Dire que le maire Drapeau a voulu dans les années 60 démolir ce marché et tous les autres en ville parce qu’il les trouvait vieillots et sans intérêt. Je me rappelle bien cette époque, puisque vivant sur la rue Charlevoix au sud du canal on y allait régulièrement pour la qualité et la quantité de produits frais, le contact humain avec les producteurs et l’ambiance chaleureuse qui tranchait en comparaison des épiceries de grande surface froids et plutôt anonymes. Heureusement les protestations ont eu raison de cette inconscience vis à vis du patrimoine et les marchés ont été non seulement sauvés mais améliorés avec le temps.
Et une madame qui prend en photo le cybertruck
J’aime ça quand le patrimoine est rétabli après avoir été aliéné pendant des années.
Il me semble qu’il y a des échaffaudages sur cet immeuble depuis au moins l’année dernière.
ça peut être très long. L’immeuble de l’Astral dans le QDS ça a pris 5 ans je pense. Best buy des années aussi.
Dans le Devoir, une mauvaise restaurantion des armoiries du fronton du Vieux séminaire de Saint-Sulpice?
Pouvez-vous trouver les différences ? Le portail du plus ancien édifice de Montréal, le Vieux séminaire de Saint-Sulpice, apparaît désormais transfiguré par rapport à celui que connaissaient les Montréalais depuis des siècles. « C’est un des top 10 des bâtiments à Montréal », affirme Dinu Bumbaru d’Héritage Montréal à propos de ce bâtiment érigé entre 1684 et 1687. Planté à deux pas de l’église Notre-Dame, son portail attire d’emblée les regards. Sous prétexte d’une restauration, les armes du fronton, avec le monogramme des prêtres de Saint-Sulpice, sont réapparues sous des allures criardes, dans un ensemble altéré. « Ce n’est pas un accessoire, ce portail. C’est tellement important. On ne parle pas de la décoration d’un bungalow. Il faut qu’il y ait des explications scientifiques pour en arriver à quelque chose comme ça », dit Dinu Bumbaru.
L’architecte Gérald McNichols Tétreault, ancien conservateur des lieux, parle pour sa part d’une « mutilation scandaleuse des armes du portail de Saint-Sulpice ». Il a travaillé sur place de 2005 à 2016, entouré d’experts et de scientifiques. « Jamais nous n’aurions osé intervenir aussi brutalement sur un tel vestige, en séparant les éléments et barbouillant le support et les composantes et ainsi littéralement défigurer le portail du Séminaire.
Les couleurs criardes utilisées apparaissent étrangères à l’ensemble original. « Je n’ai jamais vu un rouge pareil », souligne Dinu Bumbaru. Les deux lions sont désormais dorés, alors que l’un était auparavant argenté. Les frises sous leurs pieds ont été repositionnées ailleurs. Pour Auguste Vachon, ancien responsable des collections héraldiques aux Archives nationales du Canada, ce symbole au fronton du séminaire constitue un calque des armoiries de la Grande-Bretagne. D’où vient alors le fait que désormais tout est devenu doré, alors qu’un blanc argenté était autrefois présent ? Par ailleurs, la finesse des sculptures des gros félins royaux apparaît s’être atténuée. Les originaux ont-ils été remplacés par des faux-semblants ?
Avant,
Après
Ajout : suite de cette histoire
Qu’est-il arrivé aux deux lions du fronton d’un des édifices historiques les plus importants de l’histoire du Québec ? Ni la Ville de Montréal ni le ministère de la Culture n’ont été prévenus de cette intervention, qui a transmué en rouge et en doré un emblème au coeur de l’histoire montréalaise, même si le site est en principe protégé au plus haut degré. L’intervention n’était pas autorisée, a appris Le Devoir.
Désormais peinturluré de couleurs électriques, avec des lions dont la finesse originale est considérablement altérée, le fronton du Vieux séminaire de Saint-Sulpice aurait dû faire l’objet d’une grande attention, comme le signalaient hier des experts au Devoir. Le bâtiment, érigé entre 1684 et 1687, est un des témoins les plus importants de l’histoire du Québec.
