J’imagine que la missive est aussi une manière pour ADM de se dégager de toute responsabilité d’une certaine manière.
J’ai tardé à téléverser les photos, mais voici à quoi ressemble la portion ouest du futur écoquartier: des deux bâtisses précédemment présente, il ne reste qu’une portion de structure.
Tout les débris ont été enlevés pour la plupart (bye-bye amiante).
Le bâtiment donnant sur Saint-Hubert est barricadé, donc on imagine que ce sera le prochain à passer sous le pic des démolisseurs. J’avais entendu que les OSBL expulsés convoitaient cet espace, mais j’imagine que la bâtisse ne devait pas convenir pour une raison que la ville devrait dévoiler par soucis de transparence.
Je me souviens qu’il y avait en 2020 une volonté de conserver le 9515, Saint-Hubert (construit en 1966, ancienne direction des approvisionnements). Cependant, une évaluation structurale subséquente aurait déterminé que ce bâtiment était “désuet” et qu’il fallait procéder à sa “déconstruction”.
Aussi, il va être remplacé avec un immeuble ayant plus d’étages (7), donc plus de place pour les OSBL et des logements sociaux.
Le 900, Louvain Est, est conservé à ma connaissance.
L’article de Radio-Canada mentionnait un nouveau bâtiment pour les organismes expulsés par le CSSDM
Un autre bâtiment sera construit bientôt dans le même arrondissement dans le cadre du projet d’Écoquartier Louvain. Le complexe comptera de 800 à 1000 logements, dont des coopératives. Le sursis pourrait permettre aux 13 organismes de s’y installer une fois la construction finie.
« Tous les organismes communautaires vont avoir une place ensemble dans un nouveau centre communautaire, mais il faut nous donner le temps de le construire », argue pour sa part Émilie Thuillier, mairesse de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville.
La ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, a annoncé samedi un investissement de 15 millions $ pour relocaliser les treize organismes de bienfaisance situés au Centre communautaire d’Ahuntsic, se trouvant dans sa circonscription. Le lieu est menacé d’éviction par le Centre de services scolaires de Montréal depuis plusieurs mois.
Le nouveau centre communautaire sera relocalisé à l’Écoquartier Louvain, un nouveau quartier résidentiel qui devrait voir le jour dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, et qui prévoit la construction d’environ 1000 logements, dont des coopératives.
Un écoquartier qui s’articule de plus en plus autour de l’automobile…
«Nous allons construire une majorité de logements familiaux. Deux tiers des appartements seront de deux chambres, trois chambres et quatre chambres. Et c’est sûr que des familles qui ont un logement de quatre chambres ou de trois chambres ont besoin d’une voiture», observe-t-il.
Des ménages avec des enfants disposent forcément d’un véhicule, selon lui, pour le transport à l’école, à la garderie, aux activités sportives.
«Si nous voulons louer nos logements, un stationnement pour trois logements, ça ne fonctionnera pas», assure-t-il.
Ghislaine Raymond, qui fut présidente du comité de pilotage Louvain Est au lancement du projet, s’est étonnée de voir de telles dérogations.
«Il y avait un consensus entre toutes les parties pour convaincre le voisinage qui avait des réticences», a-t-elle rappelé. Tous les intervenants, milieu communautaire et élus, misaient sur le moins d’autos possible dans le nouveau quartier.
«C’était innovant. On voulait de la mobilité dans un écoquartier», a-t-elle souligné. Elle craint que d’autres dérogations s’additionnent sur le site au fur et à mesure que les projets émergeront.
Résumé
Quatorze étages et des stationnements supplémentaires sur Louvain Est
Le premier bâtiment à être érigé sur le site de l’écoquartier Louvain Est devrait être haut de 14 étages et offrir deux places de stationnement pour trois logements. Le projet global du quartier vise des hauteurs maximums de 10 étages et un ratio de stationnement d’un pour trois.
L’immeuble à venir sera situé dans la partie est du site de 7,7 hectares de l’ancienne cour de voirie de la Ville de Montréal sur la rue Louvain Est entre la rue Saint-Hubert à l’ouest et l’avenue Christophe-Colomb à l’est.
Ce sera la Société de développement Angus (SDA) qui construira et gérera ce bâtiment de 323 logements.
«Lorsque les architectes ont dessiné le projet, ils ont vu que c’était comme un gros gâteau, un mur, en fait. Donc, pour avoir un langage architectural qui s’harmonise avec le reste du quartier à venir, on a voulu descendre le nombre d’étages qui donnent sur le Boisé et qui donnent sur le quartier essentiel», explique Charles Larouche, vice-président directeur à la SDA, en entrevue avec le Journal des voisins (JDV).
