chat
La nature a horreur du vide, ainsi elle colonise la moindre parcelle et même la moindre craque de trottoir pour jouer le rôle qui lui a été attribué par le dynamisme de la planète: soit répandre la vie et la biodiversité partout où les conditions s’y prêtent. Vu sous cet angle c’est un petit miracle en soi et une victoire sur l’adversité face à la minéralisation généralement répandue du territoire urbain.
Bien sûr on peut critiquer l’action ou l’inaction de la Ville face à cette sorte d’envahissement volontaire ou non. Une chose demeure à prime abord, chaque espace ainsi créé devient un microcosme de biodiversité tout à fait naturel, à l’instar des prairies sauvages répandues dans les campagnes. Or à leur échelle ces petites implantations favorisent la mini faune dont des insectes, tout en attirant les oiseaux et petits mammifères qui s’en nourrissent.
Dernier effet et non le moindre ces surfaces vertes oxygènent l’air des villes et aident à abaisser la température urbaine dans son voisinage immédiat (c’est la somme qui fera la différence). Quant à l’aspect esthétique on pourrait en débattre longtemps et tout le monde aurait raison. De tout façon rien n’empêche quiconque de désherber au passage et éliminer certaines plantes moins désirables (tel l’herbe à poux) en aidant les fleurs saisonnières à prendre plus d’expansion. Ou plus encore planter ou semer des variétés pour son bon plaisir.
Finalement j’encouragerais l’adoption de façon informelle de parcelles de la part des citoyens qui entretiendraient minimalement la végétation, en sélectionnant ce que la nature offre déjà gratuitement. Une belle façon de s’approprier une fraction de sa rue ou de son quartier, sans pour autant nuire à son intégrité. Vivement de petits comités de citoyens d’arrondissement qui répandraient cette saine habitude de soutenir le verdissement de la ville par des pratiques libres et altruistes pour le bien-être de tous.
Square-Victoria. On marque à la peinture les racines qui sortent de la terre pour ne pas trébucher Pourquoi ne pas simplement appliquer plus de terre et de paillis ou des graminés de style champêtre?
Avec un peu d’entretien, on laisserait une chance aux fleurs vivaces plantées de pousser joyeusement sans envahissement…
Ne suffirait que d’un seul passant.e bien intentionné.e dans le voisinage pour régler ce petit problème citoyen, surtout que la Ville ne peut pas être partout en même temps et que les herbes indésirables poussent bien plus vite que la fréquence des interventions publiques quand on pense à l’étendue du territoire urbain.