Nouvelles économiques et commerciales

Réouverture des commerces: engouement plus fort à Montréal qu’au Quartier DIX30

Le 22 février 2021 — Modifié à 13 h 49 min le 22 février 2021

Temps de lecture : 1 min

Le Quartier DIX30

La réouverture des commerces non essentiels le 8 février s’est davantage fait ressentir dans les centres commerciaux de Montréal que dans ceux des banlieues, comme le Quartier DIX30.

La plateforme S4M a comparé l’achalandage dans plusieurs centres-villes et centres commerciaux à travers le Québec entre les semaines du 18 au 24 janvier et du 8 au 14 février.

Au Quartier DIX30, on observe une hausse de 34% de l’achalandage entre ces deux semaines. Sur la Rive-Nord, le Carrefour Laval a connu une hausse de 54% de sa clientèle.

Ces augmentations sont toutefois moins forte que celle observée dans des établissements du centre-ville de Montréal, comme le Complexe Desjardins (170%) et le Centre Eaton (121%).

La journée la plus achalandée de la semaine de la réouverture a été le vendredi 12 février, avec plus de 2,3 fois plus de trafic que les autres jours.

Selon S4M, qui se spécialiste dans les solutions publicitaires pour attirer davantage de clients dans les magasins et restaurants, le vendredi a été la journée la plus achalandée de cette semaine de réouverture (soit 2,3 fois plus élevée que les autres journées). (A.D.)
Réouverture des commerces: engouement plus fort à Montréal qu’au Quartier DIX30 - Le Courrier du Sud

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L’hôtel Le Crystal ferme temporairement à partir du 1er mars

Shiller Lavy strikes again…

fermeture du S.W. Welch sur Saint-Viateur

J’ignorais aussi que Shiller Lavy possédait l’édifice du Café Dépanneur sur Bernard (ou sinon l’édifice de leur nouveau resto? L’un ou l’autre), je pensais que Bernard était un peu épargné par ces vautours… Ben non. Shiller Lavy voulait racheter leur bail de 10 ans. Ils ont refusé. Ça veut dire que dans quelques années ils devront faire face à une augmentation drastique anyway.

Il y a des édifices entiers sur Bernard où les proprios dorment sur les locaux commerciaux. 0 intention de louer. Déprimant.

La moitié des édifices commerciaux à vendre dans le Mile-End sont au-dessus de 2 millions de dollars. Le problème est que personne, en dehors des gros propriétaires, peut acheter ces édifices.

Mais ou en est la ville dans ce dossier ? C’était pourtant un de leur cheval de bataille (après le transport en commun, les pistes cyclables et le logement abordable). Peut-être que le dossier avance mais pour l’instant j’ai l’impression qu’il n’y a pas grand chose.

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Ça avance, le problème est que des démarches sérieuses sont récentes, alors qu’on aurait dû le faire il y a 10 ans.

La ville de Montréal vient de faire sa réponse au comité sur les locaux vacants, on peut lire le PDF de la réponse ici:
Locaux vacants_Réponses_v.final_9fevv2.pdf (montreal.qc.ca)

La plus grande mesure, un contrôle des prix, est complètement dépendante du bon-vouloir de Québec. Sinon on parle de créer un bail standardisé, être plus sévère sur l’apparence des locaux vacants et avoir un affichage standardisé de ces locaux, créer un registre des locaux vacants, consolider les trames commerciales…

Selon le compte Twitter Shitter La Vie, il y a quelque chose qui s’organise.
En passant, selon ce même compte, les taxes foncières du bâtiment du SW Welch ont baissé entre 2020 et 2021

https://twitter.com/ShillerLavy/status/1366160449935470599

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En tout cas, on sait pourquoi on n’entend pas souvent des commentaires officiels de cette compagnie:

“The guy’s selling antique books,” said Lavy. “You have to ask yourself: Does anybody buy books today? … I’m happy to have him there if he can make a living and survive. … Some businesses that were viable 20 years ago, like videos, are no longer viable today. … If the guy can’t make a living, is it my fault that he cannot survive in that business?”

On dirait qu’il fait exprès de sonner comme un vilain. Il ne va pas s’attirer beaucoup de sympathie.