L’immeuble projeté serait ainsi sur deux niveaux. Une partie plus basse, orientée vers le quartier, et une partie plus haute, en fond de scène, pour pouvoir atteindre les 323 logements.
«Quand on observe la course du soleil, il n’y a pas d’impact», souligne M. Larouche.
La section la plus haute portera son ombre sur Christophe-Colomb et non sur les habitations du voisinage ou de futurs immeubles de l’écoquartier.
Pour ce qui est du stationnement, notre interlocuteur rappelle que la SDA se fonde sur son expérience en matière de logements sociaux, notamment lorsqu’ils sont destinés aux familles.
«Nous allons construire une majorité de logements familiaux. Deux tiers des appartements seront de deux chambres, trois chambres et quatre chambres. Et c’est sûr que des familles qui ont un logement de quatre chambres ou de trois chambres ont besoin d’une voiture», observe-t-il.
Des ménages avec des enfants disposent forcément d’un véhicule, selon lui, pour le transport à l’école, à la garderie, aux activités sportives.
«Si nous voulons louer nos logements, un stationnement pour trois logements, ça ne fonctionnera pas», assure-t-il.
Une demande de dérogation est passée en première lecture au conseil d’arrondissement du 7 avril. Elle est assujettie à la Loi modifiant diverses dispositions législatives en matière d’habitation, dite aussi Projet de loi 31. Comme il s’agit d’un projet de logements sociaux, il ne sera pas soumis au référendum.
Une consultation publique est prévue avant de voter le règlement permettant la construction.
Or, il n’est pas dit que le promoteur acceptera des modifications à son projet avant d’obtenir l’autorisation de lancer les travaux.
«Nous avons un engagement envers la Société d’habitation du Québec pour 323 logements abordables sur le site. On aurait pu se contenter de faire le gâteau à 10 étages, mais je pense qu’on n’aurait pas rendu service», confie le vice-président directeur de la SDA.
Ghislaine Raymond, qui fut présidente du comité de pilotage Louvain Est au lancement du projet, s’est étonnée de voir de telles dérogations.
«Il y avait un consensus entre toutes les parties pour convaincre le voisinage qui avait des réticences», a-t-elle rappelé. Tous les intervenants, milieu communautaire et élus, misaient sur le moins d’autos possible dans le nouveau quartier.
«C’était innovant. On voulait de la mobilité dans un écoquartier», a-t-elle souligné. Elle craint que d’autres dérogations s’additionnent sur le site au fur et à mesure que les projets émergeront.
Émilie Thuillier, mairesse de l’arrondissement, croit que le ratio initial sera globalement respecté lorsque les autres édifices seront réalisés.
«Les projets de logements sociaux que nous recevons demandent moins de stationnements», a-t-elle dit.
Ce premier projet à achever en 2027 dans l’écoquartier Louvain Est favorise aussi la mutualisation du stationnement.
Les places seront en location et ne serviront pas uniquement aux résidents du nouvel immeuble, quand elles seront disponibles. Elles pourraient être louées par les futurs occupants du site.
Par ailleurs, un nombre impressionnant de stationnements de vélos est prévu dans le projet.
Moi je trouve que c’est très bien considéré.
Ahuntsic, ce n’est pas le Plateau: c’est très résidentiel, familial, et un peu un désert alimentaire.
Et bien que de nombreux déplacements peuvent se faire sans voiture, ultimement, quand on a une famille, un véhicule sera nécessaire pour les déplacements hors quartier (voir la parenté, sorties de plein air, etc) et la disponibilité quelques fois limitée de Communauto n’est pas une solution 100% fiable.
Et si ça favorise l’acceptation par les riverains: TANT MIEUX! Il y a toujours un compromis à faire.
C’est des stationnements souterrains j’imagine?
Ceci dit, c’est à 2 pas du métro Sauvé et de 2 pistes cyclables majeures.
Si je compare ma situation sur le Plateau, je suis à la même distance d’un métro et de 2 pistes cyclables majeures. J’ai 3 enfants + ma mère de 84 ans qui habite chez nous et ça fonctionne à merveille sans auto, juste avec Communauto.
Et on a été voir la famille vendredi + samedi en Communauto.
Je vous invite à aller jeter un coup d’œil aux habitations sur Henri-Julien au nord de Laurier : le stationnement souterrain est à 90% vide, en tout temps.