Le travestissement des armes de la façade du Vieux séminaire de Saint-Sulpice à Montréal a pris les autorités de court.
cette histoire me rappelle la restauration de ce Jésus
Une restauration d’une maison construite au début du 19e sièce à Saint-Laurent qui se mérite une certification LEED
La maison et le terrain ont été entièrement restaurés, rénovés et mis aux normes en respectant le caractère patrimonial pour évoquer le passé agricole. Dès le début du projet, Saint-Laurent s’est fixé l’objectif d’atteindre le premier niveau de certification LEED® par la conception et la réhabilitation responsable du bâtiment. Ceci représentait un défi de taille considérant la nature historique de la maison. Dans cette perspective, la préservation des lieux, le respect des méthodes de construction et la mise aux normes ont constitué des enjeux complexes à prendre en compte.
Saint-Laurent a réussi à répondre aux exigences de durabilité du CBDCA permettant de dépasser l’objectif initial et d’atteindre le niveau LEED® Argent.
Reportage radio à l’émission Le 15-18 sur la restauration de la maison Robert-Bélanger
La maison Robert-Bélanger, qui a environ 220 ans et qui est située à Saint-Laurent à Montréal, a été restaurée au coût de 4,5 millions de dollars. Elle est maintenant utilisée par plusieurs organismes de l’arrondissement et sert de site d’interprétation sur le passé agricole. Le journaliste René Saint-Louis s’est intéressé à la recette du succès de cette restauration qui a remporté plusieurs prix.
L’une des clefs de la réussite est la somme d’argent investi par l’arrondissement qui a acheté la maison en 2010.
René Saint-Louis raconte aussi l’histoire de cette maison qui était située sur un terrain agricole.
Au Téléjournal
On apprend que les pierres des deux tours sont enlevées une par une pour être réparées ou remplacées… Il y en a plus de 20 000! Certaines datent de 1829. 4 500 seront remplacées à la fin des travaux, plus que l’estimation
Les pierres calcaires des deux tours sont de moins bonne qualité que celles de la base. Elles sont une durée de vie de 100 ans dans notre climat
Les coûts sont rendus à 50 M$
Visite du chantier de la basilique Notre-Dame
La basilique Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal, se refait une beauté.
D’importantes rénovations étaient nécessaires pour assurer la pérennité de ce joyau religieux québécois.
Visite du chantier avec Valérie-Micaela Bain.
Fin des travaux 2035?! Je vois sur le site que ça comprend des travaux intérieurs aussi mais je trouve ça fou que ça dure aussi longtemps!
Texte du Devoir sur les travaux
L’un des monuments les plus visités de Montréal bénéficie d’une cure de jouvence : à terme, plus de 50 millions de dollars seront consacrés à la restauration de la basilique Notre-Dame. « Nous en sommes à la phase trois d’un projet qui en comptera huit », explique l’architecte Daniel Durand, tout en haut de la tour Est de la basilique. Dite de la Tempérance, cette tour a longtemps dominé Montréal avec ses 69 mètres d’élévation. Elle comporte un carillon de 10 cloches.
Le maçon Marc-André Aubertin travaille à ce vaste chantier depuis trois ans. « Je vais être là encore tout l’hiver. Au début, quand j’ai commencé ce métier, j’étais comme vous : j’avais l’impression que tout tournait tellement c’est haut. Puis, je me suis habitué. » Son père a été maçon sur des chantiers semblables pendant 43 ans. Il l’est à son tour depuis 18 ans. « J’ai lâché l’école ; mon père m’a embarqué là-dedans. Au début, j’avais de la misère. Mais c’est sûr que, maintenant, ça rend fier de travailler sur un monument pareil. Je peux dire que j’ai reconstruit les deux tours de Notre-Dame ! Ce n’est pas rien ! »
Marc-André Aubertin ne parle pas de reconstruction pour rien. La pierre des deux tours dessinées par l’architecte John Ostell après l’écrasement des révolutionnaires de 1837-1838 n’était pas de très bonne qualité. « Enfin, ce n’est pas tant la qualité de la pierre qui faisait défaut que le fait qu’elle a été installée, dans bien des cas, dans le mauvais sens, dans le sens contraire à la sédimentation du calcaire », explique l’architecte Daniel Durand. Ce qui en a accéléré l’effritement, la délamination, les fractures, la désagrégation irréversible.
Tout simplement magnifique et inspirant
Ça va être notre Sagrada Familia à nous.