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Il blâme le manque de stationnement… :roll_eyes:

Lavy blamed the municipal government — and specifically Mayor Valérie Plante — for any woes faced by businesses. “The sad part is there’s no parking,” he added. “The mayor has taken away the parking.”

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Les livres sont une des businesses qui a le mieux fonctionné durant la pandémie…

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Cette situation est vraiment troublante et doit être attaquée de front car cette tendance va seulement s’accélérer à Montréal si rien est fait. La même situation se produit aussi sur Notre-Dame dans St-Henri, tout les locaux sont placardés Shiller Lavy (et un autre dont j’oubli le nom). Ça détruit des quartiers! Ça se voit vraiment en une simple marche, pour dire à quel point la situation est critique.

J’espère qu’une pression citoyenne va vraiment se faire sentir.

C’est bien connu, quand la ville construit une saillie, faut doubler le loyer.

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Drôle de réponse… on est passé du manque de parking à une fausse augmentation de taxes municipales au caractère communiste ou socialiste (on est pas sur) des mesures de la CAQ face à la pandémie… Il compare ensuite un bar (Kampai) avec une librairie… Franchement cette personne a un sérieux problèmes de communication.

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Cet individu (Daniel Lavy) m’a l’air déplaisant à souhait…

Quelques perles:

En profite pour traîner le locataire dans la boue devant les médias

I’m not looking to throw him out. I don’t even know if he can make a living, between me and you.

Rivalise avec CDPQ Infra pour les scénarios catastrophe

The rent is going up because [the mayor] has reevaluated the building and she’s charging me a fortune. What am I going to do? Not pay taxes? They’re going to repossess the building. It’s time for them to change the tax structure. No retail can afford to pay it now. We’re going to be dead. We’re going to have empty streets like Ste-Catherine, St-Denis.”

Regardez comment j’ai remplacé des commerces indépendants par des franchises!

“Look what I did to every building on the street. Look at what I did to the Lululemon store. It’s so pretty. I installed these big windows that slide open. They’re not paying a lot of rent. Do you want nobody to open anywhere?” He pointed to QDC Burger, a new restaurant that opened on St-Viateur in 2018. “It was a kosher fish store before that was awful. And now look at it. Don’t look at it and tell me it’s not cute.

Il n’y a qu’une différence de 35-40 degrés entre Montréal et la Floride en hiver

Lavy also commented on the restrictions imposed by Quebec Premier François Legault in response to the COVID-19 pandemic. “I would like to understand from Legault — you want to shut everything down. Florida’s wide open. Are we going to turn this into a communist country? Into a socialist country?”

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Ce gars là a l’air d’un parfait inculte. La seule chose qu’il semble lire ce sont ses relevés bancaires!

Pour un gars qui veut développer les artères commerciales, il bash pas mal tout, dit que les artères vont mourir, etc. Pauvre petit, laisse faire la job aux autres qui ont à coeur cette ville et pas juste le rendement de ses investissements. Typique investisseur qui se fout complètement de l’humain, tant que le plus d’argent rentre pis que sa retraite au soleil est assurée. C’est abominable, enrageant. Il va falloir que la ville se dote de structures pour contrer ce genre de parasite!

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Bonne nouvelle ! Il y a eu des négociations, puis une entente entre les 2 parties. :clap: :books:

Ainsi, la librairie ne fermera pas… tout de suite. Le libraire prévoit prendre sa retraite dans 2 ans. Il l’a annoncé sur sa page FB:
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Mile End bookstore S.W. Welch to remain open following agreement with landlord

“I went up a little and he went down a lot,” the bookseller said of his deal with Shiller-Lavy Realties.

Montreal Gazette, Brendan Kelly | Mar 08, 2021

The S.W. Welch bookstore, which is threatened with closure, on St-Viateur St. in Montreal on Sunday, Feb. 28, 2021.
The S.W. Welch bookstore, which is threatened with closure, on St-Viateur St. in Montreal on Sunday, Feb. 28, 2021. PHOTO BY DAVE SIDAWAY /Montreal Gazette

Mile End used bookstore S.W. Welch will remain in its current location on St. Viateur for another two years after coming to an agreement with real-estate firm Shiller-Lavy Realties.

The bookstore had become the focal point in debates about gentrification in Mile End after word got out that it might be forced to close due to a significant rent increase.

“My landlord has had a change of heart and we have negotiated the lease for two more years at which point I will retire,” the bookseller wrote in a Facebook post on Monday. “I went up a little and he went down a lot.”

Locals, avid readers and members of the Quebec arts scene had voiced their support for store.

A demonstration organized by the Facebook group Mile End Ensemble had been planned for March 13 to answer the question “does anybody buy books today” raised by Shiller Lavy co-owner Danny Lavy in an interview with the Montreal Gazette.

In a Facebook post supporting S.W. Welch and the planned protest, Quebec author Louise Penny said “we need to support, and stand up for, our bookstores. They are not just another door, they are a vital part of any vibrant community.”

In its announcement on Monday, S.W. Welch thanked community members for their support.

“The outpouring of love and concern by so many people to our plight has been amazing and in the end effective achieving this result.”

More to come…

Belle nouvelle. Avec ce 2 ans de sursis annoncé avant de prendre sa retraite, ça ouvre aussi la voie à des libraires qui pourraient être intéresser à reprendre le flambeau.

À suivre pour la phase 2 du REM, le tramway de Québec, le train léger de Gatineau… :thinking:

Transport en commun : Alstom veut des exigences de contenu local


Alstom n’a pas précisé dans son inscription au Registre des lobbyistes du Québec le seuil minimal de contenu local qu’elle souhaite. | PHOTO : RADIO-CANADA

La Presse canadienne | Publié à 14 h 42

Maintenant propriétaire des anciennes usines de Bombardier Transport, dont certaines sont en panne de contrats, Alstom souhaite que l’octroi des contrats de transport en commun au Québec s’accompagne d’exigences de contenu local – une demande formulée à maintes reprises par l’entreprise québécoise dans le passé.

Le géant français a récemment modifié son inscription au Registre des lobbyistes du Québec afin d’effectuer des représentations en ce sens, par l’entremise d’appels, de rencontres et autres moyens, auprès de plusieurs ministères du gouvernement Legault.

Pour l’adoption d’une orientation afin que l’octroi […] soit sujet au respect […] de certaines conditions qui devront être rencontrées par le fournisseur choisi, dont notamment le respect d’un certain niveau de contenu local dans le but notamment de stimuler l’économie et les emplois locaux, fait-il valoir.

Alstom construit les voitures du Réseau express métropolitain (REM) en Inde après avoir décroché le contrat en 2018.

La multinationale a également les yeux rivés sur Montréal, Québec et Gatineau, où des projets sont sur la table, étant donné qu’elle désire effectuer des démarches pour déterminer une solution de transport optimale et l’octroi potentiel de financement pour chacun des chantiers.

Elle n’a toutefois pas précisé dans son inscription au registre le seuil minimal de contenu local qu’elle souhaite. Il n’avait pas été possible, lundi, d’obtenir davantage de précisions auprès de la compagnie.

Officiellement propriétaire de Bombardier Transport depuis le 29 janvier, Alstom, qui comptait déjà une usine à Sorel-Tracy, a du pain sur la planche en territoire canadien.

Au Québec, le carnet de commandes de l’usine de La Pocatière, située dans le Bas-Saint-Laurent, sera pratiquement vide lorsque la seconde commande des voitures Azur du métro de Montréal sera complétée, vers le mois de juin.

Si rien ne change, on ne retrouvera qu’une poignée de travailleurs sur ce site qui en comptait plus de 1400 au début des années 2000.

Des inquiétudes ont également été exprimées à l’endroit du site d’assemblage de Thunder Bay, en Ontario.

Chaque site d’Alstom dépend de sa capacité à avoir des contrats, dont une partie sur son marché local, avait expliqué le président-directeur général de la société, Henri Poupart-Lafarge, au cours d’une entrevue avec La Presse canadienne en janvier dernier, au cours de laquelle il avait affirmé ne pas avoir l’intention de fermer des usines.

En faisant référence à d’éventuels prolongements du REM – notamment dans le cadre d’une deuxième phase en banlieue sud de Montréal – et à d’autres projets comme celui du tramway de Québec, le grand patron d’Alstom avait estimé que le marché local québécois était extrêmement porteur puisqu’il y avait beaucoup de projets en cours.

À La Pocatière, le président syndical Claude Michaud, qui représente quelque 250 travailleurs actifs, a indiqué, lundi, ne pas encore avoir eu l’occasion de rencontrer des représentants d’Alstom depuis janvier dernier en raison de la pandémie de COVID-19.

C’est prévu pour la fin mars, a-t-il dit au bout du fil. Le travail descend ici et, à un moment donné, il risque sûrement d’y avoir des gens mis à pied.

Au pays, Bombardier Transport exploitait six sites d’assemblage et d’ingénierie au moment de passer dans le giron d’Alstom.

En plus d’implanter son siège social nord-américain à Montréal, Alstom avait promis d’amener plus de travail à l’usine de La Pocatière dans le cadre de ses engagements entourant son acquisition de la division ferroviaire de Bombardier.

Cette prise de contrôle devrait permettre à Alstom de générer des revenus annuels estimés à 19 milliards de dollars américains, ce qui demeure toutefois loin du chiffre d’affaires de quelque 32 milliards $ US du géant chinois CRRC, le numéro un dans l’industrie.

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Voici un bon début et une réponse positive du gouv. du Qc à la demande d’Alstom d’avoir des exigences de contenu local… :smirk: :+1:

Et voilà une intéressante voiture, illustrée ci-dessous. :grinning:

Québec prête 56 millions à Alstom pour la modernisation | Ex-usine de Bombardier à La Pocatière


PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE | Le temps presse à La Pocatière, puisque le carnet de commandes sera pratiquement vide lorsque la seconde commande des voitures Azur du métro de Montréal sera complétée, vers le mois de juin. Si rien ne change, on ne retrouvera qu’une poignée de travailleurs sur ce site, qui en comptait plus de 1400 au début des années 2000.

(Montréal) Propriétaire des anciennes usines de Bombardier Transport depuis la fin janvier, Alstom obtient déjà un soutien du gouvernement Legault, qui consent à lui prêter 56 millions afin de moderniser le site de La Pocatière, où le carnet de commandes est de plus en plus mince.

Publié le 9 mars 2021 à 10h40 Mis à jour à 10h45 | JULIEN ARSENAULT | LA PRESSE CANADIENNE

Annoncée mardi par le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, et la ministre déléguée au Développement économique régional, Marie-Eve Proulx, la mesure devrait permettre au géant français d’effectuer, dès le mois prochain, des investissements pour « accroître la productivité de l’usine ».

Ce prêt, dont une partie sera pardonnable, devrait permettre de maintenir au moins 400 emplois au cours des cinq prochaines années et 350 postes par la suite, jusqu’en 2029.

« Avec cet appui, on veille à la poursuite, sur le long terme, d’activités importantes en région et on positionne avantageusement l’usine pour qu’elle puisse attirer d’autres commandes au cours des prochaines années », a souligné M. Fitzgibbon, dans un communiqué.

Les investissements pourraient par exemple permettre à l’usine de La Pocatière d’effectuer de la modernisation de trains.

Le temps presse à La Pocatière, puisque le carnet de commandes sera pratiquement vide lorsque la seconde commande des voitures Azur du métro de Montréal sera complétée, vers le mois de juin. Si rien ne change, on ne retrouvera qu’une poignée de travailleurs sur ce site, qui en comptait plus de 1400 au début des années 2000.

Alstom construit actuellement les voitures du Réseau express métropolitain (REM) en Inde. En janvier, le président-directeur général d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge, avait estimé qu’il était « un peu tard » pour que l’usine de La Pocatière soit en mesure de participer à cette partie du contrat.

Plusieurs espèrent que l’usine sera sélectionnée pour livrer les voitures du projet de tramway de Québec, mais l’octroi du contrat n’est pas imminent.

En complétant son acquisition de Bombardier Transport le 29 janvier dernier, la multinationale française a absorbé environ 1400 travailleurs au Québec, essentiellement répartis entre l’usine de La Pocatière et le centre d’ingénierie située à Saint-Bruno-de-Montarville, en banlieue sud de Montréal.

Alstom comptait déjà une usine à Sorel-Tracy.

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Ah je pense que c’est un tram pour la Valley Line d’Edmonton!

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